Les guitaristes de Sonic Youth signent leurs propres Jazzmaster !

Thurston Moore et Lee Ranaldo, les guitaristes de Sonic Youth ont passé des décennies à customiser et à affiner leur guitares pour en tirer les sons les plus complexes et originaux. Et à juger de gear guide sur le site du groupe, leur « jouet » préféré est la Fender Jazzmaster.

sonic-youth-guitare

Il est donc tout à fait logique que Ranaldo et Moore auront leur propre guitare de la marque. C’est l’info qui est sortie sur le Twitter du groupe : le 1er juillet vous pouvez trouver la verte Fender Jazzmaster de Moore et la bleu de Ranaldo. Les deux instruments auront des tonnes de customisations et seront accompagnés d’un livret créé par Ranaldo lui-même. Sur les 24 pages colorées, tous les secrets des Jazzmasters de Sonic Youth seront dévoilés.

De vraies pièces de collection pour les fans du groupe !

InFamous – Le jeu évènement PS3 est gold

La Playstation 3 peut arrêter de faire crise mine, les bonnes exclus commencent à débarquer. Après le succès en demi-teinte de Little Bit Planet et le giga carton de Killzone 2, voilà venir InFamous et les p’tits gars de Sucker Punch annonce que leur petit bébé est « gold » (comprendre : le développement du jeu est fini et on entre en phase de distribution)

InFamous nous place dans la peau de Cole, un anonyme qui se retrouve doté de super pouvoirs et laché en pleine ville. Un mélange de liberté dans un espace urbain géant à la GTA et de pouvoirs surhumains, découvrez tout ça dans une vidéo qui fait baver !

Teaser : InFamous (PS3)

[flv:2009-04/infamous.flv 2009-04/infamous.jpg 550 413]Bienvenue à Empire City, votre quartier a explosé, tout le monde est mort sauf vous. Après 2 semaines dans le coma, vous reprenez conscience à l’hôpital pour découvrir que la ville est sous quarantaine et en proie à l’anarchie la plus complète. La bonne nouvelle, c’est que vous avez désormais le pouvoir de contrôler l’électricité que ce soit pour combattre vos adversaires, vous protéger ou vous déplacer. Vous êtes Cole, un américain ordinaire a qui il arrive un truc extraordinaire, bienvenue dans InFamous.

Le jeu promet un grand espace de jeu ouvert, une interaction « libre » avec les PNJ à savoir que vous pourrez choisir d’utiliser vos super pouvoirs pour faire des super bonnes actions ou des super trucs dégueulasses. Pour vérifier si le jeu tient ses promesses, rendez-vous dans 2 mois, le jeu est prévu pour le 10 juin 2009 en France et en exclusivité sur la Playstation 3 de Sony.

Resident Evil 5 – Le grand foutage de gueule ?

Oyez Oyez, en l’an de grâce 2009 du 13 mars, Capcom a daigné jeter en pâture son bébé Next Gen horrifique, Resident Evil 5.

Au programme ? Le retour de Chris Redfield qui avait pris des vacances depuis Code Veronica et l’arrivée de Sheva Alomar pour une virée africaine. Passé la polémique de dégommer des noirs (infestés de Plagas) que restent-ils à ce Resident Evil next-gen ?

Bon, je saute le blabla, RE5 est une vraie réussite, long, prenant, beau, intense. Bref, Si vous avez aimé le 4, vous serez ravi de plonger dans ce nouvel opus.

Resident Evil 5 - Le grand foutage de gueule ?
Resident Evil 5 - Le grand foutage de gueule ?

Mais où est le problème alors ?

Le problème de RE 5… c’est d’être un Resident Evil ! C’est à dire, prendre le minimum de risque pour assurer le cash flow. Prenez Resident Evil 1, une vraie innovation en terme d’ambiance, d’histoire et de gameplay. Prenez Resident Evil 2, Resident Evil 3, Resident Evil Zero, Resident Evil Code Veronica… Toujours la même mécanique de jeu, même gameplay (hormis la gestion des perso en temps réel du Zéro) et toujours l’histoire globale qui n’avance pas. Il aura fallu attendre 9 ans et les balls de Mikami Shinji pour donner un coup de pied au peacemaker de mamie et de tranformer RE de survival-horror charentaise à Horror-Action nerveux et efficace avec la sortie de Resident Evil 4.

Resident Evil 5 - Le grand foutage de gueule ?
Resident Evil 5 - Le grand foutage de gueule ?

Du coup, qu’a fait Capcom pour la sortie tant attendu de Resident Evil 5 ? Ben… du Capcom ! A savoir, sortir un beau produit mais sans aucune prise de risque.

Vous avez aimé Resident Evil 4 ? (comme les 3 millions de gars qui ont acheté le jeu…), vous allez adorer le 5, c’est le même avec de meilleurs graphismes (au programme, des plagas, le type à la tronçonneuse, el gigante, un monstre du loch ness pas sympa… et même dans les bonus, le mode Mercenaries)

Que Capcom ne nous ponde pas une révolution à tous les opus, ça peut se comprendre mais que le jeu soit une repompe flagrante de tous les points forts du 4, ça fait mal, surtout quand on doit lâcher ses 70€

Mais là où Capcom atteint le summum du grotesque, c’est qu’une prochaine mise à jour du jeu va permettre à tout un chacun de s’adonner aux plaisirs du jeu online (mode versus et slayer)… à condition de payer 5 € (sur PSN ou 400 points sur le Live )

Quand on sait que les Trophées pour le multi online était présent dans la version de base, on se sent furieusement pris pour des cons de la part de Capcom qui initie ici une pratique commerciale plus que douteuse. C’est quoi la prochaine étape… la fin du jeu en payant ?

Resident Evil 5 - Le grand foutage de gueule ?
Resident Evil 5 - Le grand foutage de gueule ?

Heavy Rain : enfin une exclu PS3 qui vaut le coup ?

En tant que gamers, la nouvelle génération de console me déçoit autant qu’elle m’émerveille. Les graphismes et le réalisme de certains jeux sont tout simplement bluffant autant la différence des consoles s’est réduite à quelques grosses licences maisons efficaces mais sans grande originalité. Même si le joueur est gagnant au final, je trouve dommage que les consoles perdent leur identité sans les titres qui les « font » (et défont)

Pour moi, la Gamecube était la console des Resident Evil, la PS2 la console des Final Fantasy et la Xbox (heu… la console du XMBC ?)

Or sur le next gen, en dehors d’un Halo 3 ou d’un Metal Gear Solid 4, ça manque sincèrement de vrai projet inédit. Ca va peut être changer avec, Heavy Rain, exclu PS3 du studio français Quantic Dream, déjà responsable du mythique « Nomad Soul » et du controversé « Fahrenheit ». Heavy Rain se veut comme une « aventure interactive » où l’histoire est le moteur du jeu. Comme dans Fahrenheit, on aura droit au QTE (des actions à faire à certain moment précis) mais au vue de la bande annonce, leur intégration semble avoir été travaillé aux oignons (les QTE peu visible, c’était un des points négatifs de Fahrenheit à l’époque)

Vidéo in-game Heavy Rain [us]

[flv:2008-11/rain.flv 2008-11/rain.jpg 550 310]Au niveau de l’histoire, Quantic Dream reste dans le vague en laissant sous-entendre que la mort de l’héroine ne signifiera pas le game over pour autant. Un concept intrigant qui peut ouvrir sur un jeu fascinant si l’histoire tient la route (autre critique de Fahrenheit)

Rendez-vous est pris en 2009 sur playstation 3 pour vérifier tout ça.

Des visuels :
Heavy Rain
Heavy Rain
Heavy Rain

F.E.A.R 2 : Project Origin

La démoniaque Alma est de retour dans F.E.A.R 2 : Project Origin, suite directe de F.E.A.R, un FPS horrifique sorti en 2005 sur PC.

Ce coup-ci, on incarne le sergent Michael Becket qui, avec son escouade de GI Joe bien entrainée, va se retrouver dans les problèmes… les GROS problèmes comme en témoigne la première vidéo teaser disponible :

Bande Annonce : FEAR 2 Project Origin

[flv:2008-09/fear2.flv 2008-09/fear2.jpg 550 309]Le pitch de F.E.A.R, c’est que des gentils toubib ont voulu créer un uber soldat capable de commander par télépathie une armée de braves clones. Pour se faire, l’un des scientifiques n’a rien trouver de mieux que d’utiliser sa propre fille, Alma, pour ses expériences. Les pouvoirs psy de la fillette couplés aux manipulations des chercheurs ont donné naissance à Paxton Fettel, super commandant en chef, taré et cannibale (on ne peut pas tout avoir…)

Dans le premier opus, on dézingait à tout va la gentille armée de clone, on calmait Fettel et on allait dire bonjour à Alma dans son labo scellée (en le faisant sauter). Sauf que loin de tuer Alma, l’explosion l’a libérée de sa cage souterraine, répandant sur Terre sa folie destructrice. Et c’est là que F.E.A.R 2 enchaine.

Le premier Fear avait marqué avec son ambiance très sombre et l’IA très efficace des ennemis. Cette suite quant à elle devrait apporter son lot d’information sur la trame globale de F.E.A.R et injecter un nouveau bestiaire avec les types contrôlés par Alma. Bien entendu, la fillette continuera de ponctuer le jeu de ses apparitions flippantes, toujours au mauvais moment… L’autre bonne surprise, c’est qu’on passera faire un tour dans le cockpit de mécha. Bien entendu, on aura toujours droit à l’effet ralenti via le bullet time, histoire de bien gérer les gunfights nombreux et nerveux à venir.

Niveau technique, l’équipe de Monolith a dépoussiéré le moteur du premier volet. Ça reste dans la bonne moyenne, sans plus, on est loin de la claque graphique lors de la sortie de F.E.A.R en 2005. Le jeu est prévu pour le 13 février 2009 (un vendredi, bien entendu ^_^) sur PC, XBOX 360 et Playstation 3.

Des visuels :
F.E.A.R 2 : Project Origin
F.E.A.R 2 : Project Origin
F.E.A.R 2 : Project Origin
F.E.A.R 2 : Project Origin

Quake Live : du gros frag online

Haaa Quake, des heures de vie perdues à beugler « BROCHETTE » dès qu’on dégommait deux types avec un coup de railgun… /mode vieux off

Quake va revenir hanter nos PC avec une version 100% online et surtout 100% gratuite ! Quake Live, de son petit nom, sera un portage web du monumental Quake 3 Arena. A l’instar de Battlefield Heroes, Quake Live ne sera jouable qu’avec votre navigateur Internet et se financera avec de la pub in-game. Au niveau graphisme, c’est vraiment très bon, du niveau de Quake 3 (sorti tout de même depuis 1999…), voyez ça par vous même :

Bande Annonce : Quake Live

[flv:2008-09/quake.flv 2008-09/quake.jpg 550 306]4 modes de jeux (sans doute CTF, Deathmatch, Team Deathmatch et peut être un Last Man Standing ou un Domination ) et 30 maps, ça laisse de quoi se mettre copieusement sur la gueule. Ajoutez à cela que ID Software prévoit un système de classement pour que les joueurs puissent affronter des gens de leur niveau (et pas servir de cible pour les meilleurs) et vous obtenez sans doute le jeu online le plus sexy et le plus sauvage à venir.

Pour l’instant, Quake Live a été testé lors du QuakeCon 2008 (une giga LAN organisé par ID Software) mais aucune date n’est annoncée.

Allez… un effort pour la fin de l’année ?

Pour en savoir plus : Le site officiel Quake Live

Des visuels :
Quake Live : du gros frag online

Quake Live : du gros frag online

Diablo 3 : annonce, info et polémique

Dans le coeur des joueurs de Hack n’ Slash, Diablo tient une place de choix. Le bébé de Blizzard (Starcraft, WOW, Warcraft…) avait su captiver par son univers (fracasser Diablo, c’est quand même la classe), son graphisme somptueux et son système de jeu révolutionnaire (les niveaux sont générés aléatoirement, donc vous pouvez recommencer 20 fois le jeu, les pièces et artefacts seront à chaque fois dans un endroit différent)

Le premier opus était sorti en 1997 sur PC et Playstation puis sa suite, Diablo 2 en 2000 (mention spéciale pour les musiques de Matt Uelmen, un pur régal que de poutrer du zombie dans une caverne maléfique sur une somptueuse musique)

Et depuis 8 ans, rien, RAS, juste un add-on Lord of Destruction sorti en 2001 pour Diablo 2. Rien jusqu’au 28 juin 2008 où durant le Worldwide Invitational (un show organisé par Blizzard à Paris) a été annoncé Diablo 3. Au programme : un jeu entièrement en 3D (merci le moteur Havok), 5 classes de personnage dont le guerrier et le sorcier docteur (les autres classes n’ont pas été annoncées pour l’instant mais on sait qu’il n’y aura pas de nécromancien) et le retour des forces démoniaques qu’il faudra mater à grand coup de tatane, épée et sorts magiques. Et pour ne pas faire mentir la réputation de Blizzard, l’annonce a été faites via une cinématique de toute beauté :

Cinématique française de Diablo 3

[flv:2008-08/diablo3.flv 2008-08/diablo3.jpg 550 234]Le jeu comprendra 4 chapitres comme dans Diablo 2. Les concepteurs promettent un univers plus fouillé avec un background plus détaillé pour chaque classe de personnages et aussi pour les PNJ présents au cours du jeu. Sans doute qu’ils cherchent à rendre Diablo moins bourrin pour le néophyte. Néanmoins, Diablo, malgré son caractère hack ‘n Slash pur jus offre tout de même un volet RPG qui pimente agréablement l’aventure : l’évolution de votre personnage représentera alors votre façon de jouer. Bref, les précédents Diablo n’étaient pas si bourrin que ça…

Diablo 3 : annonce, info et polémique
Diablo 3 : annonce, info et polémique
Diablo 3 : annonce, info et polémique

Une polémique ?

Ha oui, il fallait bien une polémique, après 7 ans d’attente, les fan boys devaient bien faire parler un peu d’eux. Alors quand les premiers visuels de Diablo 3 ont été présentés aux communs des mortels, certains « Fans » (oui, eux) ont jugé que le design était « trop lumineux, trop clair » pour un Diablo (et le désert de Lut Gholein, c’est sombre peut être ?) et ils y voyaient là une preuve que Blizzard voulait mettre un design « choupie-kawaii » pour faire plaisir aux hordes de fan de World of Warcraft ! Ni une ni deux, nos fans ont alors mis en branle une pétition pour demander que Blizzard revoit sa copie (et vire le designer de Diablo 3) et ont fait circuler des versions « arrangées » des screenshot qui correspondent plus à l’esprit « Diablo » :

Jouer au jeu : avant / après : l’image du dessus est l’image originale, celle du dessous, l’image « diablotisée »

Diablo 3 : annonce, date et polémique
Diablo 3 : annonce, info et polémique
Diablo 3 : annonce, info et polémique
Diablo 3 : annonce, info et polémique

Bon, faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaitre que les versions retouchées sont largement plus belles. Blizzard a d’abord réagi en disant que le moteur 3D ne permettait pas d’obtenir ce type de rendu puis a fini par ajouter que les designs « colorés » présentés jusqu’alors n’étaient qu’une première ébauche et que le jeu sera bien plus « sombre » par la suite. Entre temps, le directeur artistique de Diablo 3, Brian Morrisroe, a quitté Blizzard, officiellement pour fonder sa société mais on ne sait jamais… 🙂

En attendant de crouter du morts-vivants sur Battle.net, Voilà une dernière fournée d’images. Il n’y a pas de date annoncée pour le moment mais on peut avoir espoir pour 2009.

Diablo 3 : annonce, info et polémique
Diablo 3 : annonce, info et polémique
Diablo 3 : annonce, info et polémique
Diablo 3 : annonce, info et polémique
Diablo 3 : annonce, info et polémique

Le téléchargement légal de jeux vidéo sur PC ? Partie 2 : EA Store

Voici la deuxième partie de mon dossier sur les plateformes de téléchargement légal pour les jeux vidéo sur PC. Après Steam (Lire l’article sur Steam), voilà EA Store, la plateforme de vente de l’éditeur américain Electronic Arts.

Première différence : on accède au catalogue et aux achats par un site Internet et non via un logiciel à installer. Disponible à l’adresse suivante, EA Store est entièrement en anglais et regroupe les catalogues PC, PS2, Wii, XBOX 360 et PS3. Le site est également disponible en français mais il n’est pas très intéressant de l’utiliser du fait de la facturation appliquée.

Le site américain de EA Store

La facturation ? Y’a une embrouille ?

EA Store surfe sur la fâcheuse tendance actuelle qui consiste à proposer un taux de change 1$ = 1 €. Quand vous passez de EA Store USA à EA Store FR, un jeux comme Mass Effect passe de 49.99$ (34€) à 49.99€. Pire, des jeux comme Battlefield 2142 Deluxe sont proposé à 29.95$ (19€) sur le site américain et 49.99€ sur le site français. Bref, deux poids deux mesures au détriment du porte-monnaie des européens.

Pour la tarification, y’a une astuce ?

Pas vraiment une astuce, mais plutôt une opportunité : le site américain est réservé aux habitants des USA / Canada. Or, nos amis canadiens ont comme deuxième langue officielle le français. Quand vous sélectionnez votre jeu sur le site américain, il suffit juste de choisir en langue le français et hop, vous payez en dollars un jeu dans votre langue !

Langue francais EA Store

Autre très bonne surprise sur le site EA Store, tous les prix sont affichés en TTC. Contrairement à Steam, pas de mauvaise surprise avec une surtaxe au moment de payer.

Téléchargement de votre jeu

On va attaquer à présent les mauvais points de EA Store. Une fois votre achat validé (création de compte au passage), on vous demande de télécharger un logiciel EA Download Manager. Rien à voir avec la boite à outils de Steam, ce logiciel ne sert… qu’à télécharger votre jeu (et vous êtes obligé de l’utiliser).

Plus grave, on vous propose de payer un supplément de 5€ pour avoir le droit de télécharger votre jeu pendant 2 ans… car de base, le téléchargement n’est disponible que 6 mois ! Contrairement à Steam qui vous donne une tranquillité d’esprit totale avec la possibilité de télécharger votre jeu quand vous voulez, EA Store fait payer ce service et le limite toute de même dans la durée ! Moralité, vous êtes obligé de graver une copie de sauvegarde… un comble pour une plateforme de téléchargement censée remplacer le support physique !!

Une fois votre jeu téléchargé, EA Download Manager restera dans votre systray… et ne servira à rien ! (enfin si, vous pouvez voir vos jeux installés… OSEF quoi !)

Activation de votre jeu

Alors là, sortez les aspirines car on attaque la partie dure du test. Une fois votre achat validé, vous recevez par email un récapitulatif ainsi que votre clé d’activation. Déjà, faudra faire attention à ce que votre antispam un poil nerveux ne vous balance pas ce mail à la poubelle. Ensuite, vous devez aller sur le site de gestion de profil d’EA (site), vous identifier avec votre compte boutique et entrer la clé d’activation.

Et là les problèmes commencent. Si vous aviez déjà un compte de jeu (ex : un compte de jeu Battlefield 2142 acheté dans le commerce) et que vous voulez acheter son addon ou un autre jeu, il faut absolument que votre compte d’achat utilise le même email que le compte de jeu (vous suivez ?) sinon l’addon ne sera pas activé dans le jeu d’origine… atroce !

un petit remontant battlefield 2142
Battlefield 2142 Nothern Strike : Besoin d’un remontant !

Vous devez alors aller sur un obscur site de EA pour « fusionner » votre compte achat et votre compte jeu déjà existant… et ce site bugge sous Firefox (et sous IE vous avez des time out de temps en temps). Bref, c’est tout simplement inconcevable d’avoir un système d’activation aussi lourdingue.

Sur EA Store, j’ai acheté l’addon de Battlefield 2412 Nothern Strike : j’ai bataillé 2 semaines pour l’activer. Ensuite j’ai testé l’achat de Battlefield 2 complète : j’ai réussi à activer le jeu + l’addon Forces Spéciales, l’addon Forces Blindés et Euroforce me refusent mon email de compte, j’ai laissé tombé tellement ça devenait saoulant. Moralité, je ne peux que jouer à la moitié du jeu acheté… Bravo l’expérience de jeu. Du moment qu’on oblige le joueur à installer un logiciel sur son ordinateur, il aurait été bien plus judicieux de faire un système d’activation par ce biais.

Pour finir, EA a en plus de sales pratiques marketing, l’addon Nothern Strike par exemple, si vous achetez la boite, vous trouvez dedans un petit tutoriel pour vous dire… d’aller le télécharger sur Internet… bravo les gars.

Le catalogue

Pour finir le calalogue est assez maigre, vous ne trouverez que les jeux développé par Electronic Arts et quelques gros titres, grosso modo, tous les Battlefield, les Sims, Crysis, Mass Effect et les Need for Speed… pas de quantité mais de très grosses licences disponibles uniquement sur EA Store et en boutique classique.

Conclusion

Les plus :
+ Prix en dollars
+ De bonnes affaires disponibles
+ Fini de jongler avec les CD de jeux
+ Jeux en français

Les moins :
– Système d’activation cauchemardesque
– Catalogue très limité
– Impossible de revendre son jeu d’occasion
– Téléchargement limité dans le temps (obligation de graver une copie)

Au final EA Store est une grosse déception. Son système d’activation est abominablement mal foutu, le téléchargement est limité dans le temps ce qui vous obligera à faire une copie de jeu… du coup, à moins de craquer pour une exclusivité de leur catalogue (ou d’être obligé de télécharger votre jeu online, comme avec Nothern Strike !), vaut mieux chercher sur le marché de l’occasion ou des promotions. Au moins, vous êtes sûr de pouvoir jouer à votre jeu…

A la semaine prochaine pour le 3ème et dernier volet de mon dossier avec le test de Metaboli.

Command & Conquer : Alerte Rouge 3 : la cinématique

Oyez Oyez Camarades ! Alerte Rouge 3 est de retour avec une vidéo alléchante qui nous présente le casting de cette fournée ! Au programme : Tim Curry (A la poursuite d’Octobre rouge…), Kelly Hu (Le Roi Scorpion…), Jenny McCarthy (Scream 3, playmate playboy !! ), Ivana Milicevic (Casino Royale, La Bataille de Seattle…), Jonathan Pryce (Pirates des Caraïbes), J.K. Simmons ( Ladykillers, Juno…), George Takei (Sulu dans Star Trek…) et surtout l’excellent Peter Stormare (The Big Lebowski, Fargo, Armageddon…)

Bref une flopée de nom totalement inconnu mais dont tout le monde connait le visage !

Cinématique C&C Alerte Rouge 3

[flv:2008-08/re3hd.flv 2008-08/re3hd.jpg 550 309]

Des visuels du casting :

Command & Conquer : Alerte Rouge 3 : la cinématique

Command & Conquer : Alerte Rouge 3 : la cinématique

Command & Conquer : Alerte Rouge 3 : la cinématique

Toujours aussi délicieusement kitch, les cinématiques d’Alerte Rouge 3 semblent être dans la veine des précédents opus : fun ! Prévu pour le 30 octobre 2008 sur PC, XBOX 360 et PS3, ce jeu de stratégie en temps réel transportera le joueur dans une histoire parallèle où les nazis n’ont jamais existé. Du coup, ce sont les soviétiques qui ont pris le relais. Dans ce troisième opus, le Japon, un nouveau belligérant, viendra semer la pagaille entre l’URSS et les forces alliés.

Bref, faites briller vos bobines tesla, cet hiver va être chaud !

Command & Conquer : Alerte Rouge 3 : la cinématique
Command & Conquer : Alerte Rouge 3 : la cinématique
Command & Conquer : Alerte Rouge 3 : la cinématique

Le téléchargement légal de jeux vidéo sur PC ? Partie 1 : Steam

Si vous aimez les jeux vidéo sur PC, vous avez peut être déjà cherché les solutions (légales) de téléchargement de jeu vidéo. Personnellement, je suis assez peu attaché au fétichisme de la boite (surtout depuis que le format DVD s’est imposé, limitant le contenu à son strict minimum) surtout qu’après de multiples déménagement, je n’ai pas envie de m’encombrer de boites. J’ai donc testé trois plateformes : Steam de Valve d’un coté, EA Store d’Electronic Arts et Metaboli de l’autre. Bon plan ? Piège à éviter ? Arnaque ? Mon dossier se divisera en 3 articles dont voici le premier :

STEAM

Lorsque Valve a sorti Half Life 2, il a accompagné ce lancement d’une « révolution » à savoir que l’acheteur était obligé de télécharger le jeu en ligne et de l’activer via Steam. Scandale parmi les joueurs à qui on imposait un système assez contraignant (activation par Internet, impossibilité de revendre le jeu d’occasion sans donner le compte steam avec, problème de réseau à une époque où l’ADSL en 512 était le must du net) et surtout qu’à l’époque, si Valve faisait faillite, le jeu pouvait finir à la poubelle (plus de Valve, plus de Steam, plus d’activation et donc plus de jeux)

4 ans plus tard, on peut dire que le pari de Valve est plus que réussi. L’éditeur a ouvert sa plateforme de téléchargement à des tiers et de plus en plus de nouveautés sont directement disponibles en téléchargement : Bioshock, Call of Duty 4, Race Driver : Grid …

Comment ça marche ?

Steam s’installe en même temps que Half Life 2 ou alors en téléchargeant le programme directement sur le site Steam Powered. Steam s’installe sur votre ordinateur muni d’un OS Windows et se loge dans le systray, à coté de l’horloge. Assez discret, il se présente en 4 parties principales : la boutique, votre profil de joueur, vos jeux et vos bandes annonces téléchargés. Dans la partie boutique, vous consultez le catalogue. Pour chaque jeu vous avez une description en français, souvent une vidéo de présentation et la possibilité de télécharger gratuitement une démo, histoire de se faire une idée. La partie profil correspondant à l’aspect social (si ça vous intéresse de partager votre profil de gamer), vous pouvez voir si vos amis sur Steam sont connectés et à quels jeux ils jouent. Enfin vous avez la section « jeu » qui regroupe toutes les démos et jeux disponibles sur votre ordinateur. A noter que vous pouvez ouvrir Steam à tout moment en jouant, ça vous permet de gérer le teamspeak intégré à Steam ou encore vos préférences.

Le catalogue de Steam

Ok, mais les jeux sont-ils en français ?
Cela dépend mais une grosse partie du catalogue est en français. Cela se vérifie sur la fiche du jeu :

Steam est-il en français ?

Des fois, il y a des petites aberrations comme Civilization 4 en anglais et ses add-ons en français, si vous achetez le pack complet, Civilization sera entièrement traduit en français, sauf les vidéos qui restent en anglais (mais sous titrés en fr), on a connu plus traumatisant… Mais ça reste une exception, quand la langue française n’est pas précisé, c’est qu’elle n’est pas disponible.

Le processus d’achat sur Steam
Là, on aborde un gros point fort de Steam, si ce n’est LE point clé : le site est en dollars. A l’heure actuelle où 1€ s’échange à 1.60$ vous comprenez tout de suite l’avantage financier d’acheter son jeu sur Steam.
Prenez par exemple Dark Messiah of Might and Magic : vendu 15 € en format boite, vous le trouvez à 9.99 $ sur Steam (soit 6.70€) ça fait une sacré différence au final.

Une fois l’achat décidé, vous entrez vos informations bancaires (paiement par CB uniquement) et vous validez. Loin du système piégeur à la Itunes, Steam vous redemandera votre CB à chaque achat, un peu rébarbatif mais tellement plus sécurisant.

Ensuite, il ne nous reste plus qu’à télécharger le jeu, la vitesse dépendra alors de votre connexion Internet mais avec 10 mega, je télécharge sans problème à 900 kb/s

Le telechargement de jeu sur Steam

Une fois le téléchargement fini, vous pouvez plonger dans votre jeu !

Bon, où est le piège ?
Bien entendu, Steam n’est pas exempt de défaut. Premier problème : quand on paie : Les prix affichés sur le catalogue sont Hors Taxe : ça fait toujours une mauvaise surprise au final de se prendre un malus de 19.6%. Bien réfléchir avant d’acheter donc.

Autre mauvaise surprise, certains jeux sur Steam sont excessivement cher. Bioshock est vendu 55$ (37€ environ) alors que vous trouvez dans le commerce sa version boite à 20€. De même, certains oldies sont trop cher, même malgré la nostalgie : vendre Ultimate Doom (sorti en 1995 !!) à 9.99$, ça fait mal (et rire).

Bref, une fois de plus, il faut savoir être attentif pour faire de bonnes affaires.

De bonnes affaires ? On peut faire des affaires sur Steam ?

Oui, très clairement. Avec le change du dollar favorable à l’euro d’une part et surtout par la politique commerciale de Steam d’autre part. Il est très fréquent de voir des offres promo limitée au week-end (ou sur quelques jours) et qui proposent des jeux à prix cassés ou des pack à prix préférentiel.

Par exemple, Civilization 4 est vendu 40€ dans le commerce avec ses 2 extensions, j’ai pu les acheter sur Steam pour 36$ soit 24€ (soit 60% moins cher)
Bref de quoi s’amuser sans forcément se ruiner.

Le catalogue sur Steam
Il est certain que les meilleures affaire se font sur les jeux sortis entre 2006 et 2007. Là vous avez un choix assez large et surtout des prix très attractifs (haaa Titan Quest et son addon pour 20$, c’est du tout bon !)
Actuellement, il y a 316 jeux de disponibles et plus d’une centaines de démo, largement de quoi faire niveau jeu. A noter que certains éditeurs, Ubisoft pour ne pas le citer, a mis en vente sur Steam certaines de ses licences sous restriction géographique. Par exemple, les américains et canadiens peuvent acheter Assasin’s Creed sur Steam… et c’est tout, le reste du monde peut aller voir ailleurs. Dommage…

Je suis dépendant de Steam ?
Pour conclure cet article, je citerais les derniers points qui font que j’adore Steam :
> Le premier élément est que le jeu une fois téléchargé, vous pouvez le graver sur un DVD, c’est votre copie (au cas où Steam disparaitrait un jour)
> Ensuite, le client de jeu est multi-poste : à savoir que j’ai installé Steam sur mon ordi et sur mon portable, je me connecte sur mon compte Steam et j’ai accès à mes jeux où que je sois dans le monde. Très pratique !
> Le jeu acheté est disponible au téléchargement « à vie », c’est à dire que je peux l’acheter, le télécharger, y jouer, puis ça me gonfle et je le désinstalle. Le jeu est toujours visible (en grisé) dans mon Steam, si j’ai envie de le réinstaller, je n’ai plus qu’à le re-télécharger. Il n’y a pas de limitation de temps dans le téléchargement !
> Steamworks : Valve a ouvert Steam aux « petits » éditeurs ce qui permet de tomber sur de bonnes surprises : Peggle, Defcon, Trials 2… des jeux introuvables dans le commerce et qui sont vendus en moyenne 10$ sur Steam.
> Même si Steam n’arrive pas à se connecter à Internet, les jeux sont utilisables, il n’y a pas de blocages et d’identification à chaque lancement du jeu (encore heureux me direz-vous, mais cette idée fait du chemin dans l’esprit torturé des éditeurs…)
> Enfin ! On peut jouer à ses jeux sans avoir son lecteur DVD squatté par le CD de jeux !!! (et de devoir en changer constamment quand on change de jeux)

Et après ?

Valve travaille actuellement à un « cloud » (le truc à la mode dans la gestion des données informatiques). En gros, on stockera à terme sa config et ses sauvegardes en ligne, via Steam. Quand vous avez plusieurs ordi ou si avez tendance à clasher votre windows par un gros formatage en règle, vous serez content de retrouver en un clic vos jeux, config et sauvegarde !

Avec ses 15 millions de comptes actifs, Steam a réussi le pari d’imposer son modèle. Clairement en avance sur le marché lors de sa sortie, le système s’est peu à peu affiné et a trouvé sa vitesse de croisière et un modèle séduisant. Maintenant Valve est enfin en position de force pour négocier l’arrivée de nouveaux éditeurs et de titres sur son catalogue. Signe du temps, S.T.A.L.K.E.R Clear Sky sortira en même temps sur Steam et dans les boutiques. La dématérialisation a enfin du bon !

Conclusion

Les plus :
+ Programme léger et très complet
+ Prix en dollars
+ Les promotions très fréquentes
+ Le téléchargement non limité dans le temps
+ La simplicité d’utilisation
+ Fini de jongler avec les CD de jeux
+ Jeux en français

Les moins :
– Les prix affichés en Hors Taxe
– Certains prix trop élevés ou farfelus
– Impossible de revendre son jeu d’occasion

A la semaine prochaine pour un test du EA Store !