Avant de faire un test approfondi de Resident Evil 5, j’ai pensé qu’il serait intéressant de coucher sur papier (virtuel) mes impressions à chaud, alors même que je n’ai pas tout à fait terminé le jeu.J’en suis rendu à la fin du 5ème chapitre ; j’ai doncpu me faire une bonne idée de ce qu’était le jeu par rapportà son prédécesseur, mais surtout au sein de la grande saga ResidentEvil. Je rédigerais le test complet par la suite, ce qui permettrade comparer mon ressenti à chaud avec mon point de vuedéfinitif.
Graphismes : De ce côté là, ce Resident Evils’en sort haut la main avec une réalisation de grande classe.Que ce soit au niveau de la modélisation des personnages, del’animation ou des textures, Capcom frappe un grand coup etprouve son savoir-faire sur consoles "current-gen". Lesenvironnements traversés sont variés, même si dans une moindremesure que dans le quatrième opus. La chaleur des lieux visitéstranspirent à travers l’écran grâce à des effets de lumièrede toute beauté. Sur cet aspect, ce cinquième opus est quasimentinattaquable, tant on sent le soin apporté par les équipes deCapcom. On pourra éventuellement reproché aux développeursd’avoir repris les mêmes animations pour les ennemis que dansl’opus précédent. On peut donc dire que cet épisode frappefort techniquement, et c’est tant mieux, car cela permetd’offrir aux joueurs une totale immersion dans cet universriche.
Gameplay : Ne vous attendez pas à unprofond bouleversement au niveau jouabilité, car vous seriez déçus.Resident Evil 5 mise la carte du recyclage puisque les évolutionspar rapport à son aîné sont quasi inexistantes. Il n’esttoujours pas possible de courir et de tirer en même temps, ce quisemblera être une archaïsme pour beaucoup. Les équipes dedéveloppement ont décidé d’intégrer un système de couverture,qui s’avère très anecdotique au début pour finalement trouverune certain intérêt dans la dernière partie du jeu. On est donctoujours face à un jeu très typé action dans lequel lesvagues d’ennemis s’enchaînent. De nombreuses armes sontà la disposition du joueur pour terrasser ses ennemis, et sachezque celles-ci sont "upgradables" moyennant finances. Rien denouveau donc, mais pour ma part tout cela reste très convaincant etagréable à jouer. Ajoutez à cela des actions contextuelles pourpimenter l’action, et vous obtenez un résultat efficace, maisen aucun cas novateur.
Scénario : Le jeu est truffé decinématiques bien mises en scènes, cependant la plus grosse partiede l’histoire se trouve dans les documents que l’on varécolter tout au long du parcours. Quelques coups de théâtres etautres révélations font de cet opus un jeu plaisant à suivre etcomportant son lot de surprises.
Durée de vie : Le jeu est découpé en 6chapitres, contenant chacun deux à trois sous sections. Mis bout àbout, on atteint la petite dizaine d’heures (en lignedroite), ce qui est inférieur à l’opus précédent. Larejouabilité est bonne si tant est que l’envied’améliorer toutes vos armes, et de débloquer tous les bonusvous prend. A l’instar du quatrième opus, un mode Mercenaries est présent avec son lot d’arènes, de personnages et dehighscores à faire exploser. La grande force du titre reste tout demême le mode coopération, que ce soit "off" ou bien "online". Vouspourrez parcourir l’aventure avec un compère bien réel ouvirtuel ; l’un prenant le contrôle de Chris Redfield,l’autre de la ravissante Sheva Alomar. Les sensations sont bonnes, et le plaisir de jeu s’en trouve décuplé grâce auxpossibilités d’entraide.
Bande-son : Les thèmes musicaux se fontdiscrets, cependant quelques passages importants du scénario sontponctués de morceaux bien choisis, que l’on retient toutparticulièrement. Au niveau des bruitages, le rendu est plutôt bon,même si l’on pourra reprocher un certain manque de "puissance" dansles bruits des armes. Les cris des ennemis et autres monstres sont,quant à eux, très convaincants. En somme, une bande-son dans laplus pure tradition de la saga, avec des thèmes tantôt angoissants,tantôt rythmés pour ponctuer l’action.
Avis personnel à chaud : Cet épisode de lasaga n’est sans doute pas le plus marquant, ni le meilleur.Reste un jeu agréable à jouer seul ou à deux, qui vous tiendra enhaleine jusqu’au bout. Les heures défilent sans quel’on s’ennuie et c’est le principal. ResidentEvil 5 s’inscrit dans la plus pure lignée de son aîné, enprenant les mêmes bases, malheureusement sans jamais le supplanter.Plus vraiment un survival-horror, mais pas complètement un jeud’action, le titre pousse au débat. Pour ma part, le plaisirde jeu est là, c’est indéniable et je ne regrette en rien monachat.