« Le Flingueur » avec Jason Statham

Du bon Jason Statham, dans la lignée de ses autres films. Au programme de ce « Le Flingueur », donc, de la cascade, de l’explosion, des coups de feux. Un scénario tout vu mais efficace quand même.

Le long-métrage est un remake d’un film d’action homonyme, « The Mechanic », en version originale, tourné en 1972 par Michael Winner avec Charles Bronson dans le rôle principal. L’œuvre originale, la première d’un genre complètement nouveau, celui du film de tueur à gages, mise sur une ambiance et une atmosphère générale très années 70s. « Le Flingueur » 2011, réalisé par Simon West (« Lara Croft : Tomb Raider »), repose lui sur son montage nerveux garanti 100% testostérone.

Un film d’action qui ne restera pas dans les annales mais qui reste tout de même sympathique.

Photos de « Le Flingueur »

Synopsis de « Le Flingueur »
Le tueur parfait est celui dont le crime passe pour un accident. Pour ce genre de job, Arthur Bishop est le meilleur. Chacun de ses contrats impossibles lui rapporte une fortune. Il n’a jamais eu d’état d’âme, jusqu’à ce que son ami et mentor devienne la victime, et que le fils de ce dernier décide de mener sa vengeance à ses côtés…

Fiche technique de « Le Flingueur »
Date de sortie cinéma : 6 avril 2011
Réalisé par Simon West
Avec Jason Statham, Ben Foster, Tony Goldwyn, Donald Sutherland
Titre original : The Mechanic
Long-métrage américain
Genre : Action, Thriller
Durée : 01h32min
Année de production : 2011
Distributeur : Metropolitan FilmExport

Bande-annonce de « Le Flingueur »

« Essential Killing » : un survival qui fera date

Acolyte de la nouvelle-vague polonaise d’un Roman Polanski, Jerzy Skolimowski signe avec « Essential Killing » un survival qui fera date. Ce genre cinématographique qui explore l’âme humaine dans un contexte hostile (la nature face à la nature de l’homme) prend ici comme point de départ la présence des forces américaines en Afghanistan.

Pourtant, ni politique, ni apolitique, le film ne prend pas parti. Peu importe que le protagoniste est un musulman présumé terroriste, le cinéaste a opté pour nous livrer un long-métrage dénué de tout jugement. Débarrassé de repères politiques, notre empathie ne s’intéresse qu’a l’homme : Mohammed, traqué, qui tente de survivre. On se laisse emporter par le déroulement du scénario malgré sa pauvreté, la quasi-absence de dialogues et le mutisme total du héros.

Mention spéciale pour Vincent Gallo, magnifique, plus physique que jamais qui incarne le corps de ce personnage débarrassé de tout contexte, de tout verbe et de toute valeur morale. L’acteur a d’ailleurs été récompensé pour son rôle par la Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine lors de la 67e Mostra de Venise. Par la même occasion, le film lui a reçu le Prix Spécial du Jury présidé par Quentin Tarantino.

Photos de « Essential Killing »

Synopsis de « Essential Killing »
Capturé par les forces américaines en Afghanistan, Mohammed est envoyé dans un centre de détention tenu secret. Lors d’un transfert, il réchappe d’un accident et se retrouve en fuite dans une forêt inconnue.
Traqué sans relâche par une armée sans existence officielle, Mohammed fera tout pour assurer sa survie.

Fiche technique de « Essential Killing »
Date de sortie cinéma : 6 avril 2011
Réalisé par Jerzy Skolimowski
Avec Vincent Gallo, Emmanuelle Seigner, Nicolai Cleve Broch
Long-métrage polonais, irlandais, français, norvégien, hongrois
Genre : Thriller, Guerre
Durée : 01h23min
Année de production : 2010
Distributeur : Surreal Distribution

Bande-annonce de « Essential Killing »

« Sucker Punch » : une claque visuelle

« Sucker Punch », le nouveau long-métrage de Zack Snyder (« 300 », « Watchmen ») est enfin disponible sur nos écrans. Et le moins que l’on puisse dire c’est que visuellement ce film est une claque.

Le cinéaste nous livre une sorte d’Alice dans le pays des… Horreurs avec des scènes d’actions terriblement jouissifs, des chorégraphies frénétiques, des effets spéciaux à couper le souffle et surtout une imagination sans limites au niveau des décors et des personnages.

Certes, le scénario est un peu trop basique, les scènes de ralentie trop nombreuses, il y a également quelque longueurs et dialogues inutiles à l’avancement de l’intrigue, mais on finit par se prendre au « jeu » et c’est bien le cas de le dire. En effet, tout le film est fortement inspiré des jeux vidéos et de la culture geek (on citera notamment Killzone, Final Fantasy eu autres SF et heroic fantasy).

On ne peut non plus éviter de rapprocher « Sucker Punch » avec « Inception » de Christopher Nolan, avec le thème du rêve et du côté réalité/imaginaire dont la frontière est sans cesse franchie, même si la comparaison s’arrête là, enfin pas tout à fait car un autre élément s’y rapproche (c’est un truc qui tourne et que comme par hasard on voit à la fin des deux films…).

Bref, fans de jeux vidéos, de bonne musique électro et de jolies filles, foncez le voir !

Photos de « Sucker Punch »

Synopsis de « Sucker Punch »
Fermez les yeux. Libérez-vous l’esprit. Rien ne vous prépare à ce qui va suivre.
Bienvenue dans l’imaginaire débordant d’une jeune fille dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque… S’affranchissant des contraintes de temps et d’espace, elle est libre d’aller là où l’entraîne son imagination, jusqu’à brouiller la frontière entre réalité et fantasme…
Enfermée contre son gré, Babydoll a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles – la timorée Sweet Pea, Rocket la grande gueule, Blondie la futée, et la loyale Amber – à s’unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue et Madame Gorski – avant que le mystérieux High Roller ne vienne s’emparer de Babydoll.
Avec Babydoll à leur tête, les filles partent en guerre contre des créatures fantastiques, des samouraïs et des serpents, grâce à un arsenal virtuel et à l’aide d’un Sage. Mais ce n’est qu’à ce prix qu’elles pourront – peut-être – recouvrer la liberté…

Fiche technique de « Sucker Punch »
Date de sortie cinéma : 30 mars 2011
Réalisé par Zack Snyder
Avec Emily Browning, Abbie Cornish, Jena Malone
Long-métrage américain
Genre : Fantastique, Action, Thriller
Durée : 01h50min Année de production : 2011
Distributeur : Warner Bros. France

Bande-annonce de « Sucker Punch »

« Easy Money » : thriller suédois

Véritable triomphe au box-office, « Easy Money » (Snabba Cash en VO) est le film de 2010 qui a le mieux marché en Suède. Il est d’ailleurs adapté du premier tome d’une trilogie devenue best-seller, « Stockholm Noir » (« L’argent facile ») de Jens Lapidus. Ce dernier, avocat de renom, a participé aux procès de célèbres criminels. C’est dans les tribunaux, en observant de près la pègre de Stockholm, qu’il a puisé l’inspiration nécessaire pour écrire ses romans à succès.

« Easy Money » propose ainsi une plongée avec le personnage principal dans les milieux du crime organisé. Nous avons un polar efficace, construit sur une intrigue à tiroirs pour mettre en action trois individus qui sont autant de destins, de pratiques, d’ambitions et de missions. Rien de bien neuf sur le fond, sans doute. Mais le réalisateur Daniel Espinosa nous gratifie d’une mise en scène très réaliste et maîtrisé dans sa retranscription du milieu de la mafia. Le cinéaste se raccroche également à la performance de Joel Kinnaman, étoile montante du cinéma suédois, pour traiter du vice de l’homme et de la facilité à tomber dans l’illégalité.

Notons enfin, que le film aura droit à ses deux séquelles d’ici peu, afin de porter à l’écran toute la trilogie de Jens Lapidus. Sans compter qu’un remake serait déjà en train d’être développé du côté d’Hollywood, où Zac Efron interpréterait JW.

Photos de « Easy Money »

Synopsis de « Easy Money »
Stockholm la noire où la Blanche règne en maître…
JW est un étudiant en École de Commerce brillant, ambitieux et fauché qui s’aventure dans le milieu du crime organisé.
Jorge, dealer en cavale, fuit la police et la mafia yougoslave mais avant de prendre le large une bonne fois pour toutes, il veut faire un dernier coup : importer une grosse quantité de cocaïne.
Mrado, tueur à gages, est chargé de pister Jorge.
Sur le chemin de l’argent facile, il faudra s’allier et trahir, se défendre et tuer, mais surtout, essayer de survivre…

Fiche technique de « Easy Money »
Date de sortie cinéma : 30 mars 2011
Réalisé par Daniel Espinosa
Avec Joel Kinnaman, Matias Padin, Dragomir Mrsic
Titre original : Snabba Cash
Long-métrage suédois
Genre : Thriller, Drame
Durée : 02h04min
Année de production : 2010
Distributeur : MK2 Diffusion

Bande-annonce de « Easy Money »

« Hell Driver » avec Nicolas Cage

Certes, Nicolas Cage fait tout et n’importe quoi depuis quelques temps. Certes, Patrick Lussier est un piètre réalisateur qui nous a déjà donné quelques grosses bouses indéfendables comme « La Voix des morts : la lumière » ou « Meurtres à la St Valentin ». Certes, on nous refait le coup de « Ghost Rider » en remplaçant la moto par une voiture. Certes, « Hell Driver » est un nanar où l’on retrouve tout les stéréotypes de la série B par excellence : héros risible, un méchant super sadique et sans cœur, de l’action explosive et un scénario… sans commentaires !

Mais voilà, malgré ses nombreux défauts, le film reste fun, sexy, trash, ironique et est bercé par un esprit Rock’n Roll absolument jouissif. Et il y a surtout le jeu d’acteur de William Fichtner qui est tout simplement hilarant dans son rôle du comptable, un personnage décalé, cruel et drôle.

Plaisir coupable…

Photos de « Hell Driver »

Synopsis de « Hell Driver »
Milton est prêt à tout pour rattraper les fanatiques qui ont assassiné sa fille et kidnappé le bébé de celle-ci pour le sacrifier à la prochaine pleine lune. Avec la séduisante Piper, il se lance à la poursuite de Jonah King et ses adeptes, du Colorado à la Louisiane. Pourtant, le chasseur pourrait bien devenir le gibier… Un homme mystérieux aux pouvoirs surnaturels, le Comptable, est lui-même à la recherche de Milton.
Alors que la route devient le théâtre d’une véritable vendetta, une course-poursuite en cache une autre. Milton pourra-t-il rattraper King avant que le Comptable ne lui mette la main dessus ? Carburant à la rage et au bolide, Milton va poursuivre sa mission. Il n’a que trois jours…

Fiche technique de « Hell Driver »
Date de sortie cinéma : 23 mars 2011
Réalisé par Patrick Lussier
Avec Nicolas Cage, Billy Burke, Amber Heard, William Fichtner
Titre original : Drive Angry
Long-métrage américain
Genre : Action, Thriller
Durée : 01h44min
Année de production : 2011
Distributeur : Metropolitan FilmExport

Bande-annonce de « Hell Driver »

« Le Rite » avec Anthony Hopkins en prêtre exorciste

Voilà notre séance d’exorcisme annuelle. Donc qu’est ce que ce « Le Rite » apporte de nouveau dans le genre ? Il commence en nous disant que l’histoire est vraie (après vous croyez ou pas, ça c’est votre problème).

Tout part d’une enquête réalisée en 2007 par le journaliste Matt Baglio à Rome, au sujet de la décision du Vatican de restaurer les rites de l’exorcisme et de nommer un exorciste dans chaque diocèse. Lorsque le journaliste rencontre un prêtre américain, le Père Gary Thomas (dont les expériences ont inspiré le personnage de Michael Novak), qui a suivi cette formation, l’enquête se transforme en livre (« Le rite. Un exorciste aujourd’hui », 2009), puis en film.

Le long-métrage suit donc l’itinéraire d’un jeune homme forcé à devenir prêtre. En plein doute sur sa foi et ses ambitions, il décide d’arrêter ses études. L’un de ses supérieurs décide alors de l’envoyer en Italie suivre un séminaire sur l’exorcisme, où il va rencontrer un prêtre-exorciste aux pratiques peu orthodoxes.

« Le Rite » est au final le récit d’une quête initiatique pleine de clichés d’un jeune prêtre américain suspicieux qui va dépasser son maître qui sera lui même possédé. Bref rien de surprenant, ni d’original. Pas vraiment d’action et de scènes chocs non plus. La mise en scène est davantage axée sur l’aspect réaliste de l’exorcisme. Du coup, le résultat ressemble moins à un réel film d’horreur qu’à une publicité œcuménique.

Photos de « Le Rite »

Synopsis de « Le Rite »
Le jeune séminariste américain Michael Kovak se rend au Vatican pour y étudier les rites de l’exorcisme. Féru de psychologie, il nourrit de sérieux doutes à l’égard de ces pratiques anciennes, et juge que la «possession» relève de la psychiatrie plutôt que de la démonologie. Il se heurte périodiquement à ses formateurs jusqu’au jour où ceux-ci l’adressent au Père Lucas, ecclésiastique légendaire qui a pratiqué avec succès des centaines d’exorcismes. Au contact de ce mentor au comportement abrupt et déroutant, Michael commence à se déprendre de ses préjugés. Un cas se présente bientôt à lui, dont la violence terrifiante va le forcer à se remettre en question…

Fiche technique de « Le Rite »
Date de sortie cinéma : 9 mars 2011
Réalisé par Mikaël Hafstrom
Avec Anthony Hopkins, Colin O’Donoghue, Alice Braga, Rutger Hauer
Long-métrage américain
Genre : Drame, Epouvante-horreur, Thriller
Durée : 01h52min
Année de production : 2011
Distributeur : Warner Bros. France

Bande-annonce de « Le Rite »

« Sans identité » avec un Liam Neeson amnésique

Après le carton mondial de « Taken », Liam Neeson reprend un rôle quasiment identique. Cependant dans « Sans identité », il délaisse une capitale européenne – Paris – pour une autre – Berlin – et cette fois-ci il ne court pas après sa fille mais après sa mémoire.

En effet, l’acteur incarne un éminent docteur qui, après un accident de voiture, se retrouve à moitié-amnésique et découvre qu’il n’est peut-être pas celui qu’il prétend être. Amnésie, machination ou conspiration ? La réponse se trouve à la fin de ce thriller un petit peu prévisible mais terriblement efficace. Courses-poursuites en voitures improvisées, combats rapprochés humains, tueurs sanguinaires et alliés de fortune se bousculent donc autour d’un scénario malin, pas très original en soi, mais diablement attractif.

Réalisé par Jaume Collet-Serra, « Sans identité » prend son temps pour installer une ambiance tour à tour inquiétante, paranoïaque puis complètement décomplexée dans sa dernière partie, le long-métrage devenant un film d’action conventionnel mais plutôt bien foutu. Et Berlin est bien filmée avec une atmosphère rappelant les films d’espionnage des sixties.

Aux côtés de Liam Neeson, nous retrouvons la belle et convaincante Diane Kruger qui re-goûte au thriller réaliste après notre « Pour elle » national, l’excellent Bruno Ganz, la magnifique January Jones et le vétéran Frank Langella dans une courte apparition remarquée.

Photos de « Sans identité »

Synopsis de « Sans identité »
Alors qu’il est à Berlin pour donner une conférence, un homme tombe dans le coma, victime d’un accident de voiture. Plus tard, une fois réveillé, il apprend qu’un autre homme a pris son identité et cherche à le tuer. Avec l’aide d’une jeune femme, il va tout mettre en œuvre pour prouver qui il est.

Fiche technique de « Sans identité »
Date de sortie cinéma : 2 mars 2011
Réalisé par Jaume Collet-Serra
Avec Liam Neeson, Diane Kruger, January Jones, Bruno Ganz
Titre original : Unknown
Long-métrage français, britannique, canadien, japonais, allemand, américain
Genre : Thriller, Action
Durée : 01h50min
Année de production : 2011
Distributeur : StudioCanal

Bande-annonce de « Sans identité »

« 127 heures » à ne pas rater

Après l’excellent « Slumdog Millionaire », Dany Boyle revient sur nos écrans avec un nouveau film exceptionnel, « 127 heures ». A partir d’une histoire vraie, hallucinante et incroyable, le réalisateur signe un long-métrage intense qui nous tient en haleine pendant une heure et demie, avec un personnage condamné à ne pas pas pouvoir bouger.

Il s’appelle Aron Ralston. En 2003, une de ses randonnées dans le désert prend un tour dramatique. Il fait une chute et se retrouve immobilisé, son bras pris entre une roche et la paroi d’une grotte. 127 heures, c’est le temps que le jeune homme reste coincé dans le piège. Pour mettre fin à sa captivité, il finit par se résoudre à s’auto-mutiler, en sectionnant son bras au canif…

A partir de cette terrible histoire, Dany Boyle a imaginé un long-métrage dont la puissance et le suspense ne s’affaiblissent pas une seule seconde. Malgré un scénario si limité, l’histoire nous captive et on rentre dans la peau du personnage, tant les moindres faits et gestes du protagoniste sont relatés avec précision et réalisme. La mise en scène est très particulière et assez déroutante au début, mais une fois absorbé par le film, elle prend tout son sens. La photographie et la bande originale jouent également un rôle très important et sont parfaitement bien combinées.

Et pour conclure ce déjà très beau tableau, l’interprétation de James Franco est remarquable. Il joue avec beaucoup d’aisance, de sincérité, maniant avec une incroyable profondeur et crédibilité tous les processus psychologiques et physiques si difficiles que son personnage traverse.

Bref, un excellent film à ne pas rater. Pas étonnant que « 127 heures » ait reçu 6 nominations aux Oscars (dont de Meilleur film et de Meilleur acteur).

Photos de « 127 heures »

Synopsis de « 127 heures »
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah.Il est seul et n’a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région.
Pourtant, au fin fond d’un canyon reculé, l’impensable survient : au-dessus de lui un rocher se détache et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, en proie à des hallucinations…
Il parle à son ex petite amie, sa famille, et se demande si les deux filles qu’il a rencontrées dans le canyon juste avant son accident seront les dernières.
Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n’arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence…

Fiche technique de « 127 heures »
Date de sortie cinéma : 23 février 2011
Réalisé par Danny Boyle
Avec James Franco, Amber Tamblyn, Kate Mara
Titre original : 127 Hours
Long-métrage américain, britannique
Genre : Drame, Thriller, Aventure, Biopic
Durée : 01h34min
Année de production : 2010
Distributeur : Pathé Distribution

Bande-annonce de « 127 heures »

« Black Swan » : excellent !

Le réalisateur de « Requiem for a Dream » et de « The Wrestler » revient sur nos écran avec une nouvelle œuvre intelligente, esthétique et rafraîchissante. Nul doute, avec « Black Swan », Darren Aronofsky signe un véritable chef-d’œuvre.

Les six bonnes raisons d’aimer ce film :
1. Le jeu des acteurs Natalie Portman, en tête, mais également Mila Kunis, Vincent Cassel, Winona Ryder et Barbara Hershey excellents.
2. Le scénario : une histoire bien ficelée, assez complexe mais accessible. « Black Swan » est une très bonne adaptation moderne du « Lac des Cygnes » tout en évoquant le monde bien particulier de la danse de façon sensitive en échappant à l’aspect documentaire…
3. La réalisation efficace et stylisée d’Aronofsky qui anticipe visuellement tout son script.
4. L’audace de filmer en 16mm et de cultiver un grain d’image ultra esthétique. A noter que Matthew Libatique, le chef opérateur est excellent et qu’il nous fait partager des plans à couper le souffle !
5. L’ambiance maintenue tout le long de « Black Swan ». Le fantastique ultra maîtrisé – là où certains passages du long-métrage auraient pu tomber dans la grandiloquence, le film et son réalisateur ne l’autorisent pas…
6. La musique du film est un parfait équilibre entre l’original de Tchaïkovsky, doux et sublime, et le score des plus grands noms des compositeurs de films du genre…

En conclusion, il est rare de voir un film aussi accompli. Courrez le voir !

Photos de « Black Swan »

Synopsis de « Black Swan »
Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily…

Fiche technique de « Black Swan »
Date de sortie cinéma : 9 février 2011
Réalisé par Darren Aronofsky
Avec Natalie Portman, Mila Kunis, Vincent Cassel, Winona Ryder
Long-métrage américain
Genre : Thriller
Durée : 01h43min
Année de production : 2010
Distributeur : Twentieth Century Fox France

Bande-annonce de « Black Swan »

« Au-delà » : un film plein d’humanité

Clint Eastwood revient sur nos écrans avec un long-métrage qui ne fait pas l’unanimité. En effet, après le magistral « Gran Torino » et le triomphe extraordinaire de « Invictus », « Au-delà » a reçu un accueil plutôt mitigé par la critique et par le public. Les gros points négatifs cités étant la lenteur que mettent les trois histoires parallèles dans le film à se réunir ainsi que le scénario de post-réunion qui laisse à désirer.

Il faut tout de même reconnaître que Maître Eastwood filme un sujet sensible comme la mort avec beaucoup de délicatesse et de finesse ne donnant jamais de leçon de morale sur ce qu’il faut croire ou pas. Malheureusement ce sommet d’émotions est tellement humain, tellement profond dans ses questionnements et dans le traitement du thème qu’il laisse dubitatifs bon nombre de spectateurs. Car ce n’est pas une œuvre qui essaye de trouver une réponse à la grande question de ce qui se trouve après la mort, mais comment vit-on avec la mort… Comme quoi, quand un film est « trop vrai », il ne touche pas la majorité.

Ayant moins l’aspect d’un chef-d’œuvre, « Au-delà » n’en reste pas moins un film intéressant voire bouleversant, avec plus de fausses notes que d’habitudes certes, mais c’est au final l’œuvre unique d’un réalisateur unique.

Photos de « Au-delà »

Synopsis de « Au-delà »
Au-delà est l’histoire de trois personnages hantés par la mort et les interrogations qu’elle soulève. George est un Américain d’origine modeste, affecté d’un « don » de voyance qui pèse sur lui comme une malédiction. Marie, journaliste française, est confrontée à une expérience de mort imminente, et en a été durablement bouleversée. Et quand Marcus, un jeune garçon de Londres, perd l’être qui lui était le plus cher et le plus indispensable, il se met désespérément en quête de réponses à ses interrogations. George, Marie et Marcus sont guidés par le même besoin de savoir, la même quête. Leurs destinées vont finir par se croiser pour tenter de répondre au mystère de l’Au-delà.

Fiche technique de « Au-delà »
Date de sortie cinéma : 19 janvier 2011
Réalisé par Clint Eastwood
Avec Matt Damon, Cécile de France, Thierry Neuvic
Titre original : Hereafter
Long-métrage américain
Genre : Drama, Fantastique, Thriller
Durée : 02h08min
Année de production : 2010
Distributeur : Warner Bros. France

Bande-annonce de « Au-delà »