« Sucker Punch » : une claque visuelle

« Sucker Punch », le nouveau long-métrage de Zack Snyder (« 300 », « Watchmen ») est enfin disponible sur nos écrans. Et le moins que l’on puisse dire c’est que visuellement ce film est une claque.

Le cinéaste nous livre une sorte d’Alice dans le pays des… Horreurs avec des scènes d’actions terriblement jouissifs, des chorégraphies frénétiques, des effets spéciaux à couper le souffle et surtout une imagination sans limites au niveau des décors et des personnages.

Certes, le scénario est un peu trop basique, les scènes de ralentie trop nombreuses, il y a également quelque longueurs et dialogues inutiles à l’avancement de l’intrigue, mais on finit par se prendre au « jeu » et c’est bien le cas de le dire. En effet, tout le film est fortement inspiré des jeux vidéos et de la culture geek (on citera notamment Killzone, Final Fantasy eu autres SF et heroic fantasy).

On ne peut non plus éviter de rapprocher « Sucker Punch » avec « Inception » de Christopher Nolan, avec le thème du rêve et du côté réalité/imaginaire dont la frontière est sans cesse franchie, même si la comparaison s’arrête là, enfin pas tout à fait car un autre élément s’y rapproche (c’est un truc qui tourne et que comme par hasard on voit à la fin des deux films…).

Bref, fans de jeux vidéos, de bonne musique électro et de jolies filles, foncez le voir !

Photos de « Sucker Punch »

Synopsis de « Sucker Punch »
Fermez les yeux. Libérez-vous l’esprit. Rien ne vous prépare à ce qui va suivre.
Bienvenue dans l’imaginaire débordant d’une jeune fille dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque… S’affranchissant des contraintes de temps et d’espace, elle est libre d’aller là où l’entraîne son imagination, jusqu’à brouiller la frontière entre réalité et fantasme…
Enfermée contre son gré, Babydoll a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles – la timorée Sweet Pea, Rocket la grande gueule, Blondie la futée, et la loyale Amber – à s’unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue et Madame Gorski – avant que le mystérieux High Roller ne vienne s’emparer de Babydoll.
Avec Babydoll à leur tête, les filles partent en guerre contre des créatures fantastiques, des samouraïs et des serpents, grâce à un arsenal virtuel et à l’aide d’un Sage. Mais ce n’est qu’à ce prix qu’elles pourront – peut-être – recouvrer la liberté…

Fiche technique de « Sucker Punch »
Date de sortie cinéma : 30 mars 2011
Réalisé par Zack Snyder
Avec Emily Browning, Abbie Cornish, Jena Malone
Long-métrage américain
Genre : Fantastique, Action, Thriller
Durée : 01h50min Année de production : 2011
Distributeur : Warner Bros. France

Bande-annonce de « Sucker Punch »

« Sucker Punch » : une BO qui promet

Skunk Anansie, Bjork et Alison Mosshart de The Kills ont participé à la bande originale du nouveau film de Zack Snyder, « Sucker Punch ». Si l’on savait déjà que la BO du long-métrage était confiée à Tyler Bates (« L’Armée des morts », « 300 » et « Watchmen ») et Marius de Vries (« Moulin Rouge »), on connait dorénavant la liste complète des titres qui composent le soundtrack. Il s’agit d’ailleurs de reprises de chansons emblématiques que le réalisateur a sélectionné avec l’aide des deux compositeurs.

Ainsi, Björk s’est associé à Skunk Anansie pour un remix de son single « Army Of Me ». Le groupe emmené par la charismatique Skin, livre aussi sa version de « Search and Destroy » des Stooges. Mosshart s’est associée à Carla Azar d’Autolux, pour une reprise de The Beatles « Tomorrow Never Knows ». L’Islandaise Emiliana Torrini a choisi d’interpréter le cultissime « White Rabbit » des Jefferson Airplane. On aura aussi droit à un mash-up entre « I Want It All » et « We Will Rock You » de Queen.

La jeune actrice Emily Browning (Babydoll dans le film) donnera elle de sa voix sur « Sweet Dreams (Are Made of This) » d’Eurythmics, « Asleep » des Smiths et « Where Is My Mind ? » des Pixies en duo avec le chanteur/compositeur Yoav. Elle ne sera pas la seule du casting à pousser la chansonnette, puisque Carla Gugino (Mme Gorsky) et Oscar Isaac (Blue) s’y mettront aussi avec « Love Is the Drug » de Roxy Music.

La bande originale de « Sucker Punch » sera disponible dès le 22 mars prochain, soit quelques jours avant la sortie américaine du film, à savoir le 25 mars. Notons que le long-métrage débarquera sur nos écrans le 30 mars.

Tracklisting de la BO de « Sucker Punch »

1. Sweet Dreams (Are Made of This) – Emily Browning
2. Army Of Me (Sucker Punch Remix) – Björk featuring Skunk Anansie
3. White Rabbit – Emiliana Torrini
4. I Want It All / We Will Rock You Mash-Up – Queen avec Armageddon Aka Geddy
5. Search and Destroy – Skunk Anansie
6. Tomorrow Never Knows – Alison Mosshart et Carla Azar
7. Where Is My Mind ? – Yoav featuring Emily Browning
8. Asleep – Emily Browning
9. Love Is the Drug – Carla Gugino et Oscar Isaac

sucker-punch_bande-originale

Le film « Sucker Punch » nous raconte l’histoire d’une jeune fille, enfermée dans un asile psychiatrique par un beau-père tyrannique. Elle s’évade d’un quotidien cauchemardesque en inventant un monde extraordinaire. Déterminée à se battre pour retrouver sa liberté, Babydoll pousse quatre autres jeunes filles — Rocket la grande gueule, Blondie la débrouillarde, Amber la fidèle des fidèles et Sweet Pea toujours hésitante — à se regrouper pour tenter d’échapper à leur destin terrifiant, à la merci de leurs geôliers, Blue, Madame Gorski et le High Roller…

« Sucker Punch » est d’ailleurs le premier film de Zack Snyder qui ne s’inspire pas d’une œuvre déjà existante. En effet, alors que « L’Armée des morts » est le remake d’un film de 1964, « 300 » et « Watchmen » sont des adaptations de romans graphiques et « Le Royaume de Ga’Hoole – la légende des gardiens » celle d’un roman fantastique pour enfants. Cependant, s’il signe cette fois un scénario original, le réalisateur est loin de cacher ses influences. « Sucker Punch » serait donc selon ses propres mots « un Alice au pays des merveilles avec des grosses mitrailleuses ». Il cite également la comédie musicale « Moulin Rouge » comme principale source d’influence. Ça promet, rien à dire !