« Paradise Kiss » : l’adaptation live en vidéo

Le manga « Paradise Kiss » d’Ai Yazawa fait actuellement l’objet d’une adaptation live. Le film vient maintenant de pointer le bout de son nez par le biais d’un tout premier teaser que nous avons le plaisir de vous proposer ci-dessous :

« Paradise Kiss » – teaser

Synopsis
“Paradise Kiss” raconte la rencontre de Yukari “Caroline” Hayasaka, une lycéenne qui ne se trouve aucun intérêt, avec un groupe d’étudiants en mode et haute-couture, créateur de la marque “Paradise Kiss”. Fascinés par la beauté et la démarche de Yukari, ceux-ci la pousse à devenir leur top model attitré. Yukari, sous le charme de “George” Koizumi leur leader, se laisse finalement convaincre.

Rappelons que le manga “Paradise Kiss” a été pré-publié dans le magazine Zipper, une sorte de bible de la mode, puis reliée en cinq volumes édités chez Shodensha. L’œuvre a ensuite été adaptée par Madhouse en une série télévisée animée de douze épisodes diffusée du 13 octobre 2005 au 29 décembre 2005. Maintenant c’est au tour de la version live de voir le jour.

paradise-kiss

Sa réalisation est confiée à Shinjo Takehiko et l’écriture du scénario à Bando Kenji, tous les deux ayant déjà travaillé ensemble sur “Boku no Hatsukoi wo Kimi ni Sasagu”. Côté casting, on retrouvera Keiko Kitagawa (”Pretty Guardian Sailor Moon”, “The Fast and the Furious : Tokyo Drift’s”) et Osamu Mukai (”Honey and Clover”, “Nodame Cantabile”, “Beck”) dans les rôles principaux de Yukari “Caroline” Hayasaka et “George” Koizumi. Natsuki Kato, Aya Omasa, Kento Kaku, Shunji Igarashi et Yusuke Yamamoto sont aussi de la partie.

Le film sortira dans les salles japonaises en mai 2011.

En France, « Paradise Kiss » est sorti chez Kana en version simple et en version intégrale. L’adaptation animée est sortie en DVD chez Kana Home Video.

« L’Homme qui voulait vivre sa vie »

Le film est la (libre) adaptation du roman « L’homme qui voulait vivre sa vie » (The Big Picture) de Douglas Kennedy, paru en France en 1998. Un livre sur la quête existentielle d’un homme surmené, tourmenté et qui a besoin de retrouver les bases de ses rêves, de renoncer à son confort matérialiste petit-bourgeois et à se racheter après un accident terrifiant.

Le réalisateur Eric Lartigau, spécialiste en comédies franchouillardes, s’essaie ici sur un thriller dramatique et psychologique, un film sombre sur l’identité. Et il peut dire un grand merci à Romain Duris qui porte le long-métrage sur ses épaules. Tour à tour joyeux ou morose, gagnant et perdant à la fois, démoniaque ou angélique, amoureux fou et âme damnée : l’interprétation de l’acteur est d’une intensité impressionnante.

« L’homme qui voulait vivre sa vie » a cependant du mal à conserver un fil cohérent tout du long. Le manque de dialogues et de rebondissements créent malheureusement une réelle lourdeur. Et la discrétion des seconds rôles (Marina Foïs, Niels Arestrup, Catherine Deneuve, Branka Katic) est réellement dommageable. Sans parler de la fin qui est littéralement bâclée et laisse un goût d’inachevé.

Conclusion, le film est pas mal, mais pas inoubliable non plus. Il a surtout le mérite de nous faire redécouvrir Romain Duris dans tout son talent.

Photos de « L’Homme qui voulait vivre sa vie »

Synopsis de « L’Homme qui voulait vivre sa vie »
Paul Exben a tout pour être heureux : une belle situation professionnelle, une femme et deux enfants magnifiques. Sauf que cette vie n’est pas celle dont il rêvait. Un coup de folie va faire basculer son existence, l’amenant à endosser une nouvelle identité qui va lui permettre de vivre sa vie.

Fiche technique de « L’Homme qui voulait vivre sa vie »
Date de sortie cinéma : 3 novembre 2010
Réalisé par Eric Lartigau
Avec Romain Duris, Marina Foïs, Catherine Deneuve, Niels Arestrup, Branka Katic
Long-métrage français
Genre : Thriller, Drame
Durée : 01h55min
Année de production : 2009
Distributeur : EuropaCorp Distribution

Bande-annonce de « L’Homme qui voulait vivre sa vie »

« Fair Game » : inspiré de faits réels

« Fair Game » s’inspire de faits réels, et plus précisément de l’Affaire Plame-Wilson (ou controverse Cooper-Miller-Novak) qui s’est déroulée entre 2002 et 2007 autour de la guerre en Irak. Le film retranscrit donc les sombres revers de l’histoire des armes de destruction massive en Irak qui ont servi de prétexte pour l’invasion américaine. Ou comment une femme a été sacrifiée par l’Administration de Georges W. Bush afin de discréditer son mari qui s’était élevé contre les mensonges du pouvoir US.

Et ce film réussit une prouesse : celle de nous expliquer une affaire d’état complexe d’une manière très claire, didactique, et accessible. Mais aussi magistralement bien menée dans une réalisation impeccable et savoureusement dosée avec du suspens et des acteurs impressionnants.

Sans surprise, le couple Naomi Watts/Sean Penn, fonctionne à merveille. Certes, l’histoire tire quelque fois en longueur lorsque le scénario s’attarde un peu trop sur la vie de famille et les perpétuels mouvement de la caméra sont parfois agaçants. Mais ceci mis à part, « Fair Game » est un très bon film sous forme de documentaire (avec de vraies images d’explosions en Irak, de Bush et le témoignage de la vraie Valérie Plame diffusé en parti à la fin du long-métrage).

Bref, un excellent thriller politique porté par deux acteurs tout aussi excellents. A voir absolument !

Photos de « Fair Game »

Synopsis de « Fair Game »
Valerie Plame, agent de la CIA au département chargé de la non-prolifération des armes, dirige secrètement une enquête sur l’existence potentielle d’armes de destruction massive en Iraq.
Son mari, le diplomate Joe Wilson, se voit confier la mission d’apporter les preuves d’une supposée vente d’uranium enrichi en provenance du Niger. Mais lorsque l’administration Bush ignore ses conclusions pour justifier le déclenchement de la guerre, Joe Wilson réagit via un éditorial dans le New York Times déclenchant ainsi la polémique. Peu après, la véritable identité de Valerie Plame est révélée par un célèbre journaliste de Washington.
Avec sa couverture réduite à néant et ses contacts à l’étranger en danger de mort, Valerie voit s’effondrer sa carrière et sa vie privée.
Après des années au service du gouvernement américain, elle va devoir maintenant se battre pour sauver sa réputation, sa carrière et sa famille.

Fiche technique de « Fair Game »
Date de sortie cinéma : 3 novembre 2010
Réalisé par Doug Liman
Avec Naomi Watts, Sean Penn, Khaled Nabawy
Long-métrage américain
Genre : Thriller, Drame
Durée : 01h46min
Année de production : 2010
Distributeur : UGC Distribution

Bande-annonce de « Fair Game »

George Clooney est « The American »

« The American » est une libre adaptation du roman « A Very Private Gentleman » de l’écrivain britannique Martin Booth, publié en 1990. Il s’agit aussi du second long-métrage d’Anton Corbijn qui signe ici un thriller d’atmosphère, aussi singulier que saisissant qui ne plaira surement pas à tout le monde.

Il faut le dire, la bande-annonce ne correspond pas au film. On s’attend à quelque chose à la James Bond ou à la Jason Bourne, mais il n’en est rien. Avec son rythme lent, ses dialogues au compte-goutte et son caractère contemplatif, « The American » n’est pas d’un accès évident. Mais le suspens et l’intérêt gagnent progressivement jusqu’à un dénouement très réussi. L’œuvre ne manque non plus de tension, et l’atmosphère est plus que convaincante. Les images sont très belles, ce qui n’a rien de surprenant quand on a affaire à un réalisateur qui vient de la photographie. En ressort un film d’une beauté automnale, précis et concis, dont l’élégance naturelle ne dépareille pas avec cet anti-héros dépressif et taiseux interprété par George Clooney, excellent comme d’habitude.

L’acteur américain trouve d’ailleurs ici son rôle le plus sombre, loin de tout glamour, avec une belle économie de jeu et infiniment de tendresse dans le regard. Un tueur à gages qui veut se ranger après un dernier contrat, qui se met en retraite dans une petite ville italienne des Abruzzes, aussi solaire que déserte. On pressent la dernière marche de cet homme, au destin tragique tout tracé. Le répit qu’il trouvera auprès d’un prêtre lucide et surtout d’une prostituée lumineuse et généreuse achètera sa rédemption, même si l’on n’échappe à ce milieu impunément…

Photos de « The American »

Synopsis de « The American »
Jack est un tueur à gages habile et expérimenté. Toujours en alerte, il n’a aucune attache. Quand une mission tourne mal et lui coûte la vie de la femme qu’il aime, il se fait la promesse que son prochain contrat sera le dernier.
Cette ultime mission le conduit dans un pittoresque village italien niché dans de hautes collines. Mais pour Jack, chaque lieu peut se révéler un piège et chaque personne une menace. Toutefois, il prend goût aux confidences échangées autour d’un armagnac avec le prêtre du village, et se laisse entraîner dans une liaison avec une belle Italienne. Mais en baissant la garde, Jack prend peut-être des risques.
Une menace semble se rapprocher, et la mystérieuse femme qui l’a engagé n’est peut-être pas ce qu’elle prétend. Alors que Jack, de plus en plus méfiant, envisage de vivre, aimer et mourir en Italie, la tension monte jusqu’à la confrontation ultime, dans le dédale des ruelles escarpées du village.

Fiche technique de « The American »
Date de sortie cinéma : 27 octobre 2010
Réalisé par Anton Corbijn
Avec George Clooney, Thekla Reuten, Bruce Altman
Long-métrage américain
Genre : Thriller, Drame
Durée : 01h43min
Année de production : 2010
Distributeur : Mars Distribution

Bande-annonce de « The American »

« Vénus noire » : fort et dérangeant

Ce n’est pas un film facile que nous livre Abdellatif Kechiche avec sa « Vénus noire » revisitant l’histoire de la ‘Venus hottentote’, jeune femme sud-africaine exhibée en Europe au début du XIXe siècle, exposée au Musée de l’Homme en France jusqu’en 1976 et inhumée en Afrique du Sud le 9 août 2002. Une histoire révélatrice de la manière dont les Européens considéraient à l’époque ceux qu’ils désignaient comme appartenant à des ‘races inférieures’.

Et aucune concession n’a été faite par le réalisateur en transposant la triste vie de Saartjie Baartman sur grand écran. Le film est d’une rare violence, il multiplie les scènes d’humiliations qui heurtent profondément la sensibilité du spectateur et le mettent mal à l’aise. Jusqu’à devenir vers la fin, une véritable épreuve : rien ne nous est épargné et on se sent un peu pris en délit de voyeurisme complice. Le réalisateur semble vouloir nous faire payer une sorte de culpabilité culturelle et historique. Les scènes deviennent répétitives et insoutenables, un peu gratuitement car il y a longtemps que l’on avait compris le sujet. Finalement « Vénus noire » à trop vouloir dénoncer finit par provoquer un certain rejet que Kechiche aurait pu éviter en coupant un peu son film.

Restent des moments d’une intensité exceptionnelle, interprétés avec une douleur intérieure et une sobriété frisant le mutisme par la surprenante Yahima Torres. Mention spéciale pour la jeune actrice dont « Vénus noire » est le premier film mais qui est impressionnante de dignité et de justesse.

Photos de « Vénus noire »

Synopsis de « Vénus noire »
Paris, 1817, enceinte de l’Académie Royale de Médecine. « Je n’ai jamais vu de tête humaine plus semblable à celle des singes ». Face au moulage du corps de Saartjie Baartman, l’anatomiste Georges Cuvier est catégorique. Un parterre de distingués collègues applaudit la démonstration. Sept ans plus tôt, Saartjie, quittait l’Afrique du Sud avec son maître, Caezar, et livrait son corps en pâture au public londonien des foires aux monstres. Femme libre et entravée, elle était l’icône des bas-fonds, la « Vénus Hottentote » promise au mirage d’une ascension dorée…

Fiche technique de « Vénus noire »
Date de sortie cinéma : 27 octobre 2010
Réalisé par Abdellatif Kechiche
Avec Yahima Torres, André Jacobs, Olivier Gourmet
Long-métrage français
Genre : Drame, Historique
Durée : 02h44min
Année de production : 2009
Distributeur : MK2 Diffusion

Bande-annonce de « Vénus noire »

« Biutiful » : puissant !

Après « Amours chiennes », « 21 grammes » et « Babel », Alejandro González Inárritu revient sur le devant de la scène avec son quatrième film « Biutiful », intense portrait d’un homme en chute libre porté par un Javier Bardem au sommet de son art (Prix d’Interprétation ex-aequo à Cannes).

Un long-métrage poignant et touchant qui ramène le cinéma à la simplicité, à l’être humain. Pas besoin d’effets spéciaux pour ressentir et vivre ce film qui se démarque des précédents longs-métrages du réalisateur. En effet, ici il nous propose de suivre une seule histoire assez linéaire, celle d’une fin de vie où la société actuelle est montrée du doigt.

Oubliez aussi toutes les images que vous aviez de Barcelone. « Biutiful » nous dévoile la ville de Gaudi sous un angle inédit, très loin des cartes postales, avec des regards sur l’immigration, sur la drogue et la déchéance des couples.

Malgré tout, la sensation qui se dégage du film est apaisante et empreinte de beauté. Inárritu a le talent d’alterner des plans lumineux sur des fourmis après une dispute, sur un soleil couchant après un décès, c’est un esthète indéniablement avec du cœur. Au final, avec « Biutiful » il arrive à composer un hymne à la vie en nous faisant accompagner un condamné et son parcours individuel vers la lumière et la rédemption. Puissant !

Photos de « Biutiful »

Synopsis de « Biutiful »
C’est l’histoire d’un homme en chute libre. Sensible aux esprits, Uxbal, père de deux enfants, sent que la mort rôde. Confronté à un quotidien corrompu et à un destin contraire, il se bat pour pardonner, pour aimer, pour toujours…

Fiche technique de « Biutiful »
Date de sortie cinéma : 20 octobre 2010
Réalisé par Alejandro González Inárritu
Avec Javier Bardem, Maricel Álvarez, Eduard Fernàndez
Long-métrage espagnol, mexicain
Genre : Drame
Durée : 02h18min
Année de production : 2010
Distributeur : ARP Sélection

Bande-annonce de « Biutiful »

« The Social Network » de David Fincher

Un long-métrage sur la création de Facebook, il fallait oser. Avec « The Social Network » David Fincher s’y est attelé et réussit haut la main. Il en profite notamment pour faire un portrait d’une génération, plus qu’un simple film sur la création d’un site web.

Alternant sans cesse entre la vie de Mark Zuckerberg, encore étudiant à Harward et ses divers procès futurs, le cinéaste plonge rapidement le spectateur dans une pure allégresse d’images et de dialogues. La réalisation est sans faille et montre tout le talent de Fincher (fallait-il encore le prouver ?), notamment avec la scène de la course d’aviron, remarquablement bien filmée. Mais c’est surtout les dialogues, fins, percutants, intelligents et souvent drôles qui tiennent en haleine près de 2 heures (en VO, bien évidemment). Les fans de la série « A La Maison Blanche » (The West Wing) y reconnaitront d’ailleurs le style d’Aaron Sorkin.

De plus, la BO de Trent Reznor est délicieuse, elle ajoute un certain style et rythme parfaitement bien le film… et c’est très appréciable !

Photos de « The Social Network »

Synopsis de « The Social Network »
Une soirée bien arrosée d’octobre 2003, Mark Zuckerberg, un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l’Université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côte à côte deux photos et demande à l’utilisateur de voter pour la plus canon. Il baptise le site Facemash. Le succès est instantané : l’information se diffuse à la vitesse de l’éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de sa misogynie. Mark est accusé d’avoir violé intentionnellement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. C’est pourtant à ce moment qu’est né ce qui deviendra Facebook. Peu après, Mark crée thefacebook.com, qui se répand comme une trainée de poudre d’un écran à l’autre d’abord à Harvard, puis s’ouvre aux principales universités des États-Unis, de l’Ivy League à Silicon Valley, avant de gagner le monde entier…
Cette invention révolutionnaire engendre des conflits passionnés. Quels ont été les faits exacts, qui peut réellement revendiquer la paternité du réseau social planétaire ? Ce qui s’est imposé comme l’une des idées phares du XXIe siècle va faire exploser l’amitié de ses pionniers et déclencher des affrontements aux enjeux colossaux…

Fiche technique de « The Social Network »
Date de sortie cinéma : 13 octobre 2010
Réalisé par David Fincher
Avec Jesse Eisenberg, Justin Timberlake, Andrew Garfield
Long-métrage américain
Genre : Drame
Durée : 02h00min
Année de production : 2010
Distributeur : Sony Pictures Releasing France

Bande-annonce de « The Social Network »

« Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu »

Voici voila le 46ème long-métrage réalisé par Woody Allen qui vient de débarquer sur nos écrans : « Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu », un 4ème film a être tourné en Angleterre.

Et que dire de l’œuvre si ce n’est qu’il s’agit du pur Woody Allen : des personnages haut en couleurs en quête de quelque chose que l’on ignore autant qu’eux ; une bonne dose de dialogues alarmés et de désordre existentiel ; une ambiance bien rendue à l’écran ; une palette de stars (Naomi Watts, Antonio Banderas, Anthony Hopkings, Freida Pinto, etc.). Un vrai kaléidoscope de la vie qui parvient à nous amuser avec des choses pourtant pas toujours drôles.

Certes il n’y a pas de quoi crier au chef-d’œuvre, mais même un « petit » Woody Allen comme celui-là se laisse visionner avec gourmandise !

Photos de « Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu »

Synopsis de « Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu »
Tout commence une nuit, lorsqu’Alfie se réveille, paniqué à l’idée qu’il ne lui reste plus que quelques précieuses années à vivre. Cédant à l’appel du démon de midi, il met abruptement fin à quarante années de mariage en abandonnant sa femme Helena. Après une tentative de suicide et une analyse vite arrêtée, celle-ci trouve un réconfort inattendu auprès d’une voyante, Cristal, qui lui prédit une histoire d’amour avec un « grand inconnu tout de noir vêtu »…

Fiche technique de « Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu »
Date de sortie cinéma : 6 octobre 2010
Réalisé par Woody Allen
Avec Naomi Watts, Antonio Banderas, Josh Brolin, Anthony Hopkins, Freida Pinto
Titre original : You Will Meet a Tall Dark Stranger
Long-métrage américain, britannique
Genre : Comédie, Drame
Durée : 01h38min Année de production : 2010
Distributeur : Warner Bros. France

Bande-annonce de « Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu »

« Wall Street : l’argent ne dort jamais »

Rien ne va plus pour Oliver Stone, qui aura passé une décennie à pondre des films ratés hormis peut-être « W. – L’improbable Président », qui etait acceptable sans être exceptionnel. Avec « Wall Street : l’argent ne dort jamais », il nous livre la suite de son chef-d’œuvre « Wall Street », vingt-deux ans après la sortie de ce-dernier.

Et un long-métrage sur le monde de la finance, plus imbu de résultats que d’éthique, prenant place en 2008, en pleine crise mondiale, nous laissait présager une belle explication romancée du grand échec de l’ultra-libéralisme financier avec Michael Douglas dans le rôle d’un alter ego de Madoff.

Malheureusement, au lieu de ça, Oliver Stone nous pond un petit mélodrame familial et, même si l’aspect pécuniaire est au centre des relations entre personnages, l’univers boursier ne lui sert que de contexte. L’histoire devait pourtant permettre une bonne confrontation entre les nouveaux financiers véreux et le vieux requin Gekko et son come back. Hélas, le personnage, magnifiquement interprété par Douglas soit dit au passage, ne fait pas partie de la confrontation le film s’enlisant dans une histoire de tragédie romantique sans intérêt. Sans parler de la fin en forme de « happy-end » totalement bâclée. Une déception.

Photos de « Wall Street : l’argent ne dort jamais »

Synopsis de « Wall Street : l’argent ne dort jamais »
Wall Street, New York : en plein krach boursier de 2008, un jeune trader, Jacob Moore, est prêt à tout pour venger son mentor, que d’obscures tractations financières ont poussé au suicide. Il demande de l’aide à Gordon Gekko, le meilleur – et le pire – des gourous de la finance, qui vient de sortir de 20 ans de prison pour délit d’initié. Jacob va apprendre à ses dépens que Gekko reste un maître de la manipulation, et que l’argent ne dort jamais.

Fiche technique de « Wall Street : l’argent ne dort jamais »
Date de sortie cinéma : 29 septembre 2010
Réalisé par Oliver Stone
Avec Michael Douglas, Shia LaBeouf, Josh Brolin, Carey Mulligan, Eli Wallach
Titre original : Wall Street: Money Never Sleeps
Long-métrage américain
Genre : Drame
Durée : 02h16min
Année de production : 2010
Distributeur : Twentieth Century Fox France

Bande-annonce de « Wall Street : l’argent ne dort jamais »

« Mange, prie, aime » : long, ennuyeux, niais

« Mange, prie, aime » est un film qui avait tout pour séduire : produit par Brad Pitt, réalisé par Ryan Murphy, le créateur de la série « Nip/Tuck », adapté du best-seller autobiographique de la romancière Elizabeth Gilbert et porté par les vedettes de Julia Roberts et Javier Bardem.

Seulement voila… l’œuvre qui promettait d’être une ode à la recherche de soi et à la restructuration spirituelle, finit par se résumer par quelques belles images sur un fond de clichés et de facilités. Long, ennuyeux et niais. Le synopsis résume tout, voir le film n’apporte rien de plus. Dommage…

Et on ne peut s’empêcher de penser en sortant de la salle qu’il y en a qui ont de la Chance de se payer de si belles vacances pendant un an… Enfin bref, une énorme déception ce film qui ne mérite nullement le tapage dont il a bénéficié lors de sa sortie.

Photos de « Mange, prie, aime »

Synopsis de « Mange, prie, aime »
Après un divorce difficile, Liz Gilbert décide de prendre une année sabbatique et de changer de vie. Elle entame alors un périple initiatique qui va l’emmener au bout du monde et d’elle-même. Lors d’un voyage aussi exotique que merveilleux, elle retrouve l’appétit de vivre et le plaisir de manger en Italie, le pouvoir de la prière et de l’esprit en Inde, et de façon tout à fait inattendue, elle trouvera la paix intérieure et l’amour à Bali.

Fiche technique de « Mange, prie, aime »
Date de sortie cinéma : 22 septembre 2010
Réalisé par Ryan Murphy
Avec Julia Roberts, Richard Jenkins, Javier Bardem, James Franco
Titre original : Eat Pray Love
Long-métrage américain
Genre : Drame
Durée : 02h20min
Année de production : 2010
Distributeur : Sony Pictures Releasing France

Bande-annonce de « Mange, prie, aime »