« Sortilège » : version moderne de La Belle et la Bête

« Sortilège » est la version moderne du conte de La Belle et la Bête. Une adaptation, hélas, sans réelle saveur qui ne saura ravir qu’un public très jeune et très peu exigeant.

Nous avons ici un scénario simpliste, sans grande surprise. Et le réalisateur Daniel Barnz (qui signe également le scénario) ne fait que reprendre les codes des films romantiques pour ados (plus guimauve tu meurs !). De plus le message véhiculé « la vraie beauté est intérieure » est tellement martelé qu’il finit par perdre tout intérêt. Au-delà de 16 ans, il est difficile de prendre au sérieux cette réflexion primaire sur l’esthétique, quand les trois protagonistes centraux représentent à peu près tout le contraire du message.

Ajoutons également que le casting – alléchant sur papier – déçoit. En particulier Alex Pettyfer (« Numéro 4 ») qui se fait éclipser par Vanessa Hudgens (« High School Musical ») mais aussi Neil Patrick Harris (« How I Met Your Mother ») et Peter Krause (« Six Feet Under »).

Bref, on n’est vraiment pas ensorcelé par ce « Sortilège ». Et on ne peut s’empêcher de se demander mais quand est-ce que Hollywood va arrêter de reprendre des grands classiques pour les démolir ?

Photos de « Sortilège »

Synopsis de « Sortilège »
Superficiel et trop gâté, Kyle, 17 ans, est le garçon le plus populaire de son lycée. Obsédé par son image et sa notoriété, il va s’en prendre à la victime de trop… Pour s’amuser, Kyle cherche à humilier Kendra, une fille gothique de sa classe que la rumeur dit être une sorcière. La jeune fille décide de lui donner une bonne leçon et lui jette un sort qui le transforme en un monstre aussi hideux à l’extérieur qu’il l’est à l’intérieur. Victime du sortilège, Kyle a un an pour trouver quelqu’un qui puisse l’aimer sincèrement malgré son apparence, sinon il restera un monstre à jamais. Son seul espoir repose sur une fille discrète qu’il n’avait jamais remarquée jusqu’à présent, Lindy…

Fiche technique de « Sortilège »
Date de sortie cinéma : 6 juillet 2011
Réalisé par Daniel Barnz
Avec Vanessa Hudgens, Alex Pettyfer, Mary-Kate Olsen, Neil Patrick Harris
Titre original : Beastly
Long-métrage américain
Genre : Fantastique, Drame, Romance
Durée : 01h23min
Année de production : 2011
Distributeur : Metropolitan FilmExport

Bande-annonce de « Sortilège »

« Blue Valentine » : chronique poignante d’une imminente séparation

Avec ce « Blue Valentine », le réalisateur Derek Cianfrance livre, entre larmes et désespoir, l’histoire poignante d’une imminente séparation.

Cette chronique d’un amour qui se délite joue du flash-back pour ballotter le spectateur entre présent et passé, d’un couple en pleine dissolution à cet autre, d’une autre époque, qui connaissait la frénésie des premiers fous rires, des premiers ébats. Un drame qui est surprenant de vérité, de finesse et d’originalité. La mise en scène est très subtile et intelligente, le montage est très fort, entre les instants de pur bonheur que rien ne semble pouvoir ébranler, et le présent où ne règnent plus que l’amertume et la tristesse.

Jean Anouilh écrivait, dans « Ardèle ou la Marguerite » : « Il y a l’amour … Et puis il y a la vie, son ennemie ». 60 ans après, Derek Cianfrance l’illustre dans un film prenant aux tripes et atteignant un niveau d’interprétation magistral.

Ryan Gosling et Michelle Williams y sont en effet bouleversants. Le duo d’acteurs a d’ailleurs récolté en 2011 une nomination aux Golden Globe pour sa performance. En outre, Michelle Williams a aussi été nommée la même année à l’Oscar de la meilleur actrice.

Un grand film, assurément !

Photos de « Blue Valentine »

Synopsis de « Blue Valentine »
A travers une galerie d’instants volés, passés ou présents, l’histoire d’un amour que l’on pensait avoir trouvé, et qui pourtant s’échappe… Dean et Cindy se remémorent les bons moments de leur histoire et se donnent encore une chance, le temps d’une nuit, pour sauver leur mariage vacillant.

Fiche technique de « Blue Valentine »
Date de sortie cinéma : 15 juin 2011
Réalisé par Derek Cianfrance
Avec Ryan Gosling, Michelle Williams, Mike Vogel
Long-métrage américain
Genre : Romance, Drame
Durée : 01h54min
Année de production : 2010
Distributeur : Films sans Frontières

Bande-annonce de « Blue Valentine »

« London Boulevard » : un polar britannique plutôt décevant

William Monahan, le très accompli scénariste des « Infiltrés » de Martin Scorsese (pour lequel il a reçu l’Oscar du Meilleur Scénario en 2007) ou de « Kingdom of Heaven » et « Mensonges d’Etat » de Ridley Scott, passe à la réalisation avec un petit polar britannique rassemblant à l’occasion un casting de luxe. Ce « London Boulevard » avait donc tout pour plaire.

Hélas, le résultat est plutôt décevant. A commencer notamment par le scénario qui ne tient pas la route entre ellipses grossières, trous dans l’histoire et réactions incongrues de certains personnages. Le récit finit par se perdre dans la multitude des intrigues et le manque d’un vrai fil conducteur. Dommage, les personnages auraient mérité un meilleur traitement.

Mention spéciale tout de même pour les performances de Colin Farrel, David Thewlis, Ray Winstone et Anna Friel. En revanche, Keira Knightley, cantonnée à un second rôle somme toute assez fade, est complétement effacée.

Il y a au final un gros sentiment de frustration en sortant de ce film. Reste l’excellente BO ‘london style’.

Photos de « London Boulevard »

Synopsis de « London Boulevard »
Mitchel sort de prison plein de bonnes intentions. Pourtant, lorsqu’il tombe sur son vieil ami Billy, un petit voyou à la recherche d’un complice, il accepte de l’aider en échange d’un toit. Incapable de rompre avec son passé, Mitchel fait la connaissance de Charlotte, une star de cinéma terrée dans un luxueux hôtel particulier pour échapper aux hordes de paparazzi, dont il devient rapidement le garde personnel.
Charlotte et Mitchel se rapprochent, envisageant même ensemble une nouvelle vie à Los Angeles. Mais il a déjà attiré l’attention de Gant, un puissant parrain de la pègre, qui voit en lui un atout précieux pour ses affaires. Quand Mitchel refuse, Gant décide de le faire plier, ne reculant devant rien pour arriver à ses fins…

Fiche technique de « London Boulevard »
Date de sortie cinéma : 8 juin 2011
Réalisé par William Monahan
Avec Colin Farrell, Keira Knightley, David Thewlis, Anna Friel
Long-métrage américain, britannique
Genre : Thriller, Romance
Durée : 01h42min
Année de production : 2010
Distributeur : Metropolitan FilmExport

Bande-annonce de « London Boulevard »

« Minuit à Paris » : le nouveau Woody Allen

Après Londres (« Match Point », « Scoop » et « Le Rêve de Cassandre ») et Barcelone (« Vicky Cristina Barcelona »), le New-yorkais Woody Allen a choisi de s’installer à Paris pour sa nouvelle aventure cinématographique européenne.

Et à la vision de « Minuit à Paris », on est sûr d’une chose : le cinéaste aime la Ville-lumière. La façon dont il le montre, avec des images accompagnées par la musique de Sidney Bechet, pendant les 5 premières minutes du long-métrage, le prouve sans ambiguïté. Sans doute une des plus belles déclarations d’amour adressées à la capitale française de toute l’histoire du cinéma. Un Paris à la fois réel et fantasmé, où rodent les ombres des génies qui en ont façonné l’histoire. On n’avait pas vu chez Woody Allen une telle virtuosité dans la manipulation du temps, du rêve et de la réalité, depuis « La Rose Pourpre du Caire ».

Dans « Minuit à Paris » on retrouve également des thèmes récurrents chez le cinéaste à travers ce jeune écrivain californien, fasciné par le passé artistique de Paris, en proie au doute et à l’angoisse de la création et de l’écriture, et qui va s’immerger dans la ville jusqu’au bout de l’imaginaire. Incarné par un Owen Wilson dont interprétation n’est pas sans rappeler celle de Woody du temps où il jouait dans ses films. De plus, de Rachel McAdams à Olivier Rabourdin en passant par Léa Seydoux et Adrien Brody, entre de nombreux autres, parmi lesquels (on l’avait compris) Carla Bruni et Gad Elmaleh, on tient dans ce « Minuit à Paris » le casting le plus surprenant de l’année.

Bref, un pur moment de plaisir à voir sans hésitation si l’on aime le style de ce grand réalisateur.

Photos de « Minuit à Paris »

Synopsis de « Minuit à Paris »
Un jeune couple d’américains dont le mariage est prévu à l’automne se rend pour quelques jours à Paris. La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme amoureux de la Ville-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne.

Fiche technique de « Minuit à Paris »
Date de sortie cinéma : 11 mai 2011
Réalisé par Woody Allen
Avec Owen Wilson, Rachel McAdams, Michael Sheen, Marion Cotillard
Titre original : Midnight in Paris
Long-métrage américain
Genre : Comédie, Romance
Durée : 01h34min Année de production : 2011
Distributeur : Mars Distribution

Bande-annonce de « Minuit à Paris »

La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood

Depuis une expérience désastreuse avec l’adaptation de son premier roman, Haruki Murakami avait jusqu’à récemment toujours refusé de céder les droits de ses livres au cinéma. Tran Anh Hung, le réalisateur de Cyclo et de L’odeur de la papaye verte, amoureux des romans de l’écrivain japonais depuis longtemps, a finalement obtenu son accord pour filmer La ballade de l’impossible.

Le pari était risqué et osé pour le cinéaste français d’origine vietnamienne. Mais que les fans de la première heure se rassurent, il s’agit ici d’une adaptation fidèle au roman puisque Murakami a lui-même validé le scénario ainsi que le montage final.

La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood est une œuvre poétique où la mélancolie et l’amour charnel s’imbriquent. Il y est question de revendications, de deuil, d’amours, de passions et de souffrances. On a des belles séquences sur le questionnement de l’adolescent en train de devenir adulte, des réflexions sur le verbe aimer ou sur la notion d’amitié. A cela, le réalisateur a su mettre à profit un directeur de la photo remarquable, Mark Lee Ping Bin qui a parfaitement réussi à restituer l’atmosphère du Japon des années 60 à travers une superbe qualité photo où l’envoutante B.O composée par Jonny Greenwood, le guitariste de Radiohead, se marie à la perfection. A cela, on pourra aussi signaler l’excellente prestation des comédiens dont Rinko Kikuchi (la Japonaise sourde en mal de repères dans Babel d’Alejandro González Inárritu) qui joue ici le rôle de Naoko.

Seul bémol et de taille, la durée excessive du film : plus de 130 minutes qui sont loin d’être expéditives. La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood reste tout de même un film à voir pour sa beauté et son esthétisme.

Photos de La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood

Synopsis de la La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood
Tokyo, fin des années 60. Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, s’est suicidé. Watanabe quitte alors Kobe et s’installe à Tokyo pour commencer ses études universitaires. Alors qu’un peu partout, les étudiants se révoltent contre les institutions, la vie de Watanabe est, elle aussi, bouleversée quand il retrouve Naoko, ancienne petite amie de Kizuki. Fragile et repliée sur elle-même, Naoko n’a pas encore surmonté la mort de Kizuki. Watanabe et Naoko passent les dimanches ensemble et le soir de l’anniversaire des 20 ans de Naoko, ils font l’amour. Mais le lendemain, elle disparaît sans laisser de traces. Watanabe semble alors mettre sa vie en suspension depuis la perte inexplicable de ce premier amour. Lorsqu’enfin il reçoit une lettre de Naoko, il vient à peine de rencontrer Midori, belle, drôle et vive qui ne demande qu’à lui offrir son amour.

Fiche technique de La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood
Date de sortie cinéma : 4 mai 2011
Réalisé par Tran Anh Hung
Avec Kenichi Matsuyama, Rinko Kikuchi, Kiko Mizuhara
Titre original : Noruwei No More
Long-métrage japonais
Genre : Drame, Romance
Durée : 02h13min
Année de production : 2010
Distributeur : Pretty Pictures

Bande-annonce de La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood

« L’Agence » : adaptation d’une nouvelle de Philip K. Dick

« Minority Report », « Blade Runner », « Total Recall » et … pas mal d’autres : Philip K. Dick est un auteur rêvé pour le cinéma, et en particulier Hollywood, qui y puise une inspiration que les scénaristes de science fiction d’aujourd’hui ont du mal à égaler. « L’Agence », adaptation de l’une de ses nouvelles, reprend un de ses thèmes de prédilection : le libre arbitre.

Sujet inépuisable qui aurait dû permettre à George Nolfi, scénariste de « Ocean’s Twelve » et de « La mémoire dans la peau », de réussir son entrée dans le monde des réalisateurs. Alors contre toutes attentes, le cinéaste fait le choix curieux de la comédie romantique.

En effet, les interrogations métaphysiques passent vite au second plan, reléguées au profit d’une comédie romantique lambda qui s’en tient aux poncifs du genre : les tourtereaux finiront-ils ensemble. L’histoire d’amour finit par dominer le film et donc le suspense. Et on connaît la fin rapidement. Attention les yeux, la conclusion est révolutionnaire : l’amour triomphe de tous les obstacles.

Reste que Matt Damon et Emily Blunt, sont impeccables, comme d’habitude, tout comme le reste du casting. Bref, un film qui se regarde, mais pas plus.

Photos de « L’Agence »

Synopsis de « L’Agence »
Sommes-nous maîtres de notre destin ? Ou sommes-nous manipulés par des forces invisibles ? David Norris entrevoit l’avenir que le Sort lui réserve et se rend compte qu’il aspire à une autre vie que celle qui lui a été tracée. Pour y parvenir, il va devoir poursuivre la femme, dont il est tombé follement amoureux, à travers les rues de New York et ses réseaux souterrains…

Fiche technique de « L’Agence »
Date de sortie cinéma : 23 mars 2011
Réalisé par George Nolfi
Avec Matt Damon, Emily Blunt, Michael Kelly
Titre original : The Adjustment Bureau
Long-métrage américain
Genre : Romance, Science fiction
Durée : 01h47min
Année de production : 2011
Distributeur : Universal Pictures International France

Bande-annonce de « L’Agence »

« Last Night » : belle réflexion sur la nature de nos sentiments

La première réalisation de Massy Tadjedin nous offre une belle réflexion sur la nature de nos sentiments. Voici enfin un film romantique qui n’est pas niais. En effet, pour une fois le romantisme n’est pas désagréable mais plutôt touchant. C’est d’ailleurs la grande qualité de « Last Night ».

Ce film dépeint avec justesse les sentiments et les doutes que l’on peut ressentir au cours d’une relation, aussi parfaite soit elle. Un scénario vu et revu maintes fois mais adapté d’une manière réellement intéressante. La réalisatrice signe un drame là où l’on attendait une comédie romantique américaine comme on en voit tant.

Certes, le rythme est assez lent et cela peut en décevoir certains. Le film est plus tourné vers l’esthétique que vers l’action. Si certains passages semblent longs, les images sont belles et la fin est inattendue. Le casting est également craquant : Sam Worthington (change enfin de registre) est convaincant et appréciable ; Keira Knightley est époustouflante de justesse et d’émotion ; Guillaume Canet est touchant ; enfin, Eva Mendes est mystérieuse et séduisante.

« Last Night » est somme toute un petit film sympathique.

Photos de « Last Night »

Synopsis de « Last Night »
Joanna et Michael vivent à New York. Aucun nuage, aucun doute n’est jamais venu assombrir leur union, jusqu’à ce que chacun d’eux soit tenté, la même nuit…
Pendant que Michael est en déplacement professionnel avec Laura, jeune femme aussi attirante qu’énigmatique, Joanna recroise Alex, l’autre grand amour de sa vie. Les 36 heures qui suivent vont obliger chacun à faire des choix…

Fiche technique de « Last Night »
Date de sortie cinéma : 16 février 2011
Réalisé par Massy Tadjedin
Avec Keira Knightley, Sam Worthington, Guillaume Canet, Eva Mendes
Long-métrage français, américain
Genre : Drame, Romance
Durée : 01h32min Année de production : 2010
Distributeur : Gaumont Distribution

Bande-annonce de « Last Night »

« Comment savoir » : comédie romantique qui se laisse regarder

James L. Brooks revient sur nos écrans avec une nouvelle comédie romantique. Et même s’il n’atteint pas le sommet de « Pour le pire et pour le meilleur », son « Comment savoir » se laisse regarder facilement.

Certes, ce n’est guère original, l’histoire ne surprend pas et se contente d’enchaîner les clichés des comédies romantiques les plus éculées. Mais le film a le mérite de ne pas se focaliser seulement sur la grande question de l’amour et du prince charmant. Son titre fait référence aux grandes questions existentielles que se posent tout un chacun ayant dépassé la trentaine : comment savoir… si je suis bien dans ma vie, si je prends la bonne direction, si je ne vis pas dans le déni ?

En plus le casting dégage une alchimie certaine, qui sauve de nombreuses scènes de la banalité. Reese Witherspoon remplit son rôle féminin central avec beaucoup de charme ; Paul Rudd, moins mélancolique qu’à l’habitude, est très amusant ; Owen Wilson est insupportable à souhait (dans le bon sens et dû à son rôle) ; et sans oublier Jack Nicholson, excellent comme toujours.

Photos de « Comment savoir »

Synopsis de « Comment savoir »
Lisa ne vivait que pour sa passion du sport et du softball, mais sa soudaine exclusion de son club la laisse complètement désemparée. C’est alors qu’elle fait la connaissance de Matty, un joueur de baseball professionnel, séducteur invétéré plutôt nombriliste. Pour George Madison, la période n’est pas joyeuse non plus. Cet homme d’affaires qui entretient des relations compliquées avec son père, Charles, se retrouve injustement accusé de malversations financières, au point de risquer la prison. C’est le soir où George et Lisa vivent le pire moment de leurs vies respectives qu’ils se rencontrent. Alors que tout semble s’écrouler autour d’eux, ils vont découvrir que quelque chose de merveilleux peut quand même arriver…

Fiche technique de « Comment savoir »
Date de sortie cinéma : 26 janvier 2011
Réalisé par James L. Brooks
Avec Reese Witherspoon, Owen Wilson, Paul Rudd, Jack Nicholson
Titre original : How Do You Know
Long-métrage américain
Genre : Comédie, Romance
Durée : 01h56min
Année de production : 2010
Distributeur : Sony Pictures Releasing France

Bande-annonce de « Comment savoir »

« Paradise Kiss » : l’adaptation live en vidéo

Le manga « Paradise Kiss » d’Ai Yazawa fait actuellement l’objet d’une adaptation live. Le film vient maintenant de pointer le bout de son nez par le biais d’un tout premier teaser que nous avons le plaisir de vous proposer ci-dessous :

« Paradise Kiss » – teaser

Synopsis
“Paradise Kiss” raconte la rencontre de Yukari “Caroline” Hayasaka, une lycéenne qui ne se trouve aucun intérêt, avec un groupe d’étudiants en mode et haute-couture, créateur de la marque “Paradise Kiss”. Fascinés par la beauté et la démarche de Yukari, ceux-ci la pousse à devenir leur top model attitré. Yukari, sous le charme de “George” Koizumi leur leader, se laisse finalement convaincre.

Rappelons que le manga “Paradise Kiss” a été pré-publié dans le magazine Zipper, une sorte de bible de la mode, puis reliée en cinq volumes édités chez Shodensha. L’œuvre a ensuite été adaptée par Madhouse en une série télévisée animée de douze épisodes diffusée du 13 octobre 2005 au 29 décembre 2005. Maintenant c’est au tour de la version live de voir le jour.

paradise-kiss

Sa réalisation est confiée à Shinjo Takehiko et l’écriture du scénario à Bando Kenji, tous les deux ayant déjà travaillé ensemble sur “Boku no Hatsukoi wo Kimi ni Sasagu”. Côté casting, on retrouvera Keiko Kitagawa (”Pretty Guardian Sailor Moon”, “The Fast and the Furious : Tokyo Drift’s”) et Osamu Mukai (”Honey and Clover”, “Nodame Cantabile”, “Beck”) dans les rôles principaux de Yukari “Caroline” Hayasaka et “George” Koizumi. Natsuki Kato, Aya Omasa, Kento Kaku, Shunji Igarashi et Yusuke Yamamoto sont aussi de la partie.

Le film sortira dans les salles japonaises en mai 2011.

En France, « Paradise Kiss » est sorti chez Kana en version simple et en version intégrale. L’adaptation animée est sortie en DVD chez Kana Home Video.

« Twilight – Chapitre 3 : hésitation »

Que dire de ce retour de la saga « Twilight » sur nos écrans, si ce n’est qu’il est d’un ennui sans nom. Si le premier volet fut une agréable surprise, le deuxième une déception, ce troisième épisode atteint déjà des sommets de niaiserie. Sans relief, mièvre, avec des faux rebondissements et un triangle amoureux pour le moins improbable, le film finit par nous lasser. Pire encore, on rit des hésitations de Bella face à son choix si délicat – Le Vampire ou le Loup-Garou – ce qui donne lieu à un certains nombre de scènes plus que risibles.

Sans oublier un jeu d’acteur encore plus plat que plat. Robert Pattinson est creux, il nous fait plus que comprendre que « oh c’est pas si facile d’être un vampire » et que « oh je suis triste d’être comme ça et je t’envie d’être humaine », on en aurait presque envie de le voir en finir avec cette existence vampiresque qu’il n’a pas choisie. Taylor Lautner n’est là que pour exhiber son torse nu bien musclé, mais dès qu’il s’agit de jouer un peu, c’est un véritable supplice de vacuité. Seule, Kristen Stewart s’en sort plutôt pas trop mal face à ces deux légumes mais elle n’arrive non plus à remonter le niveau.

Ajoutons-y le rythme du film très pesant. Sur les 2h04, on peut assister à 30 min d’histoire des autres personnages (tient on en avait presque oublié qu’ils n’étaient pas que 3), 1h de blabla amoureux, de « je t’aime, je t’aime plus, mais j’aime aussi l’autre, mais c’est quand même toi que j’aime le plus et puis, tient, si l’on faisait l’amour, euh… non en fait c’est trop tôt… et puis veux tu m’épouser ? veux tu me transformer ? oui mais que si tu m’épouse ! ok, mais que si tu me transforme… ». Enfin bref, il reste quelques 35 min durant lesquelles l’action s’intensifie un peu plus avec des scènes de combats plutôt bien filmées, avec de bons effets spéciaux.

En conclusion, ce que l’on va retenir de cette histoire, c’est qu’autant les films de vampires adolescents sont excellents quand ils sont pris au second degré (la série « Buffy », pleine d’humour et d’auto-dérisoire, en est un bon exemple), autant ils deviennent mièvres et niais quand ils tentent de faire dans le sérieux avec un sujet à la base plutôt amusant…

Photos de « Twilight – Chapitre 3 : hésitation »

Synopsis de « Twilight – Chapitre 3 : hésitation »
Des morts suspectes dans les environs de Seattle laissent présager une nouvelle menace pour Bella. Victoria cherche toujours à assouvir sa vengeance contre elle et rassemble une armée. Malgré leur haine ancestrale, les Cullen et les Quileutes vont devoir faire une trêve et s’associer pour avoir une chance de la sauver.
Mais Bella est obligée de choisir entre son amour pour Edward et son amitié pour Jacob tout en sachant que sa décision risque de relancer la guerre entre les deux clans. Alors que l’armée de Victoria approche, Bella est confrontée à la plus importante décision de sa vie.

Fiche technique de « Twilight – Chapitre 3 : hésitation »
Date de sortie cinéma : 7 juillet 2010
Réalisé par David Slade
Avec Kristen Stewart, Robert Pattinson, Taylor Lautner
Titre original : Eclipse
Long-métrage américain
Genre : Fantastique, Romance
Durée : 02h04min
Année de production : 2010
Distributeur : SND

Bande-annonce de « Twilight – Chapitre 3 : hésitation »