« The Tree of Life » : un film qui divise

« Tree of Life » n’est que le cinquième film de Terrence Malick en près de quarante ans, c’est dire si le cinéaste sait se faire désirer.

Terrence Malick – un cinéaste rare
Le réalisateur commence sa carrière avec « La Balade sauvage » en 1973. Il n’attend alors pas (trop) longtemps pour faire « Les Moissons du ciel » qui sort en 1979. Ayant reçu une avance d’un responsable de la Paramount pour son prochain projet (malgré l’échec public retentissant de son film), il va profiter de la somme pour faire un tour du monde avant de… disparaitre. Malick ne reviendra que près de vingt ans plus tard avec « La Ligne rouge » (1999) et son casting de stars. « Le Nouveau monde » (2006), son film suivant, se fait encore attendre huit ans. Enfin, « Tree of Life », le dernier-né du réalisateur, ne déroge pas à la règle puisqu’il arrive dans nos salles après cinq ans d’attente.

« The Tree of Life » – un film qui divise
Jusqu’ici, Terrence Malick a réalisé un quasi sans faute. Sa dernière œuvre divise cependant et à juste titre. A ceux qui avouent avoir dû lutter contre le sommeil une grande partie du film, on ne saurait jeter la pierre. Côté visuel, c’est pourtant la perfection ! Personne ne filme comme Terrence Malick : grand art et des images sublimes. En revanche, ce qui est navrant c’est le fond de l’affaire.

Le long-métrage devait initialement traiter de l’origine de la vie sur Terre, un élément que l’on retrouve d’ailleurs dans le film parallèlement à l’histoire narrative. Le début est donc une sorte de documentaire sur la naissance de l’univers et du monde (avec un épisode incongru du dinosaure qui écrase à moitié la tête d’un de ses congénères). Et hop, sans transition, nous nous retrouvons au cœur du film, dans cette petite famille américaine, son père autoritaire (l’excellent Brad Pitt), sa mère aimante (la révélation Jessica Chastain) et ses trois fils (très juste dans leur interprétation). Il y a de très beaux moments, c’est vrai. Et Sean Penn dans tout cela ? Pas un mot prononcé, une sorte de présence absente. La séquence finale, c’est le pompon, une vision du paradis et du pardon qui frise le ridicule.

Bref, il est très compliqué de donner une note ou un avis sur ce film. On est tantôt fasciné par les images, tantôt on regarde sa montre en attendant impatiemment la fin du calvaire. « The Tree of Life » est donc réservé aux les cinéphiles, il faut vivre cette expérience qui ne vous laissera pas de marbre.

Photos de « The Tree of Life »

Synopsis de « The Tree of Life »
Jack grandit entre un père autoritaire et une mère aimante, qui lui donne foi en la vie. La naissance de ses deux frères l’oblige bientôt à partager cet amour inconditionnel, alors qu’il affronte l’individualisme forcené d’un père obsédé par la réussite de ses enfants. Jusqu’au jour où un tragique événement vient troubler cet équilibre précaire…

Fiche technique de « The Tree of Life »
Date de sortie cinéma : 17 mai 2011
Réalisé par Terrence Malick
Avec Brad Pitt, Jessica Chastain, Sean Penn
Long-métrage américain
Genre : Drame, Fantastique
Durée : 02h18min
Année de production : 2011
Distributeur : EuropaCorp Distribution

Bande-annonce de « The Tree of Life »

« Halal police d’Etat » : bof

Que dire de ce « Halal police d’Etat » si ce n’est que c’est un film réservé aux fans inconditionnels d’Eric et Ramzy.

L’histoire est totalement incohérente, le scénario est comment dire… « bizarre ». Certaines scènes ne servent purement et simplement à rien dans le film. L’action est mauvaise, certains acteurs font plus de la figuration qu’autre chose. On sombre dans le caricaturale, les blagues franco-arabes sont pas drôles du tout. Et encore il faut avoir une bonne base en langue et culture arabe pour être sûr de bien tout comprendre.

Certes, Eric et Ramzy font dans le second degré, mais la franchement… A trop vouloir en faire, le résultat n’est pas à la hauteur (et c’est un euphémisme).

Photos de « Halal police d’Etat »

Synopsis de « Halal police d’Etat »
Paris 2011, un serial killer sévit dans les épiceries de Barbès. Parmi les victimes, la femme d’un diplomate Algérien. C’est assez pour que la Police Algérienne entre en jeu et mette à disposition de la Police Nationale Française le plus grand duo de flics d’Afrique du Nord… l’inspecteur Nerh-Nerh et Le Kabyle, deux blédards aux méthodes pas très… académiques.

Fiche technique de « Halal police d’Etat »
Date de sortie cinéma : 16 février 2011
Réalisé par Rachid Dhibou
Avec Ramzy Bedia, Eric Judor, Jean-Pierre Lazzerini
Long-métrage français
Genre : Comédie
Durée : 01h38min
Année de production : 2010
Distributeur : EuropaCorp Distribution

Bande-annonce de « Halal police d’Etat »

« L’Homme qui voulait vivre sa vie »

Le film est la (libre) adaptation du roman « L’homme qui voulait vivre sa vie » (The Big Picture) de Douglas Kennedy, paru en France en 1998. Un livre sur la quête existentielle d’un homme surmené, tourmenté et qui a besoin de retrouver les bases de ses rêves, de renoncer à son confort matérialiste petit-bourgeois et à se racheter après un accident terrifiant.

Le réalisateur Eric Lartigau, spécialiste en comédies franchouillardes, s’essaie ici sur un thriller dramatique et psychologique, un film sombre sur l’identité. Et il peut dire un grand merci à Romain Duris qui porte le long-métrage sur ses épaules. Tour à tour joyeux ou morose, gagnant et perdant à la fois, démoniaque ou angélique, amoureux fou et âme damnée : l’interprétation de l’acteur est d’une intensité impressionnante.

« L’homme qui voulait vivre sa vie » a cependant du mal à conserver un fil cohérent tout du long. Le manque de dialogues et de rebondissements créent malheureusement une réelle lourdeur. Et la discrétion des seconds rôles (Marina Foïs, Niels Arestrup, Catherine Deneuve, Branka Katic) est réellement dommageable. Sans parler de la fin qui est littéralement bâclée et laisse un goût d’inachevé.

Conclusion, le film est pas mal, mais pas inoubliable non plus. Il a surtout le mérite de nous faire redécouvrir Romain Duris dans tout son talent.

Photos de « L’Homme qui voulait vivre sa vie »

Synopsis de « L’Homme qui voulait vivre sa vie »
Paul Exben a tout pour être heureux : une belle situation professionnelle, une femme et deux enfants magnifiques. Sauf que cette vie n’est pas celle dont il rêvait. Un coup de folie va faire basculer son existence, l’amenant à endosser une nouvelle identité qui va lui permettre de vivre sa vie.

Fiche technique de « L’Homme qui voulait vivre sa vie »
Date de sortie cinéma : 3 novembre 2010
Réalisé par Eric Lartigau
Avec Romain Duris, Marina Foïs, Catherine Deneuve, Niels Arestrup, Branka Katic
Long-métrage français
Genre : Thriller, Drame
Durée : 01h55min
Année de production : 2009
Distributeur : EuropaCorp Distribution

Bande-annonce de « L’Homme qui voulait vivre sa vie »

« Les Petits mouchoirs » de Guillaume Canet

Après un premier film très prometteur (« Mon idole »), un deuxième très réussi et multi-césarisé (« Ne le dis à personne »), voici la troisième réalisation de Guillaume Canet. Avec « Les Petits mouchoirs » le cinéaste signe un ‘film de potes’ : une œuvre très personnelle, faite avec le cœur et beaucoup de sincérité, même si elle n’est pas exempte de défauts.

D’abord assez dur dans son prologue, le long-métrage a un peu de mal à prendre son rythme de croisière mais tout se met bien en place lorsque la bande de copains arrive en vacances. On assiste alors à un bon morceau de comédie, juste et surtout très drôle. Tous les personnages sont vite attachants et on s’identifie très facilement à un ou plusieurs d’entre eux. On passe alors un excellent moment, léger ou plus grave, entrecoupé de vrais éclats de rires. Arrive alors le dénouement et c’est là que le bas blesse. Le réalisateur nous prend carrément en otage par les sentiments en tirant sur la corde sensible pour nous forcer à sortir les larmes et les mouchoirs ! La relative sobriété présente jusque là vole en éclat et on tombe dans un pathos que ne renieraient pas les américains. Dommage c’était bien parti et ça gâche un peu.

Le gros intérêt de « Les Petits mouchoirs » reste néanmoins son casting, l’un des plus beaux de l’année. N’en citons que les excellentes prestation de François Cluzet, Gilles Lellouche, Marion Cotillard ou encore Valérie Bonneton. Mais la révélation du film est sans conteste Joël Dupuch, vrai ostréiculteur et ami du metteur en scène. Il est incroyable et vole quasiment la vedette à tous ces artistes connus !

Bref, même si Guillaume Canet réalise ici son film le plus personnel, ce n’est certainement pas son meilleur long-métrage. Le tout est un peu bancal, c’est un peu long à se mettre en route et la fin laisse à désirer. Cependant les scènes de pure comédie et les acteurs, tous parfaits, nous font passer un très bon moment. C’est déjà ça et c’est pas donné à tout le monde. En tout cas, très au-dessus de la moyenne française.

Photos de « Les Petits mouchoirs »

Synopsis de « Les Petits mouchoirs »
A la suite d’un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les « petits mouchoirs » qu’ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.

Fiche technique de « Les Petits mouchoirs »
Date de sortie cinéma : 20 octobre 2010
Réalisé par Guillaume Canet
Avec François Cluzet, Marion Cotillard, Benoît Magimel
Long-métrage français
Genre : Comédie dramatique
Durée : 02h34min
Année de production : 2010
Distributeur : EuropaCorp Distribution

Bande-annonce de « Les Petits mouchoirs »

« Adèle Blanc-Sec » : divertissement à la portée de tous

Un bon petit film, où Luc Besson a voulu un peu s’amuser. Certes, le réalisateur a pris des libertés, comme la plupart des adaptations d’ailleurs, mais « Adèle Blanc-Sec » reste assez fidèle a l’univers (burlesque et glauque à souhait) de la BD culte de Tardi et à ses personnages : notre héroïne est la seule à comprendre la situation dans la flopée d’imbéciles qui l’entoure. En plus, Besson est parvenu à modeler un scénario cohérent et ingénieux à partir de 2 albums de la série ce qui constitue déjà un exploit.

Côté interprétations, mention spéciale pour Louise Bourgoin : c’est à la fois la meilleure surprise du film et sa plus grande force. Ce n’est pas la première fois que le réalisateur jette son dévolu sur une actrice débutante pour un rôle clé : Anne Parillaud dans « Nikita », Nathalie Portman dans « Léon », Milla Jovovich dans « Le 5ème Élément » et « Jeanne d’Arc », ou même Marion Cotillard dans « Taxi ». « Adèle Blanc-Sec » confirme au moins une chose que l’on peut difficilement enlever à Luc Besson : son flair. L’ancien Miss Météo explose ici à l’écran et s’avère plus qu’à la hauteur.

Action, aventure, fantastique, comédie, émotions : ce film mêle tous les genres avec une grande justesse. On passe un très bon moment de cinéma, sans longueurs ni prise de têtes. Au final, un divertissement à la portée de tous.

Photos de « Adèle Blanc-Sec' »

Synopsis de « Adèle Blanc-Sec »
En cette année 1912, Adèle Blanc-Sec, jeune journaliste intrépide, est prête à tout pour arriver à ses fins, y compris débarquer en Égypte et se retrouver aux prises avec des momies en tout genre. Au même moment à Paris, c’est la panique ! Un œuf de ptérodactyle, vieux de 136 millions d’années, a mystérieusement éclos sur une étagère du Jardin des Plantes, et l’oiseau sème la terreur dans le ciel de la capitale. Pas de quoi déstabiliser Adèle Blanc-Sec, dont les aventures révèlent bien d’autres surprises extraordinaires…

Fiche technique de « Adèle Blanc-Sec »
Date de sortie cinéma : 14 avril 2010
Réalisé par Luc Besson
Avec Louise Bourgoin, Gilles Lellouche, Mathieu Amalric
Long-métrage français
Genre : Aventure, Policier
Durée : 01h47min
Année de production : 2009
Distributeur : EuropaCorp Distribution

Bande-annonce de « Adèle Blanc-Sec »

« L’Immortel » : agréable mais pas exceptionnel

Richard Berry signe ici l’adaptation du roman « L’Immortel » de Franz-Olivier Giesbert qui s’inspire lui-même de la guerre des gangs de Jacques Imbert, dit Jacky Le Mat, dernier parrain du milieu marseillais, et de son ennemi juré Tany Zampa, à la fin des années 70.

Le réalisateur nous présente une belle retranscription de cet univers assez tabou : des meurtres, des fêtes, de l’argent, de la drogue, tout ce petit monde de « gangsters » marseillais à l’état pur.

Le film oscille pourtant entre bons et mauvais points. Certes, l’histoire est intéressante, le casting de luxe et la bande originale en adéquation parfaite avec les scènes. Le long-métrage ne présente pour autant que peu d’originalité avec ses habituelles guerres des gangs, code de l’honneur, trahisons, vengeances et rédemption. Jean Reno montre tout son talent et son métier en gangster cherchant à échapper à son milieu, tandis que Kad Merad ne convainc guère en méchant sans foi ni loi.

Au final, ni génial, ni mauvais, L’Immortel » est assez classique dans son genre. Il se regarde tel un polar agréable certes, mais ne marque pas de façon indélébile.

Photos de « L’Immortel »

Synopsis de « L’Immortel »
Charly Matteï a tourné la page de son passé de hors la loi. Depuis trois ans, il mène une vie paisible et se consacre à sa femme et ses deux enfants. Pourtant, un matin d’hiver, il est laissé pour mort dans le parking du vieux port à Marseille avec 22 balles dans le corps. Contre toute attente, il ne va pas mourir… Cette histoire est inspirée de faits réels, mais où tout est inventé, au cœur du Milieu marseillais.

Fiche technique de « L’Immortel »
Date de sortie cinéma : 24 mars 2010
Réalisé par Richard Berry
Avec Jean Reno, Kad Merad, Jean-Pierre Darroussin, Marina Foïs
Long-métrage français
Genre : Policier
Durée : 01h55min
Année de production : 2009
Distributeur : EuropaCorp Distribution

Bande-annonce de « L’Immortel »

« From Paris With Love » : action pure et dure

Quand un jeune diplomate au look premier de la classe qui se rêve en agent secret et un vieux briscard au look biker et politiquement incorrect prennent la route en équipe, on ne sait pas trop bien où on va. Mais on suit tout de même emporté par de l’action pure et dure avec une touche d’humour.

Pierre Morel (à qui on doit déjà « Banlieue 13 » et « Taken », deux autres productions Besson) maîtrise bien le genre et prouve que les Français savent faire des films d’action comme les Américains. Au programme, gun fight, courses poursuites, cascades surréalistes, retournements de situations…pas le temps de s’ennuyer.

Bourré de clichés volontaires, le scénario tient sur un timbre poste mais on s’en fout, c’est pas ce qui compte dans ce genre de film. Le duo Travolta/Rhys-Meyers fonction bien. Si différents mais complémentaires, ils se renvoient de bonnes répliques.

Bref, action, humour, suspense… ça ne restera évidemment pas dans les annales mais c’est bien meilleur que ce que l’on peut imaginer de prime abord. Par contre, cela va sans dire, il faut impérativement débrancher le cerveau en entrant dans la salle.

Photos de « From Paris With Love »

Synopsis de « From Paris With Love »
La rencontre explosive entre un jeune ‘insider’ et un agent secret américain aux méthodes musclées, embarqués tous les deux dans une mission à haut risque à travers les rues de Paris.

Fiche technique de « From Paris With Love »
Date de sortie cinéma : 17 février 2010
Réalisé par Pierre Morel
Avec John Travolta, Jonathan Rhys-Meyers, Kasia Smutniak
Long-métrage français
Genre : Action
Durée : 1h33 min
Année de production : 2008
Distributeur : EuropaCorp Distribution

Bande-annonce de « From Paris With Love »

« I Love You Phillip Morris » pour de vrai

Après de multiples reports le film est finalement sorti pour la Saint-Valentin. Et tant mieux, puisque « I Love You Phillip Morris » raconte une incroyable histoire d’amour.

Steven Russell (Jim Carrey) est un ex-flic, arnaqueur aux assurances qui découvre son homosexualité sur le tard. Enfermé en prison, il tombe fou amoureux de son codétenu Phillip Morris (Ewan McGregor) et est prêt à tout pour ne jamais être séparé de l’homme de sa vie, quitte à s’évader de prison quatre fois, avant d’être condamné à l’emprisonnement à vie.

Vous l’aurez compris, le film a de quoi surprendre. De plus, aussi incroyable qu’elle puisse paraître, l’histoire de « I Love You Phillip Morris » est vraie, puisqu’elle s’inspire de la vie du vrai Steven Russell qui purge encore une peine de 144 années de prison, en demeurant 23 heures par jour dans sa cellule. Ses exploits ont été racontés par Steve McVicker dans un livre que John Requa et Glenn Ficarra (les scénaristes de “Bad Santa”) ont adapté. Ils signent ici le script et la réalisation. Et alors que leur projet était en manque d’investisseurs, ils ont pu compter sur le soutien de Luc Besson, qui s’est emparé du poste de producteur délégué, via EuropaCorp, et a donné carte blanche aux cinéastes pour qu’ils puissent faire naître leur film.

Le résultat est un long-métrage riche en (bons et originaux) rebondissements. Il est impossible de s’ennuyer un seul instant. Ewan McGregor donne une interprétation très fine, absolument délicieuse. Carrey quant à lui livre une folie sobre et puissante. Le tout dans un bain d’humour et de tendresse qui va vous faire sourire et rire. Et ce que l’on apprécie le plus, c’est que « I Love You Phillip Morris » ne tombe ni dans la provocation, ni dans la mièvrerie. Ni dans la caricature, ni dans le réalisme. Ni dans le drame, ni dans la comédie. A une époque où l’homosexualité dans les films est systématiquement tournée en dérision pour faire rire, ici, l’approche est complètement différente. Love is in the air !

Photos de « I Love You Phillip Morris »

Fiche technique de « I Love You Phillip Morris »
Date de sortie cinéma : 10 février 2010
Réalisé par Glenn Ficarra, John Requa
Avec Jim Carrey, Ewan McGregor, Leslie Mann
Long-métrage américain
Genre : Comédie
Durée : 1h36 min
Année de production : 2009
Distributeur : EuropaCorp Distribution

Bande-annonce de « I Love You Phillip Morris »

« Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec » – premier teaser

On apprenait en janvier 2008 que la compagnie de Luc Besson, EuropaCorp, avait acquis de l’éditeur Casterman les droits pour produire à l’écran une adaptation de la célèbre série de bande-dessinée de Jacques Tardi, « Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec ». Le projet revient sur le devant de la scène à travers un premier teaser.

On y retrouve la jeune romancière parisienne excentrique à la beauté ravageuse, cette fois en chaire et en os, et interprétée par Louise Bourgoin. A ses côtés, pléthore de vedettes dont Jean-Paul Rouve, Mathieu Amalric, Gilles Lellouche ou encore Frédérique Bel. L’histoire se déroule dans un Paris traumatisé par la première guerre mondiale aux prises avec un…ptérodactyle qui sème la terreur dans le ciel de la capitale. Pas de quoi déstabiliser Adèle Blanc-Sec, dont les aventures révèlent bien d’autres surprises extraordinaires…

La sortie de « Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec » est annoncée pour le 14 avril 2010.
« Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec » – teaser


Pour rappel, la série de bande-dessinée « Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec » créée par Jacques Tardi a été publiée pour la première fois en 1976. Elle est composée de neuf volumes dont les histoires se déroulent entre 1911 et 1922, à savoir :

1976 : Adèle et la Bête
1976 : Le Démon de la tour Eiffel
1977 : Le Savant fou
1978 : Momies en folie
1981 : Le Secret de la Salamandre
1985 : Le Noyé à deux têtes
1994 : Tous des monstres
1998 : Le Mystère des profondeurs
2007 : Le labyrinthe infernal

« Little New York » : un casting 5 étoiles

James DeMonaco signe un premier long-métrage déjanté à mi-chemin entre thriller et comédie. Sortie officiel : le 5 août 2009.

Film de gangster en banlieue new-yorkaise, scénario à tiroirs, second degré, humour noir, et éclats de violence sporadiques mais jubilatoires. La recette, éprouvée, a déjà été mise à profit par plusieurs cinéastes et des meilleurs : Tarantino (« Pulp Fiction »), les frères Coen (« No Country for Old Men »), Martins Scorsese (« Les Affranchis ») et David Chase (« Les Sopranos »). Des influences prégnantes mais qui n’étouffent en rien l’identité propre de ce premier long-métrage de James DeMonaco.

Encore assez peu connu en France, il est scénariste de formation et a fait ses débuts d’auteur avec « Jack » (1996) de Francis Ford Coppola. Il a aussi signé le scénario de « Négociateur » (1998) de F. Gary Gray et d' »Assaut sur le central 13″ (2005) de Jean-François Richet.

Avec « Little New York » James DeMonaco met la patte dans la réalisation et le résultat ne déçoit pas : un excellent « triller-comédie » servi par une belle brochette d’acteurs. Ethan Hawke est parfait en Sully, un sympathique looser sans histoires. Vincent d’Onofrio interprète brillamment un gangster pas comme les autres. Seymour Cassel, qui, de John Cassavetes à Don Siegel en passant par Elia Kazan, a joué pour les plus grands, offre ici une superbe prestation.

Photos de « Little New York »

Synopsis de « Little New York »
Parmie Tarzo, un mafieux new-yorkais entretient des rêves de grandeur, mais ce n’est pas du goût de ses « collègues ». Après avoir été victime d’une tentative d’assassinat, il découvre que ses proches se sont retournés contre lui. Jasper, modeste épicier sourd-muet et Sully, nettoyeur de fosses septiques et futur père désargenté, vont croiser son chemin.
Tous trois vivent à Staten Island, sous l’ombre écrasante de Manhattan…

Site officiel du film : http://www.littlenewyork-lefilm.com/

Fiche technique de »Little New York »
Date de sortie : 05 Août 2009
Réalisé par James De Monaco
Avec Ethan Hawke, Vincent D’Onofrio, Seymour Cassel
Film français, américain.
Genre : Thriller, Policier
Durée : 1h 36min.
Année de production : 2007
Titre original : Staten Island
Distribué par EuropaCorp Distribution

Bande-annonce de « Little New York »