« Ni à vendre, ni à louer »

Décidément, « Ni à vendre, ni à louer » est un film à classer dans la catégorie « ovni ».

Quasiment muet, les seuls éléments sonores présents dans cette comédie burlesque sont la musique et quelques onomatopées. Le réalisateur/scénariste Pascal Rabaté dépeint ainsi le portrait du Français en vacances. Une fantaisie loufoque, tendre et débridée. Osée aussi avec son parti pris «non verbal».

Le cinéaste (qui est à l’origine auteur de BD) ne cache d’ailleurs pas ses influences : pour écrire le scénario il s’est inspiré du travail de Jacques Tati et de Jacques Demy, au niveau de la réalisation, il a plutôt été influencé par le mouvement artistique, « Art Brut ». Et le résultat est une vraie réussite. Tout en sensibilité, on reste en permanence sur le fil entre poésie et humour. Du grand art !

Photos de « Ni à vendre, ni à louer »

Synopsis de « Ni à vendre, ni à louer »
C’est enfin le week-end, un week-end de printemps sur le littoral atlantique. Ce week-end-là, deux retraités se rendent dans leur résidence secondaire, une maisonnette aussi vaste qu’un timbre poste, et croisent un couple de punks ayant pour gîte une maison dessinée sur le sable d’une plage. Plus loin, deux imposteurs vêtus d’orange et de vert se mettent au golf non loin d’une procession funéraire. Au même moment, un représentant en parapluies a rendez-vous avec une maîtresse sado-maso dans un hôtel du bord de mer où séjournent deux couples dont l’existence sera chamboulée par un cerf-volant perdu. Il est aussi question d’étudiants des beaux arts, de voitures de sport, de voitures sans permis, de voitures de golf, de voitures volées, de caravane, de toile de tente, de lecteur de code-barres, de cadre photo décoré de coquillages et de tempête nocturne. Un week-end où les destins, les classes sociales, les générations, les sentiments, les douleurs comme les joies, se croisent. Un week-end à la mer, en somme.

Fiche technique de « Ni à vendre, ni à louer »
Date de sortie cinéma : 29 juin 2011
Réalisé par Pascal Rabaté
Avec Jacques Gamblin, Maria de Medeiros, François Damiens
Long-métrage français
Genre : Comédie
Durée : 01h20min
Année de production : 2010
Distributeur : Ad Vitam

Bande-annonce de « Ni à vendre, ni à louer »

« Very Bad Trip 2 »

En 2009, Todd Phillips créait la surprise avec son « Very Bad Trip », une comédie déjantée devenue déjà culte. En 2011, nous avons le droit à une suite qui reprend la même recette. Le scénario est presque un copier coller du premier volet, mais cette fois notre bande de potes se réveille à Bangkok.

On retrouve donc tout les ingrédients qui on fait le succès planétaire de « Very Bad Trip » c’est-à-dire : les trois Héros, une « cuite » phénoménale, un animal déjanté, une course effrénée contre la montre pour arriver à temps au mariage, une accumulation de galères, des crasses loufoques et sans oublier les photos de fin culte.

C’est vrai que cette suite perd l’effet de surprise grandement réussi dans le film numéro un, mais le plaisir de retrouver Phil, Stu, Alan et Doug rattrape ce petit bémol. D’autant plus que le réalisateur, les scénaristes et les acteurs ont su nous pimenter l’histoire avec des très bonnes idées.

Photos de « Very Bad Trip 2 »

Synopsis de « Very Bad Trip 2 »
Phil, Stu, Alan et Doug s’offrent un voyage exotique en Thaïlande, à l’occasion du mariage de Stu. Après l’inoubliable soirée d’enterrement de vie de garçon à Las Vegas, Stu ne veut rien laisser au hasard et opte pour un brunch léger, sans risque, avant la cérémonie. Mais les choses ne se passent pas toujours comme prévu. Ce qui s’est passé à Las Vegas est imaginable à Las Vegas, mais ce qui se passe à Bangkok dépasse l’imagination…

Fiche technique de « Very Bad Trip 2 »
Date de sortie cinéma : 25 mai 2011
Réalisé par Todd Phillips
Avec Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis
Titre original : The Hangover Part II
Genre : Comédie
Durée : 01h42min
Année de production : 2011
Distributeur : Warner Bros. France

Bande-annonce de « Very Bad Trip 2 »

« Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence »

Alors que le réalisateur Gore Verbinski était en charge des trois premiers films de la saga « Pirates des Caraïbes », l’opus « Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence » est lui réalisé par Rob Marshall (Oscar du meilleur film pour « Chicago » en 2002).

Exit également Orlando Bloom et Keira Knightley, le fameux couple de la première trilogie. Cela signifierait-il la fin du romance chez les pirates ? Pas si sûr ! Car outre l’arrivée de Penélope Cruz en ex de Jack Sparrow, les producteurs ont décidé de faire naître une nouvelle histoire d’amour dans la saga. Ce sont la Française Astrid Berges-Frisbey (« La Fille du puisatier ») et le Britannique Sam Claflin (acteur de la série « Les Piliers de la Terre ») qui reprennent le flambeau avec leurs personnages de Syrena et Philip.

Sinon, les ingrédients qui ont fait le succès des trois premiers volets sont une nouvelle fois réunis. Au programme, batailles en mer, mystère, surprises, humour, romance… A noter tout de même que « Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence » est plus sombre et adulte. Son histoire est également plus simple et linéaire, avec un Jack Sparrow plus présent que jamais (pour notre plus grand plaisir 😉 ). Seul bémol, c’est notamment la nouvelle histoire d’amour entre une sirène et un jeune religieux qui malheureusement est d’un pathétique assez aberrant et rare.

Quoi qu’il en soit, ce « Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence » s’annonce comme le début d’une nouvelle trilogie. Il fallait se douter d’ailleurs que l’équipe de Jerry Bruckheimer (le producteur) n’allait pas laisser comme ça une franchise aussi rentable.

Photos de « Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence »

Synopsis de « Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence »
Dans cette histoire pleine d’action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu’il a connue autrefois. Leurs liens sont-ils faits d’amour ou cette femme n’est-elle qu’une aventurière sans scrupules qui cherche à l’utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ? Lorsqu’elle l’oblige à embarquer à bord du Queen Anne’s Revenge, le bateau du terrible pirate Barbe-Noire, Jack ne sait plus ce qu’il doit craindre le plus : le redoutable maître du bateau ou cette femme surgie de son passé…

Fiche technique de « Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence »
Date de sortie cinéma : 18 mai 2011
Réalisé par Rob Marshall
Avec Johnny Depp, Penélope Cruz, Geoffrey Rush
Titre original : Pirates of the Caribbean: On Stranger Tides
Long-métrage américain
Genre : Aventure, Comédie, Fantastique
Durée : 02h20min
Année de production : 2011
Distributeur : The Walt Disney Company France

Bande-annonce de « Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence »

« Minuit à Paris » : le nouveau Woody Allen

Après Londres (« Match Point », « Scoop » et « Le Rêve de Cassandre ») et Barcelone (« Vicky Cristina Barcelona »), le New-yorkais Woody Allen a choisi de s’installer à Paris pour sa nouvelle aventure cinématographique européenne.

Et à la vision de « Minuit à Paris », on est sûr d’une chose : le cinéaste aime la Ville-lumière. La façon dont il le montre, avec des images accompagnées par la musique de Sidney Bechet, pendant les 5 premières minutes du long-métrage, le prouve sans ambiguïté. Sans doute une des plus belles déclarations d’amour adressées à la capitale française de toute l’histoire du cinéma. Un Paris à la fois réel et fantasmé, où rodent les ombres des génies qui en ont façonné l’histoire. On n’avait pas vu chez Woody Allen une telle virtuosité dans la manipulation du temps, du rêve et de la réalité, depuis « La Rose Pourpre du Caire ».

Dans « Minuit à Paris » on retrouve également des thèmes récurrents chez le cinéaste à travers ce jeune écrivain californien, fasciné par le passé artistique de Paris, en proie au doute et à l’angoisse de la création et de l’écriture, et qui va s’immerger dans la ville jusqu’au bout de l’imaginaire. Incarné par un Owen Wilson dont interprétation n’est pas sans rappeler celle de Woody du temps où il jouait dans ses films. De plus, de Rachel McAdams à Olivier Rabourdin en passant par Léa Seydoux et Adrien Brody, entre de nombreux autres, parmi lesquels (on l’avait compris) Carla Bruni et Gad Elmaleh, on tient dans ce « Minuit à Paris » le casting le plus surprenant de l’année.

Bref, un pur moment de plaisir à voir sans hésitation si l’on aime le style de ce grand réalisateur.

Photos de « Minuit à Paris »

Synopsis de « Minuit à Paris »
Un jeune couple d’américains dont le mariage est prévu à l’automne se rend pour quelques jours à Paris. La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme amoureux de la Ville-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne.

Fiche technique de « Minuit à Paris »
Date de sortie cinéma : 11 mai 2011
Réalisé par Woody Allen
Avec Owen Wilson, Rachel McAdams, Michael Sheen, Marion Cotillard
Titre original : Midnight in Paris
Long-métrage américain
Genre : Comédie, Romance
Durée : 01h34min Année de production : 2011
Distributeur : Mars Distribution

Bande-annonce de « Minuit à Paris »

« Bon à Tirer (B.A.T.) » des frères Farrelly

Les frères Bobby et Peter Farrelly (« Mary à tout prix », « Fous d’Irène »), fidèles à eux mêmes, sont de retour sur nos écrans avec une nouvelle comédie potache où l’amour triomphe à la fin !

Grossier et romantique, avec des gags hilarants et complètement inattendus, et des personnages touchants et complètement débiles, « Bon à Tirer (B.A.T.) » s’avère un bon moment de détente un peu bête mais tellement amusant.

Pour ceux qui connaissent déjà et apprécient les films des frangins Farrelly, il n’y a pas de déception, le fou rire est présent. Pour les autres, passez votre chemin.

Photos de « Bon à Tirer (B.A.T.) »

Synopsis de « Bon à Tirer (B.A.T.) »
Meilleurs amis du monde, Rick et Fred sont tous deux mariés depuis longtemps. Lorsqu’ils commencent à montrer des signes de lassitude à la maison, leurs femmes décident d’une mesure radicale pour mettre du piment dans leur vie conjugale : elles donnent à leurs hommes « carte blanche », une semaine de liberté totale où ils pourront faire ce que bon leur semble. Sans aucune question. Au début, cela ressemble à un rêve devenu réalité pour Rick et Fred, mais ils découvrent rapidement, dans des situations hilarantes, que leur idéal de vie célibataire -et eux-mêmes- sont totalement en décalage avec le monde réel.

Fiche technique de « Bon à Tirer (B.A.T.) »
Date de sortie cinéma : 27 avril 2011
Réalisé par Bobby Farrelly, Peter Farrelly
Avec Owen Wilson, Jason Sudeikis, Jenna Fischer, Christina Applegate
Titre original : Hall Pass
Long-métrage américain
Genre : Comédie
Durée : 01h45min
Année de production : 2011
Distributeur : Warner Bros. France

Bande-annonce de « Bon à Tirer (B.A.T.) »

« Halal police d’Etat » : bof

Que dire de ce « Halal police d’Etat » si ce n’est que c’est un film réservé aux fans inconditionnels d’Eric et Ramzy.

L’histoire est totalement incohérente, le scénario est comment dire… « bizarre ». Certaines scènes ne servent purement et simplement à rien dans le film. L’action est mauvaise, certains acteurs font plus de la figuration qu’autre chose. On sombre dans le caricaturale, les blagues franco-arabes sont pas drôles du tout. Et encore il faut avoir une bonne base en langue et culture arabe pour être sûr de bien tout comprendre.

Certes, Eric et Ramzy font dans le second degré, mais la franchement… A trop vouloir en faire, le résultat n’est pas à la hauteur (et c’est un euphémisme).

Photos de « Halal police d’Etat »

Synopsis de « Halal police d’Etat »
Paris 2011, un serial killer sévit dans les épiceries de Barbès. Parmi les victimes, la femme d’un diplomate Algérien. C’est assez pour que la Police Algérienne entre en jeu et mette à disposition de la Police Nationale Française le plus grand duo de flics d’Afrique du Nord… l’inspecteur Nerh-Nerh et Le Kabyle, deux blédards aux méthodes pas très… académiques.

Fiche technique de « Halal police d’Etat »
Date de sortie cinéma : 16 février 2011
Réalisé par Rachid Dhibou
Avec Ramzy Bedia, Eric Judor, Jean-Pierre Lazzerini
Long-métrage français
Genre : Comédie
Durée : 01h38min
Année de production : 2010
Distributeur : EuropaCorp Distribution

Bande-annonce de « Halal police d’Etat »

« Rien à déclarer » : le nouveau Dany Boon

Après « La Maison du bonheur » (2006) et le succès phénoménal de « Bienvenue chez les Ch’tis » (2008), Dany Boon revient sur nos écrans avec son troisième long-métrage en tant que réalisateur, « Rien à déclarer ».

Cette fois, on monte un peu plus au nord, direction la Belgique, le pays-roi des brasseries et des bouffeurs de frites ! C’est sur ce cliché que le ton est donné. Nous sommes en 1993, à la frontière franco-belge et suivons deux douaniers, l’un nationaliste belge qui ne supporte pas de voir un camembert sur son sol, l’autre un Français, tout doux, amoureux en secret de la sœur de son collègue belge. Avec l’ouverture des frontières en Europe, les postes douaniers disparaissent, et nos deux héros vont alors devoir travailler ensemble pour constituer une brigade volante et traquer les trafiquants de drogue.

« Rien à déclarer » produit l’effet inverse de « Bienvenue chez les Ch’tis ». Si le film précédent de Dany Boon démarrait mollement, cherchait ses marques, et ensuite développait une mécanique comique à la fois tendre et efficace, le nouveau film de l’acteur-réalisateur démarre en fanfare, mais s’essouffle hélas très vite. L’idée initiale de Dany Boon est pourtant excellente (les effets de l’Europe sans frontières sur les petit villages frontaliers, dont certains ressemblèrent vite à des villages-fantômes), mais une fois que le cinéaste a placé ses différents protagonistes, il peine à surprendre : la plupart des situations de ce « Roméo et Juliette » franco-belge sont trop prévisibles.

Mais le gros point faible du film, c’est son absence de rythme : il étire ses péripéties pendant près d’une heure cinquante minutes, accumule des séquences ni très drôles ni très utiles à l’intrigue. Bref, « Rien à déclarer » n’est ni le chef-d’œuvre annoncé par certains, ni le pitoyable navet clamé par les mauvaises langues : c’est juste une petite comédie anodine, avec quelques bons gags et beaucoup de longueurs.

Photos de « Rien à déclarer »

Synopsis de « Rien à déclarer »
1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un belge, l’autre français, apprennent la disparition prochaine de leur poste frontière situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique.
Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde) se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge.
Son collègue français, Mathias Ducatel (Dany Boon), considéré par Ruben comme son ennemi de toujours, est secrètement amoureux de sa soeur. Il surprend tout le monde en acceptant de devenir le co-équipier de Vandevoorde et sillonner avec lui les routes de campagnes frontalières à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales.

Fiche technique de « Rien à déclarer »
Date de sortie cinéma : 2 février 2011
Réalisé par Dany Boon
Avec Benoît Poelvoorde, Dany Boon, Julie Bernard
Genre : Comédie
Durée : 01h48min
Année de production : 2010
Distributeur : Pathé Distribution

Bande-annonce de « Rien à déclarer »

« Comment savoir » : comédie romantique qui se laisse regarder

James L. Brooks revient sur nos écrans avec une nouvelle comédie romantique. Et même s’il n’atteint pas le sommet de « Pour le pire et pour le meilleur », son « Comment savoir » se laisse regarder facilement.

Certes, ce n’est guère original, l’histoire ne surprend pas et se contente d’enchaîner les clichés des comédies romantiques les plus éculées. Mais le film a le mérite de ne pas se focaliser seulement sur la grande question de l’amour et du prince charmant. Son titre fait référence aux grandes questions existentielles que se posent tout un chacun ayant dépassé la trentaine : comment savoir… si je suis bien dans ma vie, si je prends la bonne direction, si je ne vis pas dans le déni ?

En plus le casting dégage une alchimie certaine, qui sauve de nombreuses scènes de la banalité. Reese Witherspoon remplit son rôle féminin central avec beaucoup de charme ; Paul Rudd, moins mélancolique qu’à l’habitude, est très amusant ; Owen Wilson est insupportable à souhait (dans le bon sens et dû à son rôle) ; et sans oublier Jack Nicholson, excellent comme toujours.

Photos de « Comment savoir »

Synopsis de « Comment savoir »
Lisa ne vivait que pour sa passion du sport et du softball, mais sa soudaine exclusion de son club la laisse complètement désemparée. C’est alors qu’elle fait la connaissance de Matty, un joueur de baseball professionnel, séducteur invétéré plutôt nombriliste. Pour George Madison, la période n’est pas joyeuse non plus. Cet homme d’affaires qui entretient des relations compliquées avec son père, Charles, se retrouve injustement accusé de malversations financières, au point de risquer la prison. C’est le soir où George et Lisa vivent le pire moment de leurs vies respectives qu’ils se rencontrent. Alors que tout semble s’écrouler autour d’eux, ils vont découvrir que quelque chose de merveilleux peut quand même arriver…

Fiche technique de « Comment savoir »
Date de sortie cinéma : 26 janvier 2011
Réalisé par James L. Brooks
Avec Reese Witherspoon, Owen Wilson, Paul Rudd, Jack Nicholson
Titre original : How Do You Know
Long-métrage américain
Genre : Comédie, Romance
Durée : 01h56min
Année de production : 2010
Distributeur : Sony Pictures Releasing France

Bande-annonce de « Comment savoir »

« The Green Hornet » signé Michel Gondry

Changement de cap pour Michel Gondry qui revient sur nos écrans avec une adaptation du Frelon Vert, « The Green Hornet », une série télévisée culte des années 60 (qui avait révélé Bruce Lee) créée par William Dozier d’après une émission radiophonique du même nom datant, elle, des années 40.

Le talentueux réalisateur français s’attaque ici aux films de super-héros pour nous livrer un blockbuster particulièrement réussi, bourré d’humour et qui ne se prend pas au sérieux. En effet, « The Green Hornet » est plus proche de l’esprit de “Kick-Ass” et “Scott Pilgrim” que d’un énième « Batman » ou autres « 4 Fantastiques ».

Le long-métrage n’est rien d’autre qu’un cocktail explosif parsemé de dialogues hilarants et de situations cocasses. Le scénario, certes, classique et bourré de clichés n’est qu’un prétexte à une suite de gags et d’actions drôles, toniques et bien chorégraphiés. Le rythme ne baisse jamais et les scènes de baston sont très diversifiées et bien mises en avant. De plus, les expériences graphiques de Michel Gondry en donnent une petite touche psychédélique étrange mais pas désagréable.

Côté casting, Seth Rogen est parfait en héros mégalomane et Jay Chou a le style de Bruce Lee. Sans oublier la prestation de Christoph Waltz qui nous épate une fois de plus dans la peau d’un méchant complexe et complexé. Bref, « The Green Hornet » est un bon délire qui remplit parfaitement son contrat : divertir et amuser.

Photos de « The Green Hornet »

Synopsis de « The Green Hornet »
Le directeur du journal Daily Sentinel se transforme la nuit en super-héros connu sous le nom de Frelon Vert. Il est secondé par Kato, l’expert en arts martiaux.

Fiche technique de « The Green Hornet »
Date de sortie cinéma : 12 janvier 2011
Réalisé par Michel Gondry
Avec Seth Rogen, Cameron Diaz, Jay Chou, Christoph Waltz
Long-métrage américain
Genre : Action, Comédie
Durée : 01h57min
Année de production : 2011
Distributeur : Sony Pictures Releasing France

Bande-annonce de « The Green Hornet »

« Level E » : trailers

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L’adaptation animée de « Level E », manga humoristique de science-fiction créé par Yoshihiro Tagashi (« Hunter X Hunter », « Yu Yu Hakusho »), est actuellement diffusée au Japon.

Rappelons que l’animé, réalisé par Toshiyuki Kato, est co-produit par Studio Pierrot (”Hikaru no Go”, “GTO”, “Naruto”) et David Production (“Bleach”, “Ristorante Paradiso”). Le scénario est confié à Jukki Hanada (« Kuragehime », Saga « Rozen Maiden », « Chobit »).

L’histoire de « Level E » nous entraîne aux côtés de l’étudiant Tsutsui Yukitaka qui vient d’emménager dans une nouvelle ville dans le cadre de ses études. Il se trouve que son colocataire est un mystérieux jeune homme qui prétend être un extraterrestre…

En espérant que la série arrive un jour en France, nous vous proposons de découvrir ses trailers mis en ligne sur le site Internet de TV Tokyo. Vous pouvez aussi les visionner directement ci-dessous :

« Level E » – trailer

« Level E » – trailer

« Level E » – trailer

Equipe du projet
Œuvre originale : Yoshihiro Togashi
Studios : David Production & Pierrot
Réalisateur : Toshiyuki Kato (Directeur d’épisodes sur Chrono Crusade TV et Get Backers TV)
Scénariste : Jukki Hanada (Kuragehime, Saga Rozen Maiden, Chobit)
Character Design : Itsuko Takeda (Ristorante Paradiso, Galaxy Railways)
Responsable d’animation : Itsuko Takeda (Blue Drop: Tenshi-tachi no Gikyoku TV)
Musiques : Kunihiko Ryo (Letter Bee TV, Les 12 Royaumes)
Responsable 3D : Yasufumi Soejima (Final Fantasy: Unlimited TV, Last Exile TV, Tatakau Shisho – The Book of Bantorra TV)