« Le Discours d’un roi » : à voir absolument !

Voici enfin la sortie du long-métrage « Le Discours d’un roi« , l’immense favori dans la course aux Oscars avec douze nominations, dont celle du meilleur film, du meilleur acteur (Colin Firth), du meilleur second rôle masculin (Geoffrey Rush) et du meilleur second rôle féminin (Helena Bonham Carter). Une fois n’est pas coutume, c’est complètement mérité.

En effet, le réalisateur Tom Hooper réussit une œuvre parfaitement maîtrisée de bout en bout. A partir d’un fait historique réel, mais a priori relativement mince, il nous offre un film original et passionnant. Plutôt que de suivre l’ascension d’un homme avide de pouvoir comme on le voit souvent au cinéma, il s’agit ici au contraire de suivre l’itinéraire de George VI, presque roi malgré lui, qui doit surmonter un handicap majeur : son bégaiement chronique.

Le film nous raconte son histoire en alternant très bien les scènes humoristiques et les moments d’émotions. Sans oublier non plus la grande qualité de la mise en scène, des décors, des costumes et de la reconstitution de l’époque.

« Le Discours d’un roi » nous rappelle enfin à quel point la prise de parole publique, ainsi que l’éloquence qui doit aller avec, sont deux attributs incontournables de l’exercice du pouvoir. La fascination exercée par Hitler sur tant de catégories différentes de gens n’en est-elle pas la meilleure démonstration ? Un film qui nous fait somme toute réfléchir sur la prédominance et le rôle de la communication directe dans la société contemporaine… A voir absolument !

Photos de « Le Discours d’un roi »

Synopsis de « Le Discours d’un roi »
D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.

Fiche technique de « Le Discours d’un roi »
Date de sortie cinéma : 2 février 2011
Réalisé par Tom Hooper
Avec Colin Firth, Helena Bonham Carter, Geoffrey Rush, Guy Pearce
Titre original : The King’s Speech
Long-métrage britannique, australien, américain
Genre : Historique, Biopic, Drame
Durée : 01h58min
Année de production : 2010
Distributeur : Wild Bunch Distribution

Bande-annonce de « Le Discours d’un roi »

« Même la pluie » : une œuvre humaine, à la fois engagée et poétique

Il n’est point étonnant que « Même la pluie » est le film qu’a choisi l’Espagne dans la course à l’Oscar du Meilleur Film Etranger. Icíar Bollaín nous y raconte une histoire belle, forte et émouvante qui arrive à captiver malgré quelques lourdeurs.

L’œuvre est construite à partir de plusieurs niveaux narratifs : Sebastian et Costa (interprétés par les excellents Gael García Bernal et Luis Tosar) sont deux cinéastes en train de tourner un film d’époque dans une ville de Bolivie, le sujet du long-métrage étant l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique et l’exploitation des indigènes. Parallèlement des conflits sociaux qui éclatent donnent au film une autre dimension, plus documentaire, que la réalisatrice espagnole enregistre avec sa caméra.

Notons que « Même la pluie » s’inspire des événements réels. En avril 2000, à Cochabamba, une des principales villes de l’Altiplano bolivien, éclate une véritable guerre de l’eau. Au terme des protestations, la rue obtient gain de cause : le service d’eau de la ville, privatisé quelques mois plus tôt, repasse dans le domaine public et l’augmentation de tarif est annulée.

Dans son film, Icíar Bollaín aborde donc ces événements tout en dressant un parallèle avec la conquête espagnole. Ainsi, en mêlant Christophe Colomb et la guerre de l’eau bolivienne, « Même la pluie » réussit une belle mise en abyme de l’histoire des peuples indigènes d’Amérique du Sud. Une œuvre humaine, à la fois engagée et poétique à voir absolument.

Photos de « Même la pluie »

Synopsis de « Même la pluie »
Sebastian, jeune réalisateur passionné et son producteur arrivent dans le décor somptueux des montagnes boliviennes pour entamer le tournage d’un film. Les budgets de production sont serrés et Costa, le producteur, se félicite de pouvoir employer des comédiens et des figurants locaux à moindre coût. Mais bientôt le tournage est interrompu par la révolte menée par l’un des principaux figurants contre le pouvoir en place qui souhaite privatiser l’accès à l’eau courante. Costa et Sebastian se trouvent malgré eux emportés dans cette lutte pour la survie d’un peuple démuni. Ils devront choisir entre soutenir la cause de la population et la poursuite de leur propre entreprise sur laquelle ils ont tout misé. Ce combat pour la justice va bouleverser leur existence.

Fiche technique de « Même la pluie »
Date de sortie cinéma : 5 janvier 2011
Réalisé par Icíar Bollaín
Avec Gael García Bernal, Luis Tosar, Carlos Aduviri
Titre original : También la lluvia
Long-métrage français, mexicain, espagnol
Genre : Drame, Historique
Durée : 01h43min Année de production : 2010
Distributeur : Haut et Court

Bande-annonce de « Même la pluie »

« Vénus noire » : fort et dérangeant

Ce n’est pas un film facile que nous livre Abdellatif Kechiche avec sa « Vénus noire » revisitant l’histoire de la ‘Venus hottentote’, jeune femme sud-africaine exhibée en Europe au début du XIXe siècle, exposée au Musée de l’Homme en France jusqu’en 1976 et inhumée en Afrique du Sud le 9 août 2002. Une histoire révélatrice de la manière dont les Européens considéraient à l’époque ceux qu’ils désignaient comme appartenant à des ‘races inférieures’.

Et aucune concession n’a été faite par le réalisateur en transposant la triste vie de Saartjie Baartman sur grand écran. Le film est d’une rare violence, il multiplie les scènes d’humiliations qui heurtent profondément la sensibilité du spectateur et le mettent mal à l’aise. Jusqu’à devenir vers la fin, une véritable épreuve : rien ne nous est épargné et on se sent un peu pris en délit de voyeurisme complice. Le réalisateur semble vouloir nous faire payer une sorte de culpabilité culturelle et historique. Les scènes deviennent répétitives et insoutenables, un peu gratuitement car il y a longtemps que l’on avait compris le sujet. Finalement « Vénus noire » à trop vouloir dénoncer finit par provoquer un certain rejet que Kechiche aurait pu éviter en coupant un peu son film.

Restent des moments d’une intensité exceptionnelle, interprétés avec une douleur intérieure et une sobriété frisant le mutisme par la surprenante Yahima Torres. Mention spéciale pour la jeune actrice dont « Vénus noire » est le premier film mais qui est impressionnante de dignité et de justesse.

Photos de « Vénus noire »

Synopsis de « Vénus noire »
Paris, 1817, enceinte de l’Académie Royale de Médecine. « Je n’ai jamais vu de tête humaine plus semblable à celle des singes ». Face au moulage du corps de Saartjie Baartman, l’anatomiste Georges Cuvier est catégorique. Un parterre de distingués collègues applaudit la démonstration. Sept ans plus tôt, Saartjie, quittait l’Afrique du Sud avec son maître, Caezar, et livrait son corps en pâture au public londonien des foires aux monstres. Femme libre et entravée, elle était l’icône des bas-fonds, la « Vénus Hottentote » promise au mirage d’une ascension dorée…

Fiche technique de « Vénus noire »
Date de sortie cinéma : 27 octobre 2010
Réalisé par Abdellatif Kechiche
Avec Yahima Torres, André Jacobs, Olivier Gourmet
Long-métrage français
Genre : Drame, Historique
Durée : 02h44min
Année de production : 2009
Distributeur : MK2 Diffusion

Bande-annonce de « Vénus noire »

« Hors-la-loi » : le nouveau Rachid Bouchareb

Faisant suite à son « Indigènes », le nouveau film Rachid Bouchareb est la première œuvre cinématographique abordant directement les massacres de Sétif en 1945, un sujet (presque) tabou encore aujourd’hui, donc ce n’est point surprenant que le long-métrage a créé la polémique avant sa sortie.

Traité d' »anti-français », « Hors-la-loi » ne se présente pourtant pas comme un film historique mais comme une œuvre de fiction dont l’action est située dans un contexte historique. Ceci étant dit, le metteur en scène nous livre un spectacle de deux heures et quart intéressant d’un bout à l’autre et jamais ennuyeux. Il semble rendre hommage au « Once Upon A Time In America » de Leone remixé par Jean-Pierre Melville. Même si on peut regretter certaines imperfections dans la réalisation et une fin pas très réussie, il faut reconnaître à l’auteur un sens de la narration. En plus, on ne peut que louer l’interprétation : un trio d’ acteurs principaux tout simplement splendide. Un film à voir.

Photos de « Hors-la-loi »

Synopsis de « Hors-la-loi »
Chassés de leur terre algérienne, trois frères et leur mère sont séparés. Messaoud s’engage en Indochine. A Paris, Abdelkader prend la tête du mouvement pour l’Indépendance de l’Algérie et Saïd fait fortune dans les bouges et les clubs de boxe de Pigalle. Leur destin, scellé autour de l’amour d’une mère, se mêlera inexorablement à celui d’une nation en lutte pour sa liberté…

Fiche technique de « Hors-la-loi »
Date de sortie cinéma : 22 septembre 2010
Réalisé par Rachid Bouchareb
Avec Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Sami Bouajila
Long-métrage français, algérien, belge
Genre : Historique
Durée : 02h18min
Année de production : 2010
Distributeur : StudioCanal

Bande-annonce de « Hors-la-loi »

Assassin’s Creed : Brotherhood

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Nous apprenions janvier dernier via le bilan financier d’Ubisoft qu’un troisième épisode de la franchise Assassin’s Creed est dores et déjà prévu. C’est désormais officiel, sous-titré Brotherhood, le prochain opus de la série sortira dès cet automne sur machines HD.



Le titre n’a évidemment pas été baptisé de la sorte par hasard puisqu’en plus d’un mode multijoueur étendu, le jeu mettra l’accent sur la notion de groupe, même dans l’aventure solo.

Certes, Ezio Auditore sera à nouveau de la partie, mais devenu maître assassin légendaire il mènera une confrérie d’assassins ralliés à sa cause dans sa croisade contre l’Ordre des Templiers. Le périple de notre héros continuera à travers Rome, centre du pouvoir, de la cupidité et de la corruption. Seul le travail en équipe pourra mener les Assasins à la victoire finale. Cette campagne solo devrait d’ailleurs durer environ 15 heures.

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Pour la première fois dans la licence, Assassin’s Creed : Brotherhood proposera un mode multi inédit. Vous y pourrez incarner l’une ou l’autre des deux factions (les Assassins ou les Templiers), parmi un choix de personnages aux caractéristiques différentes, chacun ayant ses compétences et armes de prédilection.

En attendant plus de détails, on ne peut que profiter des premières images (ci-dessus) et de la vidéo :

Assassin’s Creed : Brotherhood – teaser



Et une dernière image :
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« Le Choc des Titans » à la sauce manga

Depuis le 7 avril dernier, les Dieux grecs ont envahi nos salles de cinéma. “Le Choc des Titans” de Louis Leterrier n’est pour autant pas encore sorti dans les salles nippones. Pour faire la promo de son film, le réalisateur français a demandé à Masami Kurumada, l’auteur de la série culte “Saint Seiya » (”Les Chevaliers du Zodiaque”, en français), d’illustrer les affiches japonaises.

Leterrier a en effet avoué lors d’une récente interview qu’il était un grand fan du travail du mangaka et que les armures portées par les dieux dans son long-métrage sont un signe d’hommage et de respect à sa série phare, “Saint Seiya », elle aussi inspirée par la mythologie grecque.

Le résultat de cette collaboration si particulière a déjà fait surface sur la toile magique. Sans plus attendre, voici les affiches de « Le Choc des Titans » signées Masami Kurumada :

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« Le Choc des Titans » signé Louis Leterier

Le français Louis Leterier nous livre ici un remake du film, devenu désormais classique, réalisé par Desmond Davis en 1981 où l’on retrouvait au générique Laurence Olivier (Zeus) et Ursula Andress (Aphrodite), et surtout la légende des effets spéciaux Ray Harryhausen.

Que va t-on voir lorsqu’on se déplace pour « Le choc des titans » version 2010 ? Un film gros budget qui ne fera pas dans la subtilité et qui se voudra grand spectacle. Voilà en gros ce que propose ce long-métrage qui a au moins le mérite de remplir sa première mission : un rythme dynamique et on en prend plein les yeux.

Son principal point fort se veut être aussi son principal défaut, car cela s’arrête là. « Le Choc des Titans » n’a pas grand chose de nouveau ou de très original à proposer par rapport à tous ses prédécesseurs mêlant les mythes, le fantastiques et l’action. Le scénario qui aurait pu être original se révèle être aussi peu subtil que tout ce que l’on pouvait craindre. De plus, si l’on exclut les deux ou trois principaux protagonistes, le film comporte une foule de second rôles inexistants qui ne sont là que pour grossir l’armée de Sam Worthington.

Avec une 3D globalement bâclée, le long-métrage se révèle être aussi une déception sur cet aspect là. Il faut dire qu’il a d’abord été tourné en 2D avant d’être arrangé plus ou moins bien pour sa sortie en salles.

Bref, vous l’aurez compris, « Le Choc des Titans » est un film grand spectacle qui a bien du mal à tirer son épingle du jeu. Ce remake aurait gagné à avoir de plus grandes ambitions que celle d’être un honnête divertissement.

Photos de « Le Choc des Titans »

Synopsis de « Le Choc des Titans »
L’épopée de Persée, parti sauver la Princesse Andromède. Il croisera notamment sur son chemin le cheval ailé Pégase et la redoutable Méduse…

Fiche technique de « Le Choc des Titans »
Date de sortie cinéma : 7 avril 2010
Réalisé par Louis Leterrier
Avec Sam Worthington, Liam Neeson, Ralph Fiennes, Mads Mikkelsen, Pete Postlethwaite, Gemma Arterton
Titre original : Clash of the Titans
Long-métrage américain
Genre : Fantastique, Aventure, Historique, Action
Durée : 01h58min
Année de production : 2009
Distributeur : Warner Bros. France

Bande-annonce de « Le Choc des Titans »

« Tsar » – une métaphore de la Russie

Ivan le Terrible – le Tsar le plus connu de la Russie – est le personnage au centre de l’intrigue du nouveau film de Pavel Lounguine (« L’Île »). Cette fresque ambitieuse, violente et fiévreuse est d’ailleurs le long-métrage le plus cher jamais produit dans ce pays : un budget de 15 millions de dollars qui ont permis au cinéaste de recréer la Russie du XVIe siècle et de s’offrir les services de Tom Stern, directeur de la photo de Clint Eastwood.

Lounguine consacre son « Tsar » à une courte période de la vie d’Ivan le Terrible, ses deux dernières années de règne, et centre son propos sur la confrontation mortelle qui l’oppose au métropolite Serge. Et on peut voir dans ce portrait du monarque sanguinaire le miroir d’un pays qui, d’Ivan à Staline et à Poutine, a trouvé son identité dans un pouvoir à la main de fer. C’est d’ailleurs le grand mérite du film. « C’est une métaphore de la Russie », a dit le cinéaste lui-même à propos de son long-métrage.

Certes, tantôt spectaculaire, tantôt excessivement théâtral et bavard, « Tsar » est un film inégal et imparfait. Mais il nous donne une occasion unique de ressentir la Russie et ses tourments, et une envie de s’intéresser un peu à son histoire.

Photos de « Tsar »

Synopsis de « Tsar »
16ème siècle. Se croyant investi d’une mission divine dans une Russie en proie aux complots et au désordre, Ivan le Terrible instaure un pouvoir absolu, en écrasant avec une cruauté inouïe tous ceux qui peuvent le gêner.

Fiche technique de « Tsar »
Date de sortie cinéma : 13 janvier 2010
Réalisé par Pavel Lounguine
Avec Piotr Mamonov, Youri Kuznetzov, Oleg Yankovsky
Titre original : Tzar
Long-métrage russe
Genre : Historique
Durée : 1h56 min
Année de production : 2009
Distributeur : Rezo Films

Bande-annonce de « Tsar »

« Invictus » : le sport au service de la politique

Comme le bon vin Clint Eastwood se bonifie avec l’âge et atteint un degré de perfection rare dans le monde du cinéma. Un vrai phénomène : il enfile les chefs-d’œuvre à la chaîne, comme d’autres (que je ne citerai pas) les navets.

Dans « Invictus » une légende vivante pour les Sud-Africains noirs, Nelson Mandela, et un sport roi pour les Afrikaners, le rugby, serviront les aspirations légitimes à l’unité nationale de la nouvelle Afrique du Sud née en 1994 à la faveur des premières élections démocratiques. Le film est le récit de la stratégie politique mise en œuvre par Nelson Mandela. Sa pierre angulaire : la victoire des Springboks à la Coupe du monde accueillie par l’Afrique du Sud en 1995.

Bien plus qu’un film sur le rugby, « Invictus » est surtout un film démontrant que le sport peut unir une nation. Un appel a la paix, à l’égalité, à la tolérance et à la réconciliation.

Dans les mains d’un vulgaire tâcheron ou d’un petit faiseur, « Invictus » aurait sûrement donné un film remplit de clichés et de guimauve américaine écœurante et dégoulinant. Mais il n’en est rien, grâce à la magnifique performance de Morgan Freeman et à la caméra d’Eastwood qui, lors des séquences de matchs, nous immerge complètement au cœur de l’action.

Certes, un peu trop simpliste et idéaliste – tout le pays se réunit derrière l’équipe de rugby, d’accord, mais on a comme l’impression que grâce à ça tous les problèmes existants disparaissent d’un coup de baguette magique, alors que c’est loin d’être le cas – mais c’est beau à voir. Et c’est ce qui compte.

Photos de « Invictus »

Synopsis de « Invictus »
En 1994, l’élection de Mandela marque la fin de l’Apartheid, mais l’Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport.

Fiche technique de « Invictus »
Date de sortie cinéma : 13 janvier 2010
Réalisé par Clint Eastwood
Avec Morgan Freeman, Matt Damon, Scott Eastwood
Long-métrage américain
Genre : Drame, Historique, Biopic
Durée : 2h12 min
Année de production : 2009
Distributeur : Warner Bros. France

Bande-annonce de « Invictus »

« Agora » : un péplum signé Amenábar

Avec de la grandeur mais sans grandiloquence, Alexandro Amenábar nous offre ici une fresque tout à la fois historique, scientifique et philosophique. Un curieux péplum où l’on assiste à de violents conflits religieux entre chrétiens, païens et anciens déistes, qu’une jeune et belle astronome aux idées avancées ne pourra juguler.

Le tout développé sur un fond d’histoire d’amour. La petite histoire dans l’Histoire, qui réunit Hypathie, une philosophe astronome opiniâtre, Oreste, son esclave et futur chrétien affranchi, et Davus, son élève et futur préfet, dans un triangle amoureux – un jeu terrible et émouvant entre amour et haine, liberté et servitude, pensée et sentiment.

Pourtant il ne faut pas espérer trouver dans « Agora » un péplum à la « Gladiator ». Amenábar n’est pas Ridley Scott, et les scènes d’action ne sont clairement pas le point fort ni le centre de ce film.

Le mérite du long-métrage est d’envoyer un message sur l’intolérance et le fanatisme religieux, facilement transposable à notre actualité quotidienne. Le seul refuge est représenté par cette immense bibliothèque, regroupement de tous les travaux scientifiques : une métaphore de la raison en opposition au fanatisme.

On n’en regrette pas moins une certaine longueur et lourdeur de la mise en scène. Cela dit, la grande qualité visuelle ainsi que les prestations pleines de ferveur des acteurs font de cette production un film intéressant à voir.

Photos d' »Agora »

Synopsis d' »Agora »
Dans l’Egypte ancienne, en plein déclin de l’empire romain, la philosophe et scientifique Hypatie tente de préserver les connaissances accumulées depuis des siècles au beau milieu des guerres de religion qui font rage.

Fiche technique d' »Agora »
Date de sortie cinéma : 6 janvier 2010
Réalisé par Alejandro Amenábar
Avec Rachel Weisz, Max Minghella, Oscar Isaac
Long-métrage américain, espagnol
Genre : Drame, Aventure, Historique
Durée : 2h06 min
Année de production : 2008
Distributeur : Mars Distribution

Bande-annonce d' »Agora »