La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood

Depuis une expérience désastreuse avec l’adaptation de son premier roman, Haruki Murakami avait jusqu’à récemment toujours refusé de céder les droits de ses livres au cinéma. Tran Anh Hung, le réalisateur de Cyclo et de L’odeur de la papaye verte, amoureux des romans de l’écrivain japonais depuis longtemps, a finalement obtenu son accord pour filmer La ballade de l’impossible.

Le pari était risqué et osé pour le cinéaste français d’origine vietnamienne. Mais que les fans de la première heure se rassurent, il s’agit ici d’une adaptation fidèle au roman puisque Murakami a lui-même validé le scénario ainsi que le montage final.

La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood est une œuvre poétique où la mélancolie et l’amour charnel s’imbriquent. Il y est question de revendications, de deuil, d’amours, de passions et de souffrances. On a des belles séquences sur le questionnement de l’adolescent en train de devenir adulte, des réflexions sur le verbe aimer ou sur la notion d’amitié. A cela, le réalisateur a su mettre à profit un directeur de la photo remarquable, Mark Lee Ping Bin qui a parfaitement réussi à restituer l’atmosphère du Japon des années 60 à travers une superbe qualité photo où l’envoutante B.O composée par Jonny Greenwood, le guitariste de Radiohead, se marie à la perfection. A cela, on pourra aussi signaler l’excellente prestation des comédiens dont Rinko Kikuchi (la Japonaise sourde en mal de repères dans Babel d’Alejandro González Inárritu) qui joue ici le rôle de Naoko.

Seul bémol et de taille, la durée excessive du film : plus de 130 minutes qui sont loin d’être expéditives. La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood reste tout de même un film à voir pour sa beauté et son esthétisme.

Photos de La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood

Synopsis de la La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood
Tokyo, fin des années 60. Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, s’est suicidé. Watanabe quitte alors Kobe et s’installe à Tokyo pour commencer ses études universitaires. Alors qu’un peu partout, les étudiants se révoltent contre les institutions, la vie de Watanabe est, elle aussi, bouleversée quand il retrouve Naoko, ancienne petite amie de Kizuki. Fragile et repliée sur elle-même, Naoko n’a pas encore surmonté la mort de Kizuki. Watanabe et Naoko passent les dimanches ensemble et le soir de l’anniversaire des 20 ans de Naoko, ils font l’amour. Mais le lendemain, elle disparaît sans laisser de traces. Watanabe semble alors mettre sa vie en suspension depuis la perte inexplicable de ce premier amour. Lorsqu’enfin il reçoit une lettre de Naoko, il vient à peine de rencontrer Midori, belle, drôle et vive qui ne demande qu’à lui offrir son amour.

Fiche technique de La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood
Date de sortie cinéma : 4 mai 2011
Réalisé par Tran Anh Hung
Avec Kenichi Matsuyama, Rinko Kikuchi, Kiko Mizuhara
Titre original : Noruwei No More
Long-métrage japonais
Genre : Drame, Romance
Durée : 02h13min
Année de production : 2010
Distributeur : Pretty Pictures

Bande-annonce de La Ballade de l’Impossible – Norwegian Wood

« Animal Kingdom » : époustouflant !

Une bonne surprise venue d’Australie cet « Animal Kingdom« , film qui a d’ailleurs remporté le Grand Prix du prestigieux Festival International de Sundance en 2010. Notons surtout qu’il s’agit ici du premier long-métrage de David Michôd et pour un premier coup d’essai, c’est vraiment une réussite.

« Animal Kingdom » suit Josh, un jeune homme de 17 ans qui découvre la famille Cody, des criminels qui traversent une crise. En quelques semaines, l’adolescent passif et marmonnant est rattrapé par son milieu et ses origines. La perte de la naïveté et de l’innocence s’accompagne de l’impossibilité à s’extraire de sa condition et de son environnement. Et le point de vue de ce jeune adolescent découvrant peu à peu les activités de sa famille prenant Melbourne pour le far west est bien mis en scène et son interprétation est parfaitement crédible.

Extrêmement oppressant et claustrophobe, le film réussit à suggérer plus qu’il ne l’expose frontalement, la violence sous-jacente et la peur qui colle à l’existence des personnages. D’une noirceur douloureuse, « Animal Kingdom » multiplie les ambiances nocturnes et les prises en plans serrés sur les visages tourmentés, propices à créer une atmosphère progressivement angoissante et pathogène.

Bref, un film époustouflant qui mérite largement son prix à Sundance. Un drame qui nous touche et dont on ne ressort pas indemne.

Photos de « Animal Kingdom »

Synopsis de « Animal Kingdom »
Une rue anonyme dans la banlieue de Melbourne. C’est là que vit la famille Cody. Profession : criminels. L’irruption parmi eux de Joshua, un neveu éloigné, offre à la police le moyen de les infiltrer. Il ne reste plus à Joshua qu’à choisir son camp…

Fiche technique de « Animal Kingdom »
Date de sortie cinéma : 27 avril 2011
Réalisé par David Michôd
Avec Guy Pearce, James Frecheville, Jacki Weaver
Long-métrage australien
Genre : Drame
Durée : 01h52min
Année de production : 2010
Distributeur : ARP Sélection

Bande-annonce de « Animal Kingdom »

« Rabbit Hole » avec Nicole Kidman et Aaron Eckhart

Il y a cinq ans l’Américain John Cameron Mitchell réalisait le décapant « Shortbus », portrait au vitriol d’un groupe de new-yorkais à la sexualité débridée et aux mœurs guère conventionnelles. Avec son nouveau film, « Rabbit Hole », le réalisateur laisse tomber ses outrances se concentrant sur le drame humain vécu par un couple dont l’enfant vient de mourir.

Le titre du long-métrage est évidemment une référence à « Alice au pays des merveilles » et évoque le plongeon dans un univers curieux et inhabituel. Il fait également référence à la douleur et la perte qui s’emparent des gens au point de leur donner l’impression d’être des étrangers dans un monde inconnu.

Dans « Rabbit Hole », un couple qui vient de subir le pire traumatisme de la vie, la perte d’un jeune enfant, va tenter de se reconstruire, chacun trouvant son propre cheminement. Profond, intense et sans excès de pathos, le film de John Cameron Mitchell parvient à une grande justesse. La douleur et la culpabilité ne peuvent s’effacer, mais le temps apprend à vivre avec des cicatrices qui ne se referment jamais. En surmontant de telles épreuves, les deux protagonistes nous délivrent un beau message d’espoir.

Si la mise en scène se montre parfois trop sage et académique, on saluera comme il se doit la surprenante interprétation d’Aaron Eckhart aux côtés d’une Nicole Kidman enfin retrouvée après tant d’années de médiocres errances. Le long-métrage a d’ailleurs permis à l’Australienne de décrocher sa 3e nomination à l’Oscar de la meilleure actrice.

Photos de « Rabbit Hole »

Synopsis de « Rabbit Hole »
Huit mois après la disparition de leur fils, Becca et Howie redonnent peu à peu un sens à leur vie. Howie tente de nouvelles expériences tandis que Becca préfère couper les ponts avec une famille trop envahissante. Contre toute attente, elle se rapproche du jeune homme responsable de la mort de leur enfant. Cette relation étrange va permettre à Becca d’être enfin en paix avec elle-même.

Fiche technique de « Rabbit Hole »
Date de sortie cinéma : 13 avril 2011
Réalisé par John Cameron Mitchell
Avec Nicole Kidman, Aaron Eckhart, Dianne Wiest
Long-métrage américain
Genre : Drame
Durée : 01h32min
Année de production : 2010
Distributeur : Haut et Court

Bande-annonce de « Rabbit Hole »

« The Company Men » avec un casting oscarisé

Pour son premier film, dont il signe également le scénario, John Wells s’est entouré d’un casting de luxe. « The Company Men » nous gratifie en effet d’un nombre d’acteurs oscarisés impressionnant : Chris Cooper (meilleur second rôle dans « Adaptation »), Tommy Lee Jones (meilleur second rôle pour « Le Fugitif »), Ben Affleck (meilleur scénario pour « Will Hunting », partagé avec Matt Damon), et Kevin Costner (meilleur réalisateur pour « Danse avec les loups », récompensé du prix du meilleur film).

Le résultat ne peut qu’être à la hauteur des attentes. « The Company Men » est un bon film sur l’envers du décor du rêve américain. D’autant plus que John Wells ne joue pas dans le larmoyant mais il filme la crise financière et ses répercussions de façon juste et objective. Le cinéaste fait une description froide et réussie de la société capitaliste et de la mondialisation poussées à leur extrême. Pour nous livrer à la fin un long-métrage sur le retour aux sources et la redécouverte des valeurs fondamentales.

Un film d’actualité très bien filmé et très bien interprété. Et avec beaucoup d’espoir au bout…

Photos de « The Company Men »

Synopsis de « The Company Men »
Bobby Walker est l’incarnation même du rêve américain : il a un très bon job, une merveilleuse famille, et une Porsche toute neuve dans son garage. Mais lorsque la société qui l’emploie réduit ses effectifs, Bobby se retrouve au chômage, tout comme ses collègues Phil Woodward et Gene McClary. Les trois hommes sont alors confrontés à une profonde remise en cause de leur vie d’hommes, de maris et de pères de famille.
Bien loin de ses talents de cadre supérieur, Bobby se retrouve obligé d’accepter un emploi dans le bâtiment pour le compte de son beau-frère. Cette expérience va le pousser à découvrir qu’il y a peut-être plus important dans l’existence que de courir après la réussite…

Fiche technique de « The Company Men »
Date de sortie cinéma : 30 mars 2011
Réalisé par John Wells
Avec Tommy Lee Jones, Ben Affleck, Chris Cooper, Kevin Costner, Maria Bello
Long-métrage britannique, américain
Genre : Drame
Durée : 01h52min
Année de production : 2010
Distributeur : Gaumont Distribution

Bande-annonce de « The Company Men »

« Easy Money » : thriller suédois

Véritable triomphe au box-office, « Easy Money » (Snabba Cash en VO) est le film de 2010 qui a le mieux marché en Suède. Il est d’ailleurs adapté du premier tome d’une trilogie devenue best-seller, « Stockholm Noir » (« L’argent facile ») de Jens Lapidus. Ce dernier, avocat de renom, a participé aux procès de célèbres criminels. C’est dans les tribunaux, en observant de près la pègre de Stockholm, qu’il a puisé l’inspiration nécessaire pour écrire ses romans à succès.

« Easy Money » propose ainsi une plongée avec le personnage principal dans les milieux du crime organisé. Nous avons un polar efficace, construit sur une intrigue à tiroirs pour mettre en action trois individus qui sont autant de destins, de pratiques, d’ambitions et de missions. Rien de bien neuf sur le fond, sans doute. Mais le réalisateur Daniel Espinosa nous gratifie d’une mise en scène très réaliste et maîtrisé dans sa retranscription du milieu de la mafia. Le cinéaste se raccroche également à la performance de Joel Kinnaman, étoile montante du cinéma suédois, pour traiter du vice de l’homme et de la facilité à tomber dans l’illégalité.

Notons enfin, que le film aura droit à ses deux séquelles d’ici peu, afin de porter à l’écran toute la trilogie de Jens Lapidus. Sans compter qu’un remake serait déjà en train d’être développé du côté d’Hollywood, où Zac Efron interpréterait JW.

Photos de « Easy Money »

Synopsis de « Easy Money »
Stockholm la noire où la Blanche règne en maître…
JW est un étudiant en École de Commerce brillant, ambitieux et fauché qui s’aventure dans le milieu du crime organisé.
Jorge, dealer en cavale, fuit la police et la mafia yougoslave mais avant de prendre le large une bonne fois pour toutes, il veut faire un dernier coup : importer une grosse quantité de cocaïne.
Mrado, tueur à gages, est chargé de pister Jorge.
Sur le chemin de l’argent facile, il faudra s’allier et trahir, se défendre et tuer, mais surtout, essayer de survivre…

Fiche technique de « Easy Money »
Date de sortie cinéma : 30 mars 2011
Réalisé par Daniel Espinosa
Avec Joel Kinnaman, Matias Padin, Dragomir Mrsic
Titre original : Snabba Cash
Long-métrage suédois
Genre : Thriller, Drame
Durée : 02h04min
Année de production : 2010
Distributeur : MK2 Diffusion

Bande-annonce de « Easy Money »

« Route Irish » de Ken Loach

« Route Irish » signe le retour de Ken Loach sur nos écrans avec un film politique après le plus léger « Looking for Eric ». Le long-métrage se passe en Irak, pendant l’occupation du pays par les forces occidentales et les compagnies privées qui y sont liées. Le titre du film fait d’ailleurs référence à la route la plus dangereuse de Bagdad allant de l’aéroport de Bagdad jusqu’à la zone internationale.

Le cinéaste s’empare d’un sujet fort pour nous livrer un thriller basé sur un des travers les plus sordides de la guerre d’Irak. « Route Irish » est un film sur la privatisation du métier de la guerre qui ne laisse aucun aspect de son sujet dans l’ombre : le cynisme des employeurs, qui ont obtenu jusqu’en 2009 que leurs agents bénéficient de l’immunité, en vertu de l’ordonnance 17 imposée au Parlement irakien ; l’énormité des enjeux financiers et de la corruption qui s’ensuit ; la violence des combats et l’atrocité de la torture ; le traumatisme enfin subi par ces soldats perdus. Un film parfois démonstratif mais nécessaire.

Photos de « Route Irish »

Synopsis de « Route Irish »
En septembre 2004, Fergus (ancien des SAS) persuade son ami d’enfance Frankie (ancien para) d’intégrer son équipe d’agents de sécurité, à Bagdad, pour un salaire mensuel de 12.000 livres, non imposable. C’est leur dernière chance de “se faire du blé” dans cette guerre dont la privatisation va croissant. Ensemble, ils vont risquer leur vie dans une ville où règnent la violence, la terreur, l’impunité et l’avidité. Une ville par ailleurs inondée de milliards de dollars américains.
En septembre 2007, Frankie meurt sur la “Route Irish”, la route la plus dangereuse de Bagdad. Fergus rejette l’explication officielle et, brisé par le chagrin, retourne à Liverpool où il entame sa propre enquête sur la mort de son alter ego.

Fiche technique de « Route Irish »
Date de sortie cinéma : 16 mars 2011
Réalisé par Ken Loach
Avec Mark Womack, Andrea Lowe, John Bishop
Genre : Drame
Durée : 01h49min
Année de production : 2009
Distributeur : Diaphana Distribution

Bande-annonce de « Route Irish »

« Le Rite » avec Anthony Hopkins en prêtre exorciste

Voilà notre séance d’exorcisme annuelle. Donc qu’est ce que ce « Le Rite » apporte de nouveau dans le genre ? Il commence en nous disant que l’histoire est vraie (après vous croyez ou pas, ça c’est votre problème).

Tout part d’une enquête réalisée en 2007 par le journaliste Matt Baglio à Rome, au sujet de la décision du Vatican de restaurer les rites de l’exorcisme et de nommer un exorciste dans chaque diocèse. Lorsque le journaliste rencontre un prêtre américain, le Père Gary Thomas (dont les expériences ont inspiré le personnage de Michael Novak), qui a suivi cette formation, l’enquête se transforme en livre (« Le rite. Un exorciste aujourd’hui », 2009), puis en film.

Le long-métrage suit donc l’itinéraire d’un jeune homme forcé à devenir prêtre. En plein doute sur sa foi et ses ambitions, il décide d’arrêter ses études. L’un de ses supérieurs décide alors de l’envoyer en Italie suivre un séminaire sur l’exorcisme, où il va rencontrer un prêtre-exorciste aux pratiques peu orthodoxes.

« Le Rite » est au final le récit d’une quête initiatique pleine de clichés d’un jeune prêtre américain suspicieux qui va dépasser son maître qui sera lui même possédé. Bref rien de surprenant, ni d’original. Pas vraiment d’action et de scènes chocs non plus. La mise en scène est davantage axée sur l’aspect réaliste de l’exorcisme. Du coup, le résultat ressemble moins à un réel film d’horreur qu’à une publicité œcuménique.

Photos de « Le Rite »

Synopsis de « Le Rite »
Le jeune séminariste américain Michael Kovak se rend au Vatican pour y étudier les rites de l’exorcisme. Féru de psychologie, il nourrit de sérieux doutes à l’égard de ces pratiques anciennes, et juge que la «possession» relève de la psychiatrie plutôt que de la démonologie. Il se heurte périodiquement à ses formateurs jusqu’au jour où ceux-ci l’adressent au Père Lucas, ecclésiastique légendaire qui a pratiqué avec succès des centaines d’exorcismes. Au contact de ce mentor au comportement abrupt et déroutant, Michael commence à se déprendre de ses préjugés. Un cas se présente bientôt à lui, dont la violence terrifiante va le forcer à se remettre en question…

Fiche technique de « Le Rite »
Date de sortie cinéma : 9 mars 2011
Réalisé par Mikaël Hafstrom
Avec Anthony Hopkins, Colin O’Donoghue, Alice Braga, Rutger Hauer
Long-métrage américain
Genre : Drame, Epouvante-horreur, Thriller
Durée : 01h52min
Année de production : 2011
Distributeur : Warner Bros. France

Bande-annonce de « Le Rite »

« Fighter » : pas seulement pour les amateurs de boxe

David O. Russell (« Les Rois du désert ») revient sur nos écrans avec « Fighter », film avec lequel le cinéaste connaît une véritable consécrations (Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle pour Christian Bale, Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle pour Melissa Leo et autres 5 nominations dont du Meilleur réalisateur et du Meilleur film).

Le long métrage est directement inspiré d’une histoire vraie, celle du boxeur de légende Micky Ward. « Fighter » revient sur son incroyable carrière et relate son retour fulgurant sur le devant de la scène en 1994, après une longue succession de défaites. Cependant, ce n’est pas seulement un film de boxe, c’est bien plus. En effet, les matchs n’occupent qu’une partie moindre du long-métrage ce qui pourra éventuellement décevoir les amateurs du sport.

Au-delà du ring, le long-métrage s’arrête également sur la relation bouleversante du boxeur avec son frère Dicky, qui l’a aidé à remonter la pente. Mais c’est en traversant les difficultés avec le boxeur que l’on comprend réellement les enjeux de son combat. Un film qui monte crescendo et qui s’avère assez poignant, notamment grâce à une excellente performance de Christian Bale et à un Mark Wahlberg impliqué. A voir !

Photos de « Fighter »

Synopsis de « Fighter »
Micky Ward est un jeune boxeur dont la carrière stagne. Il va rencontrer Charlene, une femme au caractère bien trempé, qui va l’aider à s’affranchir de l’influence négative de sa mère, qui gère maladroitement sa carrière, et de ses sœurs envahissantes.
Son demi-frère Dicky Eklund, lui, a connu la gloire sur le ring, il y a bien longtemps. C’était avant qu’il ne sombre dans la drogue, avant son séjour en prison.
Entre le sportif en quête d’un second souffle et l’ex-toxico, il y a longtemps que le courant ne passe plus. Trop de non-dits, d’échecs et de souffrances. Pourtant, parfois, les hommes changent, et Micky et Dicky vont peut-être avoir ensemble, la chance de réussir ce qu’ils ont raté chacun de leur côté…

Fiche technique de « Fighter »
Date de sortie cinéma : 9 mars 2011
Réalisé par David O. Russell
Avec Mark Wahlberg, Christian Bale, Amy Adams, Melissa Leo
Long-métrage américain
Genre : Biopic, Drame
Durée : 01h53min
Année de production : 2010
Distributeur : Metropolitan FilmExport

Bande-annonce de « Fighter »

« Faster » avec Dwayne Johnson

« Faster » marque le grand retour de Dwayne Johnson alias ‘The Rock’ au film d’action, après avoir enchaîné les comédies (« La Montagne ensorcelée », « Very Bad Cops »).

C’est l’histoire d’une croisade meurtrière d’un homme contre les assassins de son frère, exécuté après un braquage de banque. Le scénario est basique mais Dwayne Johnson ne se débrouille pas si mal que ça. Il incarne un homme déterminé, rongé par la vengeance et il faut avouer que dans ce registre il est vraiment parfait. Certes, on ne trouve pas beaucoup de dialogues mais l’expression corporelle de l’acteur est présente.

Sans être une référence du genre, « Faster » se laisse agréablement regarder, même si avec un scénario plus réaliste et profond, ainsi que de personnages plus explorés, le résultat aurait été nettement supérieur. Quoi qu’il en soit, les scènes d’action dépotent et le duel à distance entre Dwayne Johnson et Oliver Jackson-Cohen est intéressant. A réserver aux fans de films d’action et de ‘The Rock’.

Photos de « Faster »

Synopsis de « Faster »
A sa sortie de prison, le Conducteur n’a qu’une idée en tête : venger le meurtre de son frère, tué au cours du braquage qui a mal tourné et l’a lui-même envoyé derrière les barreaux pour dix ans. Redevenu un homme libre, il peut enfin se consacrer aux missions dont il a fait la liste précise…
Mais le chasseur est aussi une proie et deux hommes sont sur ses talons : un flic vétéran à quelques jours de la retraite, et un jeune tueur à gages égocentrique qui voit en lui un adversaire à sa mesure.
Alors que le Conducteur risque sa vie à chaque seconde, le mystère entourant le meurtre de son frère s’épaissit encore suite à la découverte de nouveaux indices qui sèment le trouble. Tout porte à croire que la liste du Conducteur n’est pas complète…

Fiche technique de « Faster »
Date de sortie cinéma : 2 mars 2011
Réalisé par George Tillman Jr.
Avec Dwayne Johnson, Billy Bob Thornton, Oliver Jackson-Cohen, Carla Gugino
Long-métrage américain
Genre : Action, Drame
Durée : 01h38min
Année de production : 2010
Distributeur : Sony Pictures Releasing France

Bande-annonce de « Faster »

« 127 heures » à ne pas rater

Après l’excellent « Slumdog Millionaire », Dany Boyle revient sur nos écrans avec un nouveau film exceptionnel, « 127 heures ». A partir d’une histoire vraie, hallucinante et incroyable, le réalisateur signe un long-métrage intense qui nous tient en haleine pendant une heure et demie, avec un personnage condamné à ne pas pas pouvoir bouger.

Il s’appelle Aron Ralston. En 2003, une de ses randonnées dans le désert prend un tour dramatique. Il fait une chute et se retrouve immobilisé, son bras pris entre une roche et la paroi d’une grotte. 127 heures, c’est le temps que le jeune homme reste coincé dans le piège. Pour mettre fin à sa captivité, il finit par se résoudre à s’auto-mutiler, en sectionnant son bras au canif…

A partir de cette terrible histoire, Dany Boyle a imaginé un long-métrage dont la puissance et le suspense ne s’affaiblissent pas une seule seconde. Malgré un scénario si limité, l’histoire nous captive et on rentre dans la peau du personnage, tant les moindres faits et gestes du protagoniste sont relatés avec précision et réalisme. La mise en scène est très particulière et assez déroutante au début, mais une fois absorbé par le film, elle prend tout son sens. La photographie et la bande originale jouent également un rôle très important et sont parfaitement bien combinées.

Et pour conclure ce déjà très beau tableau, l’interprétation de James Franco est remarquable. Il joue avec beaucoup d’aisance, de sincérité, maniant avec une incroyable profondeur et crédibilité tous les processus psychologiques et physiques si difficiles que son personnage traverse.

Bref, un excellent film à ne pas rater. Pas étonnant que « 127 heures » ait reçu 6 nominations aux Oscars (dont de Meilleur film et de Meilleur acteur).

Photos de « 127 heures »

Synopsis de « 127 heures »
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah.Il est seul et n’a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région.
Pourtant, au fin fond d’un canyon reculé, l’impensable survient : au-dessus de lui un rocher se détache et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, en proie à des hallucinations…
Il parle à son ex petite amie, sa famille, et se demande si les deux filles qu’il a rencontrées dans le canyon juste avant son accident seront les dernières.
Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n’arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence…

Fiche technique de « 127 heures »
Date de sortie cinéma : 23 février 2011
Réalisé par Danny Boyle
Avec James Franco, Amber Tamblyn, Kate Mara
Titre original : 127 Hours
Long-métrage américain, britannique
Genre : Drame, Thriller, Aventure, Biopic
Durée : 01h34min
Année de production : 2010
Distributeur : Pathé Distribution

Bande-annonce de « 127 heures »