Une comédie qui promet, Grant Heslov a réuni George Clooney, Ewan McGregor, Jeff Bridges et Kevin Spacey dans une satire guerrière absurde basée sur de faits réels.
C’est vrai que parfois la réalité peut dépasser la fiction, en voici donc la preuve. « Les Chèvres du Pentagone » est l’adaptation du roman « The Men Who Stare at Goats » (c’est le titre original du film, traduit littéralement : « Les hommes qui fixaient les chèvres ») de Jon Ronson, journaliste du quotidien britannique The Guardian. L’histoire dans le film est bien sûr fictive mais elle est inspirée de véritables explorations que l’armée américaine a faites dans le domaine des pouvoirs paranormaux et leur utilisation pour des fins militaires.
Le film raconte l’histoire du journaliste Bob Wilton (Ewan McGregor), qui décide de partir pour l’Irak afin de couvrir la guerre qui y fait rage. Il fait la rencontre accidentelle de Lyn Cassidy (George Clooney), un voyant qui utilise la force de son esprit pour combattre le terrorisme. Croyant être en mission, ce dernier traîne Bob avec lui dans le désert, où ils sont finalement capturés. Mais afin d’aider le journaliste à mieux comprendre ce programme spécial de l’armée américaine qui entraînait les gens comme lui, Lyn lui raconte ses années passées dans l’unité du commandant Bill Django (Jeff Bridges). Il assure avoir tué une chèvre en la fixant du regard un peu trop longtemps…
Nul doute, cette comédie s’annonce délicieuse et déjantée. Sortie prévue pour le mois de février 2010. Hâte de la voir !
Fiche technique de « Les Chèvres du Pentagone »
Date de sortie cinéma : février 2010
Réalisé par Grant Heslov
Avec George Clooney, Ewan McGregor, Jeff Bridges, Kevin Spacey
Titre original : The Men Who Stare at Goats
Long-métrage américain
Genre : Comédie
Durée : 1h30 min
Année de production : 2009
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Bande-annonce de « Les Chèvres du Pentagone »
« Bienvenue à Zombieland » : fun à souhait
Ruben Fleischer signe avec son tout premier long-métrage un film de zombies pas comme les autres. Certes, le coté épidémie-zombies-fin-du-monde est vu et revus maintes fois au cinéma, mais cette comédie passe par tous les clichés possibles et les tourne à son avantage.
A mi-chemin entre « Une nuit en enfer » et « Shaun of the dead » ce film nous transmet une bonne dose de bonne humeur. « Bienvenue à Zombieland » démarre fort, l’action et le divertissement sont au rendez-vous, sans oublier les personnages auxquels on s’attache énormément. Le film perd un peu en rythme vers le milieu mais l’intervention de Bill Murray ainsi que le final lui permettent d’être très bon dans sa catégorie.
Tout fun et pop-corn : si vous aimez ce genre de film vous ne serez pas déçu.
Photos de « Bienvenue à Zombieland »
Synopsis officiel de « Bienvenue à Zombieland »
Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l’idée d’être dévoré. C’est une poule mouillée, mais sa prudence pourrait bien lui sauver la vie… Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Armé d’un fusil d’assaut, il se donne corps et âme à la seule mission qui compte pour lui : trouver les derniers exemplaires de ses biscuits préférés, des Twinkies, encore disponibles sur Terre.
Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s’entendre…
Fiche technique de « Bienvenue à Zombieland »
Date de sortie cinéma : 25 novembre 2009
Réalisé par Ruben Fleischer
Avec Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Abigail Breslin, Emma Stone
Titre original : Zombieland
Long-métrage américain
Genre : Comédie, Epouvante-horreur
Durée : 1h20 min
Année de production : 2008
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Bande-annonce de « Bienvenue à Zombieland »
« In the Loop »: le meilleur de l’humour britannique
Voici un film qui montre un visage très comique du monde de la politique : des politiciens abrutis et immatures, qui jurent comme des charretiers, sans oublier une présentation des événements menant à la guerre en Irak faite de quiproquos.
Cette vision de la politique internationale est le meilleur échantillon d’humour britannique depuis des dizaines années ! Les personnages comme l’histoire étant inspirés de la réalité, ce chef-d’œuvre n’est pas seulement une excellente crise de rire mais aussi une effrayante leçon de géopolitique.
« In the Loop » (qui peut se traduire par « dans le circuit ») procède d’une série diffusée par la BBC, « In the Thick of It » (« en pleine tempête »), réalisée elle-même par Armando Iannucci. Le feuilleton était déjà filmé par une caméra portée qui zoome de façon inopportune sous le nez des personnages. Cette façon de faire, assez répandue de nos jours, vient elle-même d’une autre série télévisée déjà culte, « The Office », version originale britannique.
Pourtant « In the Loop » n’est pas un gros épisode télévisé. Au lieu de chroniquer au jour le jour les petits malheurs d’un cabinet ministériel comme il le faisait sur le petit écran, Armando Iannucci et ses scénaristes (qui travaillaient aussi sur la série) ont construit un récit dramatique, qui se clôt, comme dans la réalité, sur la défaite de la vérité.
L’humour tient plus dans les dialogues jouissifs, que dans les situations elles-mêmes. Ce n’est donc pas une lourde comédie mais plus un exercice en permanence à la limite du réel et de l’absurde. Et c’est réussi.
Photos de « In the Loop »
Synopsis de « In the Loop »
Simon Foster, jeune et pas très brillant secrétaire d’Etat au développement international, s’écarte légèrement de la ligne du gouvernement de Sa Majesté en déclarant à une meute de journalistes qui font le trottoir que la guerre est « imprévisible ». Il s’attire ainsi les foudres du redoutable Malcolm Tucker, responsable de la communication gouvernementale. Un mot de travers, et c’est la réaction en chaîne…
Simon Foster est ainsi envoyé à Washington, une mission prestigieuse qu’on lui confie en échange de sa promesse de se tenir à carreau. Il sera plongé dans les coulisses des discussions entre les staffs américain et britannique à l’approche d’un vote décisif à l’ONU…
Les États-Unis sont sur le point d’envahir l’Irak : ils cherchent des alliés. Allers et retours entre Londres et Washington, valses des démentis, hésitations des uns, double jeu des autres. Ou comment les Etats-Unis et le Royaume Uni sont parvenus à faire voter aux Nations Unies l’entrée dans la guerre.
Fiche technique de « In the Loop »
Date de sortie cinéma : 18 novembre 2009
Réalisé par Armando Iannucci
Avec James Gandolfini, Peter Capaldi, Steve Coogan
Long-métrage britannique
Genre : Comédie
Durée : 1h46 min
Année de production : 2008
Bande-annonce de « In the Loop »
« Cinéman » : voyage dans le pays des Lumière
Yann Moix définit son « Cinéman » comme une « comédie d’amour, d’amour tout court, et d’amour du cinéma par la même occasion « .
Le réalisateur explique : « Je voulais voir si on pouvait faire une comédie en mélangeant tous ces univers qui nous ont marqués, qui habitent notre imaginaire, qui font partie de nous aujourd’hui. »
Pour lui « Le plus passionnant a été de trouver un fil rouge, une continuité, de mélanger, et dans une comédie qui plus est, tous ces univers qui n’ont rien à voir. C’est ce pari-là aussi qui était excitant. »
Effectivement c’est un pari excitant, mais malheureusement Yann Moix n’y arrive guère. S’il y a de bonnes intentions et une idée fort sympathique au départ, le résultat final est plutôt décevant.
Certes il y a quelques trouvailles, mais il manque surtout une trame dramatique à cette comédie, ainsi en la voyant on finit par ne plus s’intéresser à l’histoire elle-même mais à savoir dans quel prochain film le personnage va atterrir. Ensuite Franck Dubosc fait encore… du Franck Dubosc. Enfin, aucun des personnages secondaires n’a de consistance. On ne comprend pas bien le rôle de Pierre Richard (sorte d’Architecte Matrixien du cinéman) ; le personnage d’Anne Marivin sert à … cela reste une grande interrogation. Enfin PEF joue ce qu’on peut appeler le méchant de base : il est méchant et on s’en tient là.
A en ajouter le gros problème au son : aucun dialogue n’est synchronisé, alors que les bruitages si.
Bref, quelle dommage d’avoir gâché une si belle idée.
Photos de « Cinéman »
Synopsis de « Cinéman »
Régis Deloux, un professeur de mathématiques de Montreuil-sous-Bois, voyage de film en film, dans le pays du cinéma, pour sauver une jeune héroïne en danger dont il est tombé amoureux. Que de rêve, de poésie, d’humour promis par cette traversée du miroir digne de Lewis Caroll !
Fiche technique de « Cinéman »
Date de sortie cinéma : 28 octobre 2009
Réalisé par Yann Moix
Avec Franck Dubosc, Lucy Gordon, Pierre-François Martin-Laval, Pierre Richard, Anne Marivin
Long-métrage français
Genre : Comédie, Fantastique, Romance
Durée : 1h30 min
Année de production : 2008
Bande-annonce de « Cinéman »
« Micmacs à tire-larigot » : 100% Jeunet
Cinq ans ont passé depuis ce long dimanche de fiançailles jusqu’à la sortie du nouveau Jean-Pierre Jeunet. Enfin et pour notre plus grand plaisir !
Avec « Micmacs à tire-larigot » le réalisateur nous propose une sorte d' »Ocean’s eleven » du pauvre, sauf à remarquer qu’ici le héros (Bazil/Boon, grand blessé et cabossé par la vie) n’a rien du magnifique Daniel Ocean, que les « 11 » sont réduits à 7 (pittoresques chiffonniers avec talents divers : de la contorsionniste à l’homme-canon) et que la cible n’est pas un casino à braquer, mais des méchants marchands d’armes dont il faut se venger.
Côté forme, le réalisateur fait du « Jeunet » bien sûr : les couleurs chaudes sépia, les astuces, les expressions, les pensées filmées, la magie, la poésie. Une vrai féerie du délire ! Et les moyens techniques impressionnants qui lui ont été alloués lui ont permis de le faire avec panache.
Certes, ça n’égale pas « Amélie Poulain », mais ça reste un excellent moment de cinéma purement français !
Bande-annonce de « Micmacs à tire-larigot »
« Jennifer’s Body » : Megan Fox en mangeuse d’hommes
La réalisatrice de « Gilrfight » et la scénariste de « Juno » se rencontrent pour nous conter cette histoire d’ado aux pouvoirs surnaturels et maléfiques.
Mis en de bonnes mains, « Jennifer’s Body » a ainsi un air prometteur et pas seulement pour les fans du genre. Pourtant le résultat est franchement décevant. Ça ressemble en effet à une parodie de teen movie horrifique qui ne s’assume pas.
Le film balance sans cesse entre épouvante, érotisme, psychologique, gore et pop-corn movie. Le problème étant qu’à trop balancer, il finit par tanguer : malgré quelques effets visuels bien bricolés, il est loin d’effrayer ; malgré le choix et la présence de la sulfureuse Megan Fox, il reste désespérément prude ; quant au versant psychologique de l’histoire, sur lequel insiste tant Diablo Cody, il ne parvient pas à s’élever au-delà des clichés.
Le seule point positif est la présence de la sculpturale Megan Fox. Je laisse d’ailleurs le mot à Amanda Seyfried (alias Needy) : « Vous allez vous précipiter sur ce film parce que, d’abord, Megan Fox et moi nous nous embrassons fougueusement, ensuite parce que Megan se balade en sous-vêtements et enfin, parce que… Megan Fox et moi nous nous embrassons ! »
Eh ben, si ça vous suffit, courrez le voir !
Photos de « Jennifer’s Body »
Synopsis de « Jennifer’s Body »
Jennifer est la star du lycée de Devil’s Kettel, gentil trou paumé au fin fond des Etats-Unis. Un soir, dans un bar non moins paumé, Jennifer emmène Needy, sa meilleure amie, assister au concert d’un groupe de rock. Ce qu’elles ignorent, c’est que les musiciens, en échange du sacrifice d’une jeune vierge et contre une promesse de gloire, ont passé un pacte avec le Diable. C’est ainsi que les rockeurs offrent la belle Jennifer à Satan, ignorant toutefois un petit détail : la vierge ne l’était pas…et se retrouve transformée en succube mangeuse d’hommes. Son amie Needy va tout faire pour protéger les garçons du lycée, et notamment son petit ami Chip, de son ex-copine devenue démon…
Fiche technique de « Jennifer’s Body »
Date de sortie cinéma : 21 octobre 2009
Réalisé par Karyn Kusama
Avec Megan Fox, Amanda Seyfried, Johnny Simmons
Interdit aux moins de 12 ans
Long-métrage américain
Genre : Fantastique, Comédie, Epouvante-horreur
Durée : 1h45 min
Année de production : 2007
Bande-annonce de « Jennifer’s Body »
« Tempête de boulettes géantes » : agréable et drôle
« Tempête de boulettes géantes » est d’abord un livre pour enfants datant de 1978 imaginé par Judi Barrett et illustré par Ron Barrett paru en France sous le titre « Il pleut des hamburgers ». C’était d’ailleurs le livre favori de Chris Miller et Phil Lord, les scénaristes-réalisateurs du film, quand ils étaient petits.
Ce n’est donc pas étonnant que c’est le premier long métrage d’animation que réalisent les deux cinéastes et que le résultat est très agréable et drôle.
On se retrouve au cœur d’un film délirant où les gags fusent dans des situations, plus rocambolesques les unes que les autres. Le tout étant une métaphore dénonçant la mauvaise bouffe, renforcé par le message « Aimez vous comme vous êtes ».
Pas un chef d’œuvre mais un hors d’œuvre de qualité !
Photos de « Tempête de boulettes géantes »
Synopsis de « Tempête de boulettes géantes »
Dans un petit patelin condamné à manger de la sardine matin, midi et soir, un jeune ingénieur loufoque invente une machine qui transforme l’eau en aliments les plus succulents. Sauf que le génie en question perd le contrôle de son invention, qui menace d’ensevelir la planète sous des tonnes d’aliments gorgés de matières grasses.
Fiche technique de « Tempête de boulettes géantes »
Date de sortie cinéma : 21 octobre 2009
Réalisé par Phil Lord, Chris Miller (IV)
Avec Bill Hader, Anna Faris, Neil Patrick Harris
Titre original : Cloudy With A Chance Of Meatballs
Film pour enfants à partir de 6 ans
Long-métrage américain
Genre : Animation, Comédie
Durée : 1h30 min
Année de production : 2008
Bande-annonce de « Tempête de boulettes géantes »
« Lucky Luke » : western-comédie plutôt raté
Jean Dujardin retrouve James Huth, son réalisateur de « Brice de Nice » et « Hellphone », pour cette adaptation en hommage des génialissimes Morris et René Goscinny et leur BD culte « Les Aventures de Lucky Luke ».
Hélas, le résultat est assez mitigé.
Les points positifs : le visuel, les décors, les costumes et la musique qui sont vraiment magnifiques. A noter aussi quelques clins d’œil bien placés et l’interprétation de Dujardin qui assume un rôle atypique auquel son talent donne une réelle vie.
Les points négatifs : un scénario assez plat et mince, des blagues et gags ultra prévisibles, et un final sans surprise. Y ajouter également une action longue et ennuyeuse, privée de stress palpable.
On a l’impression qu’à force de vouloir trop bien faire par rapport à Morris et Goscinny, James Huth et sa bande s’enfonce dans un film bien trop bourratif.
Bref, « Lucky Luke » est un film qui avait du potentiel, mais qui a fini par être anéanti par son réalisateur. Une comédie que l’on a déjà oublié 5 minutes après la sortie du cinéma.
Photos de « Lucky Luke »
Synopsis de « Lucky Luke »
Lucky Luke est de retour à Daisy Town. C’est la ville où il la grandit, mais elle a bien changé depuis son enfance. Les méchants font désormais la loi : entre corruption, beuveries et arnaques en tout genre, ils sèment la terreur. Mais Lucky Luke a une mission : rétablir l’ordre à Daisy Town. Au cours de cette nouvelle aventure, « l’homme qui tire plus vite que son ombre » va croiser les chemins de Billy the Kid, Jesse James ou encore Calamity Jane, Belle ou Pat Poker.
Fiche technique de « Lucky Luke »
Date de sortie cinéma : 21 octobre 2009
Réalisé par James Huth
Avec Jean Dujardin, Michaël Youn, Sylvie Testud
Film pour enfants à partir de 6 ans
Long-métrage français
Genre : Comédie, Western
Durée : 1h44 min
Année de production : 2009
Bande-annonce de « Lucky Luke »
« Micmacs à tire-larigot » : bientôt la sortie
Jean-Pierre Jeunet a toujours su créer l’événement avec ses films. Nul doute, ce sera encore le cas avec la sortie de « Micmacs à tire-larigot » le 28 octobre.
Certainement on y retrouvera la patte du cinéaste : son univers de situations loufoques, de personnages atypiques et de richesse visuelle. Le réalisateur a d’ailleurs déclaré à propos du film : « Je situerais (…) Micmacs entre Delicatessen et Amélie Poulain. »
Écrit en collaboration avec le complice Guillaume Laurant, le scénario est d’abord spécifiquement conçu pour Jamel Debbouze. Pourtant, deux mois avant le début du tournage, l’acteur a préféré se retirer du projets pour raisons personnelles. Jeunet s’est alors tourné vers Dany Boon, qui, dans un premier temps, a refusé la proposition.
« En temps normal, j’aurais dit oui à Jean-Pierre (…) Mais le rôle étant originalement écrit pour Jamel, je craignais ne pas correspondre au personnage du tout. J’avais peur de la fausse bonne idée, en fait » explique l’acteur.
Le scénario a évidemment été modifié en conséquence et le Chti’s préféré des français a fini par accepter le rôle central dans « Micmacs ». Nous aurons bientôt la possibilité d’apprécier le fruit de cette collaboration.
Rendez-vous donc fin octobre pour découvrir quelles surprises nous réservera Jean-Pierre Jeunet cette fois !
Photos de « Micmacs à tire-larigot »
Synopsis de « Micmacs à tire-larigot »
Gamin, Bazil a eu le malheur de perdre son père soldat, décédé après avoir marché sur une mine. Une fois adulte, pas de chance, c’est une balle perdue qui est allée se loger dans son cerveau. Devenu sans-abri, Bazil sera recueilli par une bande de marginaux qui squattent un entrepôt bric-à-brac. Parmi eux, un homme canon, une femme contorsionniste, une femme calculatrice et un apôtre des expressions tordues de la langue française. Tout ce beau monde aidera Bazil à prendre sa revanche sur les responsables de ses malheurs, deux propriétaires d’usines de fabrication d’armes, au fil d’une sorte de Mission : Impossible où l’imagination remplace les gros moyens high tech.
Site officiel du film : http://www.micmacs-lefilm.com/
Fiche officiel de « Micmacs à tire-larigot »
Date de sortie : 28 Octobre 2009
Réalisé par Jean-Pierre Jeunet
Avec Dany Boon, André Dussollier, Nicolas Marié, Omar Sy, Dominique Pinon
Film français.
Genre : Comédie
Durée : 1h 44min.
Année de production : 2008
Distribué par Warner Bros. France
Bande-annonce de « Micmacs à tire-larigot »
« The Informant ! » avec Matt Damon au top
Le film de Steven Soderbergh est basé sur le best seller de Kurt Eichenwald titré « The Informant: A True Story » (« Une histoire vraie »), publié en 2000.
Cette histoire vraie, qui se déroule à Decatur dans l’Illinois, retrace l’aventure de Mark Whitacre, biochimiste et cadre supérieur d’un géant américain de l’agro-alimentaire (Archer Daniels Midlands), qui est devenu, de 1992 à 1996, une taupe du FBI au sein de l’entreprise.
Averti d’une fuite industrielle par un de ses contacts japonais, Mark s’en ouvre aussitôt à ses patrons qui mettent le FBI en relation avec lui pour tenter de coincer la source indélicate. Contre toute attente, Mark devient à son tour informateur en confiant au FBI ses soupçons concernant l’entente illicite entre ses patrons et leurs concurrents sur le prix d’un complément alimentaire…
Et commence ainsi un film d’espionnage industriel filmé… en mode comédie qui nous réserve beaucoup de surprises. La plus grande est celle de retrouvé un Matt Damon lesté de 15 kilos, savoureux et méconnaissable dans le rôle de Mark Whitacre. Ce mythomane à moustache se qualifiant d’agent 0014 car « je suis deux fois plus futé que 007 ! » Délirant !
Le grand bémol du film : un scénario très compliqué et parfois difficile à suivre.
Photos de « The Informant ! »
Fiche technique de « The Informant ! »
Date de sortie : 30 Septembre 2009
Réalisé par Steven Soderbergh
Avec Matt Damon, Scott Bakula, Joel McHale
Film américain.
Genre : Comédie, Thriller
Durée : 1h 47min.
Année de production : 2009
Titre original : The Informant!
Distribué par Warner Bros. France
Bande-annonce de « The Informant ! »