Kung Fu Panda 2

Po, Tigresse, Grue, Mante, Vipère et Singe sont de retour pour une nouvelle aventure remplie d’action et d’humour. La suite de l’excellent Kung Fu Panda (2008) vient en effet de sortir sur nos écrans.

Ecrit par les mêmes scénaristes (Jonathan Aibel et Glenn Berger), le film voit en revanche le départ des deux réalisateurs du premier opus (Mark Osborne, John Stevenson) en faveur d’une réalisatrice, Jennifer Yuh qui avait collaboré au scénario sur le premier volet.

On est tout autant ravi de retrouver le Guerrier Dragon et ses compères les Cinq Cyclones. Les graphismes sont toujours aussi extraordinaires et les personnages toujours aussi attachants. Ajoutez à cela des chorégraphies de combat hallucinantes, un parcours didactique, une introduction à la philosophie orientale et quelques gags de bon goût.

Bref, une super production destinée, certes, à faire du chiffre au box office, mais intelligente et réfléchie. Ce qui fait toujours plaisir par les temps qui courent !

Images de Kung Fu Panda 2

Synopsis de Kung Fu Panda 2
Le rêve de Po s’est réalisé. Il est devenu le Guerrier Dragon, qui protège la Vallée de la Paix avec ses amis les Cinq Cyclones : Tigresse, Grue, Mante, Vipère et Singe. Mais cette vie topissime est menacée par un nouvel ennemi, décidé à conquérir la Chine et anéantir le kung-fu à l’aide d’une arme secrète et indestructible. Comment Po pourra-t-il triompher d’une arme plus forte que le kung-fu ? Il devra se tourner vers son passé et découvrir le secret de ses mystérieuses origines. Alors seulement, il pourra libérer la force nécessaire pour vaincre.

Fiche technique de Kung Fu Panda 2
Date de sortie cinéma : 15 juin 2011
Réalisé par Jennifer Yuh
Avec Jack Black, Angelina Jolie, Dustin Hoffman
Long-métrage américain
Genre : Animation
Durée : 01h35min Année
de production : 2011
Distributeur : Paramount Pictures France

Bande-annonce de Kung Fu Panda 2

« The Prodigies » signé Antoine Charreyron

Pour son premier essai dans le long-métrage, Antoine Charreyron a décidé de faire une adaptation animée du roman « La Nuit des enfants rois » écrit par Bernard Lentéric et paru en 1981. Et le résultat est surprenant d’autant plus que le livre a été jugé inadaptable.

Mais soyons clair, si vous voulez vous faire un cinéma en famille attendez « Cars 2 », car « The Prodigies » s’adresse clairement à un public adulte et adolescent. Nourri à la culture manga, comics et jeux vidéo le Français réalise une adaptation très actuelle. Pour transposer le roman à l’écran, il s’offre Alexandre de La Patellière et Mathieu Delaporte, rodés à l’exercice du scénario de film d’animation pour adultes avec « Renaissance ». Les deux scénaristes livrent un récit empreint d’une forte violence physique et psychologique, dans lequel les super-héros ont pour ennemis eux-même.

Derrière ses allures de film pour ados-geeks, « The Prodigies » pose des questions sur la société actuelle, la violence, le pouvoir, la différence, le rapport aux autres ou encore la construction de soi. Car là où certains réalisateurs choisissent de juste s’éclater (Snyder et son récent « Sucker Punch » par exemple), Antoine Charreyron joue la carte du sérieux et du côté très noir pleinement assumé. La violence est là, mais n’est jamais gratuite.

En plus, réalisé en motion-capture et en relief, le long-métrage est doté d’un style visuelle détonnant. L’animation est fluide et stylisée, et pour une fois la 3D sert à quelque chose.

Photos de « The Prodigies »

Synopsis de « The Prodigies »
Imaginez-vous doté d’une intelligence surhumaine, du pouvoir de contrôler les autres par la force de l’esprit, de les transformer en marionnettes dépourvues de volonté, obéissant à vos ordres les plus fous… Ce don fascinant et terrible Jimbo Farrar le connaît bien car depuis son enfance, il le possède.
Brillant chercheur à la tête de la Fondation Killian pour enfants surdoués, très amoureux de sa femme Ann, Jimbo n’a qu’un but : trouver d’autres prodiges comme lui. Il imagine alors un jeu en ligne d’une complexité extrême et finit par découvrir cinq adolescents qu’il décide de réunir à New York.
Conscients de leur différence, isolés et incompris, ces prodiges se retrouvent un soir à Central Park. Enfin, ils ne sont plus seuls. Mais ils sont alors sauvagement agressés et leur destin bascule. Ignorés par la police, abandonnés par ceux qui devaient les protéger, en état de choc, ils déchaînent alors leurs pouvoirs avec une intelligence diabolique, éliminant sans laisser de trace ceux qui les ont trahis…
Jimbo est le seul à l’avoir compris, mais aussi le seul à pouvoir les arrêter. Il va devoir combattre le déchainement de violence de ses esprits-jumeaux… à moins qu’il ne décide de se joindre à eux…

Fiche technique de « The Prodigies »
Date de sortie cinéma : 8 juin 2011
Réalisé par Antoine Charreyron
Avec Jeffrey Evan Thomas, Jacob Rosenbaum, Dominic Gould
Long-métrage français, britannique, belge, canadien, luxembourgeois
Genre : Animation, Science fiction
Durée : 01h27min
Année de production : 2010
Distributeur : Warner Bros. France

Bande-annonce de « The Prodigies »

« Le Chat du rabbin » : un conte sur la tolérance

« Le Chat du rabbin » est une adaptation de la bande dessinée éponyme de Joann Sfar, dont le premier tome est paru en 2002. En neuf ans et cinq albums, la BD a conquis le public et continue toujours à connaître un très beau succès. Ce n’est donc point surprenant que plusieurs propositions d’adaptation ont été faites à Joann Sfar. Cependant, le dessinateur les a toujours refusé, jusqu’au jour où il a envisagé de réaliser lui-même le film.

Après « Gainsbourg – (vie héroïque) », son premier long-métrage en tant que réalisateur (pour lequel il a remporté le César du Meilleur premier film en 2011), voici l’arrivée dans nos salles de son film d’animation « Le Chat du rabbin » co-réalisé avec Antoine Delesvaux.

Un conte sur les religions et la tolérance agrémenté d’une bonne dose d’humour et de situations hilarantes. En plus, les images sont sublimes et la 2D en relief est une merveille. A voir, d’autant plus que le film est en compétition pour le Cristal récompensant le meilleur film d’animation de l’année 2011 du Festival International d’Annecy.

Images de « Le Chat du rabbin »

Synopsis de « Le Chat du rabbin »
Alger, années 1920. Le rabbin Sfar vit avec sa fille Zlabya, un perroquet bruyant et un chat espiègle qui dévore le perroquet et se met à parler pour ne dire que des mensonges. Le rabbin veut l’éloigner. Mais le chat, fou amoureux de sa petite maîtresse, est prêt à tout pour rester auprès d’elle… même à faire sa bar mitsva ! Le rabbin devra enseigner à son chat les rudiments de loi mosaïque ! Une lettre apprend au rabbin que pour garder son poste, il doit se soumettre à une dictée en français. Pour l’aider, son chat commet le sacrilège d’invoquer l’Eternel. Le rabbin réussit mais le chat ne parle plus. On le traite de nouveau comme un animal ordinaire. Son seul ami sera bientôt un peintre russe en quête d’une Jérusalem imaginaire où vivraient des Juifs noirs. Il parvient à convaincre le rabbin, un ancien soldat du Tsar, un chanteur et le chat de faire avec lui la route coloniale…

Fiche technique de « Le Chat du rabbin »
Date de sortie cinéma : 1 juin 2011
Réalisé par Joann Sfar, Antoine Delesvaux
Avec François Morel, Maurice Bénichou, Hafsia Herzi
Long-métrage français, autrichien
Genre : Animation
Durée : 01h40min
Annéede production : 2009
Distributeur : UGC Distribution

Bande-annonce de « Le Chat du rabbin »

« Rango » : irrésistiblement drôle

Après la saga des « Pirates de Caraïbes », Gore Vebinski revient sur nos écrans avec une petite perle de l’animation : « Rango » un hommage au genre du western. Le film étonne dès le début par l’interprétation de Johnny Depp, par de nombreuses références cinématographiques et par son humour second degré.

Johnny Depp a en effet prêté sa voix et toute sa fantaisie à Rango, le personnage central. Sans être présent à l’écran, on le retrouve parfaitement dans les mimiques et la gestuelle. Il serait vraiment dommage d’aller voir le film en version française.

« Rango » abonde de clins d’œil de toutes sortes faits aux mythes de l’Ouest, on peut notamment remarquer un gang de personnages qui n’est pas sans évoquer les « Les Sept mercenaires » de John Sturges. Des hommages aux musiques d’Ennio Morricone, aux western spaghetti de Sergio Leone et aux personnages emblématiques de Clint Eastwood sont également présents dans de nombreuses scènes du long-métrage.

En plus, « Rango » est visuellement irréprochable et admirablement bien réalisé. Pour rendre son film encore plus réaliste et rythmé, le réalisateur a choisi de faire jouer toutes les scènes aux acteurs comme s’ils tournaient dans un film live. Costumes et décors ont permis aux comédiens d’interpréter vraiment leurs personnages en interraction et ont aussi facilité grandement la tâche des animateurs.

Enfin, le caméléon verbeux est irrésistiblement drôle comme tous les personnages de cette fable rocambolesque. On notera tout de même que la truculence des dialogues n’est vraiment pas adaptée aux jeunes spectateurs. « Rango » est plutôt fait pour un public adulte, attention donc avant d’y emmener les enfants.

Images de « Rango »

Synopsis de « Rango »
Alors qu’il mène sa vie sans histoire d’animal de compagnie, Rango, caméléon peu aventurier, est en pleine crise d’identité : à quoi bon avoir des ambitions quand tout ce qu’on vous demande, c’est de vous fondre dans la masse ?
Un jour, Rango échoue par hasard dans la petite ville de Poussière, dans l’Ouest sauvage, où de sournoises créatures venues du désert font régner la terreur. Contre toute attente, notre caméléon, qui ne brille pas par son courage, comprend qu’il peut enfin se rendre utile. Dernier espoir des habitants de Poussière, Rango s’improvise shérif et n’a d’autre choix que d’assumer ses nouvelles fonctions. Affrontant des personnages plus extravagants les uns que les autres, Rango va-t-il devenir le héros qu’il se contentait jusque-là d’imiter ?

Fiche technique de « Rango »
Date de sortie cinéma : 23 mars 2011
Réalisé par Gore Verbinski
Avec Johnny Depp, Isla Fisher, Abigail Breslin
Long-métrage américain
Genre : Animation, Aventure
Durée : 01h40min
Année de production : 2011
Distributeur : Paramount Pictures France

Bande-annonce de « Rango »

« Arrietty, le petit monde des chapardeurs »

Quelle joie de découvrir enfin au cinéma, « Arrietty, le petit monde des chapardeurs », la nouvelle production des studios Ghibli. S’inspirant d’un conte anglais, avec le Maître Miyazaki au scénario mais pas aux commandes, le film est réalisé par Hiromasa Yonebayashi. L’artiste, qui a commencé sa carrière comme intervalliste sur « Princesse Mononoké », signe ici sa première réalisation. Et pour un premier film c’est très bien parti.

L’œuvre porte de façon évidente le sceau Ghibli : décors et personnages magnifiquement dessinés et précis, des graphismes qui nous entraînent immédiatement en terrain connu. Les verts mariés aux orangés ou aux roses des fleurs, la précision des cadres, les différences d’échelle, la profondeur de champ, la finesse des détails, tout concoure à la magie de l’ensemble.

Certes, moins barré que certains films de Miyazaki et très classique dans la forme, « Arrietty, le petit monde des chapardeurs » n’en demeure pas moins un voyage magique, capable de toucher les enfants et ceux, parmi les adultes, qui n’ont pas oublié l’enfant qui gambade en eux. Subtilité dans la narration, des personnages attachants, quelques touches d’humour, un peu d’émotion et d’aventure, voici les ingrédients qui nous tiennent en haleine et nous font passer un bon moment. Sans oublier les musiques, composées par la Française Cécile Corbel, superbes.

On regrettera peut-être qu’Arrietty ne comporte pas de véritable envolées lyriques ou de moments poignants. Mais une chose est sure, les Maîtres Miyazaki et Takahata peuvent déjà commencer à passer la main. La relève est assurée. Discret mais obstiné, Hiromasa Yonebayashi semble d’ailleurs avoir déjà convaincu son mentor Miyazaki, qui le qualifie de « premier réalisateur né et élevé au studio Ghibli ».

Nous vous proposons de visionner l’émission Catsuka sur Nolife (n°21) consacrée à « Arrietty le petit monde des chapardeurs ». Une interview d’Hiromasa Yonebayashi, accompagnée d’interventions de Cécile Corbel, et même d’Hayao Miyazaki via des séquences making-of qui enrobent le tout :

L’émission Catsuka sur Nolife spécial « Arrietty le petit monde des chapardeurs »

Synopsis de « Arrietty le petit monde des chapardeurs »
Dans la banlieue de Tokyo, sous le plancher d’une vieille maison perdue au cœur d’un immense jardin, la minuscule Arrietty vit en secret avec sa famille. Ce sont des Chapardeurs.
Arrietty connaît les règles : on n’emprunte que ce dont on a besoin, en tellement petite quantité que les habitants de la maison ne s’en aperçoivent pas. Plus important encore, on se méfie du chat, des rats, et interdiction absolue d’être vus par les humains sous peine d’être obligés de déménager et de perdre cet univers miniature fascinant fait d’objets détournés.
Arrietty sait tout cela. Pourtant, lorsqu’un jeune garçon, Sho, arrive à la maison pour se reposer avant une grave opération, elle sent que tout sera différent. Entre la jeune fille et celui qu’elle voit comme un géant, commence une aventure et une amitié que personne ne pourra oublier…

Images de « Arrietty le petit monde des chapardeurs »

Fiche technique de « Arrietty le petit monde des chapardeurs »
Date de sortie cinéma : 12 janvier 2011
Réalisé par Hiromasa Yonebayashi
Avec Mirai Shida, Ryunosuke Kamiki, Kirin Kiki
Titre original : Karigurashi no Arrietty
Long-métrage japonais
Genre : Animation, Fantastique
Durée : 01h34min Année de production : 2010
Distributeur : The Walt Disney Company France

« Une vie de chat » : pour les petits et pour les grands

Avec son premier long-métrage d’animation, Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli nous proposent une perle rare : un film pour enfants qui a toutes les qualités pour séduire également leurs parents.

« Une vie de chat » est drôle, touchant, captivant et sort de l’ordinaire pour son côté esthétique. Loin des images, parfaites, lisses et répétitives, venues d’Hollywood, on voit ici le mouvement du trait dessiné à la main. Ajoutons-y une très belle histoire subtile pleine de sentiments et de réflexion mêlés à de l’humour qui permet de multiples lectures. Le récit de nourrit de références au film noir pour faire vivre une jolie galerie de personnages, savoureux et contrastés.

Outre ses inspirations cinématographiques, « Une vie de chat » va également puiser dans le monde de la peinture, avec des styles tels que ceux de Picasso, Modigliani, Bonnard, Matisse, Vermeer ou encore David Hockney, et dans celui de la bande dessinée avec Hergé. Le tout porté par la magnifique musique jazzy de Serge Besset.

« Une vie de chat » est au final un polar d’animation assez original, avec des vrais morceaux de cinéma dedans. Il serait dommage de passer à côté.

Images de « Une vie de chat »

Synopsis de « Une vie de chat »
Dino est un chat qui partage sa vie entre deux maisons. Le jour, il vit avec Zoé, la fillette d’une commissaire de police. La nuit, il escalade les toits de Paris en compagnie de Nico, un cambrioleur d’une grande habileté. Jeanne, la commissaire de police, est sur les dents. Elle doit à la fois arrêter l’auteur de nombreux vols de bijoux, et s’occuper de la surveillance du Colosse de Nairobi, une statue géante convoitée par Costa, le criminel responsable de la mort de son mari policier. Depuis ce drame, la fillette ne dit plus un mot. Les événements vont se précipiter la nuit où Zoé surprend Costa et sa bande. Une poursuite s’engage, qui durera jusqu’au matin, et qui verra tous les personnages se croiser, s’entraider ou se combattre, jusque sur les toits de Notre-Dame…

Fiche technique de « Une vie de chat »
Date de sortie cinéma : 15 décembre 2010
Réalisé par Alain Gagnol, Jean-Loup Felicioli
Avec Dominique Blanc, Bruno Salomone, Jean Benguigui
Long-métrage français
Genre : Animation, Policier
Durée : 01h10min
Année de production : 2010
Distributeur : Gebeka Films

Bande-annonce de « Une vie de chat »

« Boogie » : armes, femmes, alcool et sang

« Boogie » est un film d’animation inspiré du personnage créé par Roberto « El Negro » Fontanarrosa, figure de la bande dessinée argentine décédée en 2007. Cet artiste polyvalent est connu avec son humour corrosif qui caractérise notamment sa BD « Boogie, el aceitoso ». L’œuvre avec son personnage lointainement inspiré d’Humphrey Bogart propose un pastiche extrême de l’univers du film noir américain et tourne en satire la mentalité machiste et violente à laquelle le monde s’est acclimaté pendant la guerre du Vietnam.

Malheureusement, sur le chemin de l’adaptation en film animé, un aspect fondamentalement s’est perdu, l’ironie notamment. Armes, femmes, alcool et sang, voilà les ingrédients de « Boogie » qui ne lésine pas sur la violence, et gratuite si possible. Le long-métrage ne se distingue pas par sa subtilité : ni du point de vue technique, qui se caractérise par son côté assez rudimentaire où domine le noir et le rouge, et une 3D dont on pourrait aisément se passer ; ni du point de vue esthétique, qui se limite à un second degré ricanant et une platitude dont on se lasse assez vite.

A voir si l’on aime les grosses bastons, le sang qui gicle, l’humour grinçant et les héros désabusés.

Images de « Boogie »

Synopsis de « Boogie »
Boogie est le meilleur tueur à gages de la ville. Sonny Calabria, le plus grand chef de la mafia locale, a besoin de se débarrasser d’un témoin clé et délègue le « sale boulot » à Jim Blackburn, le grand rival de Boogie. Blessé dans son orgueil, notre héros décide tout simplement de kidnapper et de séquestrer le témoin pour prouver à tout le monde qu’il est encore le meilleur !
Basé sur le personnage créé par Roberto Fontanarrosa, le film conserve le même ton caustique, noir et satirique que la BD.

Fiche technique de « Boogie »
Date de sortie cinéma : 17 novembre 2010
Réalisé par Gustavo Cova
Avec Pablo Echarri, Nicolás Frías, Marcelo Armand
Titre original : Boogie, el aceitoso
Long-métrage argentin, mexicain
Genre : Animation, Action, Thriller
Durée : 01h23min
Année de production : 2010
Distributeur : Colifilms Diffusion

Bande-annonce de « Boogie »

« Summer Wars » en DVD et Bluray

C’est le 27 octobre dernier que l’excellent film d’animation « Summer Wars » de Mamoru Hosoda est sorti en DVD, Bluray et coffret collector aux éditeur Kaze.

Il s’agit d’une japanimation qui mérite résolument le détour. Les thèmes abordés y sont à la fois beaux, touchants, drôles et intelligents (sur les mondes virtuels par exemple) et la réalisation globale, même si elle suit les canons du genre imposés par le manga en général, parvient à tirer habilement son épingle du jeu grâce à cette fenêtre de créativité offerte par le monde virtuel d’Oz.

« Summer Wars » a su ravir grands et petits lors de sa sortie au Japon (juin 2009) et en France (juin 2010). Décidément, un must pour tout fan de japanimation qui se respecte !

summer-wars_dvd

Les bonus du coffret :
– Un livret
– 1 planche de stickers des avatars d’OZ.
Un DVD de Bonus contenant :
– Interview du réalisateur (13 mn)
– Interviews des comédiens : Mitsuki Tanimura (Kazuma), Ryûnosuke Kamiki (Kenji), Nanami Sakuraba (Natsuki), Sumiko Fuji (Sakae) et Ayumu Saitô (Wabisuke) (22 mn) – Avant-première du film au Japon (20 mn)
– 2 spots TV et 1 spot cinéma japonais (2 mn)
– Le Story-board complet animé (1h50 – durée du film)

Synopsis de “Summer Wars”
Bienvenue dans le monde de OZ : la plateforme communautaire d’internet. En se connectant depuis un ordinateur, une télévision ou un téléphone, des millions d’avatars alimentent le plus grand réseau social en ligne pour une nouvelle vie, hors des limites de la réalité.
Kenji, un lycéen timide et surdoué en mathématiques, effectue un job d’été au service de la maintenance d’OZ. A sa grande surprise, la jolie Natuski, la fille de ses rêves, lui propose de l’accompagner à Nagano, sa ville natale. Il se retrouve alors embarqué pour la fête traditionnelle du clan Jinnouchi. Il comprend bientôt que Natsuki ne l’a invité que pour jouer le rôle du ‘futur fiancé’ et faire bonne figure vis-à-vis de sa vénérable grand mère. Au même moment, un virus attaque OZ, déclenchant catastrophe sur catastrophe au niveau planétaire.
Avec l’aide de Kenji, tout le clan Jinnouchi se lance alors dans une véritable croisade familiale pour sauver le monde virtuel et ses habitants…

C’est la Fête du Cinéma d’Animation !

9eme-fete-du-cinema-danimation

Avis à tous les amateurs du cinéma d’animation, du 20 au 31 octobre 2010 prend place la 9e Fête du Cinéma d’Animation, douze jours de découvertes et de rencontres avec le monde du cinéma d’animation.

L’événement est organisé comme chaque année par l’AFCA (Association Française du Cinéma d’Animation), à l’occasion de la journée mondiale du cinéma d’animation le 28 octobre. Projections de films inédits, thématiques ambitieuses, hommages, expositions, ciné-concerts, ateliers et tables rondes auront lieu un peu partout en France.

Pour cette nouvelle édition, la manifestation sera centrée sur la création française contemporaine en invitant le Collectif des producteurs de courts métrages d’animation, récompensé récemment par l’Oscar pour Logorama et la Palme d’Or d’Animation pour Chienne d’histoire. Une trentaine de courts métrages regroupés autour de quatre thématiques seront projetés durant la Fête.

Cette année, l’événement sera particulièrement marqué par le 50e anniversaire de l’Asifa (Association internationale du film d’animation). Ainsi, la Fête sera l’occasion de découvrir une variété de films internationaux. Dans ce cadre, et en lien avec la saison culturelle France-Russie 2010 initiée et coordonnée par Culturesfrance, l’Afca proposera un focus sur l’animation Russe en collaboration avec Arkéion films et le festival Ciné Junior.

Tout les informations sont disponibles sur le site afca.asso.fr.
Programme par régions
Programme par dates

Voici enfin la bande-annonce de la Fête du Cinéma d’Animation 2010 réalisée par Florentine Grelier et Edè Brüll :

9e Fête du Cinéma d’Animation – bande-annonce

Les (sombres) coulisses de la série Les Simpsons

Créée en 1989, la série Les Simpsons a connu un succès d’estime et financier très important. Et ce qui a toujours fait sa renommée c’est son côté critique particulièrement mordant. Mais en multipliant les saisons et produits dérivés (films, habits, jeux vidéos ou bandes dessinées) la série ferait désormais partie du système qu’elle prétendait dénoncer.

Les producteurs de la série sont-ils allés trop loin dans le merchandising ? C’est certain. C’est donc avec une grande intelligence qu’ils ont confié la réalisation de leur dernier générique au célèbre artiste de rue britannique Banksy.

les-simpsons_banksy

C’est donc au troisième épisode de la 22e saison, diffusé dimanche dernier aux Etats-Unis, que Les Simpsons ont frappé un grand coup avec une intro spéciale bourrée d’une bonne dose d’autocritique ou, plutôt, d’auto-dérision, sur la série elle-même.

En scène : un « sweatshop » asiatique, où l’exploitation des travailleurs est dépeinte de façon caricaturale et la production du dessin animé, la Fox, est présentée comme une entreprise esclavagiste. Pourquoi ce thème ? Car l’animation des dessins de la série se fait en Corée du Sud.

Un storyboard osé, rien à dire. On vous laisse apprécier :

« Les Simpsons » – opening signé Banksy