20 candidats à l’Oscar du meilleur film d’animation

L’Académie des Oscars a annoncé cette semaine que vingt films d’animation sont candidats à la nomination aux statuettes d’or cette année. Un chiffre record depuis l’existence de cette catégorie.

Pour rappel, le premier Oscar du meilleur film d’animation a été décerné en 2002 et depuis, le nombre de candidats ne cesse d’augmenter.

A noter que la production américaine reste largement dominante, cette année encore, avec douze films présentés. L’Australie a un seul candidat et l’Europe en a cinq pour sa part. Signalons que le dernier chef-d’œuvre de Hayao Miyazaki, « Ponyo sur la falaise », et l’adaptation de l’œuvre-phare du maître Osamu Tezuka, « Astro boy » sont les films asiatiques en compétition.

Parmi les vingt candidats, cinq seulement seront retenus pour les nominations à l’Oscar du meilleur film d’animation. Ils seront annoncés le 2 février prochain et la cérémonie des Oscars aura lieu le 7 mars, au théâtre Kodak à Hollywood.

La liste complètes des candidats à la nomination à l’Oscar du meilleur film d’animation :

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* Alvin et les Chipmunks : The Squeakquel (Etats-Unis)
* Astro Boy (Hong-Kong/Japon/Etats-Inis)
* Battle for Terra (Etats-Unis)
* Tempête de boulettes géantes (Etats-Unis)
* Coraline (Etats-Unis)
* Le Drôle de Noël de Scrooge (Etats-Unis)
* The Dolphin (Italie)
* Fantastic Mr. Fox (Etats-Unis)
* L’Age de Glace 3 – Le Temps des Dinosaures (Etats-Unis)
* Mary et Max. (Australie)
* El lince perdido (Espagne, produit par Antonio Banderas)
* Monstres contre Aliens (Etats-Unis)
* Numéro 9 (Etats-Unis)
* Planète 51 (Espagne/Grande-Bretagne)
* Ponyo sur la falaise (Japon)
* La Princesse et la Grenouille (Etats-Unis)
* Brendan et le secret des Kells (France/Belgique/Irlande)
* Clochette et la pierre de lune (Etats-Unis)
* Panique au village (Belgique/France/Luxembourg)
* Là-haut (Etats-Unis)

« Tempête de boulettes géantes » : agréable et drôle

« Tempête de boulettes géantes » est d’abord un livre pour enfants datant de 1978 imaginé par Judi Barrett et illustré par Ron Barrett paru en France sous le titre « Il pleut des hamburgers ». C’était d’ailleurs le livre favori de Chris Miller et Phil Lord, les scénaristes-réalisateurs du film, quand ils étaient petits.

Ce n’est donc pas étonnant que c’est le premier long métrage d’animation que réalisent les deux cinéastes et que le résultat est très agréable et drôle.

On se retrouve au cœur d’un film délirant où les gags fusent dans des situations, plus rocambolesques les unes que les autres. Le tout étant une métaphore dénonçant la mauvaise bouffe, renforcé par le message « Aimez vous comme vous êtes ».

Pas un chef d’œuvre mais un hors d’œuvre de qualité !

Photos de « Tempête de boulettes géantes »

Synopsis de « Tempête de boulettes géantes »
Dans un petit patelin condamné à manger de la sardine matin, midi et soir, un jeune ingénieur loufoque invente une machine qui transforme l’eau en aliments les plus succulents. Sauf que le génie en question perd le contrôle de son invention, qui menace d’ensevelir la planète sous des tonnes d’aliments gorgés de matières grasses.

Fiche technique de « Tempête de boulettes géantes »
Date de sortie cinéma : 21 octobre 2009
Réalisé par Phil Lord, Chris Miller (IV)
Avec Bill Hader, Anna Faris, Neil Patrick Harris
Titre original : Cloudy With A Chance Of Meatballs
Film pour enfants à partir de 6 ans
Long-métrage américain
Genre : Animation, Comédie
Durée : 1h30 min
Année de production : 2008

Bande-annonce de « Tempête de boulettes géantes »

« Sword of the Stranger » en DVD

Voici une bonne idée de cadeau pour Noël. « Sword of the Stranger » sortira en DVD le 11 décembre prochain. Une version Blu-ray serait quant à elle en préparation pour 2010.

Pour rappel, c’est le premier long-métrage de Masahiro Ando et le premier film original du studio Bones. L’anime se déroule dans le Japon de l’Ere Sengoku et rend un véritable hommage à un genre ultra populaire en son temps mais qui aujourd’hui est en voie de disparition, chambara, le film de sabre japonais.

A noter qu’une seule et unique édition collector sera disponible proposant le film en version originale et version française, ainsi qu’un DVD bonus qui inclura le Making of, le court-métrage original et les bandes-annonces Beez.

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Fiche technique
Coffret 2 DVDs
Titre Français : Sword of the stranger
Titre Japonais : Sutorejia : Mukô hadan
Production : MINAMI Masahiko
Réalisation : ANDO Masahiro
Studio : Bones
Pays : Japon
Année : 2007
Durée :1h42
Langues : Japonais, Français
Sous-titres : Français
Bonus : Making of, Le court-métrage original (5 min), Bandes-annonces Beez

Les passionnés de la japanime et des arts du sabre nippone apprécieront !

« Panda Petit Panda » : le début du duo Takahata & Miyazaki

Plus de 35 ans après sa sortie, « Panda Petit Panda » se fraie un chemin jusque dans nos salles. Réalisé par Isao Takahata et co-écrit avec Hayao Miyazaki, le film marque le début de la collaboration des maîtres incontestés du dessin animé d’aujourd’hui, tous deux fondateurs et figures phares du célèbre studio Ghibli.

A l’origine de cette collaboration, deux événements : la démission des deux hommes des studios d’animation de la TOEI, où ils se sont connus et appréciés, et le rétablissement des relations diplomatiques entre le Japon et la Chine, à l’occasion duquel un couple de pandas est offert au Japon par la Chine. Quasiment inconnu en terre nippone jusqu’alors, l’animal fait l’objet d’un véritable phénomène de mode. L’idée de « Panda Petit Panda » est ainsi née et a ensuite été validée par le studio A pro, employeur de Takahata et Miyazaki à l’époque.

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Composé de 2 moyens métrages, « Panda kopanda » et » Panda kopanda amefuri saakasu no maki », le film est une ébauche déjà aboutie de ce que réaliseront par la suite les deux artistes. Malgré une esthétique et une technique datées, « Panda Petit Panda » n’a rien perdu de son charme et touchera les petits comme les grands grâce à sa poésie et son message universelle.

Synopsis de « Panda Petit Panda »
Mimiko est une fillette orpheline qui vit avec sa grand-mère. Quand cette dernière s’absente pour quelques jours pour un voyage, un père panda et son fils, échappés du zoo voisin, auront tôt fait de la remplacer, entraînant la petite fille dans une série d’aventures exquises.

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Fiche technique de « Panda Petit Panda »
Date de sortie cinéma : 14 octobre 2009
Réalisé par Isao Takahata
Avec Kazuko Sugiyama, Yoshiko Ohta, Yasuo Yamada
Titre original : Pandakopanda amefuri saakasu no maki
Film pour enfants à partir de 3 ans
Long-métrage japonais
Genre : Animation
Durée : 1h21 min
Année de production : 1973

Bande-annonce de « Panda Petit Panda »

« Piano Forest » en DVD

L’excellent « Piano Forest » sortira en DVD le 4 novembre prochain.

Produit par le célèbre studio Madhouse, il s’agit du premier long-métrage réalisé par Masayuki Kojima. Il fait ici un petit bijou d’animation japonaise en adaptant le manga éponyme créé par Makoto Isshiki, une œuvre étonnante qui place la musique classique au centre de l’histoire.

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A sa sortie en DVD, « Piano Forest » sera disponible en une édition simple et une édition collector. A noter que le collector box comprendra en bonus exclusif le CD de la bande originale du film.

La bande-son
La musique de « Piano Forest » est incontestablement l’une de ses plus grandes qualités. On notera l’habileté du réalisateur d’avoir su mélanger aussi bien les créations originales (composées par le grand Keisuke Shinohara) et les morceaux classiques plus connus (Chopin, Mozart, Beethoven…) qui font appel à l’inconscient collectif. En effet, on aura tous entendu – sans pour autant en connaître les titres – « La Valse du petit Chien », « Cadence » de Mozart, ou « Lettre à Elise ». Les morceaux sont, de plus, magnifiquement interprétées à la fois par le pianiste Vladimir Ashkenazy (qui se cache derrière les doigts de Kai), Kentaro Hashimoto (Shûhei) et Mariko Nogami (Takako).

Fiche technique
Titre français : PIANO FOREST
Titre original : Piano no Mori
Pays : Japon
Année de production : 2008
Durée : 1H41
Langues : VF/VOSTFR
Réalisateur : KOJIMA Masayuki
Production : studio Madhouse
Compositeur : Vladimir Ashkenazy

Bonus exclusif à la version collector : CD de la bande originale du film

Mary et Max.

« Mary and Max. » fait partie de ces films qui ne peuvent pas vous laisser indifférents et qui vous marquent pour longtemps. C’est réaliste, c’est drôle, c’est émouvant et avant tout très humain.

Adam Elliot livre un véritable petit bijou d’animation en pâte à modeler qu’il a écrit et réalisé. Il a également conçu le design des personnages et l’architecture des lieux et il a en outre prêté sa voix à toute une palette de personnages secondaires.

Synopsis de « Mary et Max. »
Mary est une petit fille australienne de 8 ans sans amis et délaissées par ses parents. Elle décide alors de prendre un nom au hasard dans l’annuaire, pour avoir un correspondant aux Etats-Unis à qui elle pourrait se confier. Ce sera Max Horowitz, un homme de 44 ans, dépressif et lui aussi incompris. Les deux êtres vont s’apprivoiser malgré la distance et nouer une correspondance qui va durer plus de 20 ans.

Photos de « Mary et Max. »

Ce qui pourrait passé pour un film d’animation pour enfants est loin de la. Il est surtout pour les adultes. On y arrive complètement à oublier le film d’animation, la pâte à modeler et la technique. On s’embarque dans l’histoire et on y croit totalement. On rit beaucoup des situations, des drôles de questions, des personnages secondaires mais on pleure aussi, surtout lors du dénouement, bouleversant. Tout ça sublimé par une BO qui fait rêver ! Magnifique !

Sachez d’ailleurs que le personnage de Max est inspiré d’un « vrai » Max, correspondant du réalisateur Adam Elliot pendant plus de vingt ans. La création du film lui rend, en quelque sorte, hommage.

Site officiel du film

Fiche technique de « Mary et Max. »
Date de sortie : 30 Septembre 2009
Réalisé par Adam Elliot
Avec Toni Collette, Philip Seymour Hoffman, Eric Bana
Film australien.
Genre : Animation
Durée : 1h 32min.
Année de production : 2008
Titre original : Mary and Max
Distribué par Gaumont Distribution

Bande-annonce de « Mary et Max. »

« Numéro 9 » – d’une beauté renversante

« Numéro 9 » est né de l’imagination de Shane Acker qui avait initialement réalisé « 9 », un court-métrage de fin d’études avec des personnages confectionnés en matériaux de récupération. Primé dans tous les festivals, son travail d’orfèvre a tapé dans l’oeil du réalisateur Tim Burton, génie américain, auteur notamment d' »Edward aux mains d’argent » et de « Sleepy Hollow ». Quand celui-ci a décidé de produire un long-métrage, il a été rejoint par Timur Bekmambetov, le réalisateur russe déjanté de « Night Watch » et de « Wanted ». Le résultat est d’une finesse à tomber par terre !

Synopsis de « Numéro 9 »
Numéro 9 est une poupée créée, tout comme ses camarades, à partir d’objets de récupération ramassés dans les décombres. Il s’éveille à la vie dans un monde post-guerre mondiale, dépeuplé d’humains et gouverné par les machines. Se questionnant sur le pourquoi de son existence, 9 comprendra qu’il a une mission : sauver le monde.

Critique de « Numéro 9 »
Un délice de film, original et captivant !
Avec son premier long-métrage Shane Acker parvient à créer un vrai chef-d’œuvre imaginatif et inventif à souhait. Entre noirceur et poésie, « Numéro 9 » s’inscrit parfaitement dans la lignée de l’œuvre du Tim Burton producteur. L’action et suspense sont au rendez-vous, la bande son est envoutante, les images magnifiques.
Les personnages sont créés avec originalité, l’absence de nom, seul un numéro les désignant, est magistralement compensé par des traits de caractères très différents d’un protagoniste à l’autre. On y reconnaît sans hésitation le médium, la guerrière, le meilleure ami, la brute, le roi, les jumeaux littéraires, le savant et le génie.

Décidément, « Numéro 9 » est une comète de plus dans le paysage du film d’animation. D’une beauté visuelle renversante, sa force réside aussi dans son message pacifique. Le film est une parabole sur l’histoire du père de la bombe atomique américaine, Openheimer, effrayé par l’utilisation que les hommes pourraient faire de son invention.

A voir sans hésitation !

Photos de « Numéro 9 »

Fiche technique de « Numéro 9 »
Date de sortie : 19 août 2009
Réalisé par Shane Acker
Avec Elijah Wood, Jennifer Connelly, Crispin Glover
Film américain.
Genre : Animation, Science fiction, Fantastique, Aventure
Durée : 1h 20min.
Année de production : 2008
Titre original : 9
Distribué par SND

Bande-annonce de « Numéro 9 »

« Sita chante le blues »: parfait pour soigner un chagrin d’amour

Nina Paley entrecroise une légende indienne datant de plus de vingt siècles, des passages musicaux et son histoire personnelle pour créer un cocktail vocal et visuel d’une fraîcheur et d’une drôlerie délicieuses.

Lorsque son mari la quitte avec un e-mail, la réalisatrice Nina Paley (qui a aussi scénarisé, animé et monté le film) décide de sublimer son chagrin dans un film d’animation autofictionnel. Elle s’inspire du Ramayana et de la musique jazz chantée par Annette Hanshaw.

Photos de « Sita chante le blues »

Ramayana est une légende indienne qui raconte l’histoire de Sita, la femme de Rāma, septième avatar du dieu Vishnou. Écarté du trône de son père, Rama part en exil avec Sita, qui est enlevée par le prince Ravâna et délivrée par son époux avec l’aide de l’armée des singes de Hanuman. Mais, accusée à tort de s’être rendue coupable d’adultère, elle est répudiée et trouve refuge avec ses enfants auprès de l’ermite Valmiki, avant d’être finalement réhabilitée.

Les deux histoires, celle de la réalisatrice et celle de Sita, s’entrecroisent dans le film et pour les raconter Nina Paley a recouru à différents types d’animation. Tandis que l’histoire contemporaine de Nina (la réalisatrice elle-même) est traitée dans un style BD minimaliste, les personnages du Ramayana apparaissent comme des vignettes au kitsch coloré et surchargé. Leurs aventures sont présentées et commentées avec impertinence par des marionnettes hiératiques rappelant le théâtre d’ombres. Et au milieu des aventures du Ramayana, la réalisatrice intercale des scènes chantées, des animations à la Betty Boop, où Sita interprète les chansons d’Annette Hanshaw.

Le résultat est original et a valu a la réalisatrice le Cristal du Meilleur Film au Festival d’Annecy 2008 ainsi qu’une Mention spéciale Ours de cristal au Festival de Berlin de la même année.

« Sita chante le blues » est incontestablement une charmante façon de soigner un chagrin d’amour.

Fiche technique de « Sita chante le blues »
Date de sortie : 12 Août 2009
Réalisé par Nina Paley
Avec Aseem Chhabra, Bhavana Nagulapally, Manish Acharya
Film indien, américain.
Genre : Animation, Musical
Durée : 1h 22min.
Année de production : 2008
Titre original : Sita Sings the Blues
Distribué par Eurozoom

Bande-annonce de « Sita chante le blues »
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« Là-haut » : un petit bijou Pixar

« Là-haut » a été retenu pour faire l’ouverture du Festival de Cannes 2009. C’est la première fois qu’un film d’animation connaît cet honneur. La nouvelle aventure signée Pixar, est sortie sur nos écrans le 29 Juillet 2009.

Synopsis de « Là-haut »
Carl, 78 ans, un peu bougon, vit seul dans sa vieille maison depuis le décès de son épouse. Toute sa vie il a vendu des ballons. Alors qu’il est sur le point d’être envoyé en maison de retraite, il décide de réaliser le rêve de sa vie en attachant des milliers de ballons à hélium à sa maison pour s’envoler vers l’Amérique du Sud. Mais un passager clandestin, Russell, un jeune explorateur de 9 ans et assez envahissant, fera aussi partie de ce voyage plein d’aventures délirantes…

Photos de « Là-haut »

Critique de « Là-haut »
Un petit bijou Pixar une fois encore et sans surprise, tout en finesse et en poésie. Dans ce dernier long métrage le studio parvient toujours à nous émerveiller aussi bien visuellement que « scénaristiquement » parlant. Pete Docter (« Monstre compagnie »), et Bob Peterson parviennent à une ampleur artistique des plus étonnantes. Graphisme, musique, scénario, tout y est pour donner un bon film, capable de séduire tant les petits que les grands par sa richesse. On passe de l’émotion à l’humour sans que cela vienne briser la mise en scène : tout s’enchaîne à merveille.
Mention spéciale pour Charles Aznavour qui double Carl dans la version française du film.

Il n’y a qu’une chose à faire : aller voir là-haut !

Fiche technique de « Là-haut »
Date de sortie : 29 Juillet 2009
Réalisé par Pete Docter, Bob Peterson
Avec Edward Asner, Jordan Nagai, Bob Peterson
Film américain.
Genre : Animation
Durée : 1h 35min.
Année de production : 2009
Titre original : Up
Distribué par Walt Disney Studios Motion Pictures France

Bande-annonce de « Là-haut »


L’Age de glace 3 – Le Temps des dinosaures

Le troisième opus de la franchise « L’Age de glace » est sorti, cette fois en 3D, le vendredi 3 juillet 2009.

Synopsis de « L’Age de glace 3 »

Les aventures de Manny le mammouth, Diego le tigre, Sid le paresseux et Scrat l’écureuil continuent, mais cette fois-ci, ils explorent un monde perdu sous la glace peuplé de féroces dinosaures…

Les mammouths Manny et Ellie attendent un heureux événement, préparant leur nouvelle vie en compagnie de leurs amis. Diego s’interroge sur sa place dans le clan et redoute d’avoir perdu ses instincts de prédateur. Scrat rencontre une jolie écureuil mais va-t-il oublier sa noisette au nom du grand amour…Sid, veut lui-aussi fonder une famille, et lorsqu’il trouve trois œufs abandonnés, il n’hésite pas à se découvrir des instincts maternels.
Mais la naissance de petits dinosaures va entraîner toute la troupe dans un univers inconnu où la glace n’a plus lieu d’être mais où le danger est partout.
Aidés par une fouine légèrement cinglée prénommée Buck, chasseur de dinos obsessionnel, ils feront tout pour survivre aux pièges de ce nouveau monde.

Site officiel du film : http://www.lagedeglace3-lefilm.com/

Critique de « L’Age de glace 3 »
Les studios Blue Sky frappent très fort avec un 3ème volet dans la veine des précédents, au moins aussi drôle et encore plus efficace.

La grande réussite de cet épisode, c’est son rythme : moins de parlotes et pas de temps morts. Il séduit plus par son humour que par son graphisme, mais en revanche ce troisième opus de la franchise « L’Age de glace », est conçu pour être projeté en relief-3D. Sa réalisation a mobilisé jusqu’à 350 animateurs et vu son coût grimper à 100 millions de dollars, contre 67 M USD pour le premier volet, co-réalisé par Chris Wedge et Carlos Saldanha et sorti en 2002 et 90 M USD pour le 2e, signé par Saldanha seul, quatre ans plus tard.
« Au final, ce qui compte dans un film c’est la qualité de l’histoire et le charme des personnages… la 3D n’est qu’une autre façon d’apprécier le film mais elle ne transformera jamais un mauvais film en un bon », dit Peter de Seve. « On a vu ces dernières années beaucoup de films parfaitement produits, mais dépourvus d’âme et d’une bonne histoire : le public s’y ennuie ! ».

Une chose est sûr, en 2D ou 3D, vous n’allez pas vous ennuyer en regardant le film puisqu’il est garni d’une bonne dose d’action, d’humour et de grands sentiments. Spéciale mention à la belette folle extrêmement réussie et marrante.

Photos de « L’Age de glace 3 »

Fiche technique de « L’Age de glace 3 »
Date de sortie : 03 Juillet 2009
Réalisé par Carlos Saldanha
Avec Ray Romano, John Leguizamo, Denis Leary
Film américain.
Genre : Animation, Aventure
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2009
Film pour enfants à partir de 6 ans
Titre original : Ice Age: Dawn of the Dinosaurs 3D
Distribué par Twentieth Century Fox France

Bande-annonce de « L’Age de glace 3 »