« Sound of Noise » : un drôle de thriller musical

Vu au dernier festival de Cannes dans la section Semaine de la Critique, cet ovni scandinave est sûrement l’un des films les plus originaux de l’année 2010. « Sound of Noise » (Son du bruit, en français) est en effet le tout premier thriller musical, une œuvre conceptuelle inclassable, complètement délirante et anticonformiste.

Le film est développé suite au succès du court-métrage « Music for One Apartment and Six Drummers », sélectionné à Cannes, lauréat de nombreux prix à travers le monde et visionné neuf millions de fois sur YouTube, à découvrir d’urgence ici. Les co-scénaristes Ola Simonsson & Johannes Stjarne Nilsson se sont alors décidés à en faire un long-métrage, pour notre plus grand plaisir.

Construit comme un opéra, divisé en quatre chapitres qui sont autant d’actes d’un concert, ce « Sound of Noise » mêle une enquête policière, une histoire d’amour, le tout ponctué de scène hallucinantes dans lesquelles un gang de musiciens déjantés fait de la musique aussi bien dans une centrale électrique que dans un bloc opératoire… juste pour la beauté de la chose. A voir sans hésitation.

Photos de « Sound of Noise »

Synopsis de « Sound of Noise »
L’officier de police Amadeus Warnebring est né dans une illustre famille de musiciens. Ironie du sort, il déteste la musique.
Sa vie bascule le jour où un groupe de musiciens déjantés décide d’exécuter une œuvre musicale apocalyptique en utilisant la ville comme instrument de musique…
Il s’engage alors dans sa première enquête policière musicale…

Fiche technique de « Sound of Noise »
Date de sortie cinéma : 29 décembre 2010
Réalisé par Ola Simonsson, Johannes Stjarne Nilsson
Avec Bengt Nilsson, Sanna Persson, Magnus Börjeson
Long-métrage suédois
Genre : Policier, Musical
Durée : 01h42min
Année de production : 2008
Distributeur : Wild Bunch Distribution

Bande-annonce de « Sound of Noise »

« Fatal » signé Michaël Youn

Adoré ou détesté, Michaël Youn n’est très certainement pas le genre de personne qui laisse indifférent. Après avoir participé à plusieurs films en tant que comédien, l’ancien animateur du ‘Morning Live’ se lance un défi. En effet pour « Fatal », il porte la double casquette d’acteur-réalisateur. Et avec son montage nerveux au rythme trépidant, il prouve sa maîtrise des codes de la comédie (à l’américaine), sans le moindre temps mort. Michaël Youn s’efforce incontestablement de placer ses pas dans ceux de Ben Stiller et des frères Farrelly et mitraille les gags en rafales dans une comédie pas finaude mais résolument décomplexée.

Si l’on met nos préjugés de coté, on se retrouve au final devant un bon film avec des gags et situations assez drôles, qui nous raconte l’histoire de Fatal Bazooka. Michaël Youn révèle d’ailleurs s’être inspiré de chanteurs bien connus de la scène musicale française : « Le film évoque l’histoire d’un type qui serait entre Joey Starr et Johnny Hallyday », selon lui.

Et même si « Fatal » est une satire, Michaël Youn insiste sur le fait qu’il s’agit aussi d’un film proposant une réflexion sur la célébrité et ses problématiques : « Que se passe-t-il quand on est mis dans la lumière, quand du jour au lendemain on devient une vedette, quand les gens vous reconnaissent dans la rue ? Et puis qu’arrive-t-il quand on replonge dans l’ombre. (…) « Fatal » parle des has-been, de la difficulté à rester sincère en face des caméras et du public, ce qui est difficile. Dans ce sens c’est un film très personnel », explique-t-il.

« Fatal » n’est sûrement pas le chef-d’œuvre de l’année, mais il est une très agréable surprise en montrant une facette assez sombre de l’homme. L’ancien animateur du « Morning Live » n’est pas si débile que ça, au final !

Photos de « Fatal »

Synopsis de « Fatal »
Fatal… c’est Fatal Bazooka, un rappeur bling-bling et hardcore. En fait, un personnage de sketch créé par Michaël Youn dans son show-télé « Morning Live », puis développé dans l’album « T’as vu » vendu à plus de 500 000 exemplaires. Ce film raconte ce que serait devenu ce rappeur s’il en avait vendu… 15 millions ! Fatal est désormais une énorme star. Des millions de fans, des dizaines de tubes, 4 Music Awards de la Musique du meilleur artiste de l’année, une ligne de vêtements, un magazine et prochainement l’ouverture de son propre parc d’attraction : Fataland. Il est le N°1 incontesté. En apparence tout va bien… mais en réalité, Fatal ne sait plus où il va, parce qu’il ne sait plus d’où il vient : depuis ses débuts, il fait croire qu’il a grandi dans le ghetto… alors qu’en fait, il est né dans un petit village de Savoie, en plein coeur des Alpes. Mais on ne peut pas être un « gansta » quand on est un fils de bergers de Savoie, alors Fatal a préféré cacher ses origines et oublier son passé…

Fiche technique de « Fatal »
Date de sortie cinéma : 16 juin 2010
Réalisé par Michaël Youn
Avec Michaël Youn, Stéphane Rousseau, Isabelle Funaro, Vincent Desagnat, Armelle
Long-métrage français
Genre : Comédie, Musical
Durée : 01h35min
Année de production : 2009
Distributeur : Universal Pictures International France

Bande-annonce de « Fatal »

« When You’re Strange »

Tout premier long-métrage documentaire sur The Doors, « When You’re Strange » s’appuie exclusivement sur des images d’archives tournées entre 1966 et 1971. Signé Tom DiCillo (« Delirious »), le film est porté par la narration sobre et juste de Johnny Depp, lui-même grand fan du groupe légendaire.

« When You’re Strange » démarre sur des extraits de « HWY – An American Pastoral », film inédit réalisé en 1969 par Jim Morrison. On y découvre le chanteur-poète, barbu et dépenaillé, au volant d’une magnifique Ford Mustang en plein désert californien. Ce film sert d’ailleurs de fil rouge au documentaire de DiCillo. Il en constitue aussi l’intérêt principal, comme les autres images inédites.

Le film entraîne ainsi dans son récit haletant pour retracer ensuite, de façon chronologique, le parcours de l’une des groupes les plus emblématiques et les plus influents d’Amérique. Un parcours marqué par l’ascension fulgurante du quatuor vers les sommets des charts mais aussi par la descente aux enfers de son leader charismatique.

Au final, un témoignage unique sur un groupe qui ne l’était pas moins. Indispensable pour les amateurs !

Photos de « When You’re Strange »

Synopsis de « When You’re Strange »
A l’origine, il y a « Les portes de la perception » (The Doors of Perception), le livre d’Aldous Huxley sur son expérience de la mescaline et d’autres drogues hallucinogènes. La citation de William Blake, qui lui a fourni le titre de ce livre, inspira également Jim Morrison et Ray Manzarek pour le nom du groupe – The Doors – qu’ils fondèrent en 1965 à Venice Beach avec John Densmore et Robby Krieger. Ils allaient devenir l’un des groupes les plus importants et les plus influents du rock américain.

Fiche technique de « When You’re Strange »
Date de sortie cinéma : 9 juin 2010
Réalisé par Tom DiCillo
Avec Jim Morrison, Ray Manzarek, John Densmore, Robby Krieger, Johnny Depp
Long-métrage américain
Genre : Documentaire, Musical
Durée : 01h30min
Année de production : 2009
Distributeur : MK2 Diffusion

Bande-annonce de « When You’re Strange »

« Crazy Heart » : la « country » mise à l’honneur

Avec cette adaptation du roman de Thomas Cobb, Scott Cooper signe sa première réalisation. Cette histoire qui rend honneur à une grande tradition américaine, la « country », lui tenait semble-t-il particulièrement au cœur puisqu’il est également scénariste et producteur de « Crazy Heart ».

Synopsis de « Crazy Heart »
Ancienne star de la musique country, Bad Blake en est réduit à jouer ses vieux tubes dans des bars miteux, guitare dans une main, bouteille de whisky dans l’autre. Quand sa route croise celle de Jean, une jeune journaliste locale, Bad retrouve goût à la vie. Mais il doit puiser dans ce qu’il a de plus précieux – sa musique – pour éviter de se laisser rattraper par ses vieux démons, l’alcool et l’autodestruction.

Bien que le scénario soit basique et sans grande innovation, le spectateur est séduit par cette histoire rocambolesque mais touchante, le plongeant dans une ambiance « country » particulièrement captivante. Et malgré la prévisibilité palpable du film, le personnage joué par un Jeff Bridges au meilleur de sa forme fait oublier les clichés d’une histoire déjà vue ailleurs. Le comédien est impressionnant du début à la fin, nu jusque dans ses failles les plus intimes, glissant sans résister vers une fin programmée de loser usé par toutes sortes d’abus. A lui seul, il résume l’esprit d’une musique lancinante où il est toujours question de poisse et d’amours perdus, de démons et de rédemption. L’Oscar lui irait bien.

Photos de « Crazy Heart »

Fiche technique de « Crazy Heart »
Date de sortie cinéma : 3 mars 2010
Réalisé par Scott Cooper
Avec Jeff Bridges, Maggie Gyllenhaal, Robert Duvall, Colin Farrell
Long-métrage américain
Genre : Drame, Romance, Musical
Durée : 1h51 min
Année de production : 2009
Distributeur : Twentieth Century Fox France

Bande-annonce de « Crazy Heart »

« Gainsbourg – (vie héroïque) » : un conte de Joann Sfar

Pour son premier long métrage Joann Sfar (connu comme auteur de BD) a fait un choix audacieux : transposer à l’écran la vie de l’une des icônes de la culture française. Il nous propose un biopic qui se veut sortir des imageries traditionnelles pour nous offrir un conte ponctué de pur moments d’invention (comme en témoigne ce double du héros présent à ses côtés sous la forme d’un autre moi plus monstrueux : le côté Gainsbarre de Gainsbourg en chair et en os ou plutôt en personnage de BD vivant).

C’est donc un film ambitieux qui, certes, a le mérite de peindre avec fidélité le « personnage » de Gainsbourg à travers ses âges, ses époques, ses inspirations, ses conquêtes mais qui sombre malgré tout dans le stéréotype de l’homme à femme provocateur. On n’est pas vraiment déçu puisqu’on s’attend à ça, mais on regrette quand même que le scénario ne vienne pas apporter plus de profondeur à l’image du rebelle qu’on ne connaît que trop. Peut être parce que si l’artiste était brillant, la vie de l’homme elle, n’avait rien d’ « héroïque » ni même de spécial… En tous cas le film, malgré ce qu’il annonce, ne nous démontre pas le contraire.

Mention spéciale pour la qualité des acteurs. Eric Elmosnino est sidérant dans le rôle de Gainsbourg, Laetitia Casta qui campe une Bardot plus vraie que nature. Un petit pincement au cœur pour Lucy Gordon (Jane Birkin) disparue en mai dernier.

Malgré tous ses défauts, « Gainsbourg – (vie héroïque) » est loin d’être un biopic classique, genre très à la mode, en ce moment, mais un conte dans lequel, la patte de Joann Sfar est incontestable.

Photos de « Gainsbourg – (vie héroïque) »

La vie de Gainsbourg, du jeune Lucien Ginsburg dans le Paris occupé des années 1940, jusqu’au poète, compositeur et chanteur célébré dans le monde entier.

Fiche technique de « Gainsbourg – (vie héroïque) »
Date de sortie cinéma : 20 janvier 2010
Réalisé par Joann Sfar
Avec Eric Elmosnino, Lucy Gordon, Laetitia Casta
Long-métrage français
Genre : Biopic, Musical
Durée : 2h10 min
Année de production : 2009
Distributeur : Universal Pictures International France

Bande-annonce de « Gainsbourg – (vie héroïque) »

Michael Jackson : « This Is It » ou « This is NOT it » ?

Trois mois après le décès du Roi de la Pop sort le documentaire qui, selon les producteurs de Sony et AEG Live, rend un ultime hommage à la star.

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« Michael Jackson’s This Is It » est constitué à base des centaines d’heures d’images des coulisses et répétitions du dernier spectacle de l’artiste. Comme vous le savez, ce dernier se préparait pour This Is It, sa série de concerts prévus à Londres (50 shows à l’O2 Arena, répartis entre le 13 juillet 2009 et le 6 mars 2010). Le film est 90% musique complétée par des interviews de certains des plus proches amis et collaborateurs de Michael. Le tout réalisé par Kenny Ortega, le même qui a signé « High School Musical », qui était d’ailleurs directeur artistique et chorégraphe sur les concerts This Is It.

Le lancement de « Michael Jackson’s This Is It » s’accompagne d’un double-album, basé sur la musique du film. Le premier CD propose les plus gros tubes de la star réagencés dans l’ordre de leur apparition dans le film. De Thriller à Billie Jean, tout y est. Seul le morceau This Is it fait office d’inédit, décliné en deux versions. Ce titre co-écrit par Paul Anka a été dévoilé début octobre et a créé une mini polémique vite étouffée par la maison de disques. Sur le deuxième CD, trois versions démos et un poème inédit de la star sont proposés. Un disque certainement précieux pour les fans, mais quand même un peu maigre pour un soi-disant nouvel album.

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A peine sortie le 28 octobre, le documentaire cartonne un peu partout dans le monde. A noter que sa durée d’exploitation est limitée : il ne reste en salles que deux semaines. Mais « Michael Jackson’s This Is It » ne fait pas l’unanimité. Certains fans de la star ont lancé une pétition sur internet pour manifester leur mécontentement face à la sortir du documentaire. Le site, This is NOT it, tente de démontrer que ce retour tant attendu était en réalité contre-nature : les producteurs auraient fait pression sur Jackson pour qu’il accepte de retourner sur scène, alors qu’il n’était clairement pas dans les bonnes dispositions physiques et mentales. Le Roi de la Pop ne pesait plus que 49 kilos avant son décès, et ne se nourrissait plus normalement. Ce que le site condamne, c’est que l’icône est présentée tout sourire dans le film : un miroir déformant de la réalité, selon eux.

Alors « This Is It », hommage ou machine à fric ? Peut-être un peu des deux.

Quoi qu’il en soit, une chose est sûre, Michael Jackson est entré pour toujours dans la légende !

Fiche technique de « Michael Jackson’s This Is It »
Date de sortie cinéma : 28 octobre 2009
Réalisé par Kenny Ortega
Avec Michael Jackson
Long-métrage américain
Genre : Musical, Documentaire
Durée : 1h52 min
Année de production : 2009

Bande-annonce de « Michael Jackson’s This Is It »

Michael Jackson : « This Is It », le trailer

La bande annonce du documentaire « This Is It » consacré aux dernières répétitions de Michael Jackson vient d’être dévoilée. Le film revient sur les trois derniers mois du « Roi de la Pop » alors qu’il préparait son grand retour sur scène après quasi 10 ans d’absence.

Réalisé par Kenny Ortega, le documentaire repose sur le concept d’emmener le spectateur dans les coulisses de ce qui devait être la dernière tournée du « Kinf of Pop ». Le réalisateur a sélectionné quelques-unes des meilleurs images des répétitions de Michael Jackson à Los Angeles et les a, semble-t-il, entrecoupées de commentaires de proches de la star. Les fans du chanteur devraient également découvrir quelques commentaires de Michael Jackson, lui-même, enregistrés durant les répétitions.

« Michael Jackson’s This Is It » sortira en salles le 28 octobre en France et sera diffusé pendant deux semaines seulement. Les billets seront mis en vente à partir du 27 septembre.

En attendant de voir le film, voici sa bande annonce :

« Sita chante le blues »: parfait pour soigner un chagrin d’amour

Nina Paley entrecroise une légende indienne datant de plus de vingt siècles, des passages musicaux et son histoire personnelle pour créer un cocktail vocal et visuel d’une fraîcheur et d’une drôlerie délicieuses.

Lorsque son mari la quitte avec un e-mail, la réalisatrice Nina Paley (qui a aussi scénarisé, animé et monté le film) décide de sublimer son chagrin dans un film d’animation autofictionnel. Elle s’inspire du Ramayana et de la musique jazz chantée par Annette Hanshaw.

Photos de « Sita chante le blues »

Ramayana est une légende indienne qui raconte l’histoire de Sita, la femme de Rāma, septième avatar du dieu Vishnou. Écarté du trône de son père, Rama part en exil avec Sita, qui est enlevée par le prince Ravâna et délivrée par son époux avec l’aide de l’armée des singes de Hanuman. Mais, accusée à tort de s’être rendue coupable d’adultère, elle est répudiée et trouve refuge avec ses enfants auprès de l’ermite Valmiki, avant d’être finalement réhabilitée.

Les deux histoires, celle de la réalisatrice et celle de Sita, s’entrecroisent dans le film et pour les raconter Nina Paley a recouru à différents types d’animation. Tandis que l’histoire contemporaine de Nina (la réalisatrice elle-même) est traitée dans un style BD minimaliste, les personnages du Ramayana apparaissent comme des vignettes au kitsch coloré et surchargé. Leurs aventures sont présentées et commentées avec impertinence par des marionnettes hiératiques rappelant le théâtre d’ombres. Et au milieu des aventures du Ramayana, la réalisatrice intercale des scènes chantées, des animations à la Betty Boop, où Sita interprète les chansons d’Annette Hanshaw.

Le résultat est original et a valu a la réalisatrice le Cristal du Meilleur Film au Festival d’Annecy 2008 ainsi qu’une Mention spéciale Ours de cristal au Festival de Berlin de la même année.

« Sita chante le blues » est incontestablement une charmante façon de soigner un chagrin d’amour.

Fiche technique de « Sita chante le blues »
Date de sortie : 12 Août 2009
Réalisé par Nina Paley
Avec Aseem Chhabra, Bhavana Nagulapally, Manish Acharya
Film indien, américain.
Genre : Animation, Musical
Durée : 1h 22min.
Année de production : 2008
Titre original : Sita Sings the Blues
Distribué par Eurozoom

Bande-annonce de « Sita chante le blues »
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« Departures » ou la mort comme un rite de passage

Le film a reçu l’Oscar du Meilleur film étranger 2009. Sortie officielle de « Departures » 3 juin 2009.

Synopsis de « Departures »
Daigo Kobayashi est un violoncelliste dont la carrière s’effondre d’un coup lorsque son orchestre symphonique est dissous. Avec son épouse, il quitte alors Tokyo pour la petite ville de province qui le vit naître. Induit en erreur par une petite annonce ambiguë, il se présente dans ce qu’il croit être une agence de voyages, qui est en fait une entreprise de pompes funèbres. Il surmonte sa répugnance et accepte l’emploi par nécessité financière. Toutefois il va cacher la nature de son travail à sa femme, à ses voisins car cette activité est en grande partie taboue au Japon. Mais la découverte inévitable de son secret entraîne une crise conjugale…

Critique de « Departures »
Le film est émouvant, poétique, comique et dramatique à la fois. Les séquences qui montrent les toilettes mortuaires sont filmées avec attention et élégance et les paysages hivernaux font un décor idéal pour ces funérailles à répétition. C’est une œuvre délicate sur la beauté et l’acceptation de l’éphémère. Malgré quelques faiblesses de scénario, quelques longueurs et des plans discutables « Departures » réussit un prodige : celui de nous réconcilier avec la mort.

Photos de « Departures »

Fiche technique de « Departures »
Date de sortie : 03 Juin 2009
Réalisé par Yojiro Takita
Avec Masahiro Motoki, Tsutomu Yamazaki, Ryoko Hirosue
Film japonais.
Genre : Drame, Musical
Durée : 2h 11min.
Année de production : 2008
Titre original : Okuribito
Distribué par Metropolitan FilmExport

Bande-annonce de » Departures »