Transformers 3 : la plus belle 3D depuis Avatar

Sam Witwicky (Shia LaBeouf) est de retour pour sauver une troisième fois le monde grâce à ses amis les Autobots. En effet, Transformers 3 – La Face cachée de la Lune vient de débarquer sur nos écrans, pour le plus grand bonheur des fans de la saga.

Comme les deux premiers volets en 2007 et 2009, Transformers 3 est réalisé par Michael Bay, spécialiste des gros films d’aventures hollywoodiens à multiples effets spéciaux (n’en citons que Bad Boys I et II, Armageddon ou Pearl Harbor).

Evidemment le scénario tient toujours sur un ticket de métro (les méchants robots reviennent sur Terre encore plus forts mais les gentils robots sont toujours là pour défendre leurs amis les humains à peau molle, les pauvres petites choses) et les Américains continuent de sauver le reste du monde sans que ce dernier ne lève le petit doigt.

La petite innovation cette année, le film est proposé en 3D qui sert pour une fois à quelque chose. D’autant plus que le montage n’est pas trop sur-vitaminé et on arrive à suivre les spectaculaires batailles et chorégraphies. Du coup, Transformers gagne en lisibilité (on est moins rapidement fatigué par toute cette action) et met ainsi en avant la jolie 3D (la plus belle depuis Avatar, soit dit au passage).

Une mention spéciale au nostalgique de Megan Fox : vous ne serez pas dépaysés avec sa remplaçante, la glorieuse Rosie Huntington-Whiteley, égérie de la marque de lingerie Victoria’s Secret. C’est un effet spécial à elle toute seule, la mannequin se montre en effet à la hauteur du minimum de qualité de jeu exigé dans un blockbuster.

Notons pour terminer que comme lors des deux premiers volets, c’est le groupe américain Linkin Park qui interprète la chanson du générique de fin.

En conclusion, un film à voir pour sa qualité technique et pour la plastique de l’actrice principale 🙂 .

Photos de « Transformers 3 – La Face cachée de la Lune »

Synopsis de « Transformers 3 – La Face cachée de la Lune »
Un événement mystérieux lié à notre passé éclate au grand jour. C’est la guerre qui menace aujourd’hui notre Terre ; une guerre d’une telle ampleur que l’aide des Transformers pourrait, cette fois, ne pas suffire à nous sauver.

Fiche technique de « Transformers 3 – La Face cachée de la Lune »
Date de sortie cinéma : 29 juin 2011
Réalisé par Michael Bay
Avec Shia LaBeouf, Rosie Huntington-Whiteley, Patrick Dempsey
Titre original : Transformers: Dark of the Moon
Long-métrage américain
Genre : Science fiction, Action
Durée : 02h35min
Année de production : 2011
Distributeur : Paramount Pictures France

Bande-annonce de « Transformers 3 – La Face cachée de la Lune »

« The Prodigies » signé Antoine Charreyron

Pour son premier essai dans le long-métrage, Antoine Charreyron a décidé de faire une adaptation animée du roman « La Nuit des enfants rois » écrit par Bernard Lentéric et paru en 1981. Et le résultat est surprenant d’autant plus que le livre a été jugé inadaptable.

Mais soyons clair, si vous voulez vous faire un cinéma en famille attendez « Cars 2 », car « The Prodigies » s’adresse clairement à un public adulte et adolescent. Nourri à la culture manga, comics et jeux vidéo le Français réalise une adaptation très actuelle. Pour transposer le roman à l’écran, il s’offre Alexandre de La Patellière et Mathieu Delaporte, rodés à l’exercice du scénario de film d’animation pour adultes avec « Renaissance ». Les deux scénaristes livrent un récit empreint d’une forte violence physique et psychologique, dans lequel les super-héros ont pour ennemis eux-même.

Derrière ses allures de film pour ados-geeks, « The Prodigies » pose des questions sur la société actuelle, la violence, le pouvoir, la différence, le rapport aux autres ou encore la construction de soi. Car là où certains réalisateurs choisissent de juste s’éclater (Snyder et son récent « Sucker Punch » par exemple), Antoine Charreyron joue la carte du sérieux et du côté très noir pleinement assumé. La violence est là, mais n’est jamais gratuite.

En plus, réalisé en motion-capture et en relief, le long-métrage est doté d’un style visuelle détonnant. L’animation est fluide et stylisée, et pour une fois la 3D sert à quelque chose.

Photos de « The Prodigies »

Synopsis de « The Prodigies »
Imaginez-vous doté d’une intelligence surhumaine, du pouvoir de contrôler les autres par la force de l’esprit, de les transformer en marionnettes dépourvues de volonté, obéissant à vos ordres les plus fous… Ce don fascinant et terrible Jimbo Farrar le connaît bien car depuis son enfance, il le possède.
Brillant chercheur à la tête de la Fondation Killian pour enfants surdoués, très amoureux de sa femme Ann, Jimbo n’a qu’un but : trouver d’autres prodiges comme lui. Il imagine alors un jeu en ligne d’une complexité extrême et finit par découvrir cinq adolescents qu’il décide de réunir à New York.
Conscients de leur différence, isolés et incompris, ces prodiges se retrouvent un soir à Central Park. Enfin, ils ne sont plus seuls. Mais ils sont alors sauvagement agressés et leur destin bascule. Ignorés par la police, abandonnés par ceux qui devaient les protéger, en état de choc, ils déchaînent alors leurs pouvoirs avec une intelligence diabolique, éliminant sans laisser de trace ceux qui les ont trahis…
Jimbo est le seul à l’avoir compris, mais aussi le seul à pouvoir les arrêter. Il va devoir combattre le déchainement de violence de ses esprits-jumeaux… à moins qu’il ne décide de se joindre à eux…

Fiche technique de « The Prodigies »
Date de sortie cinéma : 8 juin 2011
Réalisé par Antoine Charreyron
Avec Jeffrey Evan Thomas, Jacob Rosenbaum, Dominic Gould
Long-métrage français, britannique, belge, canadien, luxembourgeois
Genre : Animation, Science fiction
Durée : 01h27min
Année de production : 2010
Distributeur : Warner Bros. France

Bande-annonce de « The Prodigies »

« X-Men : Le Commencement »

Voici l’arrivée d’un nouvel épisode de la franchise « X-Men ». Comme son nom peut le laisser entendre, « X-Men : Le Commencement » fait table rase du passé et reprend la saga aux origines.

Si certains personnages déjà vus sont présents, aucun acteur des épisodes précédents (Hugh Jackman, Patrick Stewart, Ian McKellen…) ne figure au casting, le Professeur Xavier et Magneto étant respectivement interprétés par James McAvoy et Michael Fassbender.

Rappelons également que Bryan Singer, réalisateur de « X-Men » (2000) et « X-Men 2 » (2003), avait laissé sa place à Brett Ratner pour « X-Men : L’Affrontement final » (2005), le troisième volet de la trilogie originale. Le spin-off « X-Men Origins: Wolverine » (2009) était lui signé Gavin Hood. Aux manettes de cette nouvelle préquelle, on trouve Matthew Vaughn, réalisateur de « Kick-Ass », ainsi que Bryan Singer de retour en tant que scénariste et producteur cette fois.

Dans « X-Men : Le Commencement » on découvre donc les origines des mutants et les prémisses du conflit Magneto / Professeur X. Avec des acteurs impressionnants, des effets spéciaux réussis, une intrigue parfaite mêlant fiction et réalité et nous plongeant tout droit dans l’ambiance apocalyptique de la crise des missiles de Cuba, le long-métrage s’avère un excellent divertissement. Nul doute, un des meilleurs épisodes de la franchise.

Photos de « X-Men : Le Commencement »

Synopsis de « X-Men : Le Commencement »
Avant que les mutants n’aient révélé leur existence au monde, et avant que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n’étaient encore que deux jeunes hommes découvrant leurs pouvoirs pour la première fois. Avant de devenir les pires ennemis, ils étaient encore amis, et travaillaient avec d’autres mutants pour empêcher la destruction du monde, l’Armageddon. Au cours de cette opération, le conflit naissant entre les deux hommes s’accentua, et la guerre éternelle entre la Confrérie de Magneto et les X-Men du Professeur X éclata…
X-Men : le commencement nous entraîne aux origines de la saga X-Men, révélant une histoire secrète autour des événements majeurs du XXe siècle.

Fiche technique de « X-Men : Le Commencement »
Date de sortie cinéma : 1 juin 2011
Réalisé par Matthew Vaughn
Avec James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon
Titre original : X-Men: First Class
Long-métrage américain
Genre : Science fiction, Action
Durée : 02h10min
Année de production : 2011
Distributeur : Twentieth Century Fox France

Bande-annonce de « X-Men : Le Commencement »

« Priest » : (très) libre adaptation du manhwa éponyme de Hyung Min-Woo

Le tant attendu « Priest », libre adaptation du manhwa éponyme de Hyung Min-Woo, vient enfin de débarquer sur nos écrans. Si les événement de la BD se situent dans le passé, le film, lui, à plutôt tendance à se dérouler dans le futur aux vues des villes, des véhicules et les armes. L’univers est d’ailleurs très intéressant, un mélange de plusieurs styles : steampunk, post-apocalypse, far-west, vampires et romance.

Le film possède de nombreuses bonnes idées mais elles sont malheureusement très mal exploitées. A commencer par une introduction animée très sympathique mais pour faire un clin d’œil à la BD, les dessinateurs auraient pu garder le style de coups de crayon de Min-Woo Hyung. L’histoire est elle prévisible, les intrigues sont non seulement très absentes mais les quelques présentes sont très mal menées. Sans oublier les scènes « d’action » rares et non trépidante, ou autant qu’une série B à la Buffy.

Photos de « Priest »

Synopsis de « Priest »
Dans un monde ravagé par des siècles de guerre entre l’homme et les vampires, un prêtre guerrier se retourne contre l’église afin de traquer une bande de vampires meurtriers qui ont kidnappé sa nièce.

Fiche technique de « Priest »
Date de sortie cinéma : 11 mai 2011
Réalisé par Scott Charles Stewart
Avec Paul Bettany, Karl Urban, Cam Gigandet, Maggie Q
Long-métrage américain
Genre : Aventure, Epouvante-horreur, Science fiction
Durée : 01h27min
Année de production : 2011
Distributeur : Sony Pictures Releasing France

Bande-annonce de « Priest »

Deadman Wonderland en simulcast

Dybex vient de relancer son système de simulcast gratuit avec la série Deadman Wonderland, adaptation animée du manga de Jinsei Kataoka et Kazuma Kondou (disponible aux éditions Kana). La diffusion en VOSTFR se passe par le compte Dailymotion ou sur le Facebook de l’éditeur français.

Quant à la qualité de cette série, nous dirons tout simplement que c’est le studio Manglobe (à qui l’on doit déjà entre-autres Samurai Champloo, ou encore Ergo Proxy) qui est en charge du projet. À la réalisation on retrouve Koichi Hatsumi (déjà animateur sur Steam Boy), au scénario Yasuyuki Muto, au chara design Masaki Yamada et au mecha design Takayuki Yanase.

Synopsis de Deadman Wonderland
Dix ans après le grand tremblement de terre de Tokyo, la prison ‘Deadman Wonderland’ est devenue un site touristique qui permet de récolter des fonds pour reconstruire la ville. Les spectateurs assistent avec enthousiasme à des épreuves mortelles où les prisonniers s’affrontent pour obtenir quelques jours de vie supplémentaires. Ganta et ses amis vont bientôt se rendre en voyage de classe dans cette prison. Mais un homme en rouge les attaque ! Ganta est le seul survivant. Accusé à tort d’avoir tué tous ses amis il est condamné à mort et incarcéré à ‘Deadman Wonderland’.
Avec l’aide de Shiro, une jeune fille très étrange rencontrée dans la prison, il va tenter de rester en vie. Mais les règles sont dures et Ganta doit réussir à prouver son innocence…

Voici la vidéo de l’annonce du simulcast :

Deadman Wonderland – trailer

« Source Code » : un thriller haletant

Après un « Moon » très remarqué, Duncan Jones (fils de David Bowie) revient avec un nouveau métrage à l’identique, entre science et fiction. Mêlant univers réaliste et voyage dans le temps, « Source Code » est un véritable film-concept dont le scénario oscille entre « Matrix », « Inception », « Déjà vu » et « L’Armée des 12 singes ».

Le scénario suit donc les péripéties de Colter Stevens (toujours aussi excellent Jake Gyllenhaal), un personnage envoyé dans le passé durant de courts intervalles de 8 minutes chacun, pour prévenir une attaque terroriste. Ainsi, à travers les sept voyages dans le passé de notre héros, nous découvrons en même temps que lui qui peut être le terroriste potentiel. Le suspense est maintenu tandis que de l’autre côté, dans la réalité, nous faisons face à une nouvelle surprise de taille, encore plus riche en rebondissements. Nous découvrons peu à peu l’envers du décor et c’est là que l’originalité bat son plein.

Bref, au programme, une progressivité au rythme subtilement géré, du suspense, des effets spéciaux très agréables car rares mais efficaces, un scénario diablement original et une mise en scène pêchue qui ne donne aucun répit au spectateur. Duncan Jones nous gratifie au final d’un thriller haletant à ne pas manquer.

Photos de « Source Code »

Synopsis de « Source Code »
Colter Stevens se réveille en sursaut dans un train à destination de Chicago. Amnésique, il n’a aucun souvenir d’être monté dedans. Pire encore, les passagers du train se comportent avec lui avec familiarité alors qu’il ne les a jamais vus. Désorienté, il cherche à comprendre ce qui se passe mais une bombe explose tuant tout le monde à bord.
Colter se réveille alors dans un caisson étrange et découvre qu’il participe à un procédé expérimental permettant de se projeter dans le corps d’une personne et de revivre les 8 dernières minutes de sa vie. Sa mission : revivre sans cesse les quelques minutes précédant l’explosion afin d’identifier et d’arrêter les auteurs de l’attentat. A chaque échec, les chances de pouvoir revenir dans le passé s’amenuisent.
Alors qu’il essaie d’empêcher l’explosion, ses supérieurs lui apprennent qu’un deuxième attentat est en préparation en plein cœur de Chicago et qu’il ne s’agit plus de protéger les quelques passagers du train mais la ville toute entière. La course contre la montre commence…

Fiche technique de « Source Code »
Date de sortie cinéma : 20 avril 2011
Réalisé par Duncan Jones
Avec Jake Gyllenhaal, Michelle Monaghan, Vera Farmiga
Long-métrage français, américain
Genre : Science fiction, Action, Thriller
Durée : 01h33min
Année de production : 2011
Distributeur : SND

Bande-annonce de « Source Code »

« Numéro quatre » : la nouvelle saga pour ados

Alors que « Harry Potter » et « Twilight » touchent à leur fin, la course à la nouvelle saga des teenagers bat son plein. Après « Percy Jackson » et les dieux grecs, c’est au tour des extraterrestres de vivre les affres de l’adolescence. Et pour gagner le cœur des 12-16 ans, « Numéro quatre » de D.J. Caruso vise large et n’oublie donc personne.

Les demoiselles seront séduites par une jolie amourette, et surtout baveront devant Alex Pettyfer, d’autant que le jeune acteur, conscient de ses atouts physiques, ne rechigne pas à tomber la chemise. Les jeunes mâles se réjouiront de bastons à tout va, et auront aussi droit à deux actrices à la plastique sympathique (Dianna Agron et Teresa Palmer). Et le film n’oublie surtout pas les geeks, avec une histoire d’aliens taillée sur mesure pour eux.

Pour résumer, sans être révolutionnaire, « Numéro Quatre » est un film propre et assez divertissant, remplissant par la même parfaitement son cahier des charges. Notons d’ailleurs que comme la plupart des films du genre, celui-ci est tiré d’un roman éponyme signé Pittacus Lore, un pseudonyme derrière lequel se cachent Jobie Hughes et James Frey. Leur première œuvre ayant apparemment bien fonctionné, une suite, « The Power of Six », est en cours d’écriture. Un « Numéro quatre » numéro deux en perspective…

Photos de « Numéro quatre »

Synopsis de « Numéro quatre »
Trois sont déjà morts. Qui sera le quatrième ? Un adolescent extraordinaire, John Smith, fuit devant des ennemis prêts à tout pour le détruire. Changeant perpétuellement d’identité, ne restant jamais longtemps dans la même ville, il est accompagné par Henri, qui veille sur lui. Partout où il va, John est le nouveau venu, celui qui n’a aucun passé. Dans la petite ville de l’Ohio où il s’est installé, il va vivre des événements inattendus qui vont changer sa vie. De son premier amour à la découverte de ses incroyables aptitudes, il va aussi se lier à des personnes qui partagent son fascinant destin…

Fiche technique de « Numéro quatre »
Date de sortie cinéma : 6 avril 2011
Réalisé par D.J. Caruso
Avec Alex Pettyfer, Timothy Olyphant, Teresa Palmer, Dianna Agron
Titre original : I Am Number Four
Long-métrage américain
Genre : Science fiction, Action
Durée : 01h49min
Année de production : 2011
Distributeur : The Walt Disney Company France

Bande-annonce de « Numéro quatre »

« L’Agence » : adaptation d’une nouvelle de Philip K. Dick

« Minority Report », « Blade Runner », « Total Recall » et … pas mal d’autres : Philip K. Dick est un auteur rêvé pour le cinéma, et en particulier Hollywood, qui y puise une inspiration que les scénaristes de science fiction d’aujourd’hui ont du mal à égaler. « L’Agence », adaptation de l’une de ses nouvelles, reprend un de ses thèmes de prédilection : le libre arbitre.

Sujet inépuisable qui aurait dû permettre à George Nolfi, scénariste de « Ocean’s Twelve » et de « La mémoire dans la peau », de réussir son entrée dans le monde des réalisateurs. Alors contre toutes attentes, le cinéaste fait le choix curieux de la comédie romantique.

En effet, les interrogations métaphysiques passent vite au second plan, reléguées au profit d’une comédie romantique lambda qui s’en tient aux poncifs du genre : les tourtereaux finiront-ils ensemble. L’histoire d’amour finit par dominer le film et donc le suspense. Et on connaît la fin rapidement. Attention les yeux, la conclusion est révolutionnaire : l’amour triomphe de tous les obstacles.

Reste que Matt Damon et Emily Blunt, sont impeccables, comme d’habitude, tout comme le reste du casting. Bref, un film qui se regarde, mais pas plus.

Photos de « L’Agence »

Synopsis de « L’Agence »
Sommes-nous maîtres de notre destin ? Ou sommes-nous manipulés par des forces invisibles ? David Norris entrevoit l’avenir que le Sort lui réserve et se rend compte qu’il aspire à une autre vie que celle qui lui a été tracée. Pour y parvenir, il va devoir poursuivre la femme, dont il est tombé follement amoureux, à travers les rues de New York et ses réseaux souterrains…

Fiche technique de « L’Agence »
Date de sortie cinéma : 23 mars 2011
Réalisé par George Nolfi
Avec Matt Damon, Emily Blunt, Michael Kelly
Titre original : The Adjustment Bureau
Long-métrage américain
Genre : Romance, Science fiction
Durée : 01h47min
Année de production : 2011
Distributeur : Universal Pictures International France

Bande-annonce de « L’Agence »

« World Invasion : Battle Los Angeles »

Une énième invasion d’extraterrestres belliqueux vient de s’abattre sur nos écrans. Après « Skyline » et en attendant « Cowboys et Envahisseurs », voici donc « World Invasion : Battle Los Angeles » où l’on suit un groupe de US Marines dans une Californie à feu et à sang. Il s’agit d’ailleurs ici d’un authentique film de guerre, plutôt qu’un film d’anticipation ou de science-fiction.

Certes, il faut aimer l’apologie du courage, de l’esprit de sacrifice, du sang, de la sueur et de l’US Marine Corps pour l’apprécier. Mais une fois cet aspect mis de côté il en reste des effets spéciaux de bonne facture et un spectacle qui décoiffe. Et pour le coup, on finit par éprouver une sorte de plaisir coupable, un peu comme devant un jeu vidéo débile mais fun.

Bref un long-métrage pour ceux qui aiment les films d’action pop corn à déguster juste pour le plaisir de voir exploser l’écran durant 2 heures sans user ses neurones.

Et surement plein de petits nouveaux volontaires américains qui vont s’engager dans les Marines des States en croyant combattre des extraterrestres et devenir des héros pour leur patrie 😉 .

Photos de « World Invasion : Battle Los Angeles »

Synopsis de « World Invasion : Battle Los Angeles »
Au camp Pendleton, base militaire située à proximité de Los Angeles, un groupe de Marines, dirigé par le sergent Michael Nantz, est appelé à riposter immédiatement à l’une des nombreuses attaques qui touchent les littoraux à travers le monde. Le sergent Nantz et ses hommes vont mener une bataille acharnée contre un ennemi mystérieux qui est déterminé à s’emparer de l’approvisionnement en eau et à détruire tout sur son passage.

Fiche technique de « World Invasion : Battle Los Angeles »
Date de sortie cinéma : 16 mars 2011
Réalisé par Jonathan Liebesman
Avec Aaron Eckhart, Michelle Rodriguez, Ramon Rodríguez
Titre original : Battle: Los Angeles
Long-métrage américain
Genre : Science fiction, Aventure, Action
Durée : 01h56min
Année de production : 2011
Distributeur : Sony Pictures Releasing France

Bande-annonce de « World Invasion : Battle Los Angeles »

« Tron l’héritage » : un univers virtuel époustouflant

La suite du cultissime “Tron”, réalisé par Steven Lisberger en 1982, une révolution du cinéma de science-fiction à l’époque, vient enfin de débarquer sur nos écrans.

Cette fois-ci réalisée en 3D, cette séquelle se veut plus graphiquement impressionnante que son prédécesseur. Conservant les bonnes bases du premier film, remodifiant sensiblement le look et les décors de « Tron », cet Héritage porte bien son nom. Scènes d’action renversantes, effets spéciaux époustouflants, le spectacle est pleinement assuré. Immergés dans un nouveau monde à la fois sombre et lumineux, aux costumes moulants et à l’univers démentiel, nous ne pouvons que nous réjouir du travail effectué.

Ensuite, ne prenant pas beaucoup de risques, le réalisateur Joseph Kosinski reprend de nombreux éléments du premier film et les réintègre sans difficulté dans le sien. Autre point négatif, le scénario ne brille pas par son originalité et reste un peu trop simpliste. On pourrait le résumer en une ligne : la quête d’un fils à la recherche de son père. Notons également quelques longueurs inutiles et des facilités évitables.

En revanche, mention spéciale pour la musique confectionnée par nos Daft Punk nationaux. En effet, le duo français signe la BO du film, associant les sonorités electro qu’on leur connaît à l’univers futuriste de « Tron » et composant pour l’occasion des partitions symphoniques enregistrées avec une centaine de musiciens aux Air Lyndhurst Studios de Londres. Les deux DJs font d’ailleurs une courte apparition dans « Tron l’héritage », masqués et derrière leurs platines (histoire de ne pas perdre les bonnes habitudes).

En conclusion, si le scénario et les dialogues auraient nécessité plus de travail, on prend tout de même plaisir à revoir les personnages et redécouvrir la Grille qui est plus belle que jamais. Car « Tron », c’est avant tout l’univers qui prime.

Photos de « Tron l’héritage »

Synopsis de « Tron l’héritage »
Sam Flynn, 27 ans, est le fils expert en technologie de Kevin Flynn. Cherchant à percer le mystère de la disparition de son père, il se retrouve aspiré dans ce même monde de programmes redoutables et de jeux mortels où vit son père depuis 25 ans. Avec la fidèle confidente de Kevin, père et fils s’engagent dans un voyage où la mort guette, à travers un cyber univers époustouflant visuellement, devenu plus avancé technologiquement et plus dangereux que jamais…

Fiche technique de « Tron l’héritage »
Date de sortie cinéma : 9 février 2011
Réalisé par Joseph Kosinski
Avec Jeff Bridges, Garrett Hedlund, Olivia Wilde
Titre original : Tron Legacy
Long-métrage américain
Genre : Science fiction, Action, Aventure
Durée : 02h06min
Année de production : 2010
Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures France

Bande-annonce de « Tron l’héritage »