« Dragons » pour toute la famille

Le dernier Dreamworks est le premier film d’animation en images de synthèse réalisé par Chris Sanders et Dean Deblois qui ont déjà travaillé ensemble sur « Mulan » et « Lilo & Stitch » (Oscar du meilleur film d’animation) en 2002.

Leur « Dragons » est l’adaptation du livre « Comment dresser votre Dragon » de Cressida Cowell publié en 2003. Et même si comme toujours l’histoire est prévisible, on se laisse facilement emporter par cette belle aventure pleine d’action et avec une belle morale agrémentée d’une pointe d’humour.

On s’attache rapidement aux personnages et aux dragons (mention spéciale pour « Croque-mou » à … croquer !) mais le tout est toutefois assez original pour éviter les clichés et le sentimentalisme à deux balles même si l’on sait comment va finir le film dés le début. En plus, le graphisme est très abouti (même en 2D) et l’animation fluide. Les réalisateurs font d’ailleurs une très bonne utilisation du 3D. Profitez-en si possible !

Au final, « Dragons » est un très beau film d’animation pour toute la famille qui donne envie de replonger dans les contes et les légendes scandinaves.

Images de « Dragons »

Synopsis de « Dragons »
Pour pouvoir devenir un membre à part entière de sa tribu, Harold, le jeune fils d’un chef Viking doit capturer et élever un dragon. Sa vie va être bouleversée par sa rencontre avec Croque-mou qui va peu à peu l’amener lui et les siens à voir le monde d’un point de vue totalement différent.

Fiche technique de « Dragons »
Date de sortie cinéma : 31 mars 2010
Réalisé par Chris Sanders, Dean Deblois
Avec Jay Baruchel, Gerard Butler, America Ferrera
Titre original : How to Train Your Dragon
Long-métrage américain
Genre : Animation
Durée : 01h33min
Année de production : 2009
Distributeur : Paramount Pictures France

Bande-annonce de « Dragons »

« Astro Boy » sort chez M6 Video

L’adaptation hollywoodienne de l’œuvre mythique du maître Osamu Tezuka est sortie le décembre dernier et ce fut le flop. Réalisé par David Bowers au sein du studio IMAGI, l’échec commercial fut pour autant si retentissant que le film n’a pas parvenu à se rembourser, loin de là, et a plongé le studio d’animation hong-kongais dans la faillite. IMAGI s’est finalement vu forcé de mettre la clé sous la porte.

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Quoi qu’il en soit, les fans inconditionnels du petit robot seront peut-être ravis d’apprendre que M6 Video sortira « Astro Boy » en DVD et Blu-Ray le 9 avril prochain. D’autant plus que de divers bonus y seront ajoutés :

Les bonus

– Les courts-métrages
– La naissance d’un héros
– La conception de Metro City
– Le look Astro Boy
– La galerie de photos

 

« Tamagotchi le film » – kawaï à souhait

Les petites créatures virtuelles inventées par Bandai ont enfin conquis les salles françaises. Après un premier opus lancé directement en DVD en France, le second épisode de « Tamagotchi » a les honneurs d’une sortie sur grand écran grâce au partenariat de Beez et Eurozoom.

Mais qui sont donc ces Tamagotchis ? Jamais entendu parler ?! C’est tout simplement possible. Ce mini jouet électronique créé en 1996 vous propose de prendre soin et d’éduquer un petit animal virtuel. Il est déjà devenu un véritable phénomène de société. A tel point qu’il s’est vite doté d’une déclinaison télévisée sous forme de série animée. Il a fallu pourtant attendre 2007 pour que ces êtres virtuels s’invitent au cinéma. Fort du succès du premier film qui introduisait les différents personnages et leur univers, un second opus a rapidement été mis en route en approfondissant le monde issu des Tamagotchis.

On doit cette réussite en partie aux producteurs Toshiaki Okuno et Shuukichi Kanda qui ont déjà eu l’occasion de s’essayer à l’exercice de l’adaptation d’un jeu. En 1997 ils ont notamment produit la première série de la saga Pokémon, adaptation d’un jeu vidéo sur Game Boy, qui se retrouve bien vite la série phare d’OLM (Oriental Light and Magic).

« Tamagotchi le film » reprend la galerie des 44 créatures virtuelles créées à ce jour. Le scénario est facilement compréhensible par les plus jeunes. Le graphisme plonge les petits spectateurs dans un univers japonisant plein de rondeurs et aux couleurs très douces. Kawaï à souhait, il ravira les enfants et accessoirement les nostalgiques ayant déjà élevé ces créatures virtuelles. En plus c’est un dessin animé qui fait l’apologie de la lecture. Un film donc parfait pour passer un bon moments avec votre bambin adoré.

Images de « Tamagotchi le film »

Synopsis de « Tamagotchi le film »
Planète Tamagotchi. Mametchi et ses amis sont ravis de l’arrivée d’une bibliothèque itinérante à leur école. Ils découvrent des livres d’images magiques créés par les propriétaires de la bibliothèque, la famille Otogitchi, et sont étonnés de découvrir qu’ils peuvent entrer dans chaque histoire et dans la peau du héros.
Inspiré par le bonheur que lui procurent ces livres d’images, Mametchi crée Hapihapitchi, un Tamagotchi qui peut collecter le bonheur des gens heureux et l’utiliser pour égayer les gens malheureux. Mais une personne résiste au pouvoir de Hapihapitchi, c’est Kikitchi, le nouveau camarade de Mametchi.

Fiche technique de « Tamagotchi le film »
Date de sortie cinéma : 17 février 2010
Réalisé par Jôji Shimura
Avec Rie Kugimiya, Ryôka Yuzuki, Asami Yaguchi
Titre original : Eiga! Tamagocch i: Uchûichi happî na monogatari!?
Long-métrage japonais
Genre : Animation
Durée : 1h29 min
Année de production : 2008
Distributeur : Eurozoom

Bande-annonce de « Tamagotchi le film »

« Fantastic Mr. Fox » : impressionnant

Wes Anderson (« La Famille Tenenbaum », « La Vie aquatique ») s’attaque aux dessins animés avec cette adaptation de « Fantastique Maître Renard », le célèbre roman de Roald Dahl.

Techniquement très impressionnant (4000 accessoires, 500 marionnettes, 150 décors), le film respire l’originalité et l’innovation, tout en procédant avec des méthodes surannées mais diablement efficaces. Dépixellisé, animé à l’ancienne – chaque marionnette est manipulée devant la caméra, déplacée millimètre après millimètre, pour donner l’illusion du mouvement – le long-métrage a trouvé sa place parmi les cinq nominés aux Oscars 2010 pour Meilleur film d’animation.

Comme les autres films du réalisateur, « Fantastic Mr. Fox » raconte l’histoire d’une famille qui se recompose après avoir traversé les épreuves les plus baroques. Même si l’intrigue reste basique, le film nous captive par la curiosité du concept et du travail qu’il y a derrière toutes ces poupées amovibles.

Et puis il y une bande-son originale et, cerise sur le gâteau, une interprétation vocale en VO absolument géniale des Clooney, Streep et compagnie.

A savourer sans modération.

Images de « Fantastic Mr. Fox »

Synopsis de « Fantastic Mr. Fox »
Mr Fox, un renard ancien voleur de volailles devenu journaliste, avait promis à sa femme qu’il ne croquerait plus de poulette volée. Mais ­cette irrésistible canaille reprend ses anciennes activités, déclenchant une guerre impitoyable entre les fermiers du coin et tous les animaux de la région.

Fiche technique de « Fantastic Mr. Fox »
Date de sortie cinéma : 17 février 2010
Réalisé par Wes Anderson
Avec George Clooney, Meryl Streep, Jason Schwartzman, Bill Murray
Long-métrage américain
Genre : Animation
Durée : 1h28 min
Année de production : 2007
Distributeur : Twentieth Century Fox France

Bande-annonce de « Fantastic Mr. Fox »

« Yona, la légende de l’oiseau-sans-aile »

Conte pour enfants, « Yona, la légende de l’oiseau-sans-aile » marque une nouvelle étape dans la longue carrière de Rintaro (“Metropolis”, “X”, “Galaxy Express 999″, « Albator 78 ») qui s’attaque là, pour la première fois, à un film tout en 3D. Il s’agit en outre d’une histoire originale écrite par le réalisateur lui-même.

Ce projet se distingue également en tant que co-production franco-japonaise importante. C’est Denis Friedman (producteur du premier film européen réalisé entièrement en images de synthèse “Kaena La Prophétie”), via sa société Denis Friedman Productions, qui se charge de la production côté français, tandis que pour le Japon c’est bien entendu le mythique studio Madhouse qui s’y colle.

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Voici un film drôle, adorable, bien fait et innocent, sans tomber dans la mièvrerie. Une jolie fable sur l’enfance et son univers magique que les petits seront ravis de découvrir… et les grands aussi ! Normalement, en sortant de ce film, vous aurez commencé à inconditionnellement aimer les pingouins.

D’un point de vu technique, c’est de la 3D retravaillée pour se rapprocher de « l’à coup » de la 2D de l’animation japonaise, et ça passe à merveille, rendant le film spécial dans son positionnement par rapport à le 3D de Pixar et autres.

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Synopsis de « Yona, la légende de l’oiseau-sans-aile »
Depuis la mort de son père, Coco, une fillette de six ans, vit seule avec sa mère. Elle passe son temps habillée d’un costume de pingouin, persuadée qu’elle pourra voler un jour comme son père le lui avait promis. Elle est bien sûr la risée des autres enfants du quartier, jusqu’au jour où elle fait la rencontre de Chaley, une étrange marionnette, qui est en fait l’avatar d’une créature venue d’une autre dimension. Entraînée par celle-ci, la petite fille découvre un village de Gobelins, là-haut dans le ciel. Les Gobelins sont persuadés qu’elle est l’”oiseau-sans-aile” qui viendra un jour les sauver. C’est en tout cas ce que dit la légende. Yona devrait faire face à l’hostilité de Bouca-Bouh, une créature diabolique, pour arriver enfin à voler de ses propres ailes et aider ses nouveaux amis.

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Fiche technique de « Yona, la légende de l’oiseau-sans-aile »
Date de sortie cinéma : 3 février 2010
Réalisé par Rintaro
Avec Ei Morisako, Hikari Ôta, Yûji Tanaka
Titre original : Yona Yona
Film pour enfants à partir de 6 ans
Long-métrage français, japonais
Genre : Animation
Durée : 1h25 min
Année de production : 2008
Distributeur : Gebeka Films

Bande-annonce de « Yona, la légende de l’oiseau-sans-aile »

« La Princesse et la grenouille » : traditionnel et innovateur à la fois

Disney revient au dessin animé classique en 2D et le résultat dépasse nos espérances. Créé dans la bonne vieille tradition, “La Princesse et la Grenouille” est pour autant un film innovateur, en scène de fond la communauté afro-américaine de la Nouvelle-Orléans sur fond de jazz avec des personnages très drôles.

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L’idée de John Lasseter, l’ancien chef de Pixar et aujourd’hui la tête créative des studios Disney, de ressusciter le département d’animation traditionnelle du studio et de confier ce retour aux sources au duo John Musker/Ron Clements (« La Petite Sirène », « Aladdin », « Hercule », « La Planète au Trésor »), fut tout simplement génialissime. Disney nous livre son meilleur dessin animé depuis très longtemps qui vient d’ailleurs d’être nominé aux Oscars pour Meilleur film d’animation.

Tous les ingrédients du Disney idéal sont présents : histoire passionnante, personnages attachants, méchant original, animation superbe, chansons entraînantes (signées par l’oscarisé Randy Newman). Et l’autre grande surprise – c’est la première fois qu’une héroïne Disney est noire de peau. Décidément, le studio, réputé conservateur, est entré, lui aussi, dans l’ère Obama.

Bref, « La Princesse et la Grenouille » se révèle un moment de pure magie dont il serait fort dommage de se priver.

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Synopsis de « La Princesse et la grenouille »
Une jeune serveuse rêvant de posséder son propre restaurant est malencontreusement transformée en grenouille après avoir embrassé un prince victime d’un mauvais sort. Pour redevenir humains, les deux batraciens devront vaincre un sorcier vaudou.…

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Fiche technique de « La Princesse et la grenouille »
Date de sortie cinéma : 27 janvier 2010
Réalisé par Ron Clements, John Musker
Avec China Moses, Anika Noni Rose, Liane Foly
Titre original : The Princess and the Frog
Film pour enfants à partir de 6 ans
Long-métrage américain
Genre : Animation
Durée : 1h37 min
Année de production : 2009
Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures France

Bande-annonce de « La Princesse et la grenouille »

« La vallée d’Emeraude » en DVD

L’éditeur Action et Communication a annoncé la sortie de « La vallée d’Emeraude » en DVD pour le 16 février prochain.

Réalisé par Gisaburo Sugii, le film a remporté le prix du meilleur film d’animation de l’Académie Japonaise en 2007. Il s’agit d’ailleurs d’une adaptation d’une série de livres pour enfants, écrite par Yûichi Kimura et illustrée par Hiroshi Abe sortie en 1994. Le succès fut tel, que ce qui était censé n’être qu’un one shot, s’est vu décliner en plusieurs suites, en long métrage et même en jeu vidéo (sorti sur DS).

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Synopsis
Kanouk et Jao, un loup et une chèvre, se rencontrent un jour par le plus grand des hasards et se lient d’amitié. Une amitié plus forte que l’inimité naturelle qui oppose le prédateur et sa proie. Cependant, Kanouk est tourmenté par son instinct de loup et la présence de Jao à ses côtés ne fait que compliquer son problème. S’ajoute à cela, la troupe de Jao et la meute de Kanouk qui agissent en secret afin de les séparer par tous les moyens.

Par son graphisme superbe, ses musiques grandioses (composées par Keisuke Shinohara connu pour son travail sur la BO de « Piano Forest ») et son ambiance apaisante et réconfortante « La Vallée d’Emeraude » est une vraie perle de l’animation japonaise à voir par toute la famille !

Fiche technique
Auteur : Yûichi Kimura (livre)
Réalisation : Gisaburô Sugii
Character design animation : Marisuke Eguchi
Direction de l’animation : Marisuke Eguchi, Yasuo Maeda
Direction artistique : Yukio Abe
Scénario : Yûichi Kimura, Gisaburô Sugii
Musiques originales (BGM) : Keisuke Shinohara
Générique original par : Aiko (ED : Star)

Année : 2005

Langues : Japonais (Dolby Stéréo 2.0), Français (Dolby digital 5.1), Français (Dolby Stéréo 2.0)
Sous-titres : Français
Images : 16:9
Prix indicatif : 13,99 €

Editeur : Action et Communication

« Astro Boy » à la sauce hollywoodienne

L’adaptation d’une œuvre fondatrice du manga et de la japanime vient de débarquer sur nos écrans. C’est sous le titre d’ »Astro Boy » que sont sorties les nouvelles aventures d’un héros mécanique que les trentenaires français ont connu sous le nom d’ »Astro le petit Robot » (« Tetsuwan Atomu » au Japon).

Créé par le maître Osamu Tezuka en 1951, ce personnage est devenu depuis un véritable phénomène de société au Japon et sa silhouette est reconnue dans le monde entier comme une icône du style visuel de l’animation japonaise.

Alors, lorsque Hollywood, fort de ses adaptations d’œuvres classiques manga/animation nippones ratées (n’en citons que « Dragon ball »), s’est emparé d’Astro Boy, le pire était à craindre. D’autant plus que le défit pour le réalisateur était double : intéresser un nouveau public jeune sans pour autant trahir l’œuvre originale au risque de décevoir les nostalgiques.

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Les fans crieront peut-être au scandale en voyant que le film s’éloigne de l’original (surtout le design de certains personnages secondaires « modernisés » qui n’a franchement plus rien à voir avec le style de la série). Mais avec des capitaux américains et un studio d’animation Hongkongais (Imagi) ce n’est pas très étonnant. Cependant, il faut avouer que les nostalgiques peuvent quand même y trouver leur compte : des clins d’œils aux anciens personnages de la série d’origine (et à Tezuka) parsèment le film et le design des personnages principaux respecte relativement bien leur modèle malgré le passage en 3D.

En revanche il faut reconnaître que le manichéisme poussé à l’extrême peut vite paraître indigeste pour un adulte. L’histoire est minimaliste, les bons sont trop « gentils » et les méchants sont dans le registre de la caricature. C’est finalement un film réservé aux enfants. Ils s’attachent à Astro et à sa triste histoire qui se termine bien obligatoirement. Passés les 12 ans, c’est plutôt ennuyant. Pour les adultes, il faut espérer que la nostalgie vienne embrumer votre esprit critique…

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Synopsis de « Astro Boy »
Un chercheur de l’armée perd Toby, son fils unique, lors de la mise en service du Pacificateur, un robot militaire dont ils ont perdu le contrôle. Ne pouvant supporter la mort de son enfant, il va créer un androïde lui ressemblant et lui injecter la mémoire de Toby. Ce robot (Astro) n’aura pas conscience de sa condition de machine et sera persuadé d’être un enfant humain. Mais le père endeuillé réalise que ce substitut mécanique ne peut pas remplacer son fils et, loin de l’apaiser, cela ne fait qu’augmenter sa tristesse. Réalisant que la conception de cette machine était une erreur, il se décide à le désactiver. Mais le robot s’enfuit en quête de sa propre identité…

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Fiche technique de « Astro Boy »
Date de sortie cinéma : 9 décembre 2009
Réalisé par David Bowers (II)
Avec Freddie Highmore, Nicolas Cage, Charlize Theron, Samuel L. Jackson
Long-métrage américain, japonais, hong-kongais
Genre : Animation
Durée : 1h35 min
Année de production : 2007
Distributeur : SND

Bande-annonce de « Astro Boy »

« Le Drôle de Noël de Scrooge »

A l’approche des fêtes de Noël voici une œuvre classique qui revient sur nos écrans dans une nouvelle adaptation. Robert Zemeckis signe ce « Drôle de Noël de Scrooge » animé grâce à la technique de performance capture et en 3D relief.

Adaptée de la nouvelle « Un chant de Noël » écrite par Charles Dickens en 1843, cette version, mise au point grâce aux nouvelles technologies, reste cependant très fidèle à l’original. La fidélité y est d’ailleurs telle, que le choix de Disney comme distributeur peut paraître surprenant. En effet, ce film n’est en aucun cas « un conte de Noël aseptisé made in Disney ». Au contraire, la retranscription ne nous épargne pas les passages disons…très sombres du roman.

Certes, le film nous émerveille par ses effets visuels, nous attendrit et nous émeut, mais n’en oublie pas de nous « glacer le sang » avec ses scènes « morbides ». C’est beau et macabre à la fois, mais à déconseiller aux plus jeunes…

Notons également l’interprétation de Jim Carrey, méconnaissable, qui y tient 8 rôles différents. Un véritable challenge parce qu’il a dû retrouver pour chaque personnage ce qui faisait sa nature profonde : la voix, la gestuelle, l’attitude et le rythme de jeu. Un pari réussi pour ce comédien d’exception.

Photos de « Le Drôle de Noël de Scrooge »

Synopsis
Ebenezer Scrooge est un homme très riche mais connu pour son avarice et manque de générosité. Il passe son temps devant son livre de compte et à mépriser le monde. Il repousse toute relation amicale avec ses proches : son employé, un homme gentil mais vivant dans la pauvreté et maltraité par son patron ; son propre neveux, chaleureux et d’une générosité sans précédent.
Mais a veille de ce Noël, tout va changer…En rentrant chez lui, Scrooge a d’étranges hallucinations. Le spectre de son ancien associé vient lui annoncer la visite de trois esprits, pour racheter ses fautes, et éviter ainsi de finir en damné portant le poids de ses chaînes, comme son vieux collègue escroc… Il s’agit de trois esprits de Noël : Passé, Présent et Futur… Scrooge va alors au fil du temps redécouvrir la lumière de son enfance et petit à petit tomber dans une spirale infernale sombre et terrifiante…

Fiche technique de « Le Drôle de Noël de Scrooge »
Date de sortie cinéma : 25 novembre 2009
Réalisé par Robert Zemeckis
Avec Jim Carrey, Gary Oldman, Colin Firth
Titre original : Disney’s A Christmas Carol
Long-métrage américain
Genre : Animation
Durée : 1h36 min
Année de production : 2009
Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures France

Bande-annonce de « Le Drôle de Noël de Scrooge »

« Truckers Delight » ou les délires pervers d’un camionneur

Voici un clip qui à peine sorti est devenu déjà culte et est même censuré par YouTube. On parle bien sûr de « Truckers Delight » de Flairs mis en image par Jérémie Périn et produit par Première Heure.

Une vidéo qui selon son pitch officiel est une sorte de plongée dans l’esprit tordu d’un routier solitaire en manque « d’amour ». Le film navigue en eaux troubles, entre « Duel » de Spielberg, « Faster Pussycat Kill Kill » de Russ Meyer et les plus coquines productions de Marc Dorcel. Le tout dans un spectaculaire design 8-bit, période Sega Master System, du meilleur goût. Soit un clip sale, sexy et très drôle. Très Flairs quoi.

Complètement pervers, le clip fera hurler de rire les plus décomplexés. A prendre au 6ème degré bien sûr !

Flairs – « Truckers Delight »

« Truckers Delight » est le seul morceau instrumental de l’album Sweat Symphony de Flairs, sorti le 2 février dernier. Déjà paru comme face B de l’EP « Better Than Prince », le titre est de retour depuis le 23 novembre dans un nouvel EP, samplé par les plus grands, Felix Da Housecat, avec un remix d’Alex Gopher et un d’Alixander III.