Cobra, le pirate de l’espace, de retour ! [brève]

Cobra est de retour ! Après un manga, une série télé, un film, et un remake du manga an couleur, nous aurons droit à une nouvelle série d’épisodes !

Il y aura une série de 4 OAV, puis une série télé.
L’auteur original de Cobra, Buichi Terasawa, écrira et dirigera lui-même cette production.

On attends le premier OAV au Japon le 18 Aout !

Staff :

Buichi Terasawa : auteur, réalisateur
Kenichi Maejima : storyboards
Shichiro Kobayashi : animation
Nachi Nozawa : Voix de Cobra
Yoshiko Sakakibara : Voix de Lady Armanoïde
Il s’agit des même doubleurs que pour la série télé de 1982 !

Graphismes des jeux Zelda : le Link qui vous fait rêver

Je reprends un thème qui me tenait à coeur, la comparaison entre les jeux Zelda. J’avais déjà fais cela pour mon vieux et oublié site Zelda, une belle comparaison, sur les personnages, l’histoire, les objets, etc. qui va jusqu’à Ocarina of Time. Un site en passant complètement formidable, surtout en anglais, que je vous conseille de voir (peu rempli, mais uniquement par de la qualité).

Notez que, pour la plupart des images, vous pouvez cliquer dessus afin de voir une grande version.

Avant quand on était jeune

Zelda 1, 2, 3 et game boy (LA, Oracles of ages et season) bref tous les jeux avant la 3D, n’ont pas des parti-pris graphiques très forts (enfin, si, mais pas pour ce dont je vais parler), mais on y retrouve quand même le thème principal caché de cet article, qui sera la différence de maturité entre les jeux, avec l’âge de Link. Cela nous empêchera pas de regarder les art-works qui nous montrent le vrai visage de ce qu’on est cansé manipuler. En effet, je veux pas cracher trop sur le pixels, d’ailleurs j’adore le graphisque de la SNES, mais quand même, jouons au jeu des 7 erreurs entre les artworks et le résultat à l’écran !

Zelda 1

Etrange que ces dessins soient si… amateurs ! … Pourtant je n’ai que cela…

Zelda 2

Link prends quelques années et la légende de Zelda s’étoffe. La princesse dort à défaut de se faire enlever 🙂

Zelda 3

Arrivée sur la Super Nintendo !

Zelda GameBoy

Link arrive avec les graphismes en style Super Nintendo, et limité à 4 niveaux de vert…
Ensuite, une version retouchée gameboy color, super gameboy, etc…

Ensuite Capcom entre dans la partie avec ses Oracle of Age/Season, sur Gameboy Color (le sprite de Link est identique)

Notez les Triforces dessinées sur la main, présentes depuis Zelda Ocarina (cf paragraphe suivant)

La 3D, c’est cool.

Avec la Nintendo 64, tous les espoirs étaient permis (et ont été déçu). Nous avons pu voir nos personnages de près, et je veux dire, dans le jeu, pas en artbook sur le manuel et dans la pub. Je dis que la Nintendo 64 a déçu, car c’est ce qu’elle a fait. A vouloir garder des cartouches, elle a fait des jeux de 8 ou 16 megas octets pour parer à la concurrence, qui sortait ses jeux sur CD, donc 650 megas, voire 3 CDs pour Final Fantasy… Traduisez : là où il y avait des scènes pré-calculés, la N64 faisait de la cinématique avec les graphismes du jeu. Là où il y avait de la musique en mp3, la N64 réutilisait un synthétiseur genre MIDI en mieux. Là où y il avait des textures léchées, nous avions des tas de pixels compressés et pour la plupart générés avec des algos de bruits. De la 3D avec plus de polygones, mais tout le reste faisant peur. Bref, je disgresse. La qualité graphique existe dans les deux Zeldas de la N64, mais rien qui déchire.
Notez que Link devient à ce moment châtain-blond. A Windwaker, il devient complètement blond.

Ocarina of Time a lancé l’attrait du jeune et adulte Link. Très vite, pour moi, le jeune pouvait faire « moins de choses ». Limité comme l’est un Link sur Game Boy, il a moins de techniques proches du personnage, comme les mouvements et techniques complexes d’épée, lui donnant une importante coolitude. Dans Ocarina, le jeune Link a le boomerang, le vieux a l’arc, quand même. De plus, Link a l’habitude de se faire rembarrer par les passants et les gardes royaux parce que c’est un gamin. Tel les lecteurs d’Harry Potter, les joueurs grandissent avec les sorties de jeu, et ne crachent pas sur un Link qui a leur âge. Or, Majora n’avait qu’un Link enfant. Certes il était majeur lorsque transformé en Zora ou Goron, mais c’est tout.

Notez quand même l’ajout du formidable Oni Link, qui est adulte, balèze, et avec une épée qui déchire ! Il a été fort dommage que son utilisation soit uniquement limité aux salles de boss, sachant qu’ils ont tous des particularités qui les rendent fort peu pratique à battre avec Oni Link.
Oni Link est méga cool et a de nombreux fans. Mais les images le représentant sont très rares. Pour la peine je dois vous montrer un fan-art superbe.

La terrible défaite du sombre sur le kawai

Lorsque la GameCube est arrivée, tous les fans sont devenus tous fous grâce à la démo de l’Expo 2000 Space World. Il s’agit bien sûr de cette courte vidéo où un Link adulte combat Ganon en forme humaine. Les deux personnages sont détaillés et réussi, les mouvements aussi. Cela donne énormément envie !

Mais les fans furent déçu. En effet, ces deux personnages ne seront pas dans le prochain Zelda, mais dans Super Smash Bros Melee, ce qui n’est pas si mal. De bons persos à jouer d’ailleurs, surtout Link (dispo en adulte et enfant, les revoilà).
Vous avons eu une lueur d’espoir lorsque ce Link est arrivé en guest star sur Soul Calibur II, version gamecube.

Et voici qu’arrive la première annonce du Zelda sur Game Cube, horrifiant une grande partie de la population. Link y est un tout petit gamin, avec effet dessin animé, et un visage dessiné, mais vraiment dessiné !

Whoaaaaa... c'est d'la bonne...

Ce fut très rebutant. Néanmoins au final, le jeu est superbe, et le cellshading rend magnifiquement bien. Un an après, Nintendo continue à pousser le bouchon en sortant Minish Cap et Four Swords, avec le même link gamin aux grands yeux. De nombreux joueurs étaient déjà passé à la playstation pour dégommer dans le sang des monstres.

Les graphismes Minish Map, sur Game Boy Advance :

Phantom Hourglass est dans la même veine, mais le résultat DS avec un cellshading + contours assez raté, donne étrange pour ne pas dire moche.

Le retour du héros

Enfin il est arrivé, sans s’presser, tel Zorro.


Les cheveux dans le vent, sur sa monture flamboyante, voici le link qu’on a tous attendu ! Il s’agit bien sûr de Twilight Princess, sur NGC/Wii.

Le dessin animé

Les américains ont produit un dessin animé en suivant la trame de Zelda 1 (enfin, de loin quand même). Zelda et Link vivent dans le château d’Hyrule avec la Trifoce de la sagesse, Ganon vit dans l’overworld avec la triforce du pouvoir. A chaque épisode Ganon veut récupérer l’autre triforce, il attaque, et à la fin, retour au statu quo. Link essait d’embrasser la princesse Zelda.

Treize épisodes de pur bonheur qui sont passés à la télé en France également. Je les ai revu grâce à youtube et Link dit tout le temps « Excuuuuuuse me, princess ».

Les adaptation mangas, BD, Comics

C’est vraiment formidable internet. J’ai trouvé une adaptation en Comics du dessin animé sus-mentionné. Seul Link est dessiné un peu différemment.
A la manière américaine, certains bonus sont dessiné par d’autres auteurs.

Il y a aussi une adaptation manga, de Zelda 3 sur Super Nintendo.

J’en profite pour citer l’adaptation de Zelda Ocarina of Time par un amateur français talentueux.

CD-I

Attention, ce passage est traumatisant.
Nintendo a cédé les droits sur le jeu Zelda, pour Philips pour leur « console » CD-I dont le succès retentissant résonne encore quelques part sous des grosses pierres.
Ces derniers ont produit 3 Zeldas, dont deux avec des scènes animées par un studio Russe, et c’est immensément laid. Ca l’est encore plus en regardant les vidéos, cherchez donc sur youtube.

Quelques Fan arts

Les fan-arts de Zelda ne manquent pas sur le net. En voici quelques un de différents styles. Je m’excuse après des auteurs respectifs que j’ai perdu et ne peux lier. (Pourtant c’est sympa de recevoir un … Link)

Alors, quel Link préférez-vous ?

En bonus, un wallpaper créé a partir de pleins de Links. J’ai perdu beaucoup de temps à les découper -_-l
Téléchargez-le en 1600×1200, en 1280×960, en 1024×768, ou en 800×600

Jojo’s Bizarre Adventure décrié par le Comité de Fatwa d’Al-Azhar [brève]

Ce dessin animé en 13 épisodes, sorti en 2001 se passe en partie au Caire. En fait, c’est là que se cache le grand méchant, Dio, et les héros voyagent dans divers lieux pour le retrouver.

Voilà que le Comité de Fatwa, à l’université d’Al-Azhar, remarque une scène où Dio lit un livre, et se faisant, jure de tuer le héros. Le problème, c’est que ce livre, c’est le Coran.
« Cette scène associe les Musulmans aux terroristes », dit le président du comité. Ce mot continue donc d’être à la mode.

jojo-extrait.jpg En fait, il s’agit d’une simple erreur.
Dans la scène correspondante dans le manga, visible ci-contre, le texte du livre n’est pas lisible. Pour l’animé, les dessinateurs ont récupéré des textes Arabes.
Erreur: aucun des animateurs ne savaient lire l’Arabe, ils ont donc pris quelque chose au hasard et c’était le chapitre Ar-Ra’d du Coran.

C’est une pratique assez courante. Je sais que beaucoup de dessinateurs franco-belges, lorsqu’ils voulaient écrire du texte chinois ou japonais, copiaient sans les comprendre les kanji qu’ils voyaient dans les menus de restaurants, ou simplement sur leur bouteille d’encre de Chine !

Ni une ni deux, la Shueisha et la firme de production, A.P.P.P. arrêtent toutes les ventes de cet animé, ainsi que du manga !
Bien sûr ils s’excusent aussi platement (de quoi? De faire lire un livre au méchant ??).

Et pire, ils s’excusent aussi parce qu’ils remarquent également que dans certaines scènes de baston, on voit des bâtiments qui ressemblent un peu à des mosquées (et?…)
Ils vont donc revisionner en détail le manga et l’animé, et l’éditer de toutes scènes qui pourraient porter à confusion….

Je rappelle que pour des raisons à peu près équivalentes, les dessins animés de Tex Avery ont été réédités en enlevant tous les passages qui pourraient vaguement choquer un bigot de mauvaise foi : ceux où sont représentés des Noirs, ainsi que quelques croustillantes références anti-japonais 😉

Dragon Fall : la parodie qui se termine en massacre

Il existe un « manga » espagnol, nommé Dragon Fall, qui parodie, vous l’avez deviné, la série Dragon Ball.
Depuis quelques temps il est traduit et sort en France, nous en sommes actuellement au tome 9.

Le début est pas mal. Il y a des hauts et des bas, mais quelques gags sympa, particulièrement sur le Dragon Sacré. En très grande vitesse, tout le manga a été retracé, et depuis un peu plus de deux tomes, les scénario ne reprends plus du manga, mais fait un melting pot avec tous les personnages qui passent par la tête de l’auteur : Cooler, Broly, Gally (oui oui de Gunnm), Rally (de Gun Smiths Cats), etc.
Dans quelques tomes précédents, il arrivait qu’à un moment ou un autre, l’histoire diverge, pour permettre au scénariste d’ajouter de l’action et une trame originale, sauf que c’était à ces moments-là qu’on se rendait compte que la spécialité de l’auteur reste de la parodie.

En fait, depuis deux tomes, l’histoire barre complètement en couille.
L’histoire parodie un peu tout à la fois, dont Evangelion, mais ce n’est pas là le problème. Au tome 9, on a un nouveau personnage toutes les 5 pages et une nouvelle situation imbitable toutes les 20 pages. Ajoutons que l’on passe d’une scène à une autre toutes les deux pages sans présentation, que le dessin se concentre surtout sur des plans proches des persos qui commencent tous à avoir la même tête, et on arrive à une charpie totalement illisible.

Voyez-vous, je n’aime pas les oeuvres qui changent totalement et subitement de scénario (je veux dire par là : d’une page à une autre, le contexte précédent à disparu pour laisser place à un autre, les persos disparaissent ou changent, et on recommence une autre histoire sans rien dire). Et ceci arrive à peu près deux fois dans le tome 9 !!

La première fois, c’est pour passer d’une trame plutôt compréhensible, à, au milieu d’un combat, une histoire qui démarre ailleurs, dans un contexte post-apocalyptique avec Piccolo et Popo qui transportent un chargement très précieux (par la suite ce chargement est oublié). Ils enquêtent sur quelque chose qui s’avérera être l’arrivée des démons. Ceux-ci apparaissent par paquets de 12 dans l’histoire et ceux qu’on ne voit que sur une seule case sont présentés, comme s’ils étaient importants.
En même temps, Sangoten qui n’est pas ressemblant et qui n’a pas l’attitude d’un gamin de 10 ans, va avec Rally et une super-voiture pas claire chercher les boules du dragon (il sait où elles sont, on ne sait pas pourquoi), dans un but qui nous échappe. En même temps, Végéta apparait dans une Eva, puis apparait dans un jeu vidéo, à la suite de quoi il est prisonnier d’un méchant puis revient (si si!)
Au milieu, des gens viennent du futur pour tuer Goku, et tout ce qui a été fait avant est de nouveau oublié, car les auteurs ont enfin trouvé un semblant de scénario.

C’est là que c’est terrifiant : c’est vers le milieu du tome 9, que l’histoire redevient un peu logique, alors que le « tissu de la réalité » est modifié toutes les 10 pages (a chaque voyage dans le passé, les héros foutent le bordel et donc changent le présent).
En effet, avant, les scènes se suivaient et s’interchangaient sans raisons. Là, il y en a.

Tout ça pour vous dire que ces derniers tomes de Dragon Fall sont une énorme déception.
Une fois de plus, voilà des auteurs qui n’ont pas été assez surveillés. Car autant j’aime avoir des collec’s complètes, autant le prochain, je ne l’achèterai pas….

Iron Man : impressions

Nous sommes allé voir ce film de super-héros et nous en sommes content.

Ce n’est pas le film du millénaire, mais il est très proprement réalisé. Captivant, un sans faute très sympathique. On se plait à suivre les mois qui vont changer la vie de Tony Stark, un fabriquant d’armes génial et très imbu de lui-même, qui crève l’écran.

Homme à femmes, drôle, classe, scientifique de génie, mais au final seul et renfermé dans son monde, parlant uniquement à sa secrétaire multi-fonction et ses robots, il vit en irresponsable sa vie de riche.
Mais alors qu’il présente aux militaires un missile des plus destructeur, il se retrouve prisonnier par des terroristes qu’il a lui-même armé sans le savoir…
Commence l’enfer quand il se rend compte qu’il doit porter une batterie de voiture sur lui pour survivre, et qu’avec un autre prisonnier scientifique, on l’oblige à reproduire pour les terroristes son propre missile…

Tony va se rendre compte qu’il y a un monde qui l’entoure, et qu’une belle partie des génocides sont efficace grâce à ses propres armes. Il va devoir remédier à tout cela… Enfin, dès qu’il aura trouvé le moyen de sortir de cette cave où il est prisonnier.

Restez jusqu’à la fin du générique ^^

La nouvelle direction de Marvel à faire ses films eux-mêmes donne donc de bons espoirs pour une suite de films palpitants.

Pour résumer celui-là en bons et mauvais points :

Bons points : il sont nombreux et efficaces.

  • Les personnages sont en petit nombre et tous très bons. Chaque rôle est bien rendu et sert au film.
  • Particulièrement le personnage principal, Tony Stark, merveilleusement joué par Robert Downey Jr. Un homme avec de nombreuses facettes et loin d’être exempt de défauts. On le suit de près durant tout le film, qui au final, ne concerne que lui. Une bonne chose que de ne pas le lâcher.
  • L’action est bien menée. Il n’y a pas de caméra tremblante et autres effets « ah ah tu vois rien » genre les Transformers
  • Les petits détails de la création de l’armure sont jouissifs (mais peut-être ennuyeux pour ceux qui s’en foutent). Tony fait en effet de nombreux tests, et il en chie.

Les mauvais points, parce qu’il y en a.

  • Chaque étape du scénario, chaque scène, chaque avancement, est prévisible des heures à l’avance. Ce ne sont pas des ficelles, mais des cordages, qui tiennent le scénario.
  • En fait, le film va tellement au fond des choses, que la durée est très longue comparée au contenu de l’histoire. On se dit qu’on est à la moitié du film et que Iron Man n’existe toujours pas. En fait, c’est parce que nous n’avons assisté qu’à la naissance, et que Iron Man 2 est déjà prévu…

Le site officiel : Iron Man

Monty Oum, Empereur du film Fan-Art 3D à l’action qui déchire

Cela faisait quelques années que je n’avais pas été impressionné et tout excité par des vidéos de fans. Quand j’étais jeune (sigh) il en sortait souvent, des projets souvent étudiants en 3D où l’originalité, la beauté de la technique, et les références à foison à tout ce qu’on aimait, constituaient chaque frame.

Vous vous rappellerez peut-être de Indigen, des ChubbChubbs are coming, de Gros Bras, du trailer de Molly, star racer, de For the birds, Anti Puces 2000, etc…
(Je remarque en créant les liens avec tristesse que pour beaucoup, soit c’est devenu un projet commercial et l’on ne trouve aucune vidéo bonne qualité, soit c’est carrément oublié et n’a pas de site officiel, il ne reste que les liens vers des sites de vidéos. Snif.)

Et bien j’ai récemment découvert un genre de psychopathe qui en est déjà, au moins, à sa troisième vidéo de délire. Et chacune est une explosion de tout ce qui nous plaît. Commençons par le début…

Voici le versus haletant entre Samus de Metroid et Master Chief de Halo. Deux guerriers en armure pleins de ressources. Ca balance dans tous les sens et c’est extrêmement dynamique !

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/relevance/search/monty+oum/video/x8wd5c_haloid_videogames[/dailymotion]

Et conseil, regardez jusqu’à la fin du générique.

Prenez une grande aspiration et passons à Dead Fantasy. Dans un décor improbable, les personnages féminins du jeux de baston Dead or Alive et de quelques Final Fantasy se rencontrent pour se taper dessus sans forcément de raison valable (qui en a besoin ?)
C’est encore plus délirant. Le close combat est à l’extrême et les persos s’aident les un les autres, changent d’adversaire, et par chance les lames et balles sont toujours parées ^_^

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Toujours vivants ?
Et bien voici l’épisode deux ! Encore plus long, et avec encore plus de personnages, c’est un véritable balais que l’on voit dans des délires de plus en plus extrêmes, comme toute une partie se faisant à la limite de la chute libre sur la surface d’un immeuble sans fin, ce qui n’est pas sans rappeler le combat final et épique de Final Fantasy : Advent Children.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/relevance/search/monty+oum/video/x4yi2f_dead-fantasy-2_videogames[/dailymotion]

Nous attendons bien sûr avec impatience l’épisode 3 🙂

Voici le lien vers ses créations :
http://www.montyoum.deviantart.com/

Japanimation Day au BIFFF : impressions

Pour la description des dessins animés projetés, je vous renvoie à cette page.

Nous avons vu deux épisodes de quatre séries différentes, puis deux films.
Le thème de l’après-midi, à l’évidence, était les méchas et/ou vaisseaux de l’espace. Ca ne change pas chez les Japonais…

MARS DAYBREAK

Une histoire clichée avec des héros clichés qui font des choses clichées. Aucune surprise durant 40 minutes, voire une petite résignation lorsque le pendentif du héros appelle le mécha le plus puissant du monde (qui à l’évidence dormait à quelques mètres de là) pour le sauver, mécha que le héros (manutentionnaire de métier) maîtrise en quelques secondes pour battre à plates coutures des soldats expérimentés.
S’en suit quelques classiques chez les gentils pirates, dont l’un des membres est un chat qui parle et un dauphin qui parle également, dans un scaphandre d’eau pour se balader à l’air libre.
Vous êtes toujours là ? Bon et bien l’animation est bonne, c’est toujours ça.

STARSHIP OPERATORS

Une équipe de premières année dans un vaisseau militaire décide d’en prendre le contrôle afin de continuer la guerre que leur planète a perdue. Ces jeunes inexpérimentés doivent se débrouiller seuls face à de vrais commandants, et pour payer les frais de leur vaisseau, sont sponsorisés par une chaîne télé qui leur demande de faire de chaque combat un spectacle !

Ce pitch est la seule bonne chose de tout le dessin animé. Ensuite, le fond, la forme, les dialogues, l’animation, les personnages, les rendus 3D, tout est totalement pourri.
Je vous déconseille fortement ce ramassis d’ennui, aux personnages féminins nombreux et inintéressants, avec une animation minimaliste (ben oui, dans l’espace on peut flotter donc pourquoi bouger pendant qu’on se déplace ?). Chaque combat est éprouvant de lenteur et de blablas. Entre les combats, ce sont des dialogues d’un ennui inégalé.
Comme quoi il ne suffit pas d’une bonne idée de base pour faire une bonne œuvre.

ROZEN MAIDEN TRAÜMEND

Bon, nous avons eu droit à la deuxième saison, donc les personnages étaient déjà connus : des poupées aux pouvoirs magiques, qui doivent se détruire les unes les autres pour la cause d’un « Jeu d’Alice » lancé par leur créateur.
Nous arrivons dans le calme, après les batailles et les petites filles pensaient passer leurs journées à faire des trucs kawai et embêter le jeune héros, un humain qui cherche à rattraper ses cours (qu’il a raté en saison 1). Mais leur bonheur est de courte durée ! Une nouvelle poupée fait son apparition, et est bien déterminée à gagner le Jeu d’Alice…

Follement inintéressant à mon goût. On enchaîne les petits gags sur la poupée stupide et les hésitations de l’héroïne qui se renferme, pour terminer sur un lapin qui parle. Sûrement pour un public bien plus jeune que moi.

Donc là je vous rappelle qu’on a vu 6 épisodes de dessin animé franchement ennuyeux.

COYOTE RAGTIME SHOW

Et bien les gars, j’ai vraiment envie de voir la suite. Ce n’est pas une révélation de l’année, mais en deux épisodes j’ai pu voir des personnages originaux, fascinants, sympathiques, qui entraînent une histoire simple et propre qui donne envie d’aller vers l’avant !
Plus d’ado attardé ou autre gamin de shonen qui découvre ses pouvoirs, nous avons d’un côté la terrifiante et boulimique inspectrice Angelica, qui enquête avec classe et assurance sur son ennemi (et bien aimé?) de toujours. De l’autre une armée de maids complètement fan service et second degré, invincibles, kawai, et sanguinaires à la fois, commandées par la super guilde des méchants, et du troisième, un vieux roublard « coyote », aux plans qui se passent sans accros et au coeur sur la main.

Des personnages qu’on adore, une intrigue bien menée avec son lot d’action sans temps mort, tout un bonheur.
Et ça, ça fait du bien !

Note de PKRG : Et bravo au cosplay, très bonne ambiance avec une bonne équipe bien motivée : en prime, la petite perle du cosplay BIFFF 2008 : Jill Valentine de Resident Evil !

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=WUW5ebP1d24[/youtube]

Berserk, Tome 24

Un peu de suivi sur la seule série que je suis vraiment ces derniers mois.

Rappelez-vous, dans le tome précédent, Griffith faisait montre de pouvoirs de plus en plus déments, et Guts s’entichait de quelques camarades (visibles sur la couverture à gauche).

Voici un apercu de ce tome, cliquez sur l’icône, à moins que vous ne préfériez tout découvrir par vous-même.

[spoiler]Une petite sorcière avec des pouvoirs complètement méga puissants rejoint l’équipe de Guts. Elle donne à nos amis des armes enchantées et ils repartent à l’aventure plus forts que jamais. Et oui vous l’avez compris, la troupe d’héroic fantasy se forme et s’en va dans une quête de pouvoirs, jusqu’à enfin être au niveau pour combattre le Faucon ?

J’avoue que cette tournure ne me plait pas trop. On passe du « survival » au « shonen aventure » et ça devient presque… facile. Donner des pouvoirs aux démons, oui, mais en donner aux humains, certes cela équilibre un peu, mais la force de ce manga n’était-elle pas de montrer des humains faibles face à des forces qui les dépassaient ?[/spoiler]

Un tome meilleur que le précédent, car enfin on y voit plus Griffith. C’est pas que je l’aime pas ce type, mais bon, l’histoire c’est celle de Guts, et les deux derniers tomes utilisaient au moins la moitié de leurs pages à montrer que Griffith était super super super fort.
Sur ce volume, les héros se reposent. En fait comme les autres il semble trop court mais il reste satisfaisant.

Sur la réalisation, j’ai remarqué une inversion de bulle… En matière de mangas, la perfection n’existe pas, puisque les gens achètent quand même.

De belles arnaques marketing : Les Petits Malins

(Mis à jour en janvier 2009)

On vous ment. Déjà tout petit on vous mentait.
Il y a quelques années, des gens se scandalisaient du phénomène Pokémon, qui cumulait jeux vidéos et dessin animé, qu’on voyait partout. Je me marrais bien car ce n’était rien de plus que ce que nous avions déjà eu des milliers de fois, avec les dessin animé / jouets / BD, comme les Maîtres de l’Univers, les Dino-Riders, et toutes les saloperies à peluches.

A l’époque, c’était carnaval il faut dire. On achetait les dessins animés japonais pour quelques centimes, et on en faisait absolument ce qu’on en voulait. Rappelons-nous le doublage de Ken le survivant, la BD Goldorak (alors qu’il y a bien un manga à l’origine), le remontage de certaines séries pour changer l’histoire ou ajouter un personnage (La Bataille des Planètes) !

Je vais vous montrer ici l’un des plus beaux délires marketings, qui se base sur un dessin animé dont absolument tout le monde connaît les paroles, mais en a oublié le réel triple sens…
Gabby Gabby Gabby Gaaaaa-bby ! L’ami l’ami l’ami l’ami des tous peeeee-tit ! Tourne le bouton….

Pour commencer, vous auriez pu, étant tout petit, vous étonner qu’aucun personnage de ce dessin animé ne s’appelle ni Gabby, ni Gabriel. Mais vous aviez 6 ans, on vous pardonne.

Dessin animé Les Petits Malins

Voici ce que j’appellerai le générique original français.
Clairement les images sont celles du générique japonais, et la bande-son française, ainsi que les formidables crédits de personnes françaises, toujours les mêmes, afin de faire croire que le dessin animé n’est pas japonais.
[flv:/wp-content/uploads/no-http-up/2008-03/petits-malins/generique-images-originales.flv 320 238]

Voici maintenant le générique modifié français. Notez ce personnage principal qu’on ne voit JAMAIS dans le vrai dessin animé, cet ours qui ski… En fait, on me dit que ces images ont été ajoutées par un studio français (notez la différence de style et même de qualité d’animation) ! Mais pourquoi ?…
[flv:/wp-content/uploads/no-http-up/2008-03/petits-malins/generique-francais.flv 320 240]

Qui est donc cet ours Gabby, et pourquoi a-t-il été ajouté ??
(Réponse plus loin, ne vous inquiétez pas…)

Dessin animé original : Maple Town

Cet animé a pour personnage principal la lapine. Il a été lancé en même temps ou après la collection de jouets du même nom.

Nom original : Maple Town Monogatari (« Histoires de Maple Town »)
Diffusion : 1986, 1987 (au Japon)
Episodes : 52. La seconde partie s’appelle Palm Town, car la lapine y déménage.
Produit par : Toei Animation

[flv:/wp-content/uploads/no-http-up/2008-03/petits-malins/generique-japonais.flv 320 262]

Les jouets petits malins ont été produits par Bandaï, basés sur ces personnages.

A voir : Maple Town – My Favorite Place To Be
Site non officiel mais très complet sur les jouets et le dessin animé (anglais)

Parenthèse : Sylvanian Family


J’ai lu par ci et là, que les jouets « Sylvanian Family » étaient ceux du dessin animé « Maple Town », ou que le marketing le faisait croire… En fait non, il y a bien deux marques de jouets.

Bien qu’ils se ressemblent un peu, les jouets « Maple Town » existent, et concurrencent simplement « Sylvanian Family ».

La série « Les Petits malins » (Bandaï) n’est donc pas basé sur les jouets « Sylvanian Family » (Tomy), bien que vous avez sûrement pu jouer avec en le croyant 🙂

www.sylvanianfamilies.com

Ah ah ! Et comme je m’en souvenais, il y avait aussi un dessin animé des Sylvanians. A chaque épisode, un enfant différent rejoignait leur monde pour une histoire. (Merci…)
[flv:/wp-content/uploads/no-http-up/2008-03/petits-malins/sylvanians.flv 320 240]

Placement produit 1/3 : Gabby (Bandai)

En fait, Gabby était un jouet Bandaï (encore lui !).
Il s’agissait d’un ours en peluche avec magnétophone intégré.


Je crois que voici le bouton tout rond. Donc tournez-lui le coeur, et il chantera des chansons.

Je lis que l’ours Gabby est une copie Coréenne (Bandaï, Coréen? Contradiction…) de Teddy Ruxpin (un ours en peluche qui parle, également, mais vachement plus beau). Son nom anglais est Gabby Bear.
S’il n’est plus en vente aujourd’hui c’est parce que les copieurs se sont fait attaqué en justice par les créateurs de Teddy Ruxpin.
Source, et infos sur Teddy Ruxpin. (merci Vince)


Teddy Ruxpin, gravement plus joli.

Ce que j’ai pu apprendre de lui d’après les commentaires des nostalgiques sur le net, c’est qu’il beuglait et racontait des histoires inintéressantes 😉
Il a bien avec lui le « bouton tout rond » dont parlent les paroles françaises.


Notez que que Gabby ne se fait pas passer pour l’ours qui est dans le dessin animé original, même s’il lui ressemble.
Néanmoins la première phrase du générique « Je suis l’ours Gabby ! Tu sais, l’ours des p’tits malins ! » est un mensonge.

Placement produit 2/3 : Le Train Enchanté (Vulli)

En faisant un peu attention, on remarque qu’effectivement, cette scène montre clairement un jouet.
Bien évidement, il n’apparait pas dans le vrai dessin animé, et de plus, on voit un logo sur le téléphérique, qui doit être aussi sur le jouet réel.


Voici des jouets Maple Town. La locomotive est très différente, ce n’est pas elle. Par contre on retrouve la maison au centre. (Sources photo)

A part cette maison, tous les éléments de cette scène proviennent d’un autre jouet : Le Train Enchanté !

Vulli en a sorti plusieurs version, semble-t-il des multiples de cinq :

Quelques photos par Mazzu:

Placement produit 2 bis/3 : La maison du village dans les Nuages (Vulli)

Et oui !!!
En fait, la maison vue plus haut ne semble pas du tout être un jouet petit malin, mais encore un jouet Vulli, de sa collection du Village dans les nuages que vous connaissez tous.

Sur le site source, il n’y a pas exactement la maison qui est montrée au dessus, mais notez comme elles sont proches.
J’attends une petite confirmation avant d’officialiser ce paragraphe.

 

Placement produit 3/3 : l’Arbre Magique des Klorofil (Vulli)

A la fin du générique on voit un drôle d’arbre qui s’envole.

Etrange encore une fois car cet arbre n’est jamais dans le dessin animé !

Et bien il s’agit tout simplement d’une image « subliminale » pour encrer dans votre esprit cet arbre afin que vous ayez envie de l’acheter en magasin ! (Apple fait pareil avec l’Ipod)

Encore en vente aujourd’hui, vous l’avez peut-être déjà eu quand vous étiez petit, il s’agit de l’Arbre Magique, toujours en vente.

Site de Vulli

L’accord commercial a eu lieu entre IDDH (la société de Bruno-René Huchez) et les (différents?) distributeurs des jouets en question, sans aucun accord des ayants droits (confirmé par les avocats de Toei Animation)

Merci beaucoup à Nonoche pour ses informations (sur la ligne précédente notament) et nombreuses précisions !
http://www.nonoche.com/goldogate/
Merci également aux lecteurs des commentaires qui ont participé à l’enquête !

I am Legend : la vrai fin

Je suis tombé de haut quand j’ai lu la nouvelle [en], mais tombé du bon pied !

En effet, lorsque je vous ai parlé du film I am Legend ici même, j’expliquais dans le spoiler que j’avais trouvé la fin décevante, alors que le film donnait des pistes plus intéressantes.

Et bien voilà la vérité : ces pistes étaient en fait suivies et la fin que je me rêvais, était en fait la vraie fin ! Mais ils l’ont changés par quelque chose de plus héroique, et happy-ending, en bref commercial.

Cette fin alternative est présente sur le DVD qui vient de sortir aux USA. J’imagine qu’elle y est en scène bonus, mais j’aimerai beaucoup qu’on puisse choisir entre deux versions, dès le départ. Pour moi un DVD devrait quand même pouvoir faire ça…

Voici en vidéo la « vrai » fin du film, que vous n’avez pas vu au cinéma. Il s’agit bien évidement qu’un méga-spoiler, donc ne cliquez pas sur « Montrer » à moins que vous ayez déjà vu le film : ce serait dommage.

[spoiler]Voici donc la scène :

[flv:2008-03/iamlegend.flv 2008-03/iamlegend.jpg 424 190]

C’est exactement ce que je pensais : le groupe d’êtres vérolés reste une certaine humanité. Qui ne parle pas, qui est violente, mais qui vit.

Robert est un monstre à leur yeux pour ce qu’il a fait : capturer et faire des expériences sur les leurs.

Je rappelle que le livre, lui, raconte que certains « vérolés » peuvent parler. C’est beaucoup moins intéressant que la vision de ce film.

Pour finir, je dis que la fin version ciné est « happy ending », alors que, me diriez vous, Robert meurt. Mais il meurt en laissant le remède (« trop facile, c’est dans son sang » arf !) et la femme trouve une colonie d’humains : ils sont donc encore en vie et assez nombreux, alors qu’ici on ne sait toujours pas s’il ne sont pas les 3 derniers humains non vérolés sur Terre.

[/spoiler]