Gaston Lagaffe en animation

Gaston, la BD qui a fait aimer le travail de bureau (ou la procrastination de bureau) à une génération de lecteurs, est en adaptation en dessin animé. Cela fait longtemps que je suis au courant, pourtant, pas le moyen de trouver un morceau de démo.

Il faut dire que les créateurs sont d’énormes bras cassés niveau promotion. Marsu production a un site en reconstruction, et le Studio Normaal dans un site en flash le moins accueillant possible, nous dit gentiment depuis des mois que la vidéo Gaston n’est pas disponible.

Bref, si comme moi vous n’avez pas France 3 ni le moindre poste de télévision, vous vous trouvez fort dépourvu. Heureusement, YouTube et son lot de vidéos illégales sont là pour vous. Je n’en dis pas plus.

Mais trêves de plaisanteries, vous pouvez voir en bonne qualité sur le site www.gastonlagaffe.com, le pilote et le générique. Mais pas plus hein, il s’agirait pas de faire trop de promo (qui avait dit trêves de plaisanteries ? M’enfin?). Et juste pour le plaisir, voici le pilote :

Gaston Lagaffe – le pilote

Mon avis sur ce dessin animé est le suivant.
D’une part, c’est magique et extraordinaire de faire revivre cette BD pourtant terminée depuis des dizaines d’années. Je ne sais pas si les histoires de téléphones à cadran, de machine à écrire, de parcmètres à pièces et de courrier papier vont intéresser les petits jeunes, mais moi je suis totalement accroc.
Ensuite, les scénarios sont des adaptations directes et fidèles des gags de Gaston en BD. Voilà un choix majestueux et super bien pensé, qui nous fera oublier j’espère les dessins animés Achile Talon ou Kid Paddle qui n’ont de commun avec les BD que des noms et des designs de personnage.
Les dessins sont absolument magnifique. La plupart d’entre eux sont ceux de Franquin lui-même, découpés et animés. Certains plans nous montrent, animés, des cases exacte de Gaston, et le résultat est absolument génial. C’est extraordinaire de voir le dessin réel de Franquin animé, et non un style cellulo, ce qui arrive habituellement (on ne peut demander à un studio entier de dessiner exactement comme un auteur). Des personnages au décor, nous avons le trait de l’auteur original, animé et mis en 3D. J’espère sincèrement que cette technique d’animation deviendra un classique et que l’on verra bien d’autres BDs adaptées en dessin animé ainsi.
Sur la mise en scène, j’avoue être dubitatif. Je la trouve des fois légèrement forcée, ou pas coulante comme il faut. Le résultat est généralement fort sympathique, mais il manque quelque chose pour que ce soit parfait.
Le plus dur… ce fut les voix. Et oui, ce ne sont pas celles que j’imaginais ! Malgré ses longues siestes, j’ai toujours considéré Gaston comme dynamique (à la fin de la série, pas au début) et sa voix d’endormi ne me plaît pas. Celle de Prunelle non plus, trop cartoon et pas assez sérieuse. Mais bon, c’est normal, chaque lecteur avait sa propre interprétation des personnages…

En tout cas, moi j’attends déjà la sortie vidéo 🙂

Gaston Lagaffe en Bandes Dessinées

Ce n’est pas vraiment une nouveauté fraiche, mais j’aimerai parler des albums de Gaston.

Après avoir violé dès sa mort Franquin en rééditant ses albums avec une couverture d’une laideur promotionnelle à faire pâlir un livre de poche vendu dans une gare, nous avons enfin une édition digne de ce nom. Deux, même !
Il aura fallu douze ans, mais maintenant on a des tomes avec les belles couvertures originale, pleine page.

Vous pouvez acheter la série telle qu’elle a été édité au départ, avec ses R1, R2, tome 5 fait après le 10, et autres délires de l’édition de l’époque, afin de remplacer vos albums qui tombent en poussière, ou alors la série avec les gags dans l’ordre de création.
Mais ne faites pas l’erreur de prendre dans les deux séries, vous auriez des gags en double, ce serai une belle gaffe !

gaston-lagaffe

Ayant fini de lire la nouvelle édition avec les gags dans l’ordre, j’ai quelques critiques.

• Dans certains textes, particulièrement au tome 6, des tirets inutiles se sont glissés dans des mots des histoires textes. Il semble que ce soit des tirets pour couper le mot à la fin de la ligne, sauf qu’ils ne sont pas en fin de ligne. Cela ne gêne pas la lecture, mais c’est totalement ridicule. (exemples: « elle est al-lée » page 18, « kilomè-tres », fe-nêtre, « supé- rieur » page 31).
• Il est d’ailleurs dommage que ces textes paraissent dans un album où des éléments n’ont pas encore été présentés (ils le seront plus tard dans des gags) : Jules de chez Smith, le Gaffophone. D’ailleurs les gags « guerre des conserves » arrivent un ou deux albums plus tard.
• Enfin, le dernier tome comprend des gags vieux qui auraient tout simplement pu être placé dans les premiers, comme l’ordre chronologique le voulait. Pourquoi ne l’ont-il pas fait ? Il semble que ce soit parce que ces gags ont été retrouvés après l’édition d’il y a douze ans, j’en déduis que par paresse, ils n’ont pas voulu refaire la mise en page des albums pour cette édition. Dommage.

Sinon, cette édition reste de loin la meilleure à acheter et je la conseille à tous les malheureux qui survivraient on ne sait comment, sans albums de Gaston chez eux. Il y a tout, dont les gags promotionnels « Orange Piedbœuf », « Pile Bidule », les costumes « et si on danse », les « Ne dites pas / Il ne faut pas confondre » (sûrement de Jidéhem ou Delporte) etc.

Zelda en manga : A Link to the Past

manga-zelda

Arrive en France une série de mangas reprenant l’histoire de différents jeux Zelda !

Il y aura 9 tomes qui sortiront jusqu’à juillet 2010.
Le créateur est Akira Himekawa.
Publié aux éditions Soleil Manga.

J’ai pu chopper le premier tome à la Japan Expo, il raconte l’histoire de « A link to the past », a savoir Zelda 3 sur supernintendo.
Pour résumer : mon premier RPG, mon second jeu (le premier était Mario world), fini 8374 fois, c’est LE jeu vidéo qui m’a détruit, LE jeu qui a fait de moi le fan de Zelda que je suis aujourd’hui…

Du coup le fait que toute l’histoire soit torchée en un seul tome ça m’a fait vraiment, mais vraiment bizarre !!!

L’histoire est respectée (bien qu’évidemment super raccourcie) et les personnages tous très cool, même la fille ajoutée bien que… inutile. Elle n’est pas en trop, mais vu comme l’histoire est courte, on aurai pu faire sans. Link est très seul dans les premiers Zelda (ensuite on lui ajoute une fée et autres pokémons pour lui parler et lui raconter toute la soluce avant même d’essayer) et je trouve dommage que pour le seul jeu où il est effectivement seul (puisqu’il n’y aura pas de mangas pour le 1 et le 2), on lui ajoute une acolyte.

C’est aussi suffisamment bien dessiné.

Au final j’ai trouvé ce tome bien, mais sans plus. Il est simple et naïf, l’histoire ne se prend pas la tête sur les détails.
Je pense qu’il a été dessiné pour des lecteurs qui avaient un peu plus du tiers de mon âge…

Fiche technique
Type : Shonen
Genre: Aventure, Fantastique
Collection: J-Video
Editeur VF: Soleil
Editeur VO: Shogakukan

Bleach Vol.32 – 100% combat !

Le 32ème volume de ce shonen est sorti le 20 mai 2009 aux éditions Glénat.

Auteur : TITE Kubo
Type : Shonen
Genre : Aventure, Action
Collection : Shonen – Glénat
Editeur VF : Glénat
Editeur VO: Shueisha
Prépublication : Shonen Jump Weekly

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Résumé de Bleach Vol.32
Ichigo Kurosaki, un lycéen de 15 ans possède un don particulier : celui de voir les âmes errantes bloquées sur terre. Sa vie va être bouleversée par la rencontre d’une belle Shinigami en train de pourchasser un hollow, un esprit maléfique qui hante notre monde et n’arrive pas à trouver le repos. Mise en difficulté par son ennemi, la jeune fille décide alors de prêter une partie de ses pouvoirs à Ichigo, mais ce dernier hérite finalement de toute la puissance du Shinigami. Notre héros sera ce ontraint mener une double vie : de lycéen ordinaire, et de chasseur de démons…
Dans ce volume on a enfin la revanche entre Ichigo et Grimmjow. Le tome est entièrement consacré à l’affrontement entre les deux ennemis jurés. Mais on découvre aussi les origines et le passé du charismatique Grimmjow…

Critique de Bleach Vol.32
Il faut bien reconnaître que TITE Kubo possède vraiment un talent hors norme dans la mise en scène de ses combats. L’affrontement Ichigo – Grimmjow tient toutes ses promesses. Par contre l’histoire n’avance pas d’un pouce. C’est un tome très agréable à regarder, le graphisme et le découpage de l’action de l’auteur sont excellents, mais qui n’emballe pas par son scénario. Loin du niveau du premier arc.

Volt, le dernier 3D de Disney


En voyant la bande-annonce, je ne m’attendais vraiment, mais alors vraiment pas à quelque chose de bien. Il faut dire que depuis que Disney a abandonné la 2D, pour s’empêtrer dans le domaine où Pixar, sa propre sous-société, est roi, ils ne pouvaient que se bananer. Ce qu’ils ont semble-t-il fait.

Au niveau de la qualité, Volt (Bolt en VO) est un 3D comme les autres, de bonne facture. Bien animé, de jolies scènes, particulièrement au début, j’en parle plus tard. Évidement on est loin des 700 dessinateurs de Blanche-Neige, ou de la fulgurance habituelle d’un Pixar. Mais c’est bien plus propre que l’autre dont on a vu la bande annonce, avec des Lutins du Père Noël qui se battent contre des bonshommes de neige (si si).

Donc, aucune claque visuelle. Mais est-ce que ce que le public demande ? Celui-ci a entre 5 et 15 ans, et il s’en fout des reflets par lancer de rayon sur l’eau avec diffraction et brouillard volumétrique (quoi, vous aussi vous en foutez ?)

Les character design se sépare en deux parties. D’un côté les personnages humains, qui sont tous totalement nuls. La petite fille est oubliée dès la sortie du ciné. De l’autre les animaux qui sont, simplement pas mal.

Le film est très sympa. Oui oui. Je l’ai apprécié, doublé dans une langue dont je ne connais que deux mots (par chance l’un d’eux y a souvent été prononcé).
Comme vous venez de le déduire, le scénario n’est vraiment pas compliqué. Mais il est gentil, agréable, plein de bons sentiments sans partir dans la grosse guimauve.

De quoi s’agit-il ? Vous voulez des spoilers en plus ? Bon il est vrai que la seule surprise du film, elle est tout au début, et présente dans la bande annonce.

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Volt est un chien avec des supers-pouvoirs, qui combat avec une petite fille les armées du mal qui font rien qu’à avoir des plans machiavéliques et à enlever le père de la fille.
Enfin, ça, c’est ce qu’il croit. Car en fait, il est acteur, et ses pouvoirs ne sont que le résultat de responsables d’effets spéciaux zélé, et ses aventures, des scènes toutes réussies du premier coup.

Ensuite on connait : voyage initiatique, désillusion, humour et camaraderie, personnages délirants et rigolo, et méchant qui devient gentil.

Personnellement, j’ai adoré les scènes que tourne Volt, de l’action très bien filmée et jouissive.

Nous retrouvons, même dans ce charmant dessin animé, l’ignoble placement de produit, avec encore la table magique de Microsoft, qui je vous le rappelle fait aussi partie des meubles au MI6 de James Bond, et à l’armée amerloque du jour où la Terre c’est arrêtée. Y’en a qui ont appris à copier les méthodes les plus ignobles de Apple.






A Scanner Darkly


Keanu Reeves ne fait pas que des merdes. Par exemple, si on remplace l’intégralité de son jeu d’acteur par des dessins, enlevant par ce biais une grande partie de ses défauts, on peut avoir quelques chose d’intéressant.

Le film est tourné puis transformé en un dessin animé des plus étranges qui rends une ambiance particulièrement réussie pour notre histoire, celle d’un groupe de drogués qui ont facilement des hallucinations démentes.

A voir pour ses moments de délires (les héros se demandent s’ils doivent vendre la maison en y vantant sa contenance en drogue, parce qu’ils ont trouvé la porte ouverte… Je vous laisse découvrir le cheminement), et son étrange animation.







Un film avec Keanu sans Keanu tout perdu dans une salle d’interrogation, n’est pas un vrai film avec Keanu.

Harry Potter 5 – L’ordre du Phoenix

Le 6 n’est pas pour tout de suite (Juillet 2009), mais je vais quand même relancer le sujet avec un rappel sur le 5.

Comment dire ?… Comme dans les autres (à l’exception du 3) il y a de nombreux lourds défauts dans le film.
A commencer par vouloir adapter un bouquin en film. En effet, le 3 était le seul à s’inspirer du livre pour faire un film. Les autres cherchent à retraduire le livre en film, et ça rate. Parce que les livres sont longs, se passent sur un an, et fourmillent de nombreuses sous-histoires qu’on ne peut pas montrer dans un film, même de deux heures et demi.

Du coup le film référence pleins de détails sans les expliquer, bâcle ou rate des scènes pour qu’elles soient courtes, et bien sûr ne peut s’empêcher d’en ajouter de son cru, inutiles et mauvaises. (le combat de Harry contre le dragon dans le film précédent était gravement affligeant et pas crédible).

Alors ce film n’est pas une daube complète quand même.
Dolorès Umbrage est fortement réussie dans son rôle de la personne la plus irritante, la plus immonde de la Terre. Dès son introduction, on avait envie de la tuer avec une petite cuillère (parce que ça fait plus mal !)
Bref, pas mal de choses réussies. Des scènes bien menées etc.

Mais tellement d’autres trucs énervants ! A commencer par le plus incroyablement évident que je n’y ai pensé qu’après être sorti de la salle…
L’ordre du Phénix, censé être au centre de l’histoire… n’apparaît que quelques minutes à l’écran dans tout le film ! En effet on le voit au début, on survole un peu son intérêt, et puis on ne le voit plus du tout !!!!
N’est-il pas dans le titre ? Ils se sont concentré sur Umbrage, ce qui n’est pas un mal, mais y’a comme un oubli 😉

En bref, préférez le livre.

Le Jour où la Terre s’arrêta – La critique destructive

L’équipe de Twivi s’est fendu d’un travail d’investigation poussé sur le dernier film avec Keanu Reeves : Avis croisés mais conclusion identique :

Avis de Salagir

Le jour où notre cerveau s’arrêta, c’est en voyant ce film. Plus on avance, et plus on est atterré. Encore une fois, tant d’argent pour ça on peut se poser des questions.
Voyons ensemble les raisons qui font de ce film un énorme navet.

La lente réalisation

Au début, on pense que ce film est plutôt lent, ou comme on dit gentiment, contemplatif. Mais en fait on finit par comprendre qu’il est juste chiant.
Avec un scénario qui tient en une heure et quart, on suit un film d’une heure quarante qui semble en faire deux et demi. Tout est lent, tout est fixe.

Bien sûr notre acteur en chef n’aide pas. Je passe à ce sujet au second problème.

Le Jour où la Terre s’arrêta - La critique destructive

Keanu Reeves

Notre héros au charisme d’un haricot vert est de retour. Il joue très, très mal.
Même en extraterrestre sans émotion, Keanu, ou un acteur virtuel, je ne sais pas, est raté. Dans la première scène, où il joue un humain, ses yeux regardent déjà 3 kilomètres derrière la caméra. En plus, il n’a même pas pu sortir ce qui fait toute la puissance de son jeu d’acteur, c’est à dire, faire « waoh ».

Quand Keanu avance, on dirait qu’il recule.
Quand il recule, on dirait qu’il remonte le temps.
Ce paraplégique debout couplé à la réalisation lente font de ce film le numéro un universel des choses chiantes à regarder, après la défragmentation d’un Windows XP (qui, nous sommes tous d’accord, est beaucoup moins cool qu’une défragmentation d’un 98)

L’histoire dans les détails

L’histoire générale, qui nous vient d’un super film des années cinquante, pourrait être bien, mais dans la forme, c’est calamiteux.

Car nous parlons d’un film à grand spectacle à mettre dans l’esprit de Independence Day. Il y a donc les scènes de foule qui fuient, les militaires dans tous les coins, et la grandiloquence du gigantisme de la situation (on ferme une autoroute pour faire arriver une nobody plus vite à destination).
C’est raté. Si on rigole sur la fermeture de l’autoroute, on garde un peu d’espoir que le haricot vert et la pleureuse ne seront pas les seuls personnages du film, sauf que là, on déchante vite.

Toutes les réactions sont bien sûr très caricaturales. Les militaires ne peuvent s’empêcher de tirer sur l’extraterrestre, après tout ils sont là pour ça. Les gouvernementaux sont des cons qui ne savent que dire « Nous contrôlons la situation » lorsqu’une forme de vie 10 000 fois plus avancée qu’eux leur fout la pâtée. Le gamin-qui-sert-à-rien fait chier, chier, et re-chier et rend toute situation pire qu’avant par ses actes.

Le Jour où la Terre s’arrêta - La critique destructive

Histoire d’attendrir le chaland, on nous sort de nombreuses scènes mielleuses et chiantes, où les acteurs, qui ont fait trop de scènes d’actions (comme ouvrir une porte de voiture, entrer dans une voiture, sortir d’une voiture, montrer un produit sponsorisé, utiliser un produit sponsorisé…) se reposent en pleurant et parlant de tous leurs malheurs (ouin mon papa est mort et j’aime pas ma belle-mère), de préférence en pleine situation de crise (on me tire dessus, ou le monde est en train d’être détruit, le monde ENTIER, SAUF là où on est parce que, pas con, le truc qui détruit des portes blindées et buildings entiers, il fait rien à ma ptite cachette, ahahahah!!!).

Histoire d’être subtilement marketingement nocif, la table magique de Krosoft, après avoir fait un tour chez James Bond, est utilisée en objet tout à fait quotidien de nos amis scientifiques, qui posent tout naturellement leurs tubes lumineux sur la table ce qui écrit des trucs dessus.
Je pensais que la science fiction du film, c’était les aliens moi. Je pense que le message marketing de Krosoft est assez clair : Quoi ? T’as pas encore la table virtuelle machin qui sert de table à café de Bill Gates ? Mais t’es une merde !

Pour finir, il y a des choses bien dans ce film. Peut-être on peut en faire un bon truc, avec un re-découpage complet, en enlevant la moitié des scènes, et en remplaçant Keanu par quelque chose de mieux, comme une carotte, ou un mulot.

Avis d’Alec

Secrètement amoureux de Jennifer Connelly depuis Dark City, je me cale dans mon fauteuil de cinéma, persuadé de passer un bon moment (fou que j’étais)

Le Jour où la Terre s’arrêta - La critique destructive

La scène d’intro nous plonge immédiatement dans le non jeu avec un mister Reeves alpaniste sous lemoxil qui évolue dans un décor en carton pâte d’un autre temps. Tout est lent, très lent et surtout trèèèèèèèès inutile, le fait que keanu tripote une couille alien géante et qui se fait pomper son ADN ne sert ABSOLUMENT à rien au reste de l’histoire. Mais bon, passons les menus détails. On se téléporte de nos jours et on retrouve Connelly en scientifique / maman un peu largué devant son gamin qui joue à World of Warcraft (merci la pub au passage). Et là crac, une scène guignolesque où des men in black viennent la prendre directement chez elle, avec pour seul mot « on vous expliquera en route ». Scott Derrickson doit sans doute avoir un problème avec l’ordre et l’armée parce qu’il adore nous assommer de clichés poussifs (pèle mèle : les men in black qui ressemblent à des mister Smith, les ralentis sur les déploiements militaires, les phrases chocs et vides de sens…)

Le pitch s’installe en même temps qu’un certain malaise : Klaatu déboule et déclare « salut les nazes, la planète meurt, je dois vous éliminer pour la sauver » et… et… C’EST TOUT ! Et le reste du film n’est qu’un amas de scènes inutiles où Jennifer chouine « laissez nous une chance de changer ! » Bordel mais t’es qui toi pour parler au nom de l’humanité ? Ha il est quand même fait une fois référence aux Nations Unies hein, pour faire bonne figure mais sinon nada, c’est notre scientifique de charme qui va montrer à Keanu que l’humain, c’est pas qu’une ordure. Et comment elle fait à votre avis ? Ben, elle tire Keanu du quartier crap de New York et l’amène dans la datcha bobo d’un prix nobel qui écoute du Bach. Et là forcément, E.T se doit de sortir un « ho mon dieu, mais c’est trop beau »… genre… Le nobel bo-bo joué par John Cleese lâche alors la clé du film « c’est au bord du précipice que l’humain peut changer » et là crac, Keanu-Klaatu a le doute, il faut peut être laisser une chance aux humains. <= Bordel, 1h20 de film pour vous déballer pareille sornette, c’est juste affligeant !

Mais le vrai du problème au delà de son propos d’un bobo-ecolo-niais (mais d’un niais !) c’est le rythme et la consistance. C’est simple, ça parle tout le temps et souvent pour dire des trucs pas intéressant… et dire que le réalisateur se paie en plus le plaisir de caser des ralentis sur Keanu qui marche dans la forêt… Bref, le film se limite à 2 ou 3 scènes d’actions avec un finish soit disant spectaculaire sauf que ça fera bien 30 minutes déjà que vous aurez sorti votre DS pour faire un entrainement du Dr Kawashima. Allez, sans conteste la daube de l’année et tant pis à mon amour de Connelly, elle se rattrapera sur des rôles plus à sa mesure et loin du personnage de scientifique chouineuse et paumée de  » Le Jour où la Terre s’arrêta ».

Le Jour où la Terre s’arrêta - La critique destructive

Les Simpson le film : en DVD (et blue-ray)

C’est très simple : C’est super bien. Vous aimez les Simpsons ? Vous aimerez le film.

On ne s’ennuie pas, il n’y a pas de longueur et de moments d’égarements, c’est juste un épisode qui dure plus d’une heure avec autant de débit d’humour. Contient une 3D bien intégrée qui sert le film.

Enfin, je vous conseille la VF si comme moi vous avez l’habitude de le voir en VF. Les voix sont très bien, je n’ai pas détecté d’erreurs dans la traduction, pourquoi se priver ?


Oups !…. Hum… Uniquement pour les besoins du screenshot hein… j’attends tjrs un bon utilitaire pour faire un screen de DVD.

Pour commenter cette image du film, ne téléchargez effectivement pas. Ce serait un gâchi épouvantable, car il faut vraiment le voir sur un grand écran. Puisque nous parlons du DVD, je suis sûr que votre télé 16/9e sera meilleure que votre écran d’ordi. Et puis bon, quand le produit est bien… il ne faut pas hésiter non ?

Pour plus d’infos et d’images, cliquez sur les tags et vous verrez l’article précédent qui est fort fourni 🙂

N’oubliez pas de chanter avec moi… Spider Cochon, Spider Cochon ! Il peut marcher au plafond !
http://spidercochon.fanclub.online.fr/

Nota : pas de sang dans Itchi et Scratchy. Ca sent l’auto-censure.

Les Films en 3D, aujourd’hui au cinéma

Alors comme ça on sort des films en 3D ailleurs qu’au Futuroscope, et tout le monde s’en fout ?

Certes il est difficile d’équiper une salle de deux projecteurs polarisés, de proposer des lunettes, et en sachant que les films en 3D ne sont pas si nombreux que cela… Et certes ma salle était presque vide… mais quand même !

Comment ça marche ?

Vous avez deux yeux. Si si ! Et c’est grâce à cela que nous voyons la profondeur.
Le fait est que l’œil, comme une caméra ou un appareil photo, ne voit qu’une image plate. Mais avec vos deux yeux, vous envoyez en fait deux images avec votre cerveau. Et deux images pas identiques, puisque vos yeux ne sont pas au même endroit.

Faites le test vous même devant votre ordi. Placez votre index à 10 centimètres de votre nez, et fermez un œil, puis l’autre. Chaque œil verra une image différente, et par rapport à votre écran d’ordi, le doigt aura l’air plus à gauche ou plus à droite.
Voici une illustration de cela, si vous regardiez, de votre vaisseau spatial, un autre vaisseau :

La planète et les étoiles sont très très loin, et vos yeux sont si peu éloignés qu’ils voient le « fond » de manière identique. Par contre, le vaisseau, plus près, sera un peu décalé.

Le cerveau, qui déchire, remarquera les objets décalés, et en déduira leur profondeur. Plus un objet est décalé, plus il est proche de vous. Ainsi dans votre tête, vous n’avez pas une image, mais une scène 3D.

Jusque là, je ne pense pas vous avoir appris grand chose.

Mais le fait est qu’avec le cinéma, on ne donne qu’une image. Vos deux yeux voient donc strictement la même chose, le cerveau ne reconstitue pas une image 3D. Vous appréciez aussi bien le cinéma qu’un borgne.
Or, de même qu’on est passé du son mono au stéréo, ne serait-il pas temps de faire des images pour nos deux yeux au lieu d’un seul ?

Comment ça marche ? Et bien déjà on filme avec deux caméras, tout comme on regardait avec deux yeux (ou une caméra à lentille double).
Et comme un on a qu’une seul écran géant dans le ciné, et surtout qu’il n’est pas facile de dire à un œil de regarder un écran particulier que l’autre regarde l’autre écran, on va envoyer les images sur un écran unique, et utiliser un procédé pour que chaque œil voit que ce que regardait la caméra qui lui est adaptée.

Donc déjà, sur l’écran on verra cela : les deux images projetées en même temps. Cela donne souvent une impression de « flou ».

Il y a nombres de techniques pour re-séparer l’image, mais je ne citerai ici que le plus classique et efficace, et utilisée dans les cinémas 3D : la polarisation.

Explication totalement simplifiée de la polarisation (ou parce que la page Wikipedia, c’est grave complexe) :
Ce qu’on voit, c’est de la lumière qui rentre dans nos yeux, et le cinéma, c’est l’image qui est projetée sur un écran (avec de la lumière).
La lumière peut être coupée en deux sous-lumières, que notre œil voit pareil mais avec moins d’intensité. La lumière « verticale » et « l’horizontale ».
Avec un plastique ou verre transparent mais polarisé, on peut choisir de ne faire passer à travers qu’une seule de ces composantes.
On passe donc à la polarisation, deux fois, chaque lumière. Une première devant le projecteur pour différentier la lumière pour œil gauche de la lumière d’œil droit. On dira donc que l’œil gauche à droit à de la lumière horizontale, et le droit de la verticale.
Ces deux lumières tapent sur l’écran pour revenir vers vos yeux. Sympa les lumières, elles ne s’embêtent pas du tout l’une l’autre. Sans lunettes spéciales, vous voyez donc la double image montrée plus haut.
Puis on vous donne des lunettes polarisées. La lumière verticale est stoppée pour l’œil gauche, vous ne voyez plus que la lumière horizontale, celle qu’on voulait vous donner au départ. Même procédé pour l’œil droit.

Moralité, vos deux yeux voient chacun une image différente. Votre cerveau est content et déduit les profondeurs des objets.

Je viens de remarquer que j’avais déjà décris le concept en plus brouillon dans cet article :
Les écrans 3D et leur application

Les effets sur un film

Déjà le coût. Une caméra spéciale, et tous les effets spéciaux à faire deux fois ! C’est toujours plus de travail.
A noter que pour les films d’animation en 3D, qui sont de plus en plus nombreux, ça ne coûte presque rien en plus, de placer une 2e caméra virtuelle qui suit la première…

Je pense d’ailleurs que le jour où les films 3D seront légions, tous les dessin animés de ce genre, tous les Pixars et les Shreks et autres, ressortiront en vraie 3D .

Ensuite la salle. Deux projecteurs (ou un seul projecteur mais super balèze), deux bandes (ou une méga balèze) a moins que ce soit un gros fichier numérique, technologie évitant enfin les traces de brulure après une utilisation, qui arrive assez lentement.
Des lunettes 3D. En plastique, elles ne semble pas coûter cher à faire. Pas lourdes, et plaçable devant vos propres lunettes si vous êtes bigleux comme moi, pas dérangeantes à mon goût. C’est un petit prix à payer pour une meilleure image.
Par contre le jour où la technologie se fait en home cinéma, penser à en avoir assez chez soi si vous avez de nombreux invités !

Et enfin, une meilleure image.
Et oui je le dis tout net, la 3D c’est pas pour faire déplacer un poisson juste devant vos yeux, mais bien pour améliorer la qualité de l’image. C’est d’après la suite logique du haut définition.
Notre cerveau interprète bien mieux une scène 3D qu’une image plate. Et là, on a enfin la scène. On y gagne un confort d’image inimaginable. Que ce soit pour les plans proches ou lointains.

C’est simple, sur le plan proche, on « voit » le nez de l’acteur/trice pointer vers nous. On voit une personne et non une photo. Et c’est super bon.
Sur le plan lointain, tout particulièrement avec quelques trucs en avant-plan, alors on sent vraiment une immense profondeur dans le champs. Si vous trouvez cette image sympa, alors imaginez en 3D…

Enfin, autre avantage, le sous-titrage. Et bien oui, s’il y en a, le texte est mis en avant plan, et, je vous l’assure, il est loin devant les personnages, il est devant vous, et il est sacrément plus lisible !
Oui, grâce à la 3D, sans agrandir du texte, juste en le plaçant deux fois et décalé, il est plus proche et plus lisible.

Bien sûr il y a des défauts. Vous les attendiez hein ?
Il y en a, mais de mon point de vue ils ne surpassent pas les avantages.

Alors je ne sais pas (plus?) ce que ressent un type qui n’a jamais porté de lunettes, alors qu’il doit d’un coup se taper des lunettes pas sans poids non plus, pendant deux heures. D’autant que ça réduit le champs de vision.

Ensuite, l’un des membres de l’équipe Twivi dit qu’au milieu du film, il avait mal aux yeux.

Enfin, les bords de l’écran sont un problème en 3D. Car l’œil n’est pas habitué à avoir des limites. Et quand un objet proche touche un bord, un morceau de l’objet 3D disparait dans le rien, voire pire, est visible sur une polarité, mais pas sur l’autre. Si on est en joie lorsque l’on voit un caillou tomber lentement juste devant nous, on a un petit choc lorsqu’il se volatilise en bas, alors que le plan n’a pas changé.

Autre petit délire, il arrive parfois qu’un objet soit devant les sous-titres en terme de profondeur, mais bien sûr derrière le texte en terme d’image (ben oui il ne va pas cacher le texte…). Nous voyons donc une absurdité, comme si l’objet devant avait un trou d’exactement la forme et la taille du sous-titre.