DBZ Burst Limit

Cela fait quelques années que l’univers de Dragon Ball vit et survit uniquement grâce aux jeux vidéos qui n’en finissent pas de sortir. Les premiers jeux faisaient presque pitié. Budokai 2, avec ses traits épais et moches, faisait mine de test. Et bien les jeux suivants, comprenant les Budokai Tenkaichi 1, 2 et 3 l’ont prouvé. A chaque fois une nouvelle version sortait avec plus de personnage et des retouches de graphisme.

Après des années et 6 jeux de tâtonnements, on peut réellement dire que les graphisme sont à la pointe. Un effet de dessin animé très réussi. En fait, déjà avec Tenkaichi 3, le rendu était très bon. Pour ce jeu-là, les traits sont devenus moins épais au point d’être presque inexistants, et la coloration c’est encore améliorée.

Une petite vidéo :
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Voici quelques images de Burst Limit, dont vous attendez tous la sortie avec impatience. Elles parlent d’elles-mêmes.


Revivez la saga depuis le début. A noter que le début ne commence jamais dans Dragon-Ball-sans-Z.

Qu’attendent-ils pour refaire toute la série animée avec le moteur graphique de ce jeu ?

Makkankosappo ! (ou plus clairemennt : « Rayon Magique !! »)

Touche pas à mon papa !!!!!!

Notez Gokuu tout rouge à cause du Kaiohken

Les kaméhas ont une sacrée classe

Re. Vous vous rappelez de vos heures passées sur Butoden sur Super Nintendo ?

Il y a des face à face qui ne s’oublient pas.

Le bourrinage de boutons avec destruction de manette est bien sûr demandé.

Prends ça gamin ! Depuis le temps que ça me démangeait ! (en fait c’est Ginue ;p)

Ca c’est un beau Kamehameha !

Face à face bis.

Tel qu’espéré, en SSJ Goku brille de 1000 feux.
Le Super Saiyen face à la destruction de Namek. Très classe (pensez à cliquez sur les images pour les agrandir !)

Yamcha pourrai-il enfin avoir la classe ?? Fu Fu Ken !!!

C17, le type qui se prends pour un cowboy, et en plus pour le plus fort….

C’est quand on voit une C18 si belle qu’on peut se dire que le moteur graphique est réussi. Pas avant !

Les écrans en 3D, et leurs applications

Qu’est ce qu’un écran 3D ? Aujourd’hui, ce n’est pas encore un objet magique qui affiche un hologramme (qui dit: « Help me Obi-wan Kenobi ! »), mais un écran plat qui envoie deux images différentes, une par oeil.

Il s’agit en effet de la technique ancestrale du cinéma 3D avec les lunettes 3D. Le principe est simple, à bases d’image polarisées. Je vais expliquer ce que c’est sans être technique (les scientifiques, bouchez-vous les oreilles).
Une image polarisée est une image à demi invisible. Mais nous on voit l’image normalement. Par contre si on regarde à travers un verre (enfin, plastoc) polarisant, les objets demi-invisibles ne sont pas visibles du tout. Ce qui ne veut pas dire qu’ils sont transparents bien sûr, mais tout noir.
Donc un cinéma 3D, il projete sur le même écran deux films différents, chacun avec sa propre polarisation : l’un montre ce que l’oeil gauche doit voir et est invisible à travers le verre droit de votre paire de lunettes. L’autre montre ce que l’oeil droit doit voir et est invisible à travers le verre gauche.
Quand vous enlevez les lunettes, vous voyez deux films l’un sur l’autre, mais qui se ressemblent beaucoup (parce que vos deux yeux voient presque la même chose quand même, faut pas déconner).

Vous avez compris ? Interro demain.

Il suffit donc de lunettes pourries et d’un écran super balèze pour afficher deux films en même temps, polarisant différemment une image sur deux, et paf, les objets ressortent de l’écran comme par magie.

Et là où c’est épatant, c’est que cette technologie peut aussi servir à autre chose que de la 3D ! Réfléchissez un peu… on affiche deux films en même temps, et avec un filtre adéquat on voit celui qu’on veut !
Une démo a été faite avec une TV 3D Samsung, affichant un jeu de course, avec la technologie Texas Instrument’s Duel View.
En fait, chaque joueur a la télé pour lui tout seul ! Au lieu de couper l’écran en deux comme on fait depuis toujours, il suffit de montrer à chaque polarisation ce que le joueur veut bien voir sur ses lunettes. Evidemment, pour les compères qui veulent regarder aussi, s’ils n’ont pas de lunettes ils verront deux films en même temps l’un sur l’autre, ce qui fera un sacré bouilli dans un jeu de course…

En tout cas, cela donne des idées intéressantes de ce qu’on peut faire avec un écran polarisé. La Dual Screen de Nintendo ne sera bientôt plus seule à l’être…

Akira en film live américain

Et non, Dragon Ball le Film n’est pas le seul grand sujet du moment !

Akira, l’oeuvre culte qui a aidé (avec DBZ justement) a importer le manga papier en france et aux USA, qui fut déjà adapté en un long-métrage (sorti en 1988) bien animé mais à fin décevante, passe maintenant à la presse gigantesque d’Hollywood, qui après avoir fait tous les films adaptés de Comics possible, se lancent décidément dans tous les grands succès manga (succès chez eux bien sûr).

C’est produit par Warner Bros, comme pour le live DB. Deux films sont prévus, il faut dire qu’il y a long à raconter, mais l’histoire ne se situera que sur la première partie, ce qui fait quand même long à raconter.

Pour vous faire peur : l’histoire se situera à … Neo-Manhattan, donc tout sera américanisé. La production contient également le studio de Leonardo DiCaprio (qui savait qu’il avait un studio??)

Fiche technique

Sortie aux USA : été 2009
Réalisateur : Ruairi Robinson
Producteur exécutif : Greg Silverman
Script: Gary Whitta

Berserk, Tome 23

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Il était temps que je commencer à parler de cette série. Berserk, de Kentaro Miura, est un manga pour adulte (pas dans le sens pornographique, petits pervers, mais dans le sens qu’il a été écrit pour un lectorat adulte).

L’histoire se passe dans un un moyen âge type « guerre de 100 ans ». Guts est un type grand, balèze, et sans but. Sa principale caractéristique est d’échapper à la mort et se battre jusqu’au bout avec talent. Armée d’une énorme épée, il se fait engager dans une troupe de mercenaires qui monte.
Cette troupe est dirigée par le formidable et charismatique Griffith, et ensembles ils atteignent des sommets. Mais Griffith trahit toute sa troupe et Guts se retrouve plongé dans un monde d’horreur remplit d’esprits maléfiques et de monstres qui se nourrissent, au mieux de la peur des humains, au pire des humains eux-même.

On suit alors Guts dans son voyage à travers les fantômes pour se venger de Griffith, pour sauver la femme qu’il aime, et survivre.
Le dessin est immensément beau, l’action forte et les personnages bons. Par contre le scénario commence à baisser.

Maintenant le tome 23, et bien c’est le 2e tome d’une nouvelle saga. Pour ceux qui savent, on a une grande première partie racontant le passé de Guts avec Griffith (la meilleure, adaptée en passant en une série animée de 26 épisodes), puis une suite de combats contre divers « apôtres » (les démons les plus puissants).
Après nous avons eu une longue saga où Guts retrouve sa dulcinée, qui avançait très lentement et présentait pleins de nouveaux personnages dont la plupart totalement inutiles. Dur dur.

On est donc dans l’histoire commençant par le retour de Griffith, un grand moment pour les fans. Mais que s’y passe-t-il alors ? Pendant la moitié du temps on a Guts qui voyage, et l’autre moitié, Griffith qui déchire.
Dans ce tome et le précédent, une partie bien trop grande de l’histoire est utilisé pour montrer Griffith qui a une super armée et qui est trop fort et qui est beau et que tout le monde l’aime oh là là….
Bref un peu longuet, ce qu’on veut voir, c’est Guts (et la maison de Puck, actuellement). Et voici donc que dans ce tome il commence à s’entourer de nouveau de personnages plus ou moins inutiles.
L’auteur passe au « complexe Naruto » et ne peut s’empêcher de nous raconter leur paaaaaassionnant passé.

Dommage que l’histoire avance si peu vite. Par contre, le dessin continue de déchirer, fourmiller de détails. Et le début du tome est fort sympathique.

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Du sang, du sexe et des monstres. Que demander de plus ?

Film live de 20th Century Boys

Les japonais multiplient les adaptations de mangas en films pour grand écran. Apres Nana, après Death Note, après ce que j’ai oublié, voici donc le titre phare de Naoki Urasawa.

Cet auteur est connu pour deux séries manga qui se baladent entre le thriller réaliste et un fantastique léger. Il s’agit de Monster, et donc 20th Century.
Le premier est l’histoire d’un chirugien qui sauve la vie d’un enfant, mais ce dernier se révèle être un terrifiant tueur et manipulateur. Le docteur Tenma va parcourir l’Europe à la recherche de l’enfant, devenu un monstre. Très bon, bien qu’un chouilla long.
Le second est donc l’histoire de garçons du 20e siècle. Jouant à inventer la fin du monde dans les années 70, voilà qu’ils se rendent compte en 2000 que quelqu’un met leur plan à exécution, suivant exactement les étapes qu’ils avaient notés dans un vieux cahier, commençant par la propagation d’une maladie jusqu’à l’attaque d’un robot géant !

La deuxième série est plus intéressante, mais à mon humble avis, part largement en couille après de nombreux tomes, avec des rebondissements à la pelle et des sauts dans le temps. Ca reste quand même une très bonne lecture.

Voilà en tout cas que l’histoire va être adaptée en une trilogie de film !
Le scénario s’y prête, on peut donc s’attendre à une belle adaptation, enfin si les films arrivent un jour dans notre continent !
Quand on voit que les deux films Death Note ont cartonnés et qu’ils sortent dans 8 salles en France….

Source, Anime Days

L’auteur d’Hunter X Hunter prend un break dans ses vacances

Yoshihiro Togashi est le mangaka connu pour Yu Yu Hakusho, un shonen qui finit assez abruptement, et Hunter X Hunter, un shonen qui ne finit pas. En effet cela fait des années que les tomes sortent de plus en plus lentement.

La raison, c’est que cet auteur prend des poses. De très grandes pauses, pour des raisons inconnues. Que ce soit une terrible maladie qui le terrasse ou son compte World of Warcraft, le résultat en est que la suite de HxH, un shonen qui sortait du lot, arrive par vagues de plus en plus lentes et frustrantes.
D’autant que la dernière saga est franchement innintéressante. On y replonge dans le « shonen de base », et l’histoire part un peu dans tous les sens, ce qui fait qu’elle avance encore moins vite.

De plus, dans les derniers tomes de la saga « Greed Island », des transcans m’avaient permis de savoir que tout ce qui est bien dessiné, l’était en fait par les assistants de Togashi, ce dernier ayant produit des brouillons immondes, surtout dans toutes les scènes demandant de nombreux détails (comme la ville, une foule, et la chambre mal rangée du game master qui donne le lot au gagnant du jeu).

Cela faisait donc presque deux ans que Togashi souffrait dans son lit le martyr (ou montait son Night Elfe au niveau 60), et voici qu’on apprend (septembre 2007) qu’il reprend du poil de la bête et se remet au travail ! Le temps de sortir quelques chapitres, et le voilà de nouveau (aujourd’hui) en arrêt officiel (oui, oui, vraiment !! Temps indéterminé).

La version française passe maintenant de un tome de retard à deux tomes. Cela veut peut-être dire qu’ils vont oser sortir le suivant ? Nos portes-monnaies s’affolent.

Dans le néant actuel des bons shonens d’aventure / baston (Gunnm Last Order transformé en histoire de vampires, Berserk devenant de plus en plus lent, Naruto toujours aussi nul [avis n’engage que moi, inutile de gueuler (bien que j’ai raison)], Trigun sans suite, devenu également lent et ennuyeux…) on aurait bien voulu d’un retour du bon HxH, avec moins de baston et d’augmentation débile des pouvoirs (spécial dédicace à l’épine dans la tête de Kirua), et plus d’originalité.

La Boussole d’Or

La boussole, en bas à droite.A la croisée des mondes : la boussole d’or est un film adapté d’un livre du même nom ou presque. Ce livre est le premier de la trilogie A la croisée des mondes.

Je ne sais pas quand sort la suite, mais vu que le film semble marcher, et vu l’argent dépensé pour faire celui-là (un milliard de milliard de milliard de dollars, ou $ 180 000 000 si vous préférez. Comme d’habitude, on pète le record), il n’y a pas de raison que la suite ne sorte pas.
On l’attends d’ailleurs : la fin de ce film, même si l’histoire en cours se termine proprement, laisse beaucoup d’interrogations en plan. Et je sais pour avoir lu les bouquins qu’elles sont toutes expliquées après.

Grouuuuw J’ai trouvé le film bien. Comme le livre est dense et qu’aucun gigantesque raccourcis n’a été pris, il n’y a aucun temps mort ni ajout inutile de scène mièvre (merci, merci, merci !). Le long film passe très vite, pas trop vite j’espère pour ceux qui ne connaissaient pas déjà l’histoire.

Le monde étrange et merveilleux est bien décrit. Très proche du nôtre, les différences apparaissent petit à petit, comme le fait que chaque humain traîne avec lui son Daemon, que le pétrole n’est pas source d’énergie, et qu’il y a de gentilles sorcières, ainsi que des ours qui parlent.

Pour la suite, je vous laisse découvrir l’histoire et le monde qui l’entoure. Même si les fêtes sont passées, c’est un bon film de Noël, je prévois une sympathique trilogie à collectionner pour bientôt.

I am Legend

Will Smith et son chien sont seuls, seuls et absolument seuls dans une grande ville fantôme.
Un film très angoissant et très dur. Mais très réussi.

Commençons par la bande-annonce. Encore ce genre de trailer qui montre toutes les scènes clef, mais bon tant pis, espérons que vous en aurez oublié la plupart au moment de voir le film.

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Disons-le tout net : le mystère des « autres » qui font peur dans cette vidéo est très vite expliqué. Tout le film ne se passe pas dans le mystère.

Robert Neville (Will Smith) et son chien se baladent sous un soleil de plomb dans une ville morte.
C’est très bien rendu. La ville où depuis quelques années déjà, les animaux et les plantes ont repris leurs droits.
L’ambiance de solitude de l’homme qui se balade entre les grand immeuble, où toutes les fenêtre vous regardent.
Des appartements fracassés afin d’y trouver de la nourriture, où l’on surprends le bonheur abandonnée d’une famille détruite le jour de Noël…
Le héros qui fait ce qu’il peut pour ne pas devenir fou, tout en organisant sa survie et en cherchant désespérément le remède miracle.Tout cela est bien filmé, angoissant et prenant. Sur ce point c’est fort réussi.

Le scénario en lui-même ne casses pas de gigantesques briques, mais il suffit largement pour l’ambiance et le suspence qu’il veut produire.Ajoutons un peu d’action, et des scènes très violentes psychologiquement.
Et je vous défends de rire lorsque Robert Neville parle à un manequin, lui demandant désespérément de répondre.

Bref, a voir. Mais pas vraiment pour se détendre.

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Spoilers : pour lire la suite, il faut avoir déjà vu le film, et cliquer sur l’icône :

[spoiler]Quand j’ai regardé le film, plusieurs fins me sont parvenues à l’esprit. En voyant les vampires mutants vérolés ne pas réagir comme ils le devraient, en animaux, j’ai pensé qu’il y avait quelque chose de plus.

Je pense au vérolé qui sort à la lumière pour montrer ses dents lorsque Robert fait prisonnier une fille vérolée. J’ai espéré à ce moment que cette réaction était celle d’un être qui en voulait énormément à Robert parce qu’il avait enlevé un des siens (sa compagne?), et non parce qu’une proie lui échappait.
Ensuite, le groupe de vérolé qui l’attaque est organisé. Ils ont un chef qui donne des ordres. Ils posent même un piège pour attraper le héros. Clairement ils n’agissent pas en animaux.

Dans la scène finale, alors qu’ils se jetaient sur la paroi de plexiglas, j’en étais à espérer que leur but n’était pas Robert Neville, mais la fille vérolée, qu’il tenait prisonnier. Pourquoi ?

Parce que la conclusion de cette histoire aurait été la suivante : l’humanité, ce sont maintenant ces êtres, et même s’ils sont différents et violents, ils restent un groupe uni et pensant (d’un façon qui nous étrange).

Évidement, ce fut une fin américaine qu’il y avait à la place (merci les lourds symboles de Dieu qui nous parle). On trouve le remède qui sauvera nos méchants vérolés. Classique mais bon…
Donc maintenant ils vont faire une piqûre aux 500 millions de vérolés sur Terre ? 🙂

En lisant le résumé du livre original sur Wikipedia (attention, les articles de Wikipédia spoilent toujours tout ce dont ils parlent, sans jamais prévenir), j’ai appris qu’une partie des vérolés avaient gardé leur humanité. Et que ces derniers considéraient alors Robert Neville comme un monstre qui essayait de les tuer.
En gros, c’est presque la fin que j’imaginais ^_^, sauf que l’auteur n’a quand même pas osé considérer tous les vérolés, qui ressemblent beaucoup à des monstres vampires assoiffés de sang, comme la nouvelle humanité, mais juste un groupe qui gardait la façon de réfléchir des humains.[/spoiler]