Voyage au centre de la Terre – 3D !

C’est un film pour enfants.

Oui je dois vous prévenir tout de suite. Car ça commence avec des scientifiques qui parlent de faits et de recherche, et soudainement, il n’y a plus rien de crédible (ça commence lorsqu’un personnage… évite… des éclairs… qui cherchent à l’avoir puisqu’il transporte un gros paratonnerre), on passe en fait en mode « dessin animé, mais avec des acteurs ».

Attention, ceci n’est pas une critique, mais pour vous prévenir. Donc venez avec vos enfants (ou petits cousins, vous n’êtes pas obligé de vous reproduire juste pour voir un film), et pendant que eux regarderont le film au premier degrés, vous le regarderez au second, et tout le monde passera un bon moment.
En effet, les héros tombent sur des centaines de mètres et ne se font pas une égratignure, combattent des poissons volants avec des battes de base ball, reçoivent sur leur téléphone portable au centre de la Terre… Et je m’arrête là car le film c’est une suite de délires comme ça et je ne voudrai pas tout raconter.
L’idée c’est que en second degrés c’est excellent, le plus gros risque c’est surtout que vous ennuyez toute la salle avec vos rires.

Les scènes d’action sont bien filmées. Pas de caméra tremblantes et de plans d’épileptique. Merci le film pour enfant, qui ne se fout pas de la gueule du spectateur. De belles images, une belle aventure… bref, que du bon !

L’histoire

Un cast très limité, ce qui est très très bien, va au centre de la Terre, sauf qu’au lieu de refaire le roman de Jules Verne, les héros ne font que remarquer qu’en fait de roman, ce livre est un documentaire.
Nos trois aventuriers vont se serrer les coudes lors d’un grand voyage dans un monde fantastique, avec des créatures gentilles ou hostiles…

Les personnages

Le scientifique musclé
Notre ami Brendan Fraser de La Momie, qui à l’évidence aime être Indiana Jones, va découvrir l’entrée vers notre histoire.

Le gamin pas chiant
Le petit Josh Hutcherson dans le rôle du gosse (rappel, c’est un film pour enfants) s’en sort très bien. De plus, il ne passe pas son temps à faire le contraire de ce que les adultes disent pour mettre tout le monde en danger, c’est ça c’est bien.

La bonasse intelligente
Par Anita Briem, elle sera la guide sauveuse-de-vies qui gère le voyage dans les grottes.

L’oiseau bleu du bonheur
Le personnage bonus 😉

La 3D

Et oui j’en parle dans le titre mais sinon ?

Ce film a été filmé pour la 3D. Et il passe dans toutes les bonnes salles 3D de votre quartier… Si vous n’en avez pas, demandez-là, car c’est gravement mieux ! Je vous parlerai plus tard (plus tard est arrivé) de cette technologie, et je vous laisse avec une bande-annonce / commentaires, en français, et des images (cliquez pour agrandir).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=hEBOPeD31w0[/youtube]



Quantum of Solace : avis

Bon alors comme j’ai pas trop suivi à cause des clichés, des scènes inregardables, et des personnages pas charismatiques, je dois vous prévenir qu’il est possible que certains détails techniques m’aient échappés.

Alors si Daniel Craig continue à être un acteur cool et pose un personnage réussi, ce blond aux yeux transparents et lumineux, avec sa tête d’allemand, continue pour moi à passer aussi bien pour James Bond que Pierce Brosnan ferait un Docteur Denfer.

Après une scène (obligatoire?) de poursuite de voitures assez hachée (les plans de plus d’une seconde c’est vraiment surfait, vous le savez) on arrive au générique, dont je ne me rappelle… plus rien. En effet, je pensais déjà à autre chose, et il n’avait pas du tout ce qui fait un générique de Bond. A part une balle en gros plan qui traverse du sable, pas grand chose…

Ensuite, différentes scènes d’actions durant tout le film (normal, on va pas faire les étonnés), toutes faites de la même façon, c’est à dire celle à la mode : ne rien laisser de clair au spectateur.
On remerciera le réalisateur d’avoir échappé à la caméra à la main qui bouge. Grandement, même. Mais on aurait quand même préféré voir, surtout dans une course poursuite à pied, des plans de plusieurs secondes, vous savez le temps qu’on voit où sont les personnages, sur quoi ils marchent, qui est devant qui est derrière, qui a tiré, ce genre de détails.
Car à chaque fois, il faut attendre la fin de la scène d’action pour savoir qui a gagné.

Ensuite, James. Ça me fait bizarre d’écrire ce nom flegmatique anglais vous savez, car depuis le commencement de cette série retraçant les débuts du héros, de flegme il n’a jamais été question. Si dans le précédent on voyait que newbie-007 y venait lentement, tout est oublié ici et la seule trace d’évolution qu’on y verra, c’est le très léger passage de « chien enragé en quête de vengeance » à « chien enragé avec moins de quête de vengeance ».

C’est officiel : James Bond n’a plus la classe. Il ne se recoiffe pas nonchalamment après avoir survécu à une explosion nucléaire, il se sort pas de petite remarque cinglante sur la mort de son pire ennemi qui tombe, en torche humaine et avec un bras en moins, dans un destructeur à déchet géant (nucléaire également).

Un fan qui a lu les romans de Ian Fleming me dit qu’il aime ce James-là, car il ressemble plus aux bouquins, dans lesquels en effet le personnage est très violent.
C’est bien pour lui… mais je préfère quand même mon petit perso cliché, seul héros flegmatique restant depuis que John Steed est au placard (donc depuis 40 ans).

Un autre truc. Si je me trompe pas, cela fait les trois derniers James Bonds de la série que 007 se fait ennemi du MI6. Les trois derniers qu’ils semble oublier sa mission pour se venger à la place, et que le MI6 lui retire donc ses accès, voire essaie de l’arrêter. C’est lourd. C’est très lourd.
Je croyais que les années « Now, it’s personnal!!! » étaient passées.
Outre que c’est lourd, c’est surtout pas James Bond… Il bosse pour le MI6. Il est au service de sa majesté.

Pour conclure : scènes d’actions hachées, héros violent et méchant, pas de scène de gadgets avec Q ! Méchant, qui malgré sa Françaisitude, n’est pas un méchant intéressant… Heureusement on a toujours des James Bond Girls à mater.
A croire que les producteurs de James Bond récents n’ont aucune idée du pourquoi on va voir leur film. Mais on va les voir pour les clichés et les concepts de répétition les enfants ! On veut du flegme, de la fille, du gadget, et du méchant mégalomane qui veut détruire la lune avec son rayon laser…

Mortal Kombat, les films

Avant même que les jeux vidéos Mortal Kombat ne passent en 3D moche avec des modes de jeu chiants, nos avions eu droit à leur adaptations formidables (tousse, tousse) en films, série télé, et série animée.

Voici nos avis sur les films.

Mortal Kombat

Ce film est tout simplement très bien.

Des gentils et des méchants se mettent sur la gueule dans un tournoi qui joue le sort de la Terre. Les combats sont cool, les effets spéciaux suffisants, et la princesse se fait enlever par le méchant.

C’est toujours un plaisir à revoir.

Notons Christophe Lambert dans le rôle de Rayden le dieu de la foudre et protecteur de la Terre, excellent dans son rôle, que vous le preniez d’ailleurs au premier ou second degrés.

Scorpion !

Mortal Kombat 2

Ce film brille tout d’abord par l’absence de Christophe. En effet, cet acteur extraordinaire jouait Rayden à la perfection dans le 1, à tel point que celui qui le joue dans le deux a vraiment l’air ridicule.

On a droit à des délires comme les boules pour voyager dans la Terre (on roule dedans, et en sortant on a pas la tête qui tourne…) et des massacres de personnages.

Outre Rayden, il y a Shao Kahn, le boss de fin du jeu MK2, puissant, invincible (il se protège de tous vos coups, le seul moyen de le toucher et d’attendre qu’il se mette à vous parler pour se foutre de votre gueule).
Sauf qu’ici, il n’est que le sous-fifre du vrai méchant du film: un vieux type pas balèze.

En outre, l’acteur ne rends vraiment pas honneur à ce puissant guerrier. En images ici, a gauche Shao Kahn, le vrai, à droite celui du film. S’il avait gardé son masque, il aurai pu s’en sortir, mais non, un acteur on le paye pour sa gueule, faut la montrer. Effet Spiderman 🙁

Shao Kahn de Mortal Kombat Shao Kahn par Brian Thompson

L’histoire n’a bien entendu pas beaucoup de logique et on se fout un peu du sort du monde qui est déjà détruit.

A la fin, des personnages se transforment en monstre pour combattre, comme ça pour déconner.

Mortal Kombat 3 (pilote de la série télé)

En fait c’est un téléfilm. Et ce n’est pas le 3. Enfin, sauf si vous croyez ce qui est écrit sur la jaquette. La (semble-t-il mauvaise, mais je ne peux rien affirmer, je n’ai vu que quelques scènes sans son) série télé se passe dans le passé, et en voici le début… un très mauvais début ^_^l

Ils ont si peu d’argent que Rayden se téléporte de la façon suivante : la caméra regarde Rayden, et se déplace vers le côté. Quand Rayden est hors-champs, on entends « Gbzizzztt », puis la caméra revient : il n’est plus là !!!!

Pss… vous savez quoi ? Ils veulent faire un autre film, pour 2010 🙂

Team America World Police

(musique) Americaaaaa.. FUCK YEAH !

Un petit classique ne fait jamais de mal. Pour ceux qui s’ennuient le dimanche soir, sachez qu’on peut trouver pour par cher un peu partout, le DVD de cette œuvre majeure.

Les créateur de South Park créent un long-métrage avec des marionnettes à fils. On voit les fils.

Cynisme et inversion des rôles, dans le pur style de South Park, a prendre comme toujours au quatrième degrés. Si vous n’avez jamais vu des petites marionnettes tirer au bazooka et faire du fung-fu, c’est le moment.

La Team America combat les terroristes en rasant tout sur son passage (exemple en bas, l’arrestation de 4 terroristes à Paris). Pour les aider, ils auront besoin d’un acteur, la chevillère indispensable d’un bon commando.

Mon moment préféré restera l’attaque des panthères noires, une scène formidable à découvrir absolument.

www.teamamerica.com

Counter-Terrorists Win...
Counter-Terrorists Win…

Wall-E

On pourrait accuser Pixar de faire tout le temps la même chose… des films qui déchirent.

C’est très simple, Wall-E contient en lui toutes les qualités classiques du Pixar :

  • Des graphismes qui sont travaillés dans le moindre détail
  • Un monde d’une beauté époustouflante et pourtant énormément réaliste
  • Un pitch simple, résumable en une ligne
  • Un scénario vraiment original, qui étonne à chaque fois
  • Des personnages au top du top
  • Mise en scène parfaite, aucune longueur, aucun ennuis
  • Des références subtiles

Maintenant, revoyons la scène au ralenti.

Graphismes

La production 3D actuelle se sépare en deux grandes tendances. D’un côté ceux qui se croient encore en 1995 et essaient à chaque production de dépasser les limites, de faire un film encore plus beau, encore plus formidable grâce à la technologie de la 3D, et émerveiller le spectateur qui pourtant n’y verra rien, sur leurs effets qui leur ont pris des mois.
Et puis il y a ceux qui savent que la 3D est un outil pas cher et efficace. Ils pondent les films plus vite qu’un studio japonais sort son épisode hebdomadaire de shonen, font rôter le personnage, amassent l’argent, et recommencent.

Et oui ! Avec les avantages de la 3D, pourquoi s’en priver ? Je n’en dirai pas que du mal, des films pas mal comme La véritable histoire du petit chaperon rouge auraient été nuls sans une réalisation efficace et pas cher avec la 3D.
En effet, souvent le budget qui est mis dans la réalisation n’est pas mis dans le scénario.La 3D coûte au bas mot 100 fois moins cher que le dessin sur celluloïd, on peut donc aujourd’hui faire avec un scénario sympa une réalisation regardable.

Pixar eux, se donnent tous les moyens à chaque film.
Chaque objet est dessiné en détail, à un point tel que seuls les premiers Disneys, oui d’il y a70 ans, font preuve d’un tel perfectionnisme. Une qualité au top.

Un monde d’une beauté époustouflante et pourtant énormément réaliste

Ici la planète est couverte de poussière et de rouille. Ce ne sont que des déchets sur un monde post-apocalyptique. Pourtant, on y voit des tours (créées par Wall-E) illuminées par le soleil du matin, et c’est superbe. Il en est de même pour à peu près tout, chaque lieu vaut le coup d’oeil, et ce, en utilisant des éléments qui existent, comme ici de simples cubes de déchets compressés.

On avait la même chose dans les autres films : le fond de la mer dans Némo, les toits de Paris dans Ratatouille, la forêt luxuriante dans The Incredibles… Même la nourriture de Ratatouille, nous donnait faim.

Un scénario au pitch vraiment simple, résumable en une ligne

Souvent et surtout sur les derniers films, entendre le pitch seul donne un a-priori hyper négatif. On se dit que ça doit être tout pourri.

  • Alors heu c’est un robot tout seul sur Terre et un autre robot arrive et il l’aime
  • Ben un rat, il voudrait être cuisinier dans le monde des humains, alors il s’allie avec un type
  • C’est des voitures qui parlent… le héros est égocentrique mais il rencontre des voitures sympa
  • C’est des super-héros, mais y’a plus de super héros. Non c’est pas Watchmen… enfin si.
  • Papa poisson cherche son enfant poisson

Et pourtant… pourtant le film est une réussite.

Un scénario vraiment original, qui étonne à chaque fois

Au moins la liste ci-dessus le montre, c’est n’importe quoi les films Pixar ^_^ Où sont les héros qui délivrent les princesses ? Les enfants qui trouvent un monde parallèle dans leur boite à chaussure ?

Au moins ces pitchs font toujours preuve d’imagination.

Des personnages au top du top

Pratiquement le plus important dans un film… Quel charsime dans chaque héros de Pixar… Inutile de citer ici les nombreux persos, premiers rôles ou secondaires, qui sont si réussis dans leurs diverses productions.

Pour Wall-E nous avons, et bien Wall-E, robot rouillé et appliqué, qu’on ne quitera pas des yeux durant tout le film, plus attendrissant que le chaton de Shrek.
Eve est magnifique, surpuissante, intelligente et… très dangereuse !
Mais nous avons aussi le gentil capitaine de vaisseau, naïf au départ, puis fortement engagé par la suite.
Et même deux personnages qu’on voit à peine, deux humains qui les premiers sortent de leur carcan et se rencontrent, on les aime.

Mise en scène parfaite, aucune longueur, aucun ennuis

Ca ne s’explique pas. On ne s’ennuie jamais.

Souvent dans les films actuels, il y a une ou deux scène où je me dis : « Mais c’est nul ça ! Pourquoi ils ont fait ça ? » Et bien ici, ils le font pas.

Des références subtiles

Les productions 3D des dix dernières années, se sont basées sur Shrek 1, et ont cumulés à outrance les références à tout ce qu’on aime. Shrek 2 lui-même, et le suivant, ont continués dans cette voie de l’humour facile : placez une référence directe à quelque chose qu’on aime, et le spectateur sera content.
Si la référence est trop récente, alors le film va vite vieillir (l’intro de Shrek 2 est maintenant déjà à moitié incompréhensible).

Avec Pixar, la référence est plus subtile. Souvent, au lieu de montrer directement un personnage se transformant en super Saiyajin, ou de placer Yoda à l’écran, il reprendra une ambiance caractéristique (dans The Incredibles, il y a légions de références à … James Bond, et oui que pas les super héros), ou placera juste un son (bruit du sabre laser).

Transformers le film

Vous le savez, Transformers 2, le film, sort le premier Juillet 2009.
Pour ceux qui l’attendent avec impatience, un petit rappel de ce qu’est le 1, c’est à dire un énorme ratage.

J’étais pourtant venu avec l’a-priori qu’il fallait. D’une je savais que les héros étaient des humains et que les Transformeurs étaient les dinosaures de Jurassic park, et qu’on les verrai peu et en arrière plan (les humains sont trop occupé au premier plan à gérer toute l’histoire tous seuls).
D’une autre je savais que ce serai un film d’action. Scénario simplet, pleins d’approximations. Des explosions et des missiles qui fusent.
Enfin, je savais aussi qu’on boufferai de la pub en permanence, pub pour voiture, camion, et tout ce qui traîne.

Je m’étais trompé, et sur les points les plus importants.

Là où je m’étais pas trompé :
Il y a bien masse pub pour les voitures, ce qui me passe au-dessus de la tête, n’étant capable de reconnaitre que 3 types de voiture (les Twingos, les Méganes, seules voitures que j’ai conduis, et les Smarts). Rien ne me stresse plus quand on me donne des directions au volant que « bah suis la ZX ».
Toi dire couleur de voiture et moi la suivre.
Nous avons aussi des pubs pour les moyens de paiement (carte de crédit, paiement en ligne), Ebay toujours, quelques téléphones portables, etc, etc. mais heureusement tout cela ne m’influence pas, et même ne me dérange pas. Il faut dire que je ne consomme pas comme tout le monde.

Il y a bien des approximations de scénario. Dans une base enfouie sous « 10 terrains de foot de ciment » pour empêcher les ondes de passer et d’être détecté, un transformer envoie un message aux autres comme une lettre à la poste. Je ne dirai rien sur le hackeur de l’internet qui lit des messages dans des ondes avec une interface très fun en 7 secondes (tous les professionnels du monde trouvaient rien depuis des jours).
Et les Transformers ont bien un rôle très limité. A se demander pourquoi on nous dit les noms des 5 gentils, seuls deux ont un rôle dans le film.

Là où je me suis trompé : l’action.

Mais, les scènes d’actions, la base du film, sont les plus ratées de l’histoire. Et oui, tant de budget pour ça, je suis étonné que personne n’est publiquement executé les responsables de ces scènes pour cela.
L’idée est la suivante : faire de la 3D super chiadé, l’animer, la placer dans un décor de fou. Faire une chorégraphie d’action et de combat, et créer la scène. Puis filmer cela en déplaçant la caméra dans tous les sens pour qu’on ait rien le temps de voir. Afin d’enlever tout possibilité de comprendre quoi que ce soit, ne pas hésiter à flouter toute la scène.

Voici quelques screenshot d’une scène. C’est le super combat de la voiture jaune contre la voiture de flic noire, qu’on ne voit pas plus de 3 secondes, et en même temps le totalement inintéressant combat entre un humain ado et un robot tueur qui a déjà défoncé plusieurs gardes du corps du président (le gamin gagne).

D’ailleur le robot voiture de police a presque beaucoup de rôle. A un moment on le voit de près, parler. C’est là qu’on comprends dans le film que jamais on ne verra un Transformer en détail (c’est faux: on verra un peu le visage d’Optimus).
J’ai tout fais pour essayer de prendre une image nette de son visage, j’ai même regardé la scène au ralenti. Rien n’y fait, on ne verra jamais son visage malgré la caméra pointée directement sur lui. D’autant que le robot parle en bougeant très fortement la tête.

Voilà donc ce qu’on a : aucune, absolument aucune scène d’action du film (c’est à dire tout le film, c’est ça qu’on est venu voir) n’est compréhensible. Et seul le tiers est regardable (on regarde sans comprendre, donc si vous me suivez).

Un film d’action avec toutes les scènes d’actions ratés, c’est un ratage non ?

Autre truc auquel je m’attendais pas, le film est bourré d’humour, mais vraiment plein, et pas spécialement mauvais (enfin ça dépends des goûts).
En fait, je me serai fais extrèmement chier dans ce film, si entre quelques scènes de flou qui bouge, il n’y avait pas eu quelques gags.

Autre article sur le film Transformers

Notes de Boulet : Born to be a larve

Pour les gens qui oseraient encore respirer sur cette Terre sans connaître Boulet, voici l’occasion de d’absoudre leur faute en achetant sa dernière publication : une version papier de ce qu’il a posté au fil des années sur son blog, principal responsable de sa reconnaissance en tant que super dessinateur et scénariste.

Cet auteur a plusieurs séries de qualité. Commençons par Raghnarok, qui sous des dehors de BD qui ne paye pas de mine, est une excellente BD pour enfants… et pas enfants, avec du vrai humour qui fait rire, des vrais dessins qui sont beau, et un vrai univers personnel, alliant fantastique-fantasy et monde d’aujourd’hui super sympa (le paladin du temps moderne a un flingue, les nains ont des euros).

Ensuite nous avons Donjon, la série tentaculaire de Lewis et Sfar, Boulet en dessine la principale, Donjon Zenith, qui avait bien besoin d’un vrai dessinateur.
Ce sont les plus connues, mais il y a aussi Womoks, le Miya, la Rubrique Scientifique…

Bref, tout prolifique qu’il soit, Boulet s’est fait connaître grandement à un autre public par son blog, où il dessine inlassablement, directement au stylo sur papier, ce qui lui passe par la tête. C’est bien fait, c’est excellent, c’est le meilleur blog-bd de toute la francophonie.

http://www.bouletcorp.com/blog/

Un petit peu plus sur le contenu de cet album. On y retrouve ses dessins de la première année de son blog. Pas tous, il y a une sélection, surtout dans les premiers, ça tombe bien, ce n’était pas le meilleur, son blog était à ce moment un beau fourre-tout 🙂

Ensuite, nous avons quelques pages redessinées. Petit exemple :

Avant :

Après :

Et, comme il s’agit de Boulet, de nombreuses pages inédites qui font grandement plaisir. En fait, des nombreuses sagas qui se retrouvent dans cet album (Boulet contre la SNCF, Boulet contre Surcouf, Boulet contre la raclette, etc), nous avons droit à un nouveau chapitre qui nos en dit plus sur la fin de ces affaires…
Ca vaut encore plus le coup d’acheter ce tome.

Petit spoiler : la fin de la terrifiante aventure de Boulet contre la raclette.

[spoiler]Tada !

[/spoiler]

Pirates des Caraïbes 3 : Mauvais

J’entends qu’il existe encore des gens pour apprécier la trilogie des Pirates.
C’est mal.

Le 1er était un très bon film. Le second était mauvais. Le troisième, monstrueusement pitoyable.

Il fallait que je le répète proprement.

Le trois est très très bordélique, Jack est un gros gros bouffon, tous les personnages sont tous confus. Eux-même ne savent pas ce qu’ils font là, ils l’avouent. Voici le premier défaut du film : le scénario est une suite d’actions sans aucun sens entre elles. Ceci est pratique pour délier toute situation. Les très nombreux personnages se croisent, se re-croisent, se battent, ou pas, s’allient, se trahissent, puis ça recommence.

Je vais vous faire un résumé du film, j’espère que vous ne craignez pas les spoilers vagues.

Background

Il y a les gentils (ce sont les pirates. Les pirates sont des truands meurtriers qui attaquent des bateaux, tuent et violent leurs occupants, pillent les richesses, se soulent au rhum que c’est même pas du Malibu, puis coulent la bateau attaqué, ou coulent le leur après avoir pris contrôle de l’autre. Donc ça c’est les gentils).

Il y a des méchants (ce sont de joyeux capitalistes. La Compagnie anglaise des Indes Orientales (je les appellerai les CIO) surpuissante avec l’appui du gouvernement veut pouvoir transporter les marchandises sur l’eau sans se faire attaquer à tout bout de champs. Pour cela, ils capturent et tuent les pirates, donc les hors-la-loi. Ca c’est les méchants).

Les méchants sont alliés avec les méchants du 2 : des pirates-poissons immortels. Les gentils sont alliés avec les méchants du 1 : les anciens pirates-fantômes. Ainsi que les autres pirates, sauf que là ça se poignarde facilement dans le dos.

Résumé du film

D’abord les héros prennent en traitre un chef pirate puis ils se font attaquer par les CIO. Là, un gentil trahit les gentils avec le chef pirate et tous se tirent. Le chef pirate aide les gentils et ils vont chercher Jack. Là le méchant pirate trahit son trahisseur et les gentils pour le CIO, qui le double et tout le monde est prisonnier, mais tout le monde s’enfuit. Un gentil est mis en prison par un autre gentil, un autre est prisonnier du pirate méchant qui dit qu’il est gentil. Et tout le monde va voir les 9 chefs pirates. (Entre-temps, il y a eu des bagarres avec les pirates-poissons bien sûr)

Sur le chemin, le gentil prisonnier se fait aider à trahir par celui qui l’a emprisonné. Il se retrouve chez les CIO et révèle quelques infos qui vont donner des envies de changement de camp au pirate-poisson, ce dernier répond avec une info qui aura les même conséquences. Les 9 chefs pirates font les cons et décident d’aller se faire tuer par la CIO parce qu’ils sont les gentils, et sont donc sûr de gagner.


Tous les personnages présents ont essayés de se tuer les uns les autres pour des raisons différentes. Et il manque encore des persos.

Enfin arrive le combat final. Mais avant de se faire, les méchants et les gentils se rencontrent sur une plage, (les 9 chefs pirates ne sont pas invités, après tout ce sont des seconds rôles) . Pourquoi ? Ben pour se trahir. Deux personnes échangent de camp sur la plage sans raison plus claire que la raison pour laquelle le combat a été décidé, (a noter que le trahisseur est automatiquement pardonné) et le combat commence. La CIO a plus de bateaux que dans Troies et couvre la mer. Les Pirates sont.. ben 9 bateaux j’imagine.
La CIO invoque le bateau invincible des pirates-poissons, alors du coup, les gentils libèrent la toute puissance de la Déesse (cherchez pas) qu’ils ont foutu aux fers (sans raison, cherchez pas) et demandent son aide, comme ça. Elle ne la donne pas. Et le bateau des gentils, tout seul, va combattre l’invincible bateau des méchants. Les 8 bateaux pirates et les 943 655 bateaux de la CIO regardent.

Bon, les gentils gagnent. Devant cela, les 6 875 14 846 845 bateaux de la CIO décident de s’en aller, laissant la mer et la sécurité des marchandises aux mains des gentils pirates. Tout le monde est heureux, même celui qui est devenu un fantôme, car il vaut mieux être maudit à travailler dans les limbes éternellement qu’être mort (le côté cool du boulot, c’est de passer tous les 10 ans une journée sur terre, la première fois pour baiser, la seconde pour remarquer que tous ceux qu’on connaît sont maqués, la troisième pour les voir vieux, la quatrième pour péter les plombs, j’imagine, bref, tout mieux que la mort). Ah, et comme petit gag de fin, ils se trahissent.

Défauts divers

Tout à jeter dans ce film ? Non, y’a des tas, et vraiment des tas, de trucs bien. Avec le budget, ils pouvaient (ce problème est le même d’ailleurs dans Spiderman 3 et bcp d’autres). Mais en voulant en faire trop, mettre des petits gags partout, allonger l’histoire, mettre de l’action, suivie d’une action suivie d’une action, compliquer l’histoire au point de la rendre plusieurs fois incohérente, cela gâche totalement le film.

Bon mais rêvez pas les enfants… j’ai pas fini ! Autre défaut, un personnage n’appartient pas au film. Il est vrai que depuis le 1, on ne savait pas à quoi la fille servait. Mais là, c’est pire que tout, en effet, il semble que l’actrice qui joue Elizabeth Swen a été filmée sur fond vert, retouchée et photoshopée, puis ajoutée au film après. Vous vous demandez ce que je veux dire par là.
Et bien les pirates, ce sont des gens sales. La mer n’est pas comment certains croiraient, un bon conservateur. Les bateaux avec zéro confort n’aident pas non plus. Donc les pirates sont sales, et c’est bien rendu. Tous sont mal rasé, cheveux sales et en bataille, dents noires, doigts noirs, peau… noircie, burinée par le soleil. Legolas, enfin Will Turner n’y échappe pas, normal, il est pirate depuis longtemps. Mais Elizabeth… NON.

Au milieu de ces gens sales et à la peau burinée, Elizabeth, pirate avec eux depuis des semaines (des mois?) a la peau lisse et photoshopée / pleine de fond de teint, et lumineuse par sa blancheur dans une cale éclairée à la bougie la nuit. C’est tout simplement irréel, elle est plus fantômique que le méchant du 1. Une horreur. J’imagine que les producteurs n’ont pas voulu gâcher le seul personnage féminin (je compte pas la vieille folle aux dents noires) et ont voulu placer tout le fan-service sexuel féminin sur elle, en bref il faut des gros seins, décolleté, un visage étonnamment lisse, tout le parfait qui font des mannequins de pubs et des films d’aujourd’hui des personnages de Pixar, moins réussis dans le réalisme que les personnages de Final Fantasy : The Spirits Within.

Moralité ? Les Pirates des Caraïbes, c’est comme Matrix : une trilogie composée d’un seul film. Les deux autres n’existent pas.

Les Contes de Terremer

Alors que Ghibli prépare son prochain film, on s’étonne d’entendre que Hayao revient aux commandes de la réalisation. On s’étonne ? Pas tant que ça en fait… Rappelez-vous le dernier film… par son fils, Goro Miyazaki.

Le plus grand ratage depuis… je sais pas moi, Street Fighter 2 le film ? Hayao Miyazaki laisse les rennes de Ghibli à son fils, celui dont tout le manque de talent avait déjà du se retrouver dans les mauvais côtés du Château Ambulant.

On le voit au poster : on va s’emmerder 🙂

Il s’agit encore de l’adaptation d’un livre anglophone, ou plutôt d’une saga. Chacun sait en comptant les raccourcis du Seigneur des Anneaux qu’il n’est pas chose aisée d’adapter une saga en film. Nous avons donc le premier problème, cette évidence flagrante dès les premières minutes qu’on aura droit qu’à un ridicule morceau du très grand monde qui entoure nos héros (dans Le Château, cela prenait plus longtemps).

Mais ce n’est pas suffisant pour gâcher un film. Non, il faut cumuler. Heureusement, le fils du maître, est aussi un maître, dans le cumul de bourdes.
Je ne vous spoilerai pas en révélant ce qui est dit au début : ce monde est rempli de magiciens, qui maîtrisent les éléments parce qu’ils connaissent leur « vrai nom ». Par exemple quand tu dis à une pierre : « Pierre, envole-toi ! », elle ne le fait pas parce que tu l’as pas appelée par son vrai nom.
Mais un magicien dira « Akafaka, envole-toi », et elle obéira spontanément.

On ne sait pas s’il s’agit là du nom de cette pierre spécifiquement, ou de toutes les pierres. De même que l’on ne sait pas si, un non-magicien apprenant un ou deux vrais noms, pourrait maîtriser les éléments nommés. Enfin, les vrais noms ne sont pas en langue elfique, ou en langue des temps anciens, ou imprononçables ou autre truc rigolo du genre. Ils sont immensément banaux (banal au pluriel, ca me choque aussi).
Exemple, le vent, son vrai nom ça doit être le Ventin. Le soleil, j’imagine que c’est Solara, et Toto sont vrai nom c’est Tota. Un bon hacker doit pouvoir devenir magicien avec un peu de force brute.

Là où ça devient carrément fun, c’est quand on sait que les gens aussi ont des vrais noms ! Qu’ils connaissent, donc, mais ne révèlent pas.
Il n’est pas dit si ils naissent avec la connaissance de leur vrai nom, ou si c’est les parents qui le choisissent (ils doivent sûrement le mettre dans une case secrète du formulaire d’état civil). Car évidement connaître le vrai nom d’un autre permet de le manipuler !
Dans la deuxième hypothèse d’il y a deux phrases, la vie devait être plus simple pour les parents. Exemple : « Toto, mange ta soupe. » Le gamin: « Nan!! » Le parent : « Tota, mange ta soupe. » Le gamin : « Oui. »

Je vous sens frétiller. Des magiciens qui donnent des ordres aux éléments, des humains qui peuvent se faire manipuler, et puis en plus y’a un dragon sur l’affiche, ça a l’air très cool cet animé ! Désolé pour les faux espoirs, la réponse est non.
Pour en finir avec les dragons, on en voit, de loin, que dans la première et dernière scène de tout le film. Les dragons n’ont AUCUN rôle.
Voilà, pleurez… c’est passé ? Les vrais noms n’ont aussi AUCUN RÔLE.
En effet, personne ne manipule personne (sauf une, qui franchement, décalqué comme elle était, et ayant été droguée, n’avait aucun besoin d’un vrai nom pour être manipulée), et les magiciens sont tels le Gandalf sous médicament, ils n’utilisent leurs pouvoirs qu’en dernier recourt et de façon discrète.

Que reste-t-il dans le film alors ? De l’aventure ? Non.
On pense au début qu’il y aura un long et grand voyage initiatique mais non. Le premier personnage, le magicien le plus balèze du monde, est en mission ultra secrète pour délier les mystères d’un mal insondable, mais il préfèrera passer tout le film (plusieurs semaines voire mois) à cultiver la terre, comme ça, pour déconner.
Le second héros, le prince berserk poursuivit par une ombre terrifiante, blasé de la vie et de la mort et transportant une épée qui le déteste… ben est un gros looser, il a besoin d’être aidé. Il a fini d’être aidé à la dernière minute du film, avant cela il ne sera toujours qu’un looser. Dur.


Les héros dans leur occupation favorite, et déployant l’intégralité de leur charisme cumulé à leur incroyable et novateur character design.

Vous l’avez remarqué, une constante du monde Ghibli a été brisée : normalement le personnage principal est une jeune fille. C’est un indice, ce film ne mérite ni l’appellation Ghibli, ni Miyazaki.
D’autres constantes sont brisées. Il y a aussi des personnages féminins (une pour chaque mec) et elles sont dans un rôle si misogyne qu’on se croirait devant un film américain. En effet elles ne servent à rien, sinon presque de bonniches aux héros masculins.
Elles n’ont ni la force, ni l’obstination ou le mordant des héroïnes précédentes, d’ailleurs elles ne font que subir. La jeune fille, une mauvaise imitation de Nausicäa ou San, se fait enlever, et délivrer par les héros, non pas une fois mais 2 fois.
Les choses sont revenus dans le bon ordre les amis. C’est bien la peine pour Shrek 3 de faire déchaîner les princesses qui finalement se délivrent toutes seules (de très bonnes scènes), les esprits ne changent pas.

Pour finir sur la déghiblisation du film, le manichéisme est revenu, celui-là même qui est détruit dans Shrek pour rester sur le sujet (les méchants ne le sont pas vraiment, sauf le blondinet bien sûr, hinhinhin).
Les gentils sont gentils (des fois tourmentés, mais gentils), et les méchants, hou ! Méchants ! (tourmentée la super méchante (ou « le », les sous-titres n’ont pas l’air toujours d’accord), mais bon, méchante quand même. A mort !)

Je vous sens sceptiques. Le film ne contient pas les (bons) canons de Ghibli, mais cela ne veut pas dire qu’il est mauvais, direz-vous. Effectivement, s’il est mauvais c’est pour bien d’autres raisons.
A commencer par le fait qu’on nous promet une grande aventure dans un monde inconnu pour découvrir la source d’un Mal, peut-être toucher des dragons, et combattre une ombre maléfique, et qu’on a les aventures de Martine à la ferme, sans Martine et sans animaux à la ferme. Car je vous prévient, les trois quarts du film se passent dans une ferme !
Une petite ferme où les 4 héros, dont deux enfants associaux et deux adultes calmes, font les champs ! Mais c’est SUPER ! Et l’ambiance, méga-fun !
Evidement j’exagère, ce n’est sûrement pas les 3/4. Mais on le ressent comme cela. C’est une ode à la nature complètement ratée, si appuyée qu’on en vomit et on a subitement envie de passer toutes les cultures à l’OGM et de laisser le moteur de sa voiture tourner juste pour polluer.

Il y a bien d’autres défauts. D’autres sites en parlent très bien, l’un d’eux fait une analyse du complexe d’oedipe de fils Miyazaki, et il cite tant d’indices qu’on est immédiatement convaincu. Nous aurons aussi les facilités de scénario, figurez-vous que le chateau géant et maléfique du méchant maléfique qui terrorise le pays est justement à .. owf… 3 ou 4 kilomètres de la ferme des héros !!! (on y va à pieds) Et que c’est un hasard !!!

On s’ennuie tant dans le film, et il y a si peu d’action et personnages, que deux personnages qu’on ne voit que dans une scène chacun (de 3 minutes), sont crédités dans la bande-annonce !!!

Vous l’aurez compris, ce n’est plus le moment de faire son élite et d’aller voir en VO cet animé japonais, allez plutôt voir la dernière superproduction 3D, on se foutra moins de vous.


Attention, ce personnage n’a aucun rôle.

Le guide du voyageur galactique, saga audio en français

The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy (H2G2) est un bouquin, un film, une série télé, et, originellement, une série radiophonique anglaise.
Ecrit par Douglas Adams, il s’agit de l’histoire absurde et délirante de voyageurs dans l’espace, alliant humour anglais et logique scientifique cassée, nos héros traînent ou sont entraîné dans des aventures qui les dépassent pour la plupart. N’ayant pour meilleurs aide que leur petit livre fétiche, le Guide du Voyageur Galactique (et une serviette, bien sûr).
L’histoire commence par la présentation de Arthur Dent (Arthur Accroc en VF), anglais à la vie tranquille, lorsque sa planète, la Terre (vous connaissez ?) se fait brusquement détruire. Sauvé par un ami extraterrestre à l’instant fatal, il peut alors découvrir l’univers qui l’entoure… en robe de chambre, on ne choisi pas toujours.

Passons au vif du sujet. J’ai découvert récemment un truc épatant, et je devais vous en parler. Pour ceux qui ont, comme moi, été déçu du film, pour ceux qui n’ont pas toujours le temps ni l’envie de lire et relire un livre, et enfin ceux qui préfèrent éviter la série télé qui date qu’il y a 30 ans et fait quand même très cheap, il reste la saga radiophonique.
Pour expliquer aux jeunes d’aujourd’hui, H2G2 à la base c’est une saga MP3 comme Naheulbeuk.

Et bien cette saga audio a été traduite et enregistrée en français. Il s’agit là de la première phase, donc 6 épisodes de 30 minutes.

Allez sur le site : http://www.voyageurgalactique.com/
Et cliquez sur l’onglet: « Radio » (ça ouvre une popup avec un lecteur streaming dedans.)

En tant que grand fan qui a souvent écouté et ré-écouté la saga en anglais, c’était un bonheur de découvrir cette version, parce qu’il faut bien le dire, en V.O. je ne comprenais pas tout le texte non plus.

Les petits défauts de cette version :

  • Nos acteurs qui jouent les personnages n’ont vraiment pas le professionnalisme et le tonus des acteurs initiaux. C’est même parfois moins bien joué que certaines sagas mp3 amateurs. Mais plus on avance, plus la qualité augmente.
  • Certaines voix sont transformées par ordinateur, ce qui les rends, heu, des fois incompréhensibles. Dommage pour Marvin qui ne le méritait pas.
  • Où sont les phases 2, 3, 4 et 5 de la trilogie ? 🙂

Les énormes avantages de cette version :

  • Pas besoin d’un master en littérature Anglaise ou d’un TOEFL pour suivre le texte.
  • Très bonne traduction. Une seule fois en 3 heures je l’ai trouvée inférieure, à un moment où, à cause de la traduction on perd un gag.
  • Les acteurs ont ajoutés des intonations dans certaines scènes, que je trouve pour le mieux. Particulièrement les messages automatique de Magrathea qui deviennent de plus en plus sarcastiques.

Pour conclure, cette saga est à découvrir absolument ! De plus l’écoute en ligne est libre et gratuite, profitez-en !
Si vous ne connaissez pas encore ce monument qu’est H2G2, ce site vous permettra sûrement d’entrer dans son univers.