« Cowboy Bebop », le film live trop coûteux

Notre cher Keanu Reeves, vient de donner quelques nouvelles au sujet de l’adaptation cinématographique de « Cowboy Bebop« , très redoutée par les fans.

Lors de la promotion de « The Private Lives de Pippa Lee », le prochain film de l’acteur, il a expliqué à MTV News que le scénario de « Cowboy Bebop » est toujours en cours d’écriture, car la réalisation de sa première version aurait coûté trop cher :

« Il y a une version du script, mais le scénariste a fait un travail tellement bon [que] pour tourner le film, il faudrait un demi-milliard de dollars », a-t-il dit.

Peter Craig doit donc revoir quelque peu sa copie afin de rendre le film moins coûteux. Apparemment la Fox n’est pas prête à payer la note d’une bonne adaptation et on craint désormais le pire (on garde toujours vif le souvenir du ridicule « Dragonball Evolution »).

Si vous voulez visionner l’interview de Keanu Reeves, rendez-vous ici.

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Pour rappel, l’adaptation de la série animée « Cowboy Bebop » était initialement prévue pour 2010, mais ne verra probablement le jour avant 2011. Keanu Reeves est confirmé dans le rôle principal de Spike Spiegel, le chasseur de prime, mais on ne sait rien de plus sur le casting. L’acteur a tout de même révélé que tous les personnages de la série seraient là. Le film est produit par Twentieth Century Fox, 3 Arts Entertainment et Sunrise (la compagnie qui a créé l’anime « Cowboy Bebop »).

Les producteurs associés sont Kenji Uchida (président de Sunrise), Shinichiro Watanabe (le réalisateur de l’anime) et Keiko Nobumoto (superviseur du scénario pour la série). Sachez que Masahiko Minami (ancien de Sunrise et co-fondateur de Bones) et les studios Sunrise sont consultants de la production.

« Cowboy Bebop » le film live confirmé

Les fans de « Cowboy Bebop » se posent déjà la question : mais où en est avec le massacre l’adaptation live sur grand écran de leur série préférée ?

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Rassurez-vous 🙁 le film verra bel et bien le jour sous la houlette de 20th Century Fox avec Keanu Reeves dans le rôle de Spike Spiegel…

C’est en tout cas ce que vient de confirmer le scénariste Peter Craig dans une interview donnée à Anime Vice. Des propos qui font déjà trembler d’inquiétude tous les fans de la japanime (on se souvient encore de l’immense déception que fut « Dragonball Evolution », beurk).

Conscient de cette inquiétude, le scénariste a souligné dans cette interview, que l’équipe japonaise derrière « Cowboy Bebop » va participer dans la réalisation du projet.

« Oui, ils sont vraiment impliqués. Nous nous sommes rendus à Tokyo en décembre dernier avec Keanu, nous avons rencontré tout le monde et le courant est plutôt bien passé, en particulier entre lui et Shinichiro Watanabe. J’ai posé des questions, présenté des idées de scénarios, et ils ont de leur côté exprimé très clairement leur vision de la série et la façon dont elle pourrait être convertie en film-live. On a gardé le contact depuis et je viens d’ailleurs de recevoir un courrier plein de précisions, sur lequel je reviens régulièrement. Je suis maintenant sur le point de terminer le premier jet du scénario, je pense qu’ils en seront très contents. Et pas seulement du script, qui reste très fidèle à la série, mais parce que je sais que Erwin Stoff [manager de Reeves et producteur sur tous ses films] et la Fox sont en plus à la recherche d’un directeur artistique capable de reproduire au plus près le look de « Cowboy Bebop ».

Espérons que l’équipe hollywoodienne saura respecter l’œuvre originale, dans son fond comme sa forme et que l’adaptation cinématographique sera à la hauteur de la série animée. Pour une fois. A voir…

A Scanner Darkly


Keanu Reeves ne fait pas que des merdes. Par exemple, si on remplace l’intégralité de son jeu d’acteur par des dessins, enlevant par ce biais une grande partie de ses défauts, on peut avoir quelques chose d’intéressant.

Le film est tourné puis transformé en un dessin animé des plus étranges qui rends une ambiance particulièrement réussie pour notre histoire, celle d’un groupe de drogués qui ont facilement des hallucinations démentes.

A voir pour ses moments de délires (les héros se demandent s’ils doivent vendre la maison en y vantant sa contenance en drogue, parce qu’ils ont trouvé la porte ouverte… Je vous laisse découvrir le cheminement), et son étrange animation.







Un film avec Keanu sans Keanu tout perdu dans une salle d’interrogation, n’est pas un vrai film avec Keanu.

Le Jour où la Terre s’arrêta – La critique destructive

L’équipe de Twivi s’est fendu d’un travail d’investigation poussé sur le dernier film avec Keanu Reeves : Avis croisés mais conclusion identique :

Avis de Salagir

Le jour où notre cerveau s’arrêta, c’est en voyant ce film. Plus on avance, et plus on est atterré. Encore une fois, tant d’argent pour ça on peut se poser des questions.
Voyons ensemble les raisons qui font de ce film un énorme navet.

La lente réalisation

Au début, on pense que ce film est plutôt lent, ou comme on dit gentiment, contemplatif. Mais en fait on finit par comprendre qu’il est juste chiant.
Avec un scénario qui tient en une heure et quart, on suit un film d’une heure quarante qui semble en faire deux et demi. Tout est lent, tout est fixe.

Bien sûr notre acteur en chef n’aide pas. Je passe à ce sujet au second problème.

Le Jour où la Terre s’arrêta - La critique destructive

Keanu Reeves

Notre héros au charisme d’un haricot vert est de retour. Il joue très, très mal.
Même en extraterrestre sans émotion, Keanu, ou un acteur virtuel, je ne sais pas, est raté. Dans la première scène, où il joue un humain, ses yeux regardent déjà 3 kilomètres derrière la caméra. En plus, il n’a même pas pu sortir ce qui fait toute la puissance de son jeu d’acteur, c’est à dire, faire « waoh ».

Quand Keanu avance, on dirait qu’il recule.
Quand il recule, on dirait qu’il remonte le temps.
Ce paraplégique debout couplé à la réalisation lente font de ce film le numéro un universel des choses chiantes à regarder, après la défragmentation d’un Windows XP (qui, nous sommes tous d’accord, est beaucoup moins cool qu’une défragmentation d’un 98)

L’histoire dans les détails

L’histoire générale, qui nous vient d’un super film des années cinquante, pourrait être bien, mais dans la forme, c’est calamiteux.

Car nous parlons d’un film à grand spectacle à mettre dans l’esprit de Independence Day. Il y a donc les scènes de foule qui fuient, les militaires dans tous les coins, et la grandiloquence du gigantisme de la situation (on ferme une autoroute pour faire arriver une nobody plus vite à destination).
C’est raté. Si on rigole sur la fermeture de l’autoroute, on garde un peu d’espoir que le haricot vert et la pleureuse ne seront pas les seuls personnages du film, sauf que là, on déchante vite.

Toutes les réactions sont bien sûr très caricaturales. Les militaires ne peuvent s’empêcher de tirer sur l’extraterrestre, après tout ils sont là pour ça. Les gouvernementaux sont des cons qui ne savent que dire « Nous contrôlons la situation » lorsqu’une forme de vie 10 000 fois plus avancée qu’eux leur fout la pâtée. Le gamin-qui-sert-à-rien fait chier, chier, et re-chier et rend toute situation pire qu’avant par ses actes.

Le Jour où la Terre s’arrêta - La critique destructive

Histoire d’attendrir le chaland, on nous sort de nombreuses scènes mielleuses et chiantes, où les acteurs, qui ont fait trop de scènes d’actions (comme ouvrir une porte de voiture, entrer dans une voiture, sortir d’une voiture, montrer un produit sponsorisé, utiliser un produit sponsorisé…) se reposent en pleurant et parlant de tous leurs malheurs (ouin mon papa est mort et j’aime pas ma belle-mère), de préférence en pleine situation de crise (on me tire dessus, ou le monde est en train d’être détruit, le monde ENTIER, SAUF là où on est parce que, pas con, le truc qui détruit des portes blindées et buildings entiers, il fait rien à ma ptite cachette, ahahahah!!!).

Histoire d’être subtilement marketingement nocif, la table magique de Krosoft, après avoir fait un tour chez James Bond, est utilisée en objet tout à fait quotidien de nos amis scientifiques, qui posent tout naturellement leurs tubes lumineux sur la table ce qui écrit des trucs dessus.
Je pensais que la science fiction du film, c’était les aliens moi. Je pense que le message marketing de Krosoft est assez clair : Quoi ? T’as pas encore la table virtuelle machin qui sert de table à café de Bill Gates ? Mais t’es une merde !

Pour finir, il y a des choses bien dans ce film. Peut-être on peut en faire un bon truc, avec un re-découpage complet, en enlevant la moitié des scènes, et en remplaçant Keanu par quelque chose de mieux, comme une carotte, ou un mulot.

Avis d’Alec

Secrètement amoureux de Jennifer Connelly depuis Dark City, je me cale dans mon fauteuil de cinéma, persuadé de passer un bon moment (fou que j’étais)

Le Jour où la Terre s’arrêta - La critique destructive

La scène d’intro nous plonge immédiatement dans le non jeu avec un mister Reeves alpaniste sous lemoxil qui évolue dans un décor en carton pâte d’un autre temps. Tout est lent, très lent et surtout trèèèèèèèès inutile, le fait que keanu tripote une couille alien géante et qui se fait pomper son ADN ne sert ABSOLUMENT à rien au reste de l’histoire. Mais bon, passons les menus détails. On se téléporte de nos jours et on retrouve Connelly en scientifique / maman un peu largué devant son gamin qui joue à World of Warcraft (merci la pub au passage). Et là crac, une scène guignolesque où des men in black viennent la prendre directement chez elle, avec pour seul mot « on vous expliquera en route ». Scott Derrickson doit sans doute avoir un problème avec l’ordre et l’armée parce qu’il adore nous assommer de clichés poussifs (pèle mèle : les men in black qui ressemblent à des mister Smith, les ralentis sur les déploiements militaires, les phrases chocs et vides de sens…)

Le pitch s’installe en même temps qu’un certain malaise : Klaatu déboule et déclare « salut les nazes, la planète meurt, je dois vous éliminer pour la sauver » et… et… C’EST TOUT ! Et le reste du film n’est qu’un amas de scènes inutiles où Jennifer chouine « laissez nous une chance de changer ! » Bordel mais t’es qui toi pour parler au nom de l’humanité ? Ha il est quand même fait une fois référence aux Nations Unies hein, pour faire bonne figure mais sinon nada, c’est notre scientifique de charme qui va montrer à Keanu que l’humain, c’est pas qu’une ordure. Et comment elle fait à votre avis ? Ben, elle tire Keanu du quartier crap de New York et l’amène dans la datcha bobo d’un prix nobel qui écoute du Bach. Et là forcément, E.T se doit de sortir un « ho mon dieu, mais c’est trop beau »… genre… Le nobel bo-bo joué par John Cleese lâche alors la clé du film « c’est au bord du précipice que l’humain peut changer » et là crac, Keanu-Klaatu a le doute, il faut peut être laisser une chance aux humains. <= Bordel, 1h20 de film pour vous déballer pareille sornette, c’est juste affligeant !

Mais le vrai du problème au delà de son propos d’un bobo-ecolo-niais (mais d’un niais !) c’est le rythme et la consistance. C’est simple, ça parle tout le temps et souvent pour dire des trucs pas intéressant… et dire que le réalisateur se paie en plus le plaisir de caser des ralentis sur Keanu qui marche dans la forêt… Bref, le film se limite à 2 ou 3 scènes d’actions avec un finish soit disant spectaculaire sauf que ça fera bien 30 minutes déjà que vous aurez sorti votre DS pour faire un entrainement du Dr Kawashima. Allez, sans conteste la daube de l’année et tant pis à mon amour de Connelly, elle se rattrapera sur des rôles plus à sa mesure et loin du personnage de scientifique chouineuse et paumée de  » Le Jour où la Terre s’arrêta ».

Le Jour où la Terre s’arrêta - La critique destructive

Remake « Le Jour où la Terre s’arrêta », la bande annonce

Et voilà le remake du classique du cinéma : « Le jour où la Terre s’arrêta » (The Day the Earth Stood Still en v.o) qui pointe le bout de son nez avec une première vidéo teaser.

Le jour où la Terre s’arrêta (2008)

[flv:2008-07/terre.flv 2008-07/terre.jpg 550 234]Keanu Reeves joue le role de Klaatu, un extra terrestre qui débarque sur Terre afin d’apporter un message de paix aux humains. Pour être crédible, il « coupe » toutes les sources d’énergie sur Terre pendant 30 minutes. Sa crédibilité s’en voit renforcée mais les humains y voient surtout de la dangerosité. Klaatu est traqué et tué. Son robot, Gort, se met alors à tout détruire sur Terre…

Inspiré de la nouvelle « Farewell to the Master » de Harry Bates, le film original est sorti en 1952. Dirigé par Robert Wise avec Michael Rennie dans le rôle de Klaatu, le film fait le parallèle entre la peur des communistes de l’époque et la venue de cet extra terrestre qui est tout de suite pourchassé alors qu’il venait avec des intentions pacifiques.

Le jour où la Terre s’arrêta (1952)

Le premier film mettait l’accent sur l’extra terrestre quasi messianique porteur du message de paix et qui meurt en martyr, déclencheur du chaos, preuve ultime de la folie des hommes. La version 2008 du « Jour où la Terre s’arrêta » semble plus verser dans le grand spectacle avec le jeu d’acteur toujours aussi « présent » de Keanu Reeves (heureusement que la ravissante Jennifer Connelly est là !). A voir s’ils sauront tout de même conserver la portée de l’oeuvre originale.

Sortie en France pour le 10 décembre 2008.

Fiche Technique

Réalisateur : Scott Derrickson

Scénaristes : David Scarpa | Ryne Douglas Pearson | Paul Boardman

Casting
Keanu Reeves : Klaatu
Jennifer Connelly : Helen Benson
John Cleese: docteur Barnhardt

Au bout de la nuit (Street Kings) : Flics ou voyous?

Si une grande majorité des adaptations cinématographiques tirées des écrits de James Ellroy (American Tabloïd, American Death Trip, Le Dahlia Noir,…) n’a pas souvent donné naissance à des chefs-d’œuvre, voire même, plus simplement, à de bons films, il faut certainement blâmer les studios et les réalisateurs qui se sont montrés jusqu’à présent incapables de saisir l’essence même des hypnotiques romans de Big Jim.

Pour s’en persuader, il suffit de dresser une liste non exhaustive des films tirés de ses œuvres: Cop (adapté de Lune sanglante), L.A. Confidential, Dark Blue (scénario original), Le Dahlia Noir,…en l’occurrence, des films moyens, voire mauvais, très en décalage par rapport à la profondeur abyssale des travaux du maître. Des livres prétendument inadaptables, car même le grand Brian De Palma s’est planté dans les grandes largeurs avec le Dahlia Noir.

C’est donc maintenant au tour de David Ayer, scénariste (Harsh Times, SWAT, Dark Blue, Training Day,…) et réalisateur de Harsh Times (avec Christian Bale) de foncer droit dans le mur avec son deuxième film: Street Kings. Doté d’un casting cinq étoiles, composé entre-autres de Keanu Reeves, Forest Whitaker, Hugh Laurie (le seul et l’unique Dr. House), ainsi que de quelques rappeurs (The Game et Common), le film prend place dans un Los Angeles gangréné par les gangs et les flics ripoux, dont l’inspecteur Tom Ludlow (Keanu Reeves) fait partie. Traumatisé par la mort de sa femme et imbibé d’alcool du matin au soir, ce dernier tente d‘exercer son métier de flic borderline tout en essayant de survivre dans cette jungle urbaine où la limite entre forces de l’ordre et gangs est mince, parfois inexistante.

Bande annonce d’Au Bout de la Nuit [fr]

[flv:2008-05/street.flv 2008-05/street.jpg 550 311]

Usant et abusant de méthodes musclées et moralement discutables, le détective Ludlow jouit cependant d’une certaine immunité, assurée par son supérieur, le capitaine Jack Wander, incarné par le toujours excellent Forest Whitaker. Jusqu’au jour ou l’ex-équipier du « héros », devenu délateur en collaborant avec les affaires internes, meurt violemment et dans des circonstances pas très nettes, en présence de Ludlow, venu lui remettre les pendules à l’heure. S’ensuit alors une chasse à l’homme ou de nombreux masques seront amenés à tomber.

Keanu Reeves Au bout de la nuit
Keanu Reeves en mauvaise position !

Vous l’aurez, compris, pour l’originalité, faudra repasser. En effet, difficile de défendre un scénario aussi convenu, vu et revu des centaines de fois. Le coup du flic véreux qui se rachète une conscience, oui…mais non merci. Et encore, le twist final ne vient que confirmer ce que les plus habitués auront grillé dès le début: les gentils ne le sont pas toujours et les méchants…pareil! Ni très couillu, ni très élégant, Street Kings se pose comme un simple film policier sans réel intérêt, bourré de clichés, aux personnages caricaturaux voire clownesques. Cependant, le film est sauvé par la qualité de l’interprétation (Big up Dr. House!!!), par des scènes d’action bien rythmées et…c’est tout! Pour s’en convaincre, il vous suffit de mater n’importe quel épisode de le gigantesque série « The Shield », pour comprendre ce qu’est L.A., ses rues, ses flics et ses voyous.

Au bout de la nuit
Affiche de « Au bout de la Nuit » (Street Kings)

Sortie en Belgique le 14 mai 2008
Sortie en France le 25 juin 2008