Radiohead : nouvel album en perspective

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Le guitariste Ed O’Brien a révélé à la BBC, que Radiohead était en train de terminer un nouvel opus :

« On est en plein cœur de l’enregistrement. C’est vraiment excitant. Et totalement différent de ce qu’on a pu faire jusqu’à présent. C’est vraiment génial de concrétiser ce projet, et de faire de la musique avec un groupe que vous sentez toujours autant au sommet se son art », a-t-il confié.

Quant au lancement de l’album, si Ed O’Brien n’a pas donné de date précise, il a toutefois affirmé :

« Idéalement, ce serait génial que l’album sorte cette année. Il le faut. Je l’espère. Nous apportons les dernières touches. Quand on fait un disque, un film, ou que l’on écrit un livre pendant des mois, on a toujours l’impression que le produit fini est encore loin. Mais là nous avons l’impression que nous touchons au but. Bien sûr ça reste un processus créatif, et on donne vraiment beaucoup de soi-même pendant une période , on y es presque, et puis, parfois, le rythme ralenti. Mais heureusement, là, ce n’est plus qu’une question de semaines. »

Vivement la sortie !

« CJ7 » : trailer + images

Le film « CJ7 », produit, réalisé et interprété par Stephen Chow (« Shaolin Soccer », « Kung fu Hustle »…) se verra doté d’une adaptation animée. Cette dernière est toujours produite par le célèbre roi de la Comédie hong-kongais, mais c’est Toe Yuen, le même qui avait dirigé les long-métrages animés de « Mc Dull », qui es aux commandes du projet. Un premier trailer a dores et déjà fait surface sur la toile :

« CJ7 » – trailer

« CJ7 » est au fait une séquelle à la comédie de science-fiction live sortie directement en DVD chez nous. Cette dernière racontait les aventures loufoques d’un petit garçon et de son chien extraterrestre et intégrait pas mal de 3D. Devenu un véritable hit en Chine, le film a logiquement fait l’objet d’une adaptation produite par Star Overseas Co. et China Film Group.

Notons que Stephen Show n’a pas succombé à la 3D, alors que le relief est actuellement en plein essor en Asie, statuant qu’il privilégie la belle histoire à une débauche graphique. Sachez enfin que la majorité du cast initial (sauf Stephen Chow qui a été doublé en mandarin) prête sa voix à son personnage virtuel.

Le long-métrage d’animation sortira le 6 juillet prochain dans les salles chinoises. En France, aucune date de sortie annoncée, il faudra se contenter des images de « CJ7 » :

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« Fatal » signé Michaël Youn

Adoré ou détesté, Michaël Youn n’est très certainement pas le genre de personne qui laisse indifférent. Après avoir participé à plusieurs films en tant que comédien, l’ancien animateur du ‘Morning Live’ se lance un défi. En effet pour « Fatal », il porte la double casquette d’acteur-réalisateur. Et avec son montage nerveux au rythme trépidant, il prouve sa maîtrise des codes de la comédie (à l’américaine), sans le moindre temps mort. Michaël Youn s’efforce incontestablement de placer ses pas dans ceux de Ben Stiller et des frères Farrelly et mitraille les gags en rafales dans une comédie pas finaude mais résolument décomplexée.

Si l’on met nos préjugés de coté, on se retrouve au final devant un bon film avec des gags et situations assez drôles, qui nous raconte l’histoire de Fatal Bazooka. Michaël Youn révèle d’ailleurs s’être inspiré de chanteurs bien connus de la scène musicale française : « Le film évoque l’histoire d’un type qui serait entre Joey Starr et Johnny Hallyday », selon lui.

Et même si « Fatal » est une satire, Michaël Youn insiste sur le fait qu’il s’agit aussi d’un film proposant une réflexion sur la célébrité et ses problématiques : « Que se passe-t-il quand on est mis dans la lumière, quand du jour au lendemain on devient une vedette, quand les gens vous reconnaissent dans la rue ? Et puis qu’arrive-t-il quand on replonge dans l’ombre. (…) « Fatal » parle des has-been, de la difficulté à rester sincère en face des caméras et du public, ce qui est difficile. Dans ce sens c’est un film très personnel », explique-t-il.

« Fatal » n’est sûrement pas le chef-d’œuvre de l’année, mais il est une très agréable surprise en montrant une facette assez sombre de l’homme. L’ancien animateur du « Morning Live » n’est pas si débile que ça, au final !

Photos de « Fatal »

Synopsis de « Fatal »
Fatal… c’est Fatal Bazooka, un rappeur bling-bling et hardcore. En fait, un personnage de sketch créé par Michaël Youn dans son show-télé « Morning Live », puis développé dans l’album « T’as vu » vendu à plus de 500 000 exemplaires. Ce film raconte ce que serait devenu ce rappeur s’il en avait vendu… 15 millions ! Fatal est désormais une énorme star. Des millions de fans, des dizaines de tubes, 4 Music Awards de la Musique du meilleur artiste de l’année, une ligne de vêtements, un magazine et prochainement l’ouverture de son propre parc d’attraction : Fataland. Il est le N°1 incontesté. En apparence tout va bien… mais en réalité, Fatal ne sait plus où il va, parce qu’il ne sait plus d’où il vient : depuis ses débuts, il fait croire qu’il a grandi dans le ghetto… alors qu’en fait, il est né dans un petit village de Savoie, en plein coeur des Alpes. Mais on ne peut pas être un « gansta » quand on est un fils de bergers de Savoie, alors Fatal a préféré cacher ses origines et oublier son passé…

Fiche technique de « Fatal »
Date de sortie cinéma : 16 juin 2010
Réalisé par Michaël Youn
Avec Michaël Youn, Stéphane Rousseau, Isabelle Funaro, Vincent Desagnat, Armelle
Long-métrage français
Genre : Comédie, Musical
Durée : 01h35min
Année de production : 2009
Distributeur : Universal Pictures International France

Bande-annonce de « Fatal »

Gaston Lagaffe en animation

Gaston, la BD qui a fait aimer le travail de bureau (ou la procrastination de bureau) à une génération de lecteurs, est en adaptation en dessin animé. Cela fait longtemps que je suis au courant, pourtant, pas le moyen de trouver un morceau de démo.

Il faut dire que les créateurs sont d’énormes bras cassés niveau promotion. Marsu production a un site en reconstruction, et le Studio Normaal dans un site en flash le moins accueillant possible, nous dit gentiment depuis des mois que la vidéo Gaston n’est pas disponible.

Bref, si comme moi vous n’avez pas France 3 ni le moindre poste de télévision, vous vous trouvez fort dépourvu. Heureusement, YouTube et son lot de vidéos illégales sont là pour vous. Je n’en dis pas plus.

Mais trêves de plaisanteries, vous pouvez voir en bonne qualité sur le site www.gastonlagaffe.com, le pilote et le générique. Mais pas plus hein, il s’agirait pas de faire trop de promo (qui avait dit trêves de plaisanteries ? M’enfin?). Et juste pour le plaisir, voici le pilote :

Gaston Lagaffe – le pilote

Mon avis sur ce dessin animé est le suivant.
D’une part, c’est magique et extraordinaire de faire revivre cette BD pourtant terminée depuis des dizaines d’années. Je ne sais pas si les histoires de téléphones à cadran, de machine à écrire, de parcmètres à pièces et de courrier papier vont intéresser les petits jeunes, mais moi je suis totalement accroc.
Ensuite, les scénarios sont des adaptations directes et fidèles des gags de Gaston en BD. Voilà un choix majestueux et super bien pensé, qui nous fera oublier j’espère les dessins animés Achile Talon ou Kid Paddle qui n’ont de commun avec les BD que des noms et des designs de personnage.
Les dessins sont absolument magnifique. La plupart d’entre eux sont ceux de Franquin lui-même, découpés et animés. Certains plans nous montrent, animés, des cases exacte de Gaston, et le résultat est absolument génial. C’est extraordinaire de voir le dessin réel de Franquin animé, et non un style cellulo, ce qui arrive habituellement (on ne peut demander à un studio entier de dessiner exactement comme un auteur). Des personnages au décor, nous avons le trait de l’auteur original, animé et mis en 3D. J’espère sincèrement que cette technique d’animation deviendra un classique et que l’on verra bien d’autres BDs adaptées en dessin animé ainsi.
Sur la mise en scène, j’avoue être dubitatif. Je la trouve des fois légèrement forcée, ou pas coulante comme il faut. Le résultat est généralement fort sympathique, mais il manque quelque chose pour que ce soit parfait.
Le plus dur… ce fut les voix. Et oui, ce ne sont pas celles que j’imaginais ! Malgré ses longues siestes, j’ai toujours considéré Gaston comme dynamique (à la fin de la série, pas au début) et sa voix d’endormi ne me plaît pas. Celle de Prunelle non plus, trop cartoon et pas assez sérieuse. Mais bon, c’est normal, chaque lecteur avait sa propre interprétation des personnages…

En tout cas, moi j’attends déjà la sortie vidéo 🙂

« The Crazies » : scènes d’horreur sous fond de menace militaire

Alors que la mode des remakes bat toujours son plein et que le film « Infectés » des frères Pastor, au thème extrêmement similaire, vient à peine de débarquer sur nos écrans, voilà que sort la refonte de « La nuit des fous vivants » (titre original « The Crazies »), œuvre mineure de George A. Romero.

Mêlant scènes d’horreur et anticipation sous fond de menace militaire, suspense intense et scènes violentes, Breck Eisner s’en sort plutôt pas mal. Des décors ravagés à une certaine virtuosité dans le mouvement de sa caméra, le réalisateur nous plonge dans cette mise en quarantaine se transformant peu à peu en chasse à l’homme puis en survival. D’ailleurs, le film ne reprend pas exactement la même trame que celle de l’oeuvre originale, l’histoire se concentrant beaucoup plus sur les personnages que sur le pamphlet anti-militaire que préférait Romero.

Certes, le propos tenu dans « The Crazies » est oubliable et peu analysé, mais on en vient surtout à regarder la mise en scène, et c’est plutôt bien fait, on sent un certain réalisme jusqu’à peu près vers la fin du film qui se révèle un peu décevante et stéréotypée, il faut l’avouer.

Au final, un remake sans grande prétention qui satisfera néanmoins les amateurs du genre.

Photos de « The Crazies »

Synopsis de « The Crazies »
Et si la folie était contagieuse ?
Imaginez un virus capable de transformer n’importe qui en fou dangereux. Imaginez maintenant ce virus se répandant sur une petite ville tranquille du Middle-West. Alors que les habitants voient leurs proches se changer en assassins, un shérif tente de protéger les quelques personnes encore non infectées en attendant les renforts. Mais lorsque l’armée intervient enfin, c’est pour mettre la ville en quarantaine quitte à exécuter toute personne tentant de fuir. Abandonnés à leur sort, ce petit groupe de survivants va tenter de s’en sortir…

Fiche technique de « The Crazies »
Date de sortie cinéma : 9 juin 2010
Réalisé par Breck Eisner
Avec Timothy Olyphant, Radha Mitchell, Danielle Panabaker
Long-métrage américain
Genre : Epouvante-horreur, Thriller
Durée : 01h41min
Année de production : 2010
Distributeur : SND

Bande-annonce de « The Crazies »

« Gurren Lagann Parallel Works 2 »

Le 26 mai dernier est sorti au Japon le DVD « Gurren Lagann Parallel Works 2 », second omnibus de clips/court-métrages basés sur l’univers de « Gurren Lagann » et réalisés par différents artistes.

Pour rappel en 2008 une première saison a vu le jour, composée de 8 épisodes fonctionnant comme des clips musicaux (courte durée, aucun dialogue). Totalement indépendante de la série animée, on y retrouvait néanmoins certains personnages bien connus dans des situations inédites (visionner ici).

Gainax a maintenant remis le couvert avec un second volet de 7 clips. La sortie française est fort improbable, mais les vidéos ont dores et déjà filtré sur la Toile Magique, pour notre plus grand plaisir. Les voici :

– « The Sense of Wonder » réalisé par Akemi Hayashi

– « Ore no XXX wa Uch? Hitotsu » réalisé par Gekidan Inu Curry

– « Sayonara Dai Gurren » réalisé par Shouko Nishigaki

– « Big Building » réalisé par Ayumu Kotake et Shintarou Douge

– « Kyal’s Magical Time, Three Minutes Before » réalisé par Satoru Yamaguchi

– « Gunmen Symphonia » réalisé par Shouji Saeki et Shingo Abe

– « Kittan Zero » réalisé par Sushio

« When You’re Strange »

Tout premier long-métrage documentaire sur The Doors, « When You’re Strange » s’appuie exclusivement sur des images d’archives tournées entre 1966 et 1971. Signé Tom DiCillo (« Delirious »), le film est porté par la narration sobre et juste de Johnny Depp, lui-même grand fan du groupe légendaire.

« When You’re Strange » démarre sur des extraits de « HWY – An American Pastoral », film inédit réalisé en 1969 par Jim Morrison. On y découvre le chanteur-poète, barbu et dépenaillé, au volant d’une magnifique Ford Mustang en plein désert californien. Ce film sert d’ailleurs de fil rouge au documentaire de DiCillo. Il en constitue aussi l’intérêt principal, comme les autres images inédites.

Le film entraîne ainsi dans son récit haletant pour retracer ensuite, de façon chronologique, le parcours de l’une des groupes les plus emblématiques et les plus influents d’Amérique. Un parcours marqué par l’ascension fulgurante du quatuor vers les sommets des charts mais aussi par la descente aux enfers de son leader charismatique.

Au final, un témoignage unique sur un groupe qui ne l’était pas moins. Indispensable pour les amateurs !

Photos de « When You’re Strange »

Synopsis de « When You’re Strange »
A l’origine, il y a « Les portes de la perception » (The Doors of Perception), le livre d’Aldous Huxley sur son expérience de la mescaline et d’autres drogues hallucinogènes. La citation de William Blake, qui lui a fourni le titre de ce livre, inspira également Jim Morrison et Ray Manzarek pour le nom du groupe – The Doors – qu’ils fondèrent en 1965 à Venice Beach avec John Densmore et Robby Krieger. Ils allaient devenir l’un des groupes les plus importants et les plus influents du rock américain.

Fiche technique de « When You’re Strange »
Date de sortie cinéma : 9 juin 2010
Réalisé par Tom DiCillo
Avec Jim Morrison, Ray Manzarek, John Densmore, Robby Krieger, Johnny Depp
Long-métrage américain
Genre : Documentaire, Musical
Durée : 01h30min
Année de production : 2009
Distributeur : MK2 Diffusion

Bande-annonce de « When You’re Strange »

Guitar Hero : Warriors of Rock

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Le sixième volet de la célèbre licence musicale d’Activision et Neversoft s’apprête à débarquer sur nos PS3, Xbox 360 et Wii, dès le mois de septembre 2010. L’éditeur nous promet dores et déjà bien de surprises et un retour aux sources pour le jeu qui se concentrera davantage sur la musique que sur les noms. Sobrement sous-titré Warriors of Rock, l’opus se verra doté d’une tracklist bien “plus rock, hard-rock et metal”, de nouveaux modes de jeu et d’une nouvelle guitare.

La tracklist
Allant de Muse à Mégadeth en passant par Queen ou Rammstein, la tracklist de Guitar Hero : Warriors of Rock tente le grand écart musical et fera le bonheur tant des métalleux de la première heure que des amateurs d’un rock plus accessible et plus ‘mainstream’. Le jeu ne comptera pas moins de 90 titres au total, mais seuls les premiers 35 morceaux ont été révélés pour l’instant :

La tracklist (non-exhaustive) de Guitar Hero : Warriors of Rock :

* – Dancing Through Sunday – AFI
* – Indians – Anthrax
* – Bat Country – Avenged Sevenfold
* – Children Of The Grave – Black Sabbath
* – What Do I Get ? – Buzzcocks
* – If You Want Peace… Prepare For War – Children Of Bodom
* – Fascination Street – The Cure
* – Pour Some Sugar On Me (Live) – Def Leppard
* – Bloodlines – Dethklok
* – Money For Nothing – Dire Straits
* – Fury of the Storm – DragonForce
* – Bodies – Drowning Pool
* – Dance, Dance – Fall Out Boy
* – No Way Back – Foo Fighters
* – Feels Like The First Time – Foreigner
* – Tick Tick Boom – The Hives
* – Been Caught Stealing – Jane’s Addiction
* – Aqualung – Jethro Tull
* – Love Gun – KISS
* – Bleed It Out – Linkin Park
* – Sudden Death – Megadeth
* – Paranoid (Live) – Metallica & Ozzy Osbourne
* – Uprising – Muse
* – I’m Not Okay (I Promise) – My Chemical Romance
* – (You Can Still) Rock In America – Night Ranger
* – Wish – Nine Inch Nails
* – Self Esteem – The Offspring
* – Bohemian Rhapsody – Queen
* – Waidmanns Heil – Rammstein
* – Stray Cat Blues – The Rolling Stones
* – There’s No Secrets This Year – Silversun Pickups
* – Chemical Warfare – Slayer
* – Psychosocial – Slipknot
* – Interstate Love Song – Stone Temple Pilots
* – Sharp Dressed Man (Live) – ZZ Top

Nouveaux modes de jeu
La grosse nouveauté de Guitar Hero : Warriors of Rock est l’apparition de nouveaux modes. Il s’agit d’abord d’un nouveau Quest mode. Il s’appuiera sur une narration de Gene Simmons du groupe KISS, rien que ça !
Ici, votre personnage, comme l’indique le trailer ci-dessous, devra sauver le rock’n’roll de The Beast grâce à huit légendes du rock. Chacune d’entre elles est dotée d’un pouvoir unique qui vous permettra de finir les chansons les plus difficiles. A noter également l’apparition du mode Quickplay + qui vous permettra de relever 13 défis sur chacun des 90 titres du jeu.

Guitar Hero : Warriors of Rock – trailer




Une nouvelle guitare
Sachez enfin qu’une nouvelle guitare accompagnera la sortie du prochain épisode de Guitar Hero. Avec un design inspiré par le Quest mode, cette guitare sans fil misera beaucoup sur la personnalisation. L’accessoire en question sera en effet entièrement personnalisable, comme le montre la vidéo ci-dessous. Activision proposera par ailleurs des pièces exclusives en guise de bonus de pré-commandes du jeu pour créer une Battle Axe Guitar Controller.

Guitar Hero : Warriors of Rock – trailer

« Summer Wars » de Mamoru Hosoda…

Après la poésie de son dernier film « La Traversée du Temps », Mamoru Hosoda nous gratifie avec « Summer Wars » de toute la force d’un récit trans-générationnel, qui aborde des sujets tel que la famille, les réseaux sociaux, les relations réelles et virtuelles, la tradition, la modernité.

Le tout combiné dans un scénario actuel et original qui met en parallèle deux univers. D’un côté, le royaume d’Oz, monde virtuel, gigantesque réseau social de plusieurs millions d’internautes attaqué par un méchant virus. De l’autre, le monde réel où évolue une famille à la prestigieuse lignée. Le clan Jinnouchi, qui remonte au XVIe siècle, s’est réuni à la campagne pour célébrer les 90 ans de l’arrière-grand-mère de l’héroïne. Le Japon et ses deux visages. La haute technologie, ses avatars, ses ­virus face à la tradition ancestrale.

Et le film oscille entre les genres avec réussite, offrant une aventure riche et entraînante tout en évitant la lourdeur qui aurait pu s’installer grâce à un second degré et un humour omniprésent et efficace. Sans oublier l’élégance de l’animation classique et l’inventivité de la représentation numérique du monde d’Oz.

Au final, « Summer Wars » a tous les ingrédients nécessaires pour faire passer à ses spectateurs une aventure passionnante qui ne se prend pas complètement au sérieux (à l’image de la scène finale) et qui impose son réalisateur comme un grand de l’animation.

Images de « Summer Wars »

Synopsis de « Summer Wars »
Bienvenue dans le monde de OZ : la plateforme communautaire d’internet. En se connectant depuis un ordinateur, une télévision ou un téléphone, des millions d’avatars alimentent le plus grand réseau social en ligne pour une nouvelle vie, hors des limites de la réalité.
Kenji, un lycéen timide et surdoué en mathématiques, effectue un job d’été au service de la maintenance d’OZ. A sa grande surprise, la jolie Natuski, la fille de ses rêves, lui propose de l’accompagner à Nagano, sa ville natale. Il se retrouve alors embarqué pour la fête traditionnelle du clan Jinnouchi. Il comprend bientôt que Natsuki ne l’a invité que pour jouer le rôle du ‘futur fiancé’ et faire bonne figure vis-à-vis de sa vénérable grand mère. Au même moment, un virus attaque OZ, déclenchant catastrophe sur catastrophe au niveau planétaire.
Avec l’aide de Kenji, tout le clan Jinnouchi se lance alors dans une véritable croisade familiale pour sauver le monde virtuel et ses habitants…

Fiche technique de « Summer Wars »
Date de sortie cinéma : 9 juin 2010
Réalisé par Mamoru Hosoda
Avec Ryunosuke Kamiki, Patrick Mölleken, Nanami Sakuraba
Long-métrage japonais
Genre : Animation
Durée : 01h54min
Année de production : 2009
Distributeur : Eurozoom

Bande-annonce de « Summer Wars »

Robert Plant : nouveau projet

L’ex chanteur de Led Zeppelin a dévoilé son nouveau groupe/album baptisé Band of Joy. Le projet reprend le nom du groupe de blues dans lequel Robert Plant officiait entre 1966 et 1968, soit juste avant d’intégrer Led Zeppelin, bien qu’il soit le seul membre original à participer à cette nouvelle incarnation.

Le musiciien est cette fois assisté de Patty Griffin – chant, Darrell Scott – multi instruments/chant, Byron House – Basse, Marco Giovino – batterie et du co-producteur Buddy Miller – guitare. Pour cet album qui devrait sortir le 13 septembre aux USA chez Rounder Records, Robert Plant n’a pas chômé puisqu’il a enregistré 24 chansons en 15 jours. Il semblerait pourtant que seuls 12 titres ont été retenus pour intégrer le prochain opus du chanteur.

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Le tracklisting de Band of Joy

01. Angel Dance
02. House of Cards
03. Central Two-O-Nine
04. Silver Rider
05. You Can’t Buy my Love
06. I’m Falling In Love Again
07. The Only Sound That Matters
08. Monkey
09. Cindy, I’ll Marry You One Day
10. Harms Swift Way
11. Satan Your Kingdom Must Come Down
12. Even This Shall Pass Away

Band of Joy devrait être le digne successeur de Raising Sand, le dernier opus de Robert Plant qu’il avait sorti en duo avec Alison Krauss. On nous annonce cependant une tonalité un peu plus rock, ce qui ravira certainement ses fans. Plus de détails dès que possible.