« Black Swan » : excellent !

Le réalisateur de « Requiem for a Dream » et de « The Wrestler » revient sur nos écran avec une nouvelle œuvre intelligente, esthétique et rafraîchissante. Nul doute, avec « Black Swan », Darren Aronofsky signe un véritable chef-d’œuvre.

Les six bonnes raisons d’aimer ce film :
1. Le jeu des acteurs Natalie Portman, en tête, mais également Mila Kunis, Vincent Cassel, Winona Ryder et Barbara Hershey excellents.
2. Le scénario : une histoire bien ficelée, assez complexe mais accessible. « Black Swan » est une très bonne adaptation moderne du « Lac des Cygnes » tout en évoquant le monde bien particulier de la danse de façon sensitive en échappant à l’aspect documentaire…
3. La réalisation efficace et stylisée d’Aronofsky qui anticipe visuellement tout son script.
4. L’audace de filmer en 16mm et de cultiver un grain d’image ultra esthétique. A noter que Matthew Libatique, le chef opérateur est excellent et qu’il nous fait partager des plans à couper le souffle !
5. L’ambiance maintenue tout le long de « Black Swan ». Le fantastique ultra maîtrisé – là où certains passages du long-métrage auraient pu tomber dans la grandiloquence, le film et son réalisateur ne l’autorisent pas…
6. La musique du film est un parfait équilibre entre l’original de Tchaïkovsky, doux et sublime, et le score des plus grands noms des compositeurs de films du genre…

En conclusion, il est rare de voir un film aussi accompli. Courrez le voir !

Photos de « Black Swan »

Synopsis de « Black Swan »
Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily…

Fiche technique de « Black Swan »
Date de sortie cinéma : 9 février 2011
Réalisé par Darren Aronofsky
Avec Natalie Portman, Mila Kunis, Vincent Cassel, Winona Ryder
Long-métrage américain
Genre : Thriller
Durée : 01h43min
Année de production : 2010
Distributeur : Twentieth Century Fox France

Bande-annonce de « Black Swan »

Los Angeles la nuit en avion…

La vidéo qui fait le buzz sur la toile en ce moment. Un atterrissage à l’aéroport LAX International Airport de Los Angeles filmé depuis le cockpit d’un avion.

La Californie vue du ciel, de Thousand Oaks à Malibu, de Santa Monica au Downtown LA on survole la baie de Los Angeles et ses environs sur un coucher de soleil splendide. Le tout porté par la chanson… « Los Angeles » by Sugarcult.

Enjoy !

Mastodon : CD/DVD ‘Live At The Aragon’

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Mastodon a annoncé la sortie d’un album live. Intitulé ‘Live At The Aragon’, l’opus a été enregistré le 17 octobre 2009 au Aragon Ballroom de Chicago.

Lors de ce concert le groupe a joué l’intégralité des morceaux de l’album ‘Crack The Skye’, ainsi que plusieurs titres des précédents albums du la formation et une reprise de « The Bit » de The Melvins.

‘Live At The Aragon’ sortira en CD et en DVD le 14 mars prochain.



Tracklisting de ‘Live At The Aragon’ :

‘Oblivion’
‘Divinations’
‘Quintessence’
‘The Czar’
‘Ghost of Karelia’
‘Crack The Skye’
‘The Last Baron’
‘Circle of Cysquatch’
‘Aqua Dementia’
‘Where Strides The Behemoth’
‘Mother Puncher’
‘The Bit’

Notons pour terminer que Mastodon compose actuellement son cinquième disque studio. Le groupe est d’ailleurs confirmé pour l’édition française du Festival Sonisphere en juillet.

Ratchet & Clank : All 4 One : images + vidéo

Nul doute, pour les amateurs de jeux axés sur l’action et la plate-forme, Ratchet & Clank est l’une des séries incontournables. Le studio Insomniac Games prépare actuellement le nouvel épisode de la licence, baptisé Ratchet & Clank : All 4 One, une exclusivité sur la PlayStation 3. Et une première pour la franchise, le titre se focalisera sur le multijoueur en proposant deux nouveaux personnages à incarner : Captain Qwark et le Docteur Nefarious. Ces derniers viendront prêter main forte aux deux personnages héros de la série. Il sera ainsi possible de jouer en coopération jusqu’à 4 joueurs et, détail important, le mélange local + online (2 joueurs à la maison + 2 joueurs en ligne, par exemple) sera également envisageable.

Découvrez quelques images diffusées par Sony :

Dans Ratchet & Clank : All 4 One, nos quatre héros doivent traverser Seaside, un village côtier sur la planète Magnus pour arriver jusqu’à leur destination tout en évitant un certain nombre de dangers. Ils pourront s’équiper d’un large arsenal particulièrement varié. Notons que si les personnages utilisent la même arme, alors le pouvoir de l’objet sera décuplé. De nouveaux gadgets seront en outre présents, tels qu’une sorte de corde qui permettra aux joueurs de s’attacher pour sauter de concert de plateformes en plateformes et de nouvelles capacités rendront les situations encore plus loufoques, puisqu’il sera par exemple possible de jeter son ou ses partenaires.

Prévu pour l’automne 2011, voici un premier trailer du jeu dans lequel figurent notamment les armes Combuster et Warmonger (lance-roquettes) :

Ratchet & Clank : All 4 One – trailer

« Contre toi » : deuxième film de Lola Doillon

Deuxième film de Lola Doillon, après les jeunes de banlieue (« Et toi, t’es sur qui ? »), changement de quartier et d’ambiance pour ce huit-clos plus ou moins étouffant. Avec « Contre toi » la réalisatrice a décidé de se pencher sur un sujet délicat, le syndrome de Stockholm, phénomène psychique qui se caractérise par l’empathie que peut développer une victime pour son ravisseur.

Le film fonctionne tant bien que mal lorsque l’on reste dans la cave et l’affrontement est là. Une certaine tension et une ambiance assez étouffantes. Mais le tout s’en va, et notre intérêt aussi, dès que l’on sort de la cave et que le récit glisse vers le romantisme. La mise en scène est simple, voire sobre. Ce fameux syndrome de Stockholm est bien là mais au final le tout manque un peu de force et de puissance.

Un tel huis clos repose totalement sur les épaules des deux protagonistes, et si Kristin Scott Thomas s’en tire avec les honneurs grâce à son charme et son métier, on n’en dira pas autant de Pio Marmaï peu convaincant. Et même si la fin est assez inattendue, elle n’arrive pas à rattraper tout cela.

Photos de « Contre toi »

Synopsis de « Contre toi »
Des sentiments naissent entre un jeune kidnappeur et sa victime, une femme chirurgien. Celui-ci veut se venger d’un accident médical qui l’empêche de vivre sereinement et décide d’enlever cette femme qu’il tient pour responsable. Lorsque cette dernière parviendra à s’échapper, elle n’aura de cesse de retrouver son geôlier, autant par amour que par vengeance.

Fiche technique de « Contre toi »
Date de sortie cinéma : 2 février 2011
Réalisé par Lola Doillon
Avec Kristin Scott Thomas, Pio Marmai, Jean-Philippe Ecoffey
Long-métrage français
Genre : Drame
Durée : 01h25min
Année de production : 2009
Distributeur : Mars Distribution

Bande-annonce de « Contre toi »

Jonny Greenwood : tracklisting de la BO de « Norwegian wood »

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Nous vous l’annoncions, Jonny Greenwood signe la bande originale de « Norwegian wood » (Noruwei No More, en vo), le nouveau film de Tran Anh Hung (« Cyclo », “L’Odeur de la papaye verte”, “À la verticale de l’été”). Le long-métrage tire d’ailleurs son titre de la chanson éponyme des Beatles, mais l’ensemble des compositions originales qui s’y entendent sont l’œuvre du guitariste de Radiohead.

Pour l’enregistrement des morceaux, il a fait appel au BBC Concert Orchestra et à Emperor Quartet. La BO inclut également trois chansons de Can, le groupe allemand de rock expérimental fondé en 1968 à Cologne.

Rappelons que ce n’est pas la première fois que Jonny Greenwood compose de la musique pour un film. Il a déjà à son actif plusieurs morceaux composés avec Thom Yorke pour « Velvet Goldmine » (Todd Haynes, 1998), d’autres joués avec The Weird Sisters pour « Harry Potter et la Coupe de feu » (Mike Newell, 2005). Mais le musicien a surtout signé les morceaux qui constituent la bande-originale de « Bodysong » (2003), documentaire expérimental de Simon Pummell. Quatre ans plus tard, Greenwood a réutilisées ces chansons pour enrichir l’essentiel de la BO de « There will be blood » (Paul Thomas Anderson, 2007). Par ailleurs, pour cet album il reçoit de nombreux prix (Meilleure Musique de Film aux British Film Awards et aux Ivor Novello Awards) mais pas l’Oscar, l’opus n’étant pas éligible auprès de l’Académie du fait qu’il ne l’ait pas écrit pour l’occasion.

Maintenant Jonny Greenwood revient avec une nouvelle BO, dont voici la trackliste :

Tracklisting de la BO de « Norwegian Wood »
01 Jonny Greenwood: « Mou Sukoshi Jibun no Koto, Kichinto Shitaino »
02 Jonny Greenwood: « Sougen, Kaze, Zoukibayashi »
03 Can: « Mary, Mary, So Contrary »
04 Jonny Greenwood: « Mata Aini Kuru kara Ne »
05 Jonny Greenwood: « Toki no Senrei wo Uketeinai mono wo Yomuna »
06 Jonny Greenwood: « Reiko »
07 Can: « Bring Me Coffee or Tea »
08 Jonny Greenwood: « Naoko ga Shinda »
09 Jonny Greenwood: « Iiko Dakara Damattete »
10 Jonny Greenwood: « Ate mo Naku Aruki Mawatta »
11 Jonny Greenwood: « Quartertone Bloom »
12 Can: « Don’t Turn the Light On, Leave Me Alone »
13 Jonny Greenwood: « Watashi wo Toru Toki wa Watashi Dake wo Totte Ne »
14 Jonny Greenwood: « Hageshii Genchou »

Le film « Norwegian Wood » et sa bande-originale sont déjà sortis le décembre dernier au Japon. A l’Occident, la BO doit être disponible dans les bacs le 7 mars prochain. Le long-métrage, initialement prévu pour le 11 mars, a été repoussé au 4 mai 2011. Le film de Tran Anh Hung devrait vraisemblablement reprendre la traduction française du livre dont il est inspiré : « La balade de l’impossible », de Haruki Murakami (Kafka sur le rivage, 2002). Le roman suit Toru, qui, en écoutant la chanson “Norwegian Wood” des Beatles, se rappelle sa jeunesse dans le Tokyo des années 60. L’œuvre explore ainsi l’amour et l’éveil à la sexualité, mais aussi les révoltes étudiantes de la fin des années 60.

En attendant une sortie française du long-métrage, nous vous proposons de visionner sa bande-annonce (sous-titrée en anglais) :

« Norwegian Wood » : bande-annonce

« Le Discours d’un roi » : à voir absolument !

Voici enfin la sortie du long-métrage « Le Discours d’un roi« , l’immense favori dans la course aux Oscars avec douze nominations, dont celle du meilleur film, du meilleur acteur (Colin Firth), du meilleur second rôle masculin (Geoffrey Rush) et du meilleur second rôle féminin (Helena Bonham Carter). Une fois n’est pas coutume, c’est complètement mérité.

En effet, le réalisateur Tom Hooper réussit une œuvre parfaitement maîtrisée de bout en bout. A partir d’un fait historique réel, mais a priori relativement mince, il nous offre un film original et passionnant. Plutôt que de suivre l’ascension d’un homme avide de pouvoir comme on le voit souvent au cinéma, il s’agit ici au contraire de suivre l’itinéraire de George VI, presque roi malgré lui, qui doit surmonter un handicap majeur : son bégaiement chronique.

Le film nous raconte son histoire en alternant très bien les scènes humoristiques et les moments d’émotions. Sans oublier non plus la grande qualité de la mise en scène, des décors, des costumes et de la reconstitution de l’époque.

« Le Discours d’un roi » nous rappelle enfin à quel point la prise de parole publique, ainsi que l’éloquence qui doit aller avec, sont deux attributs incontournables de l’exercice du pouvoir. La fascination exercée par Hitler sur tant de catégories différentes de gens n’en est-elle pas la meilleure démonstration ? Un film qui nous fait somme toute réfléchir sur la prédominance et le rôle de la communication directe dans la société contemporaine… A voir absolument !

Photos de « Le Discours d’un roi »

Synopsis de « Le Discours d’un roi »
D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.

Fiche technique de « Le Discours d’un roi »
Date de sortie cinéma : 2 février 2011
Réalisé par Tom Hooper
Avec Colin Firth, Helena Bonham Carter, Geoffrey Rush, Guy Pearce
Titre original : The King’s Speech
Long-métrage britannique, australien, américain
Genre : Historique, Biopic, Drame
Durée : 01h58min
Année de production : 2010
Distributeur : Wild Bunch Distribution

Bande-annonce de « Le Discours d’un roi »

Frank Sinatra à la sauce metal

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Celle-là on ne l’avait pas vu venir, Frank Sinatra version metal !

En effet, douze chanteurs de la scène metal, réputés pour leurs cordes vocales en acier, rendront hommage à l’artiste surnommé ‘The Voice’ (la voix) en interprétant quelques-uns de ses plus gros succès.

On imagine le décalage, “New York, New York”, “I’ve Got You Under My Skin” ou encore “Strangers in the Night” revisités respectivement par Devin Townsend, Glenn Hughes (ex-Deep Purple) et Joey Belladonna (Anthrax).

On est vraiment curieux de voir ce que cela va donner ! L’album, intitulé ‘SIN-atra’, est prévu pour le 28 mars prochain.

Tracklisting de ‘SIN-atra’

1. “New York, New York” – Devin Townsend
2. “I’ve Got You Under My Skin” – Glenn Hughes (ex-Deep Purple)
3. “Summerwind” – Geoff Tate (Queensryche)
4. “It Was a Very Good Year” – Dee Snider (Twisted Sister)
5. “Witchcraft” – Tim “Ripper Owens (ex-Judas Priest)
6. “Fly Me to the Moon” – Robin Zander (Cheap Trick)
7. “The Lady is a Tramp” – Eric Martin (Mr. Big)
8. “I’ve Got the World on a String” – Dug Pinnick (King’s X)
9. “Love and Marriage” – Elias Soriano (Nonpoint)
10. “Strangers in the Night” – Joey Belladonna (Anthrax)
11. “High Hopes” – Franky Perez (Scars on Broadway)
12. “That’s Life” – Jani Lane (ex-Warrant)

Silent Hill : Downpour en images et vidéo

Avis aux fans de la série Silent Hill, 2011 marquera son retour sur PlayStation 3 et Xbox 360. En effet, Konami a annoncé que le huitième épisode, intitulé Silent Hill : Downpour, sera lancé l’automne prochain sans plus de précision. Développé par le studio tchèque Vatra Games, ce nouvel opus promet de renouer contact avec l’ambiance hors norme des premiers volets. Voici quelques images du jeu :

On nous promet également une histoire complètement inédite avec un tout nouveau personnage principal. Silent Hill : Downpour suivra ainsi Murphy Pendleton, prisonnier fraîchement évadé lors de son transfert. Il se retrouve piéger dans une partie jusqu’alors inexploitée de la ville de Silent Hill, le Sud-Est. Cette banlieue est si étendue qu’il sera nécessaire d’utiliser le métro pour voyager plus rapidement. En revanche, les endroits bien connus des précédents volets ne feront pas leur retour.

Le personnage principal, n’aura pas d’inventaire bourré d’armes à sa disposition. Au contraire, il devra les ramasser ça et là pour s’en servir jusqu’à ce que celles-ci rendent l’âme. Et s’il n’a plus de quoi se défendre, le héros pourra simplement fuir, à moins évidemment d’être confronté à un boss. Les combats contre les boss utiliseront des Quick Time Events. En plus, l’eau semble jouer un rôle dominant dans le background du jeu, découlant sur des événements étranges. Les créateurs promettent en outre des quêtes secondaires.

Précisons que Silent Hill : Downpour est prévu pour durer approximativement 10 heures. À noter aussi qu’avec le départ d’Akira Yamaoka, les responsables ont du s’attacher les services d’un nouveau compositeur sonore. Daniel Licht a été choisi pour orchestrer la bande sonore du titre, il est connu entre autres pour avoir travaillé sur « Dexter » et « Hellraiser ».

En attendant la sortie du jeu, nous vous proposons de jeter un œil sur le journal des développeurs :

Silent Hill : Downpour – journal des développeurs

« Rien à déclarer » : le nouveau Dany Boon

Après « La Maison du bonheur » (2006) et le succès phénoménal de « Bienvenue chez les Ch’tis » (2008), Dany Boon revient sur nos écrans avec son troisième long-métrage en tant que réalisateur, « Rien à déclarer ».

Cette fois, on monte un peu plus au nord, direction la Belgique, le pays-roi des brasseries et des bouffeurs de frites ! C’est sur ce cliché que le ton est donné. Nous sommes en 1993, à la frontière franco-belge et suivons deux douaniers, l’un nationaliste belge qui ne supporte pas de voir un camembert sur son sol, l’autre un Français, tout doux, amoureux en secret de la sœur de son collègue belge. Avec l’ouverture des frontières en Europe, les postes douaniers disparaissent, et nos deux héros vont alors devoir travailler ensemble pour constituer une brigade volante et traquer les trafiquants de drogue.

« Rien à déclarer » produit l’effet inverse de « Bienvenue chez les Ch’tis ». Si le film précédent de Dany Boon démarrait mollement, cherchait ses marques, et ensuite développait une mécanique comique à la fois tendre et efficace, le nouveau film de l’acteur-réalisateur démarre en fanfare, mais s’essouffle hélas très vite. L’idée initiale de Dany Boon est pourtant excellente (les effets de l’Europe sans frontières sur les petit villages frontaliers, dont certains ressemblèrent vite à des villages-fantômes), mais une fois que le cinéaste a placé ses différents protagonistes, il peine à surprendre : la plupart des situations de ce « Roméo et Juliette » franco-belge sont trop prévisibles.

Mais le gros point faible du film, c’est son absence de rythme : il étire ses péripéties pendant près d’une heure cinquante minutes, accumule des séquences ni très drôles ni très utiles à l’intrigue. Bref, « Rien à déclarer » n’est ni le chef-d’œuvre annoncé par certains, ni le pitoyable navet clamé par les mauvaises langues : c’est juste une petite comédie anodine, avec quelques bons gags et beaucoup de longueurs.

Photos de « Rien à déclarer »

Synopsis de « Rien à déclarer »
1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un belge, l’autre français, apprennent la disparition prochaine de leur poste frontière situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique.
Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde) se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge.
Son collègue français, Mathias Ducatel (Dany Boon), considéré par Ruben comme son ennemi de toujours, est secrètement amoureux de sa soeur. Il surprend tout le monde en acceptant de devenir le co-équipier de Vandevoorde et sillonner avec lui les routes de campagnes frontalières à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales.

Fiche technique de « Rien à déclarer »
Date de sortie cinéma : 2 février 2011
Réalisé par Dany Boon
Avec Benoît Poelvoorde, Dany Boon, Julie Bernard
Genre : Comédie
Durée : 01h48min
Année de production : 2010
Distributeur : Pathé Distribution

Bande-annonce de « Rien à déclarer »