« Endhiran » (Robot) : la science fiction à la sauce indienne

« Endhiran » (mot tamoul, dont l’équivalent hindi, la langue la plus parlée en Inde, est ‘Robot’) est un film de science fiction indien produit en 2010 qui, depuis un mois, fait un buzz monstre sur la toile. Il s’agit d’un long-métrage de Kollywood (et non Bollywood), une production en langue tamoule réalisée à Chennai, dans le sud de l’Inde.

L’histoire ? Un robot tombe désespérément amoureux de la fiancée de son créateur, et là, c’est l’apocalypse ! De l’action démentielle qui en met plein la vue, des effets spéciaux de ouf, des chorégraphies de dingue, le tout dans le plus pure style du cinéma indien. “Endhiran” reprend de sérieuses références cinématographiques geek : « Terminator », « Matrix », Transformers, « RoboCop », « I, Robot », « Hancock » et on passe des meilleurs. Tout simplement épique !

Le film est co-écrit et réalisé par Shankar. On retrouve en tête d’affiche Rajinikanth et la sublime Aishwarya Rai (Miss monde 1994 !) respectivement acteur et actrice les mieux payés du cinéma indien !

Et si vous doutiez encore du sérieux de cette superproduction, sachez qu’elle aura couté pas loin de 32 millions de dollars. Du coup, « Endhiran » est le film le plus cher jamais réalisé par l’industrie cinématographique indienne. Sorti en octobre dernier en Inde, il a été un véritable carton au Box-Office. Bref, un incontournable dans son genre… il suffit de regarder les vidéos ci-dessous pour s’en convaincre !

« Endhiran » – extraits

« Endhiran » – extraits

« Endhiran » – trailer

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« Level E » : trailers

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L’adaptation animée de « Level E », manga humoristique de science-fiction créé par Yoshihiro Tagashi (« Hunter X Hunter », « Yu Yu Hakusho »), est actuellement diffusée au Japon.

Rappelons que l’animé, réalisé par Toshiyuki Kato, est co-produit par Studio Pierrot (”Hikaru no Go”, “GTO”, “Naruto”) et David Production (“Bleach”, “Ristorante Paradiso”). Le scénario est confié à Jukki Hanada (« Kuragehime », Saga « Rozen Maiden », « Chobit »).

L’histoire de « Level E » nous entraîne aux côtés de l’étudiant Tsutsui Yukitaka qui vient d’emménager dans une nouvelle ville dans le cadre de ses études. Il se trouve que son colocataire est un mystérieux jeune homme qui prétend être un extraterrestre…

En espérant que la série arrive un jour en France, nous vous proposons de découvrir ses trailers mis en ligne sur le site Internet de TV Tokyo. Vous pouvez aussi les visionner directement ci-dessous :

« Level E » – trailer

« Level E » – trailer

« Level E » – trailer

Equipe du projet
Œuvre originale : Yoshihiro Togashi
Studios : David Production & Pierrot
Réalisateur : Toshiyuki Kato (Directeur d’épisodes sur Chrono Crusade TV et Get Backers TV)
Scénariste : Jukki Hanada (Kuragehime, Saga Rozen Maiden, Chobit)
Character Design : Itsuko Takeda (Ristorante Paradiso, Galaxy Railways)
Responsable d’animation : Itsuko Takeda (Blue Drop: Tenshi-tachi no Gikyoku TV)
Musiques : Kunihiko Ryo (Letter Bee TV, Les 12 Royaumes)
Responsable 3D : Yasufumi Soejima (Final Fantasy: Unlimited TV, Last Exile TV, Tatakau Shisho – The Book of Bantorra TV)

« Skyline » : à éviter

Que dire de ce long-métrage si ce n’est qu’il est une des plus grosses daubes de cette année. Pour un film de science-fiction, « Skyline » avait pourtant un air prometteur, quoique pas très original : une invasion d’extraterrestres avec des humains totalement dépassés, une sorte de mélange de « La guerre des mondes », « Independence Day », « Cloverfield » et « District 9 »… Le tout reste hélas très mal exploité.

Niveau acteurs, tout est à refaire, le mélo envahissant, la médiocrité des dialogues, les personnages caricaturaux, tout y est. L’histoire en elle-même aurait pu être intéressante si la majorité du film ne se résumait pas à des débats inutiles à l’intérieur d’un appartement. Des passages entiers du long-métrage sont même suffisamment pathétiques pour être drôles.

Le seul point positif de l’œuvre c’est son aspect visuel, mais « Skyline » prouve notamment qu’il ne suffit pas d’effets spéciaux pour faire un film de qualité. Bref, à ne surtout pas prendre au sérieux et à regarder comme une série-B, sinon c’est tout simplement indigeste.

Photos de « Skyline »

Synopsis de « Skyline »
Après une soirée bien arrosée, un groupe d’amis est réveillé par d’étranges lumières dans le ciel. Ils découvrent avec horreur de gigantesques vaisseaux extraterrestres surplombant les métropoles du monde entier. De puissantes sources lumineuses semblent aspirer les hommes par milliers… La stupeur passée, la fuite et la résistance s’organisent. L’humanité est-elle condamnée à disparaître ?

Fiche technique de « Skyline »
Date de sortie cinéma : 15 décembre 2010
Réalisé par Colin Strause, Greg Strause
Avec Eric Balfour, Scottie Thompson, David Zayas
Long-métrage américain
Genre : Science fiction, Thriller
Durée : 01h33min
Année de production : 2010
Distributeur : SND

Bande-annonce de « Skyline »

« Level E » adapté en série animée

Avis aux fans de l’œuvre de Yoshihiro Togashi, l’auteur notamment de « Yu Yu Hakusho » et « Hunter X Hunter ». Son manga humoristique de science-fiction, « Level E », fera l’objet d’une adaptation animée.

Plus de dix ans après la fin de sa parution dans le Shonen Jump, l’œuvre reviendra donc au devant de la scène avec la diffusion d’une série de 13 épisodes prévue pour le courant 2011. C’est par le biais de l’événement Super Jump Anime Tour 2010 que le mangaka et la Shueisha ont annoncé la nouvelle sans beaucoup plus de précisions.

Pour l’instant, tout ce que l’on sait de cette adaptation est qu’elle sera le fruit de la collaboration entre David Production (« Bleach », « Ristorante Paradiso ») et le Studio Pierrot (« Hikaru no Go », « GTO », « Naruto »). Plus d’informations seront dévoilées très prochainement.

Pour rappel, le manga « Level E » est une œuvre très personnelle pour Yoshihiro Togashi. Ce dernier l’a écrite et dessinée tout seul, sans assistant, en se chargeant de toutes les phases de sa création. Ce qui expliquerait qu’au lieu de sortir un chapitre par semaine (comme c’était l’habitude pour « Yu Yu Hakusho »), il en sor­ti­ra un par mois. Ainsi pré-publié entre 1995 et 1997 dans le magazine Shonen Jump, le manga compte un total de 16 chapitres. Trois tomes reliés ont ensuite vu le jour (2 tomes pour l’édition Bunko).

Pourtant, libre des contraintes, le man­ga­ka s’est lancé dans l’écri­ture d’une comédie de science-fiction to­ta­le­ment délirante. Malheureusement, en France, « Level E » n’a jamais été publié.

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Synopsis de « Level E »
En ce mo­ment même, de nom­breuses créa­tures ex­tra-​ter­restres co­ha­bitent avec les hommes sur Terre. Leur pré­sence est in­con­nue des pauvres hu­mains que nous sommes. L’his­toire com­mence par la pré­sen­ta­tion de Tsut­sui Yu­ki­ta­ka, un jeune homme pas­sion­né de ba­se­ball. Il ren­contre le prince Baka (‘idiot’ en japonais) Ki Eru Dogula de la planète Dogura, un extraterrestre amnésique qui, tra­qué par les ser­vices scien­ti­fiques japo­nais, se ré­fu­gie chez lui. Bien que recherché par le gou­ver­ne­ment, le Prince cu­mule les bê­tises et se dé­brouille no­tam­ment pour se mettre à dos la com­mu­nau­té alien la plus har­gneuse vi­vant sur Terre. Peu à peu, il révèle aussi sa na­ture pro­fon­dé­ment sa­dique.

Le manga est dé­cou­pé en de mul­tiples his­toires dont le point com­mun est le per­son­nage du Prince Baka. Des aventures plus que palpitantes où extraterrestres et humains vont se côtoyer de très près…

« Space Battleship Yamato » : film live

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Œuvre-phare de la japanime portant la griffe de Leiji Matsumoto (Albator, Galaxy Express 999) et, malheureusement, totalement inédite en France 🙁 , « Space Battleship Yamato » fera bientôt une tour sur les écrans nippons sous forme de live action film.

En effet, à peu près un an après la dernière adaptation animée, c’est au tour d’un long-métrage de voir le jour. Réalisé par Takashi Yamazaki, il sortira plus précisément le 1er décembre prochain dans les salles japonaises.

Au casting, on retrouve Takuya Kimura (le boys band Smap) dans le rôle de Susumu Kodai et Meisa Kuroki dans celui de Yuki Mori.



Synopsis
2199. Cela fait cinq ans que la Terre est assiégée par l’empire gamilien. La population s’est réfugiée en sous-sol pour échapper aux bombardements d’astéroïdes radioactifs. Mais ce monde souterrain ne résistera plus très longtemps face aux terribles conditions extérieures. L’équipage du cuirassé Yamato décide de s’envoler jusqu’à la planète Iscandar afin d’y trouver un moyen de sauver la Terre de la contamination avant qu’il ne soit trop tard.

Notons que dans la bande-originale de « Space Battleship Yamato » figurera une chanson signée Steven Tyler, le chanteur d’Aerosmith. Le morceau intitulé « Love Lives » servira à accompagner la scène de bataille du final. Vous pouvez l’écouter dans les trailers du long-métrage ci-dessous. Le single sortira le 24 novembre en versions acoustique, piano et instrumentale :

« Space Battleship Yamato » – teaser

« Space Battleship Yamato » – trailer

« Repo Men » : surprenant

Nouveau venu du genre cyberpunk à gros budget, « Repo Men » surprend plus par ses thématiques riches que par son scénario basé sur le principe banal du fidèle soldat d’un système qui en devient la victime puis le pire ennemi. En effet, le film aborde une vision futuriste d’un mode de santé livré aux marchands (déjà la réalité) avec ses possibles conséquences, illustrée de façon extrême et sanguinaire. Une extrapolation morbide mais néanmoins pertinente de la société actuelle.

Réalisée par l’inconnu Miguel Sapochnik le long-métrage compte aussi sur trois têtes d’affiches aux bouilles bien connues pour rehausser sa qualité : d’un Jude Law changeant clairement de registre au toujours aussi sympathique Forest Whitaker en passant par le, hélas, trop effacé Liev Schreiber.

De plus, une réalisation stylée aux décors soignés dans un futur mi-contemporain mi-futuriste, agrémentée de sang, d’action et d’humour noir sauvent « Repo Men » d’un passage en case direct-to-DVD, le transformant en une série B bourrée d’effets spéciaux.

On regrettera cependant de grosses baisses de rythme dans l’histoire amenant à une certaine monotonie durant le film. Plus le temps avance, plus le long-métrage se dirige vers un final des plus classiques et des plus décevants. Heureusement une scène finale vient surprendre tout le monde et redonner un intérêt général à cette œuvre.

En conclusion, en dépit de ses défauts, « Repo Men » remplit son contrat dans l’ensemble et nous divertit correctement, notamment grâce à des séquences gore bienvenues et à un final pour le moins déroutant, Miguel Sapochnik ayant opté pour un cliffhanger du plus bel effet.

Photos de »Repo Men »

Synopsis de « Repo Men »
Dans un futur proche, les hommes sont parvenus à prolonger et améliorer la vie de leurs semblables à l’aide d’organes artificiels extrêmement sophistiqués et coûteux, élaborés par une société connue sous le nom de L’Union. Le sombre pendant de cette percée scientifique : lorsque les « greffés » ne sont plus à même d’honorer les échéances de leur crédit, L’Union envoie alors ses agents spécialisés, les Repo Men, pour reprendre la marchandise, sans se préoccuper du confort ou de la survie de leurs clients insolvables.
Rémy, un des meilleurs repo men sur le marché, est victime d’un arrêt cardiaque et se réveille avec le dernier modèle de cœur artificiel implanté dans le thorax, et la note salée qui l’accompagne. Cette intervention forcée produit cependant un effet indésirable : Rémy n’a plus le cœur à l’ouvrage. Quand il se retrouve dans l’incapacité de payer ses traites, L’Union assigne alors son agent le plus coriace, Jake, l’ex-coéquipier de Rémy, pour le retrouver et récupérer son bien.
Le chasseur est devenu la proie…

Fiche technique de « Repo Men »
Date de sortie cinéma : 14 juillet 2010
Réalisé par Miguel Sapochnik
Avec Jude Law, Forest Whitaker, Alice Braga, Liev Schreiber
Long-métrage américain, canadien
Genre : Science fiction, Action, Thriller
Durée : 01h51min
Année de production : 2010
Distributeur : Universal Pictures International France

Bande-annonce de « Repo Men »

« Inception » : magnifique !

Après « Memento », « Le Prestige » ou encore « The Dark Knight, Le Chevalier Noir », le réalisateur Christopher Nolan frappe fort une nouvelle fois. Car « Inception », sa dernière œuvre en date, est le film de tous les superlatifs : de la réalisation impeccable au scénario brillant (signé par Nolan lui-même), en passant par le superbe jeu des acteurs et l’osmose de la musique avec l’image.

En effet le cinéaste nous offre un spectacle ahurissant, ménageant un suspense et une tension dramatique de tous les instants, nous amenant dans un monde d’une complexité et d’une intelligence folle. « Inception » nous entraîne ainsi dans un labyrinthe de mondes oscillants entre les rêves et les réalités, sur plusieurs couches superposées du subconscient. Un film d’action et d’espionnage de haute technologie pleinement métaphysique en somme. Avec en arrière fond une histoire d’amour : celle de Cobb (Leonardo Di Caprio) et Mall (Marion Cotillard), perdue dans leurs rêves communs d’autrefois. Sans parler de la claque visuelle garantie à 100%.

Quel est le parasite le plus tenace ? Une idée. L’idée que Christopher Nolan est sans nul doute possible un immense scénariste et un non-moins immense réalisateur.

Et si vous n’êtes toujours pas séduit par « Inception », notons que sur le site Imdb.com (la plus grande base de données en ligne sur le cinéma mondial), le film est noté de 9,3/10, se plaçant ainsi en troisième place dans le classement des meilleurs films de tous les temps, juste derrière « Les évadés » (The Shawshank Redemption) de Frank Darabont et « Le parrain » de Francis Ford Coppola. Foncez le voir !

Photos de « Inception »

Synopsis de « Inception »
Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction : sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dans l’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’impossible : l’inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’un individu. S’ils y parviennent, il pourrait s’agir du crime parfait. Et pourtant, aussi méthodiques et doués soient-ils, rien n’aurait pu préparer Cobb et ses partenaires à un ennemi redoutable qui semble avoir systématiquement un coup d’avance sur eux. Un ennemi dont seul Cobb aurait pu soupçonner l’existence.

Fiche technique de « Inception »
Date de sortie cinéma : 21 juillet 2010
Réalisé par Christopher Nolan
Avec Leonardo DiCaprio, Marion Cotillard, Ellen Page, Michael Caine, Joseph Gordon-Levitt
Long-métrage américain, britannique
Genre : Science fiction, Thriller
Durée : 02h28min
Année de production : 2010
Distributeur : Warner Bros. France

Bande-annonce de « Inception »

« Predators » : pour les nostalgiques

Les créatures à dreadlocks sont de retour dans une nouvelle mouture beaucoup plus proche de l’original. Produit par Robert Rodriguez et réalisé par Nimrod Antal, « Predators » est en effet une suite aux deux premiers films de la saga. Avec sa jungle, une BO très similaire à celle de Silvestri et quelques scènes truffées de références multiples, il est évident que le long-métrage souhaite coller à l’esprit du classique de 1987.

Mais si pour les fans de la saga, ce film permet de dépoussiérer l’original avec ce bon vieux Schwarzy, il n’arrive malheureusement jamais à l’égaler. La réalisation d’Antal est dénuée d’identité et n’apporte que très peu d’angoisse, le cinéaste se contentant que de filmer cette bande de personnages badass aux rôles hélas assez inégaux. Adrien Brody, à total contre-emploi, est un choix étonnant pour interpréter le mercenaire en tête du groupe des combattants. Alice Braga est énervante en latina-guerrière stéréotypée. Les personnages de Danny Trejo et Laurence Fishburne sont assez mal exploités.

Ajoutons aussi que les effets spéciaux sont vraiment bâclés, surtout les explosions – catastrophiques. Et c’est plutôt étonnant de voir ça aujourd’hui, on préfère presque les effets spéciaux de l’original, qui date des années 80.

Malgré tout on a de très bonnes surprises dans « Predators », notamment les « chiens » de chasse utilisés par les Predators, le faucon biomécanique, et surtout cette très bonne idée que constitue la planète perdue dans l’espace où sont réunis nos mercenaires.

En conclusion, un film, qui se laisse regarder, mais qui ne fera jamais date dans l’histoire. Si vous êtes fans des deux premiers volets de la saga, allez profiter un peu des nombreux clins d’œil qui vous rappelleront votre jeunesse.

Photos de « Predators »

Synopsis de « Predators »
Royce, un mercenaire, se retrouve obligé de mener un groupe de combattants d’élite sur une planète étrangère. Ils vont vite comprendre qu’ils ont été rassemblés pour servir de gibier. A une exception près, tous sont des tueurs implacables – des mercenaires, des yakuzas, des condamnés, des membres d’escadrons de la mort ; des « prédateurs » humains qui sont à présent systématiquement traqués et éliminés par une nouvelle génération de Predators extraterrestres. Voici l’affrontement sans pitié de tueurs absolus…

Fiche technique de « Predators »
Date de sortie cinéma : 14 juillet 2010
Réalisé par Nimrod Antal
Avec Adrien Brody, Alice Braga, Topher Grace, Laurence Fishburne
Long-métrage américain
Genre : Action, Science fiction
Durée : 01h47min
Année de production : 2010
Distributeur : Twentieth Century Fox France

Bande-annonce de « Predators »

« Splice » par le réalisateur de « Cube »

Le quatrième film de Vincenzo Natali prouve une nouvelle fois que le réalisateur est un mordu de science-fiction. Après « Cube » en 1997, « Cypher » en 2002 et « Nothing » en 2003, voici donc « Splice », long-métrage sur la manipulation génétique. Et si le sujet de départ paraissait intéressant, le résultat final, hélas, laisse à désirer.

La première partie du film part déjà dans le plus pure style cliché ‘Oh mon Dieu ! Qu’es-ce qu’on a fait ? Dans l’intérêt dans la science on continu malgré tout…’ donc, c’est assez agaçant. Passé cela, on arrive à la deuxième partie qui aurait pu prendre une optique intéressante, à savoir qu’es-ce qui nous définit en tant qu’homme. Malheureusement, le tout glisse vers un drame sur le cocon familial pour enfin se terminer en un mauvais film d’horreur dans les bois.

Trois bonnes doses d' »Alien » par-ci, une dose de « Jurassik Park » par là, une pincée de tragédie grecque pour finir… les inspirations sont nombreuses mais ne servent pas le film. L’ironie de l’histoire, c’est que « Splice » est à l’image de sa créature : un hybride de genres cinématographiques qui relève plus de l’erreur manifeste qu’autre chose.

Sans parler des acteurs un peu mous ou caricaturaux : Adrian Brody et toute la misère du monde sur ses épaules ; Sarah Polley et son jeu absolument absent ; David Hewlett que l’on n’aurait jamais dû laisser s’échapper du plateau de « Stargate ». Reste au moins l’interprétation de la Française Delphine Chaneac, saisissante et très sexy, dans le rôle de la créature.

Photos de « Splice »

Synopsis de « Splice »
Clive et Elsa sont des superstars de la science : ils ont réussi à combiner l’ADN de différentes espèces animales pour obtenir de fantastiques hybrides. Ils sont amoureux l’un de l’autre autant que de leur travail et veulent à présent passer à l’étape suivante : fusionner de l’ADN animal et de l’ADN humain. Lorsque le laboratoire pharmaceutique qui les finance refuse de les soutenir, Clive et Elsa décident de poursuivre leurs expériences en secret. Ils créent Dren, une créature étonnante dont la croissance rapide la fait devenir adulte en quelques mois. Alors qu’ils redoublent d’efforts pour préserver leur secret, leur intérêt scientifique pour Dren se mue peu à peu en attachement. Dren finira par dépasser les rêves les plus fous du couple… et leurs pires cauchemars.

Fiche technique de « Splice »
Date de sortie cinéma : 30 juin 2010
Réalisé par Vincenzo Natali
Avec Sarah Polley, Adrien Brody, Delphine Chaneac, David Hewlett
Long-métrage français, canadien
Genre : Science fiction
Durée : 01h47min
Année de production : 2009
Distributeur : Gaumont Distribution

Bande-annonce de « Splice »

« Predators » : produit par Robert Rodriguez

Sorti en 1987, avec un Arnold Schwarzenegger au plus haut de sa forme, « Predator » de John McTiernan est devenu un véritable film culte. Ses suites – « Predator 2 » (1990) de Stephen Hopkins, une série B sympathique, ou encore les très moyens « Aliens VS Predators » (2003) de Paul W.S. Anderson et « Aliens VS Predators : Requiem » (2007) de Colin et Greg Strause – ont pour autant laissé les fans à leur faim, toujours attendant le gros film de la franchise qui mettra tout le monde au pas.

Heureusement qu’il y a eu Robert Rodriguez (« Une nuit en Enfer », « Sin City », « Planet Terror ») pour s’y mettre. Il a conçu le pitch basique de « Predators » en 1994 lorsqu’il travaillait sur « Desperado » (1995). La première version présentée à la 20th Century Fox a pour autant été refusée par le studio car le budget nécessaire était trop important. Quinze ans plus tard néanmoins, le studio change d’avis et décide d’utiliser le script légèrement réécrit.

C’est Robert Rodriguez himself qui devait à l’origine réaliser « Predators » mais il s’est au final contenté de produire le film, via sa société Troublemaker Studios, en confiant la réalisation à Nimrod Antal dont il avait particulièrement aimé les long-métrages « Kontroll » (2003) et « Motel » (2007).

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Le résultat de cette collaboration est enfin sur le point de débarquer sur nos écrans. Plus d’Arnold Schwarzenegger pour combattre les créatures à dreadlocks, mais une équipe de tueurs sur-entrainés, envoyés sur la planète des predators pour les éliminer ! Et un casting de rêve : Adrien Brody (le leader), Topher Grace (le médecin), Alice Braga (le sniper), Danny Trejo (le gangster mexicain) et sans oublier Laurence Fishburne (le survivant). Ce commando de guerriers d’élite que tout oppose, va réaliser avoir été réuni pour servir … de proie. Pour survivre, tous devront s’unir.

Qui sera la proie, qui sera le prédateur ? Que la chasse commence le 14 juillet prochain

En attendant la sortie du film, voici sa bande-annonce :

« Predators » : bande-annonce