« Le Caméléon » signé Jean-Paul Salomé

Pour son nouveau film Jean-Paul Salomé s’est inspiré de l’histoire vraie du Français Frédéric Bourdin, personnage opaque devenu maître dans l’art de l’usurpation d’identité. Né de père inconnu, confié aux services sociaux à l’âge de deux ans et ballotté d’un foyer pour mineurs à l’autre pendant l’enfance, il a été condamné à six ans de prison aux Etats-Unis pour avoir vécu pendant quatre mois, en 1997, au sein d’une famille dont il prétendait être le fils disparu.

« Le Caméléon » s’arrête notamment sur cet épisode américain, le plus marquant de la trajectoire de Frédéric Bourdin. Nous le suivons dans l’usurpation la plus délicate et la plus compliquée de sa carrière car l’adolescent américain pour lequel il se faisait passer avait peut-être été assassiné par son propre frère avec la complicité de sa mère. En le reconnaissant, sa ‘famille’ se lavait des soupçons qui avaient pesé sur elle mais savait qu’un intrus s’était introduit chez elle…

Jean-Paul Salomé a ainsi choisi de construire une double intrigue : d’un coté, l’histoire du retour du fils disparu et, de l’autre, celle de la disparition quatre ans plus tôt. Du coup, le réalisateur semble sans cesse hésiter entre faire le portrait psychologique d’un jeune adulte (qui est vraiment le caméléon ?), l’étude de mœurs (les zones d’ombre autour de sa famille d’adoption) et le suspense policier (l’enquête menée par l’agent de FBI). Au final il a choisi de s’intéresser moins à la personnalité fascinante de ce serial schizophrène qu’à la misère sociale et affective d’une mère et de ses rejetons dans la Louisiane profonde pour enfin s’enfoncer dans un thriller du type série télévisée sans aucun intérêt.

Bref, assez captivant dans un premier temps, le film pâtit néanmoins d’une interprétation inégale et d’une volonté de trop faire et laisse, au final, une impression de maladresse.

Photos de « Le Caméléon »

Synopsis de « Le Caméléon »
Espagne, 2000 : un jeune homme sort de son mutisme. Il dit s’appeler Nicholas Mark Randall, être américain et avoir été enlevé quatre ans plus tôt par les membres d’une secte.
A la surprise de la police espagnole qui le soupçonne d’être un imposteur récidiviste, sa sœur vient le chercher et le ramène aux États-Unis, en Louisiane, où sa famille semble le reconnaître.
Les récits des médias locaux sur ce retour miraculeux alertent le FBI dont l’agent, Jennifer Johnson, s’interroge de plus en plus sur la véritable identité de Nicholas et l’attitude surprenante de la famille.
Le Caméléon est inspiré de la véritable histoire de Frédéric Bourdin condamné à plusieurs reprises pour usurpation d’identité.

Fiche technique de « Le Caméléon »
Date de sortie cinéma : 23 juin 2010
Réalisé par Jean-Paul Salomé
Avec Marc-André Grondin, Famke Janssen, Ellen Barkin, Emilie de Ravin
Long-métrage canadien, français
Genre : Drame, Thriller
Durée : 01h46min
Année de production : 2008
Distributeur : Gaumont Distribution

Bande-annonce de « Le Caméléon »

Björk : nouveau projet

Sort demain, 30 juin, Mount Wittenberg Orca, un EP composé de sept chansons, fruit de la collaboration entre la célèbre chanteuse islandaise Björk et le groupe de rock indé new-yorkais Dirty Projectors. Le projet a débuté au printemps 2009, quand les artistes ont composé ensemble des chansons pour une soirée dédiée à la récolte de dons pour Housing Works, une organisation qui vient en aide aux sans-abri et aux malades du SIDA. Le concert a eu lieu le 8 avril 2009 au Housing Works Bookstore Cafe à Manhattan (photo ci-dessous).

bjork_dirty-projectors

Une année plus tard, Björk et Dirty Projectors se sont réunis à nouveau, histoire d’enregistrer ces morceaux avec le Français Nicolas Vernhes dans son studio new-yorkais Rare Book Room. Le résultat : un mini album d’une vingtaine de minutes, un mélange entre rock et électro qui sera vendu sur Internet. L’ensemble des bénéfices de cet opus sera d’ailleurs reversé à la National Geographic Society. A ce sujet, Dave Longstreth, leader de Dirty Projectors explique : « Nous avons décidé de donner tout l’argent que Mount Wittenberg Orca générera au projet de National Geographic qui est de créer des zones marines protégées. Seulement 1% de l’océan est protégée et en tout état de cause c’est un gros problème ».

Voici la tracklist de Mount Wittenberg Orca :

01. Ocean
02. On And Ever Onward
02. When the World Comes To An End
04. Beautiful Mother
05. Sharing Orb
06. No Embrace
07. All We Are

Découvrez pour finir le teaser du projet, qui permet de donner un bref aperçu de l’ambiance, a priori oxygénée, de Mount Wittenberg Orca :

F.3.A.R. : vidéo + images

Annoncé en avril dernier, le troisième volet de la célèbre série développée par Monolith Software, s’est dévoilé lors de l’E3 de Los Angeles. Notons d’abord que F.3.A.R. (alias F.E.A.R. 3) est cette fois confié à Day 1 Studios, responsable des adaptations console du premier épisode, en étroite collaboration avec Monolith tout de même. Le développement bénéficiera nous assure-t-on de l’expertise de deux maîtres de l’épouvante : Steve Niles (”30 jours de nuit”) est crédité comme co-scénariste, tandis que l’illustre John Carpenter (”The Thing”, “L’Antre de la Folie”, “Halloween”) supervisera les cinématiques du jeu afin de le rendre encore plus angoissant.

A noter que pour la première fois de son histoire, la série s’ouvre à la coopération et offrira la possibilité à deux joueurs de s’entraider durant la campagne scénarisée. F.3.A.R. se déroule 9 mois après la fin du premier volet. On y découvre un monde détruit par la catastrophe nucléaire finale du premier épisode. Les deux frères, Paxton Fettel et le Point Man, devront ainsi s’entraider pour réussir à traquer Alma et mettre fin à sa folie destructrice. Le premier héros possédera des pouvoirs télékinétiques susceptibles de réduire à néant les défenses adverses. Le second agira lui en tant que nettoyeur et impliquera des phases de tir plus classiques.

Pour vous faire une meilleure idée de F.3.A.R., voici son tout dernier trailer, diffusé à l’occasion de l’E3 :

F.3.A.R. – trailer

F.3.A.R. est attendu pour le 20 octobre 2010 sur PC, PS3 et Xbox 360. En attendant voici quelques images :

The Legend of Zelda : Skyward Sword

Avis aux fans de Zelda, le nouveau épisode de la série, un des titres les plus attendus sur la Wii, soit dit au passage, a été officiellement présenté par Shigeru Miyamoto, le père de la série, lui-même, lors de l’E3 à Los Angeles.

Sachez d’abord que le jeu porte désormais le nom de The Legend of Zelda : Skyward Sword. Côté scénar’, en voici les grandes lignes : Link est un jeune homme né dans un pays au-dessus des nuages, Skyloft (original comme nom, hein 😉 ). Un jour, il apprend qu’il y a un autre monde en dessous de son village flottant. Il décide de le visiter pour finalement se rendre compte que c’est un endroit maléfique et dangereux (Hyrule ?). Il devra dès lors, vous vous en doutez, sauter dans les nuages, pour aller sauver le monde d’en bas.

Voici le tout premier trailer, histoire de vous faire une meilleure idée :

‘The Legend of Zelda : Skyward Sword’ – trailer

Sachez également que la Wiimote servira d’épée alors que le Nunchuck sera utilisé pour protéger Link avec le bouclier. Bien évidemment, le Wii MotionPlus, le petit accessoire à brancher sur la Wiimote pour en augmenter la précision, sera de la partie (c’est-à-dire, obligatoire 😉 ). Grâce à lui, Link pourra désormais brandir et agiter son épée avec bien plus de précision et les coups portés suivent plus fidèlement les mouvements donnés par le joueur.

Graphiquement, le jeu est un mélange entre du cel-shading mais également des effets plus classiques, illustrés par les explosions de bombes. La charte graphique est elle inspirée de l’Impressionnisme, ce courant artistique lancé par des peintres comme Monet ou Cézanne, rien que ça.

Enfin, malheureusement pour nous, ‘The Legend of Zelda : Skyward Sword’ ne sortira pas avant l’année 2011. En attendant, on peut toujours apprécier les nombreuses images diffusées lors du salon international du jeu vidéo de Los Angeles :

‘The Legend of Zelda : Skyward Sword’ – images

« Dog Pound » : un film coup de poing

Co-fondateur de ‘Kourtrajmé’, Kim Chapiron était passé au long-métrage en 2006 avec « Sheitan », film d’horreur déjanté. Le jeune réalisateur revient maintenant en force en signant avec « Dog Pound » une des meilleures œuvres cinématographiques de l’année : un film coup de poing qui prend aux tripes.

Tourné aux Etats-Unis, le long-métrage décrit, à travers le trajet de trois garnements principaux – Davis, Angel, Butch – le quotidien d’une prison pour délinquants juvéniles du nom d’Enola Vale, quelque part dans le Midwest, patrie des ‘white trash’ (un terme argotique pour caractériser la population blanche et pauvre d’Amérique). Kim Chapiron et son co-scénariste new-yorkais, Jérémie Delon, ont visité pendant un an les centres de détention pour mineurs afin de coller au plus près de la réalité.

Et si « Dog Pound » n’évite pas les codes classiques du film carcéral, la réalisation de Chapiron et la justesse des acteurs font que le long-métrage marque durement les esprits notamment par son réalisme. Mention spéciale à Adam Butcher impressionnant de violence et de charisme. Notons d’ailleurs que la majorité du casting est composée de réels détenus.

Au final, un film dur et d’une violence inouïe – violence des actes, des situations, des dialogues et des regards – mais toujours très bien filmé : le réalisateur a su ne pas tomber dans la surenchère d’image violente, en laissant au spectateur le soin ‘d’imaginer’ les images les plus dures. Le spectateur n’éprouve pas l’envie d’y retourner mais l’expérience qu’il aura vécu aura été exceptionnelle !

Photos de « Dog Pound »

Synopsis de « Dog Pound »
Davis, 16 ans, trafic de stupéfiants.
Angel, 15 ans, vol de voiture avec violence.
Butch, 17 ans, agression sur un officier de probation.
Une même sentence : la prison pour délinquants juvéniles d’Enola Vale.
Arrivés au centre de détention, ils devront choisir leur camp, victime ou bourreau.

Fiche technique de « Dog Pound »
Date de sortie cinéma : 23 juin 2010
Réalisé par Kim Chapiron
Avec Adam Butcher, Shane Kippel, Mateo Morales
Long-métrage américain
Genre : Drame, Thriller
Durée : 01h31min
Année de production : 2010
Distributeur : Mars Distribution

Bande-annonce de « Dog Pound »

Japan Expo 2010

Vous n’êtes pas sans savoir que le plus grand festival de la culture et des loisirs asiatiques revient en 2010 le premier week-end de juillet ! Après avoir dignement fêté son dixième anniversaire l’an dernier en accueillant 165 000 visiteurs, le 11e Impact de la Japan Expo entend faire toujours mieux.

japan-expo

Du 1er au 4 juillet, l’événement vous proposera, comme à son habitude, un programme riche et varié. Parmi les nombreux exposants se trouvent tous les éditeurs du marché du Manga, de l’Anime et du Jeu vidéo, de très nombreuses boutiques, des Jeunes Créateurs sous forte influence japonaise, ainsi que plus de cent cinquante fanzines et stands amateurs. Le festival est également un lieu de rencontres exceptionnel entre passionnés qui aiment à se retrouver autour de mille et une activités : défilés de mode, concerts live, projections en avant-première, cosplay, concours de Karaoke, tournois de jeux vidéo, initiations aux arts martiaux, conférences…

Et en plus de toutes ces réjouissances, des invités de renom viennent, une nouvelle fois, à la rencontre du public. Voici quelques-uns des invités d’exceptions qui répondront présents cette année:

Invités d’Honneur
Tsukasa Hojo (auteur de « City Hunter », « Cat’s Eye », « Angel Heart » ) – Invité d’honneur Manga
Kenji Kodama (réalisateur des série animées « Cat’s Eye », « City Hunter ») – Invité d’honneur Anime
Hideo Kojima (créateur du jeu vidéo ‘Metal Gear Solid’) – Invité d’honneur Jeu vidéo
Noriyuki Iwadare (auteur des musiques des jeux ‘Lunar’, ‘Grandia’, ‘Phoenix Wright’) – Invité d’honneur Musique de Jeux vidéo

Dessinateurs
Aya Kanno – auteur de « Otomen »
Hiro Mashima – auteur de « Rave », « Fairy Tail »
Yuko Shimizu – la créatrice de « Hello Kitty »
Masakazu Katsura – auteur de « Video Girl Aï », le mangaka célébrera ses trente ans de carrière à la Japan Expo
Jun Mochizuki – auteur de « Pandora Hearts »
Kazue Kato – auteur de « Blue Exorcist »
An Nakahara – auteur de « Kilari »
Maliki – le phénomène de la blogosphère
Florent Maudoux – auteur de « Freak’s Squeelee

Sans oublier que Hiromichi Tanaka, sera présent à Japan Expo pour présenter FINAL FANTASY® XIV ONLINE.

Le rendez-vous est donné !

Rayman est de retour !

Ubisoft a profité de sa conférence de l’E3 2010 pour annoncer le retour de Rayman. Et, cerise sur le gâteau, Michel Ancel, le père du mythique personnage sans bras ni jambe, est aux commandes du projet.

Intitulé Rayman : Origins, ce nouvel opus se déroulera, comme son nom l’indique, peu après la ‘naissance’ du héros. Et quelle bonheur de retrouver Rayman dans un jeu rien qu’à lui ! Il reviendra bien entendu accompagné de son ami Globox, mais ne sera jamais enquiquiné par les Lapins Crétins trop occupés, de leur coté, par leur Retour vers le passé.

Rayman Origins, réalisé, selon l’éditeur, par seulement 5 personnes grâce au Ubi Art Framework (le nouvel outil de développement du studio français), nous proposera des graphismes en 2D à couper le souffle et une succession de niveaux beaux, colorés, fluides et bourrés de détails. La preuve dans ce tout premier trailer diffusé lors de l’E3 :

Rayman Origins – trailer

Notons que le titre sera uniquement destiné aux consoles virtuelles PS3 et Xbox 360, le tout en contenu épisodique : « Pour sortir cette année et parce que les gros jeux sont longs à faire et de fait, leur prix d’entrée reste important. Dans le cas des épisodes, le prix doit être proportionnel à la taille du jeu, pas question de prendre les gamers pour des loosers ! Les épisodes permettent aussi d’imaginer une saga plus longue et plus développée que sur un format classique. Ah oui, il y a une règle d’or à respecter : la taille de chaque épisode et sa rejouabilité doit être suffisamment importante pour rendre les joueurs comblés », ont justifié ce choix les développeurs d’Ubi Art.

Par contre, à l’occasion du Montpellier In Game, Michel Ancel a confirmé qu’il travaillait actuellement sur un opus 3D de Rayman sans pour autant donner plus de détails. Mais il y a fort à parier que la Nintendo 3DS entre dans ses plans 😉 .

Aucune date de sortie n’est annoncé pour l’instant pour Rayman Origins, mais on espère pouvoir profiter de son premier épisode dès cette année. En attendant, voici les premières images dévoilées :

« L’Agence tous risques » : pop-corn movie bien sympathique

Adaptation de la série culte des années 1980, « L’Agence tous risques » version 2010 est un divertissement spectaculaire et fun à souhait qui respecte à la perfection l’esprit bon enfant de l’œuvre originale. Et quel plaisir de voir que cet esprit initial a résisté à l’épreuve du temps et continue de nous faire rire !

Joe Carnahan a su brillamment actualiser la série à notre époque : les scènes d’action sont invraisemblables mais particulièrement jouissives ; l’action et l’intrigue sont sans cesse renouvelées. Sans oublier le casting parfait : Bradley Cooper reprend à merveille le rôle de Futé, on reconnait dans Liam Neeson un Hannibal fabuleux, Quentin ‘Rampage’ Jackson est génial en Barracuda et Sharlto Copley nous offre un Looping plus fou que jamais !

Au final, un film d’action qui nous en met plein la vue du début à la fin. Alors mettez votre cerveau au placard pour ce pop-corn movie bien sympathique.

Photos de « L’Agence tous risques »

Synopsis de « L’Agence tous risques »
Aucune équipe ne ressemble à celle de L’Agence Tous Risques. Quatre hommes, hyper qualifiés et autrefois membres respectés d’une unité d’élite de l’armée, sont chargés d’une mission classée top-secret destinée à les piéger, et qui les conduit en prison pour un crime qu’ils n’ont pas commis. Mais la somme de leurs talents leur permet une évasion sans accroc. Devenus des rebelles, ils décident de blanchir leurs noms et de retrouver les vrais coupables.

Fiche technique de « L’Agence tous risques »
Date de sortie cinéma : 16 juin 2010
Réalisé par Joe Carnahan
Avec Liam Neeson, Bradley Cooper, Jessica Biel, Sharlto Copley, Quinton ‘Rampage’ Jackson
Titre original : The A-Team
Long-métrage américain
Genre : Action, Comédie
Durée : 01h54min
Année de production : 2010
Distributeur : Twentieth Century Fox France

Bande-annonce de « L’Agence tous risques »

Iron Maiden avec un nouvel album

Le quinzième opus studio d’Iron Maiden arrive bientôt dans les bacs. Intitulé ‘The Final Frontier‘, l’album est annoncé pour le 16 août prochain et marquera le retour du producteur Kevin ‘Caveman’ Shirley dans le giron du groupe. Les enregistrements ont eu lieu au Compass Point Studios de Nassau (Bahamas) et à Los Angeles. La pochette est signée par l’artiste Melvyn Grant.

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Le tracklisting de ‘The Final Frontier

1. »Satellite 15… The Final Frontier »
2. »El Dorado »
3. »Mother of Mercy »
4. »Coming Home »
5. »The Alchemist »
6. »Isle of Avalon »
7. »Starblind »
8. »The Talisman »
9. »The Man Who Would Be King »
10. »When the Wild Wind Blows »



Iron Maiden propose un avant-goût de ce nouvel album avec le morceau « El Dorado » qui peut dores et déjà être télécharger gratuitement via le site internet du légendaire groupe de métal ou à écouter ci-dessous :

Iron Maiden – « El Dorado »

Bruce Dickinson, le chanteur du groupe, explique que « le titre ‘El Dorado’ donne un aperçu fidèle de ce à quoi ressemblera le prochain album studio d’Iron Maiden. Elle figure dans la setlist qui sera présenté au public lors de ‘The Final Frontier World Tour’. Nous avons donc pensé qu’il serait une bonne idée de remercier nos admirateurs et de les mettre dans l’ambiance de ‘The Final Frontier’ en leur offrant le morceau avant le début de la tournée et le lancement de l’album. »

En parlant de la tournée mondiale d’Airon Maiden, sachez que ‘The Final Frontier World Tour’ a débuté le 9 juin dernier à Dallas (Texas). A compter du 30 juillet le groupe revient sur le sol européen pour une série de concerts (il n’y a pas de dates annoncées pour la France 🙁 ) :

30 juillet – Irlande, Dublin O2
1 août – Royaume Uni, Knebworth Sonisphere Festival
5 août – Allemagne, Wacken Festival
7 août – Suède, Stockholm Stora Skuggan Sonisphere Festival
8 août – Finlande, Helsinki Pori’s Kirjurinluoto Sonisphere Festival
11 août – Norvège, Bergen Bergenhus Festning – Koengen
14 août – Hongrie, Sziget Festival
15 août – Transylvanie (Roumanie), Cluj Napoca – Polus Center Mall (openers – Cargo)
17 août – Italie, Villa Manin, près d’Udine
19 – 21 août – Belgique, Pukkelpop Festival
21 août – Espagne, Valence Auditorio Marina Sur

« L’Illusionniste » : un petit bijou d’animation

Sept ans après « Les Triplettes de Belleville », Sylvain Chomet revient avec un nouveau long-métrage d’animation, « L’Illusionniste », fondé sur un scénario de Jacques Tati. Tourné en 2D, le film est une très belle réussite tant sur l’histoire que sur le graphisme.

Dans ce projet demeuré à l’état d’esquisse, Tati cherchait à revenir sur ses années dans le music-hall comme Chaplin avec « Les feux de la rampe » : un vieil artiste ringard de music-hall prend sous son aile une jeune serveuse rencontrée lors de ses pérégrinations en Ecosse, et va l’aider à trouver sa place dans le monde…

Chomet reprend les grandes lignes du scénario et le transforme en film sur Tati, nous livrant plus un hommage au maître qu’une adaptation personnelle. Cette œuvre animée est une évocation directe de la figure de l’homme à la pipe, à travers la silhouette et le patronyme de l’illusionniste.

Minutieux, attentif, le trait du dessin l’est également, qu’il s’agisse des protagonistes, des décors ou des accessoires. Chomet multiplie les plans généraux d’Edimbourg à l’aube et au crépuscule, et restitue à merveille l’ambiance désuète des music-halls des années 50.

Au final, un film émouvant, envoutant et captivant, un vrai bijou d’animation qui vaut le détour.

Images de « L’Illusionniste »

Synopsis de « L’Illusionniste »
À la fin des années 50, une révolution agite l’univers du music-hall : le succès phénoménal du rock, dont les jeunes vedettes attirent les foules, tandis que les numéros traditionnels – acrobates, jongleurs, ventriloques – sont jugés démodés. Notre héros, l’illusionniste, ne peut que constater qu’il appartient désormais à une catégorie d’artistes en voie de disparition. Les propositions de contrats se faisant de plus en plus rares, il est contraint de quitter les grandes salles parisiennes et part avec ses colombes et son lapin tenter sa chance à Londres. Mais la situation est la même au Royaume-Uni : il se résigne alors à se produire dans des petits théâtres, des garden-parties, des cafés, puis dans le pub d’un village de la côte ouest de l’Écosse, où il rencontre Alice, une jeune fille innocente qui va changer sa vie à jamais.

Fiche technique de « L’Illusionniste »
Date de sortie cinéma : 16 juin 2010
Réalisé par Sylvain Chomet
Avec Jean-Claude Donda, Edith Rankin
Long-métrage français
Genre : Animation
Durée : 01h20min
Année de production : 2006
Distributeur : Pathé Distribution

Bande-annonce de « L’Illusionniste »