Il y a des nouvelles d’UNKLE, le collectif de trip-hop/abstract hip-hop formé autour de James Lavelle. Après 3 mois passés à bosser sur le nouvel album, 15 morceaux ont été gardés sur les 28 composés à la base. L’opus s’appellera “Where Did The Night Fall” et compte, comme d’habitude, avec de nombreuses collaborations. Des cordes ont été enregistrées avec The Heritage Orchestra. Noel Gallagher (venu se consoler d’Oasis), Nick Nicely (le maître psychédélique des années 80) et Russell Amos Toys ont également donné un coup de main. Le mastering sera fait le 15 décembre et l’album doit voir le jour en février prochain.
En août dernier un premier single a déjà été livré intitulé Heavy Drug (Surrender Sounds Mix) :
UNKLE – Heavy Drug (Surrender Sounds Mix)
UNKLE – le collectif et les albums
C’est James Lavelle, patron du jeune label Mo’Wax, qui eut l’idée de ce collectif. Entre 1994 et 1997 il se lie à Tim Goldsworthy et à Masayuki Kudo (du collectif japonais Major Force) pour produire une série de maxi. De nombreux DJ sont conviés, comme Geoff Barrow de Portishead.
En 1998 le collectif réapparaît pour la sortie de son premier album, « Psyence Fiction », où Tim Goldsworthy et Kudo ont été remplacés par DJ Shadow. Thom Yorke de Radiohead, Mike D des Beastie Boys, Jason Newsted de Metallica ou Richard Ashcroft de The Verve ont également participé à l’album.
En 2003 sort « Never, Never, Land », un nouvel album aux sonorités électro. Cette fois-ci, c’est Richard File qui a pris la place de DJ Shadow. Ian Brown, Josh Homme de Queens of the Stone Age, Robert Del Naja de Massive Attack ou Mani de The Stone Roses et de Primal Scream sont conviés.
En 2007, « War Stories », un troisième album fusionnant l’électro au rock avec toujours James Lavelle et Richard File aux manettes sort sur le nouveau label Surrender All. Celui-ci est co-produit par Chriss Goss, producteur également de Queens of the Stone Age. Sur cet album, on découvre le chant de James Lavelle, mais aussi des pointures comme Gavin Clark et Ian Astbury (membre de The Cult), de nouveaux arrivants : Autolux, The Duke Spirit et des anciens comme 3D et Josh Homme.
En 2008 sort « More Stories », un opus qui inclue des B-sides, des remixes, des morceaux inédits enregistrés lors de War Stories mainsi que lq musique comosée pour le film « Odyssey In Rome ».
Toujours en 2008, en pleine tournée, Richard File passe le relais à Pablo Clements, ancien membre de The Psychonauts. Au sein d’UNKLE, il réalise en juillet 2008, « End Titles… Stories For Film », un album inspiré des musiques de films et de documentaires. On compte parmi les collaborations les noms de Chris Goss, Black Mountain, Philip Sheppard, Dave Bateman, Joel Cadbury, et James Griffith (Lake Trout).
En mars dernier est sorti le clip de Heaven, un single extrait de l’album. A noter que la vidéo est réalisée par Spike Jonze et Ty Evans :
UNKLE – Heaven
Pour terminer, notons qu’à part le travail sur le prochain album, James Lavelle a également composé un CD de remix d’UNKLE pour Mc Queen, ainsi qu’un « special UNKLE DJ MIx » pour le jeu Home sur PS3. Pas mal, hein.
“The Sky Crawlers” : le jeu bientôt en France
Alors que le film de Mamoru Oshii prépare sa sortie en DVD dans nos contrées, son adaptation vidéo-ludique a également trouvé la route de l’Europe. Intitulé Sky Crawlers : Innocent Aces, le jeu débarquera donc sur nos Wii en février 2010.
A cette occasion une poignée d’images et un trailer ont été mis en ligne, histoire de nous rappeler que dans ce titre entrecoupé de plus de 30 minutes de cinématique, le Nunchuk fera office de manche pour des batailles aériennes qui se veulent le plus intense possible.
Notez que le scénario sera différent de celui du film de Mamoru Oshii qui raconte l’histoire d’êtres artificiels créés pour s’affronter dans les airs afin de divertir un public en manque de sang, dans un monde où la guerre n’existe plus.
Pour rappel l’anime “The Sky Crawlers” sortira en DVD et Blu-Ray le 27 Janvier 2010.
Sky Crawlers : Innocent Aces – trailer
Fiche technique
Plate-forme : Nintendo Wii
Etat du jeu : Disponible au Japon
Date de sortie française : Février 2010
4eme trimestre 2009 (USA) – 16 octobre 2008 (Japon)
Genre : Action
Thème : Aviation/Guerre
Développeur : Project Aces
Editeur : Namco Bandai Games
Distributeur : Namco Bandai Partners
Tales of Monkey Island : la fin de la saga vidéo-ludique
LucasArts et Telltale Games viennent d’annoncer l’arrivée du dernier épisode, Tales of Monkey Island sur nos PC. La sortie de Chapter 5 : Rise of the Pirate God est prévue pour le 8 décembre prochain en téléchargement. Au programme, les réponses aux nombreuses questions que se posent les fans depuis le premier chapitre, avec un final que l’on nous promet comme palpitant.
Comme d’habitude, cet épisode sera affiché à moins de 10$ et sera disponible, plus tard, en téléchargement sur WiiWare, mais la date sur la console Nintendo n’est pas encore précisée.
Pour rappel, le Tales of Monkey Island glisse le joueur dans la peau de Guybrush Threepwood tentant de secourir son amour Elaine Marley de son ennemi LeChuck et de sauver les Caraïbes d’une maladie vaudou.
Le titre est réalisé en cinq épisodes (chapitres) :
***Chapitre 1 : Launch of the Screaming Narwhal, date de sortie – 7 juillet 2009
***Chapitre 2 : The Siege of Spinner Cay, date de sortie – 20 août 2009
***Chapitre 3 : Lair of the Leviathan, date de sortie – 29 septembre 2009
***Chapitre 4 : The Trial and Execution of Guybrush Threepwood, date de sortie – 30 octobre 2009
***Chapitre 5 : Rise of the Pirate God, date de sortie – 8 décembre 2009
A l’heure actuelle, tous les chapitres sont uniquement en anglais (voix et textes). Cependant, vous pouvez trouver un « patch » permettant de traduire le jeu en français (sous-titres et menus) sur le site MonkeyIsland.fr.
Fiche technique
Plate-forme : PC
Etat du jeu : En développement
Date de sortie française : 8 décembre 2009
8 décembre 2009 (USA)
Genre : Aventure-Point & click
Thème : Pirate
Appartient aux groupes : Monkey Island et Tales of Monkey Island
Développeur : Telltale Games
Editeur : LucasArts Entertainment
« Truckers Delight » ou les délires pervers d’un camionneur
Voici un clip qui à peine sorti est devenu déjà culte et est même censuré par YouTube. On parle bien sûr de « Truckers Delight » de Flairs mis en image par Jérémie Périn et produit par Première Heure.
Une vidéo qui selon son pitch officiel est une sorte de plongée dans l’esprit tordu d’un routier solitaire en manque « d’amour ». Le film navigue en eaux troubles, entre « Duel » de Spielberg, « Faster Pussycat Kill Kill » de Russ Meyer et les plus coquines productions de Marc Dorcel. Le tout dans un spectaculaire design 8-bit, période Sega Master System, du meilleur goût. Soit un clip sale, sexy et très drôle. Très Flairs quoi.
Complètement pervers, le clip fera hurler de rire les plus décomplexés. A prendre au 6ème degré bien sûr !
Flairs – « Truckers Delight »
« Truckers Delight » est le seul morceau instrumental de l’album Sweat Symphony de Flairs, sorti le 2 février dernier. Déjà paru comme face B de l’EP « Better Than Prince », le titre est de retour depuis le 23 novembre dans un nouvel EP, samplé par les plus grands, Felix Da Housecat, avec un remix d’Alex Gopher et un d’Alixander III.
« Bienvenue à Zombieland » : fun à souhait
Ruben Fleischer signe avec son tout premier long-métrage un film de zombies pas comme les autres. Certes, le coté épidémie-zombies-fin-du-monde est vu et revus maintes fois au cinéma, mais cette comédie passe par tous les clichés possibles et les tourne à son avantage.
A mi-chemin entre « Une nuit en enfer » et « Shaun of the dead » ce film nous transmet une bonne dose de bonne humeur. « Bienvenue à Zombieland » démarre fort, l’action et le divertissement sont au rendez-vous, sans oublier les personnages auxquels on s’attache énormément. Le film perd un peu en rythme vers le milieu mais l’intervention de Bill Murray ainsi que le final lui permettent d’être très bon dans sa catégorie.
Tout fun et pop-corn : si vous aimez ce genre de film vous ne serez pas déçu.
Photos de « Bienvenue à Zombieland »
Synopsis officiel de « Bienvenue à Zombieland »
Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l’idée d’être dévoré. C’est une poule mouillée, mais sa prudence pourrait bien lui sauver la vie… Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Armé d’un fusil d’assaut, il se donne corps et âme à la seule mission qui compte pour lui : trouver les derniers exemplaires de ses biscuits préférés, des Twinkies, encore disponibles sur Terre.
Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s’entendre…
Fiche technique de « Bienvenue à Zombieland »
Date de sortie cinéma : 25 novembre 2009
Réalisé par Ruben Fleischer
Avec Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Abigail Breslin, Emma Stone
Titre original : Zombieland
Long-métrage américain
Genre : Comédie, Epouvante-horreur
Durée : 1h20 min
Année de production : 2008
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Bande-annonce de « Bienvenue à Zombieland »
Blur : Live At Hyde Park
Blur vient de livrer un nouvel album live. Intitulé « All The People – Blur Live At Hyde Park », l’opus contient 10 titres et des photos exclusives. Il a été enregistré à Hyde Park, les 2 et 3 juillet dernier, lors des concerts dans le cadre de la tournée de reformation du groupe cette année.
Tracklisting de « All The People – Blur Live At Hyde Park »
1. She’s So High
2. Girls & Boys
3. Badhead
4. Beetlebum
5. Parklife
6. Out of Time
7. Song 2
8. Pop Scene
9. Tender
10. The Universal
L’album est vendu via un site dédié et il est désormais disponible Outre-manche et arrivera en France le 4 décembre. A noter que « Blur Live At Hyde Park » est également sorti avec l’édition du 22 novembre 2009 du journal Sunday Times. Il sera possible dès le 29 novembre 2009 de télécharger cinq autres chansons par l’intermédiaire d’iTunes.
Le Sunday Times a mis en ligne des vidéos exclusives du concert sur son site mais vous pouvez également les visionner ci-dessous :
Blur – « Beetlebum »
Blur – « Parklife »
« Blood : The Last Vampire » en DVD
Le film, réalisé par le français Chris Nahon, est sorti en juin dernier et n’a pas attiré les foules. Si l’animé original a connu un grand succès et est devenu déjà culte, autant dire que son adaptation live n’a pas su séduire le public. Mais voilà qu’il va débarquer en DVD et Blu-Ray le 27 janvier 2010 chez Pathé Vidéo.
Et si vous vous dites déjà que vous pouvez vous en passer du DVD de « Blood : The Last Vampire », il y tout de même une bonne raison pour se le payer : l’animé produit en 2000 par le studio Production I.G. sera présent sur le second disque ! Une bonne stratégie pour pousser les ventes du DVD de la part de Pathé, rien à dire.
Fiche technique Film Live
Pays : France / Hong Kong
Année : 2009
Durée : 89 minutes
Réalisateur : Chris Nahon
Langues : Français, Anglais
Sous-titres : Français
Bonus
* Making of (24 minutes)
* Scènes inédites
* Les effets spéciaux
* Clip musical
* Galerie de photos
* Bandes annonces
Synopsis officiel
A la veille de la guerre du Vietnam, une base américaine est infestée par d’étranges créatures démoniaques à l’apparence humaine. Une jeune fille répondant au nom de Saya est envoyée sur place par une organisation gouvernementale secrète dans le but de les éliminer. Pour mener à bien sa mission, elle adopte alors l’identité d’une écolière et intègre le collège de la base.
Fiche technique Animé
Pays : Japon
Année : 2000
Durée : 48 minutes
Langues : Français, Japonais
Sous-titres : Français
Bonus
* 2 making of (20 et 41 minutes)
* Extraits du making of du film live
* Bandes annonces
Synopsis officiel
Nous sommes en 1966, au Japon. Des cas de suicides suspects sont répertoriés aux alentours de la base aérienne américaine de Yokota et le lycée américain de la ville est touché par cette vague de disparitions. Dans ce climat difficile, le proviseur compte sur Halloween pour remonter le moral des élèves, qui s’activent à la préparation des festivités. L’agent « David » est chargée de cette affaire et fait admettre au lycée, Saya, sa jeune protégée et son meilleur atout dans cette enquête…
Beck : les nouveautés
Alors qu’IRM, le nouvel album de Charlotte Gainsbourg, co-écrit avec Beck, sortira le 7 décembre prochain, le clip de « Heaven Can Wait », extrait de cet opus, a été dévoilé sur la Toile. Un clip complètement déjanté, réalisé par un certain Keith Schofield, auteur du clip du remix de Let Love Rule par Justice, qui s’amuse ici à accumuler les plans absurdes rigolos
Charlotte Gainsbourg & Beck – « Heaven can wait »
Mais revenons à Beck qui vient de mettre en ligne sur son site une pièce rendant hommage à Harry Partch. Mais qui est donc Harry Partch et pourquoi bon lui rendre hommage ? Explications.
Comme vous le savez, Radiohead avait sorti une chanson rendant hommage à Harry Patch, le dernier vétéran anglais vivant de la Première Guerre. Quelques temps après, Matthew Friedberger des Fiery Furnaces a commenté le titre via l’Internet en disant que c’était de la démagogie d’écrire un titre sur Harry Partch, le compositeur contemporain. Bref, il croyait que ladite chanson rendait hommage à Partch, le compositeur de musique expérimentale et non à Patch, le soldat.
Pour se sortir de cette malheureuse incompréhension, il a publié une réponse totalement confuse qui mentionnait évasivement le nom de Beck : « Matt n’a pas entendu la chanson de Radiohead au sujet de Harry Patch, mais il est certain que s’il l’avait entendue, il ne l’aurait pas aimée. (…) Il aurait préféré insulter Beck, mais il a trop peur de l’Eglise de Scientologie. »
Radiohead n’a pas commenté les événements. Beck, par contre, a sorti un titre qui est un hommage au travail unique du compositeur Harry Partch. Il ne fait aucunement allusion à Friedberger ni à Radiohead, ce pourrait donc être une coïncidence.
Quelles que soient les motivations de Beck, la chanson est actuellement en écoute sur son site et est présentée comme « une voie rapide de l’extérieur à l’intérieur en hommage au concept de ‘Corporéalité’ du compositeur californien, c’est-à-dire l’intégration du corps dans toutes les formes d’art. » Rien que ça.
« Dante’s Inferno », l’omnibus : détails + trailer
Décidément, l’adaptation en anime d’une licence est devenue une pratique de plus en plus courante. Citons « Animatrix », « Assassin’s Creed Lineage » et « Halo Legends », tous inspirés des sagas respectives.
« Dante’s Inferno » en est encore un bon exemple. Il s’agit d’un omnibus animé adapté du jeu vidéo éponyme, lui-même inspiré de « La Divine Comédie » de Dante Alighieri.
Tout comme le poème et la version vidéo-ludique, le film retracera les aventures de Dante qui, pour revoir sa bien-aimée Béatrice, devra traverser les 9 cercles de l’Enfer : les limbes, les luxurieux, les gourmands, les avares, les coléreux, les hérétiques, les violents, les trompeurs et les traîtres.
L’anime portera ainsi sur la première partie du poème italien, connu en France sous le nom de « L’Enfer de Dante ».
L’anime sortira en DVD/Blu-Ray le 15 février 2010. Une première bade-annonce vient de faire surface sur la toile. Elle nous promet d’ailleurs « 6 réalisateurs internationaux plébiscités. 6 terrifiantes visions de l’Enfer. »
« Dante’s Inferno » (l’anime) – Trailer
Comme vous l’avez copris, l’anime sera composé de 6 court-métrages et Electronic Arts a confié leur réalisation à plusieurs studios, à savoir Manglobe (« Samurai Champloo », « Ergo Proxy »), Production IG (« Blood the Last Vampire », « Ghost in the Shell ») et Dongwoo Animation, un studio coréen qui sous-traite principalement des produits américains comme les « Teen Titans » et « Spiderman ».
Les clés du projet ont été confiées à Joe Goyette (« Dead Space : Downfall »), Brandon Auman (« Iron Man : Armored Adventures ») et Victor Cook (« Hellboy : De Sang et de Fer »). Le premier sera chargé de la production du film, le second de l’écriture du scénario et le troisième supervisera le projet. Parmi les réalisateurs cités pour le projet, on trouve Yasuomi UMETSU (« Kite »), travaillant pour le studio Production I.G et Shukou MURASE (« Ergo Proxy »).
Ce n’est pas la première fois qu’EA et Visceral Games s’essayent à l’adaptation en anime d’une licence, les fans de « Dead Space » s’en rappellent encore. En effet, l’année dernière, « Dead Space : Downfall » avait été mis à disposition en même temps que le jeu, et servait de prologue aux avatars d’Isaac Clarke dans l’USG Ishimura. Malheureusement, la qualité n’était pas au rendez-vous, et on espère qu’EA a retenu la leçon…
Pour terminer, notons qu’une version en bande dessinée devrait sortir en décembre avec Diego LATORRE (illustrations) et Christos GAGE (scénario). Le jeu quant à lui verra le jour le 12 février 2010 sur Xbox 360, PS3 et PSP.
« Invictus » le prochain Clint Eastwood
Après « Gran Torino », « Invictus » s’annonce comme le prochain film invincible de Clint Eastwood. Pour son trentième long-métrage, le prolifique cinéaste a choisi de re-créer une histoire vraie qui mélange politique, racisme et sport.
Des sujets qui semblent tenir à cœur au réalisateur qui nous plonge cette fois en Afrique du Sud où il a confié à Morgan Freeman le rôle de Nelson Mandela. En 1994, l’Homme d’Etat vient d’être élu et l’Apartheid semble terminé. Du moins sur le papier. En réalité le pays est ravagé par les discriminations et les soucis économiques. Une seule solution pour rallier Blancs et Noirs vers une même cause : le sport ! Président Mandela se rapproche alors de François Pineaar, le capitaine de l’équipe nationale de rugby. Ce dernier, incarné par Matt Damon, a pour mission d’emmener son équipe jusqu’à la victoire lors du Championnat du Monde, organisé en 1995 en Afrique du Sud.
Si l’on connaît la fin de l’histoire, les Sud-africains remportant la Coupe du monde de Rugby, dans « Invictus » nous découvrons avec plaisir les enjeux de cette compétition qui dépassaient de loin le cadre du sport, prenant une symbolique toute particulière.
Notons d’ailleurs que le scénario du film se base sur le best-seller de John Carlin intitulé « Playing the Enemy: Nelson Mandela and the Game that Made a Nation », un titre qui dit tout.
Nul doute, encore un magnifique Clint Eastwood en perspective. La sortie de « Invictus » est annoncée pour le 13 janvier prochain.
En attendant, vous pouvez toujours savourer sa bande-annonce :
Bande-annonce de « Invictus »