Death Note : la sortie de DVD-Box Set 2 aux USA

Viz Media vient de sortir aux Etats-Unis la deuxième moitié de la série Death Note en coffret de 4 DVDs + un disque bonus.

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Le coffret contient 4 DVDs avec les dernières épisodes (de 21 à 37) de la série et un disque bonus avec des Extras. Et c’est là que repose tout l’intérêt de cette sortie.

Le disque # 10 propose une galerie avec plus de 350 images repartis en plusieurs catégories et 4 vidéos.
La première vidéo “Behind The Scenes With The Japanese Voice Actors” (Derrière les coulisses avec les acteurs japonais), faite avant que la série passe à la télé japonais, met en scène Haruka Kudou (Sayu, la soeur de Light) and Aya Hirano (Misa) qui font un cosplays en blanc et en noire dans un style proche du gotique. D’une durée de 23 minutes, la vidéo inclut également le récapitulatif des toutes premières épisodes présenté par les différents membres de l’équipe.

On retrouve le cosplays de Haruka et Aya dans la deuxième vidéo “Original Japanese Death Note Interstitials” qui regroupe plus de 30 pubs pour les DVDs, CDs et les films life de Death Note. Cette vidéo a été tournée au fur et à mesure de la diffusion de la série.

Les deux dernières vidéos sont des interviews : la première avec le directeur de l’animation, la deuxième avec les stars Kappei Yamaguchi (L) et Mamoru Miyano (Light), et avec le producteur Toshio Nakatani.

Linkin Park : plus de rap en 2010

Dans un interview pour le magazine américain Billboard, Mike Shinoda s’est exprimé au sujet du prochain album de Linkin Park : « Vous allez probablement entendre plus de rap sur ce disque en comparaison avec le précédent. Nous avons pour l’instant écrit environ la moitié des titres et nous sommes très prolifiques, ainsi toutes les chansons ne seront pas forcément gardées ».

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Ce prochain disque, successeur de « Minutes To Midnight » (2007) est annoncé pour 2010. En attendant de l’écouter dans son intégralité, Linkin Park a dévoilé un nouveau morceau, « New Divide », spécialement composé pour la bande originale du film « Transformers : La Revanche », attendu sur les écrans le 24 juin.

Après « Wha’t I’ve Done » qui avait illustré le premier volet des aventures des célèbres « Transformers », Linkin Park a décidé de renouveler l’expérience. Dans un communiqué Mike Shinoda a explique : « L’opportunité d’être impliqué artistiquement dans l’un des films les plus attendus de l’été est réellement excitante. Créer de la musique pour le grand écran est un challenge vraiment différent et nous avons foncé encore une fois ».

Vidéo de « New Divide »

Les paroles de « New Divide » sont par ici.

« Otomen » adapté pour la télé

Le manga « Otomen » va être adapté pour la télé. Sa diffusion commencera dès le mois d’août, sur la chaîne Fuji TV. On connaît déjà le casting : Masaki Okada interprétera le rôle d’Asuka et Kao entrera dans la peau de Ryô.
En attendant une improbable diffusion en France, on pourra lire le cinquième tome de cette série chez Delcourt/Akata qui vient de sortir, ou le huitième qui sortira au Japon en juillet.

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Ce manga à succès signé Aya Kanno raconte l’histoire d’Asuka Masamune, un garçon viril, champion de plusieurs sports de combat. Mais il cache un « terrible » secret : il est un otomen – un garçon qui aime les choses de filles : la couture, la cuisine ou même les shôjo mangas. Il fait tout pour refouler ses sentiments au plus profond. Mais ce n’est pas facile, surtout quand il tombe amoureux d’une mignonne lycéenne…

« Sword of the Stranger » – la voie du sabre

Le premier film original du studio Bones est sorti le 27 mai 2009.

Synopsis de « Sword of the Stranger »
L’histoire se déroule dans le Japon durant l’époque Sengoku (milieu du XVème siècle jusqu’au début du XVIIème), dans un période trouble de conflits permanents et de guerres civiles.
Poursuivi par des Mings venus de Chine, un jeune orphelin, Kotarô et son chien Tobimaru rencontrent un rônin, Nanashi (littéralement “Sans Nom”), hanté par les cauchemars de son passé et qui a juré de ne jamais retoucher à un sabre. Le samouraï accepte d’escorter le garçon en échange d’une pierre précieuse, mais peu à peu il va se lier d’amitié avec lui jusqu’à prendre son job comme un expiatoire des ses péchés antérieurs.
Pendant ce temps-là, Rarô, un guerrier blond aux yeux bleus travaillant pour les Mings semble plus motivé par la recherche d’un adversaire digne de ce nom que par l’enfant…

Critique de « Sword of the Stranger »
Véritable hommage à un genre ultra populaire en son temps mais qui aujourd’hui est en voie de disparition, Sword of the Stranger est un authentique chambara historique et violent à l’ancienne. Ce film d’animation a vraiment tout pour plaire, des beaux graphismes, des combats somptueux animés à merveille, et tout ça sur une histoire bien ficelée. Il faut le voir plusieurs fois afin d’en apprécier pleinement chaque minute, chaque visionnage permettant la découverte de détails qui enrichissent l’action et la réflexion. Une vraie réussite pour le studio Bones et son premier film original.
Film a voir surtout pour ceux qui sont fans de l’animation japonaise, mais aussi pour tout ceux qui veulent passer un bon moment devant un film qui en met plein la vue !

Photos de « Sword of the Stranger »

Fiche technique de « Sword of the Stranger »
Date de sortie : 27 Mai 2009
Réalisé par Masahiro Andô
Avec Yûki Chinen, Tomoya Nagase , Akio Ôtsuka
Film japonais.
Genre : Animation, Aventure
Durée : 1h 42min.
Année de production : 2007
Titre original : Sutorejia: Mukô hadan
Distribué par Beez Entertainment

Bande-annonce de « Sword of the Stranger »


Naruto va fêter ses dix ans à la Japan Expo

Pour fêter les dix ans d’existence de la série créée par Masashi Kishimoto, une Naruto Festa sera organisée à Japan Expo. A cette occasion, la chaîne japonaise TV Tokyo va présenter en avant-première mondiale un extrait du tout dernier film Naruto Shippûden. De nombreuses autres animations sont aussi prévues. Spécialement pour cet événement, à Paris seront présents Tetsuya Nishio (le character designer de l’anime), Junko Takeuchi, (l’acteur japonais qui prête sa voix à Naruto) et le duo musical Puffy AmiYumi (interprète du générique du film) .

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Le film « Naruto Shippûden – Hi no ishi o tsugumono » sortira le 1er août prochain au Japon.

Cette année c’est la dixième édition de Japan Expo qui aura lieu du 2 au 5 juillet à Paris. Le festival est devenu le rendez-vous obligatoire pour les passionnés de la culture et des loisirs japonnais.

Dragon Ball Kai : un nouveau dessin animé Dragon Ball Z ? Et un nouveau RPG pour DS ?

Nouveau… oui et non :). Il s’agit plus exactement d’une version HD améliorée de la saga Drabon Ball Z. Voilà le cadeau de la Toei à Akira Toriyama pour fêter les 20ans d’existence de Dragon Ball !

Dragon Ball Kai - nouveau dragon ball z en HD

Tout commencera au début de Dragon Ball « Z », à savoir la saga des Sayïens avec l’arrivée sur terre de Raditz, Nappa et Vegeta :).
En plus d’être refait en HD, la Toei nous fait le plaisir de virer tous les filers et de suivre exactement la trame du manga. Fini les Kamehas qui se chargent pendant 4 épisodes, plus de Goku qui apprend à conduire… on suit la vraie trame :).
Dragon Ball Kai fera donc une centaine d’épisodes, au lieu des 300 de Dragon Ball Z 🙂 !
Le doublage japonais sera fait par les voix d’origine.
La première diffusion au japon a commencé le 5 avril, et le résultat est vraiment excellent !
Niveau jeux vidéos, Un RPG « Dragon Ball Kai » sortira fin avril 2009 ;).

Aucune sortie de prévue en Europe ou aux Us, mais ça ne saurait tarder ;). On vous tiendra au courant ;).

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TroyB !!!
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Teaser de Dragon Ball Kai

PONYO SUR LA FALAISE : Merveilleux, magique, craquant ! Et ce n’est pas que pour les enfants!

Le maitre nous signe un neuvième film d’animation, un petit bijou entièrement dessiné à la main.

Le réalisateur de Mon voisin Totoro nous entraine avec brio dans le monde aquatique.

Son nouveau film sans doute  inspiré  du conte d’Andersen « La petite Sirène » en  moins triste nous raconte la charmante histoire d’une drôle de fillette poisson rouge qui se prend d’amitié et d’amour pour un humain, un petit garçon de 5 ans Sosuke qui lui sauve la vie et qui lui promet de la protéger.

ponyo sur la falaise - miyazaki

Cela pourrait donner : Une petite « poissonne » et un petit garçon s’aimait d’amour tendre mais comment s’y prendre ? La scène où Ponyo se transforme en petite fille et se met à courir sur les vagues pour rejoindre Sosuke est superbement bien réussie.

Ponyo vit dans l’eau et ses parents sont des divinités de l’océan. Son père, Fujimoto, un sorcier autrefois humain  voit cela d’un fort mauvais œil et fera tout pour s’y opposer.L’histoire est simple belle touchante et pleine de rebondissements.

On est immédiatement emballé  par le graphisme d’une finesse et d’une précision  extraordinaire et la féérie de couleurs somptueuses que ce film d’animation déploie. Quelques coup de crayons suffisent pour dessiner la vague du début, on comprend que Miyasaki a voulu rendre hommage à un autre grand maitre de l’estampe cette fois ci : Hokusai .

La petite Ponyo l’ héroïne, est jolie comme un cœur avec ses grands yeux noirs et ses cheveux roux . Son caractère intrépide et heureux nous séduit immédiatement.

En toile de fond, fidèle à lui même il évoque l’avenir incertain de la planète à cause de la pollution et du réchauffement climatique .

La musique signée Joe Hisaishi est particulièrement réussie et nous entraine dans le monde aquatique avec une force et une facilité déconcertante.

Au final, un film à déguster sans modération.

Et avis aux amateurs,  l’honorable Miyazaki approche les 70ans.

Des embauches se dessinent du côté des studios Ghibli.  Si vous êtes talentueux, si vous avez le sens de « l’image inné » une résistance à tout épreuve et si vous parlez   japonais sur le bout des doigts, n’hésitez pas foncez, l’aventure sera merveilleuse….

Film actuellement en salle depuis le 8 avril

Réalisateur : Hayao Miyazaki
Durée du film  : 1h41
Catégorie : Film d’animation
Tout public
Musique : Joe Hisaishi

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Ponyo-sur-la-falaise

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Un film Afro Samurai sur les rails

Afro amurai, le samourai black sera de retour en 2009 dans un long métrage diffusé sur la chaine de TV américaine Spike TV. Au programme, une sorcière veut prendre le contrôle du monde en levant une armée de zombies. A la tête de cette troupe de morts-vivants : les fantômes de l’ancien n°1 et du père d’Afro. Ce dernier est une fois de plus obligé de faire couler le sang pour arrêter cette folie !

Afro Samurai Resurrection [us]

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Afro Samurai Resurrection est une histoire originale qui suit la fin des 5 OAV sorti en 2007. Entre temps, le créateur d’Afro Samurai, Takashi Okazaki a finalisé le manga Afro Samurai en 2 pavés de 300 pages et on annonce dans la foulée la sortie du jeu Afro Samurai sur XBOX 360. Préparez-vous à bouffer du Afro Samurai en 2009 !

Trigun et trigun maximum > fiche technique :)

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Titre original : Trigun
Auteur : Yasuhiro Nightow
Année : 1998 pour l’anime et Trigun Maximum
Studio(s) : Madhouse Production
Genre(s) : farwest de l’espace : p comédie
Support(s) : manga d’au moins 15 volumes (2 Trigun et 12 Trigun Maximum actuellement) + anime de 26 épisodes
Editeur(s) : Tonkam et Dybex

Synopsis : dans un monde proche des westerns américains vit Vash The Stampede. Grand blond et baraqué, sa tête est mise à prix pour 60 milliards de $$. Surnommé le Typhon Humanoïde, il aurait dévasté des villes entières, traumatisé femmes et enfants et aurait commis les pires crimes qui soient. Notre héros en question est pourtant un grand pacifiste dépassé par son énorme maladresse ; de ce fait, personne le ne prend réellement au sérieux quand il prétend s’appeler Vash The Stampede et il n’est jamais inquiété. Sa route va croiser celle de Meryl Stryfe et Milly Thompson, deux employées des assurances Bernardelli chargées de prévenir ses futures catastrophes afin d’éviter la ruine de leur entreprise.

Critique : rahlala ça va être dur de faire une critique digne de ce nom car ça commence à faire un moment que j’ai vu Trigun mais je vais tenter de faire de mon mieux pour restituer mes impressions.
Pour ce qui est du scénario, rien de vraiment exceptionnel ni d’original, l’intrigue de fond prend beaucoup d’épisodes pour se mettre en place, ainsi le rythme de la première moitié de la série s’essouffle à certains moments et elle peut s’avérer relativement lassante.
De plus, le thème de fond et la réfléxion proposés vers la fin de la série sont des thèmes vus et revus dans le domaine de la japanimation et on serait plus facilement déçu d’avoir attendu la deuxième moitié de la série pour si peu d’innovation.
A l’évidence, les réalisateurs ont préféré mettre davantage l’accent sur l’aspect humoristique de la série et on peut dire que de ce côté-là c’est réussi (malgré certains gags récurrents qui peuvent finir par s’avérer un peu lourds) ! Vash est une vraie source de situations loufoques à lui tout seul, et le duo de choc qu’il forme avec le prêtre Wolfwood vaut vraiment le détour. Vash est un personnage intéressant, profondément gentil et toujours souriant mais qui – comme bien des héros d’animes – cache derrière son éternelle bonne humeur un sombre passé qui reviendra le hanter au fil des épisodes. Il peut faire penser à Kenshin du manga éponyme par ce côté de sa personnalité (mais la ressemblance s’arrête là).
Malheureusement, les autres personnages de l’histoire sont un peu trop laissés-pour-compte. On n’apprend quasiment rien sur leur passé et leur personnalité n’est pas assez fouillée, exception faite peut-être de Nicholas D. Wolfwood. Dommage car des personnages un peu plus intéressants auraient sûrement égayés la première partie de la série.
Côté graphismes, rien de très original non plus, le style est relativement classique, les couleurs plutôt ternes, peut-être en référence à la sécheresse inspirée par les paysages désertiques de l’anime. ^_^
La musique est assez décevante, aucun morceau ne se démarque vraiment, on a plus l’impression qu’elle « meuble » le silence plutôt qu’elle ne donne vie à l’ambiance de la série.
En gros une série sympathique mais pas transcendant, qui se laisse regarder avec plaisir mais sans plus.
Je n’ai pas lu le manga mais j’ai cru comprendre que l’intrigue de fond était plus fouillée alors quand j’aurais des sous à gâcher qui sait… ; p

Opening : "H.T." Tsuneo Imahori
Ending : "Kaze wa mirai ni fuku" Akima & Neos

Les Contes de Terremer

Alors que Ghibli prépare son prochain film, on s’étonne d’entendre que Hayao revient aux commandes de la réalisation. On s’étonne ? Pas tant que ça en fait… Rappelez-vous le dernier film… par son fils, Goro Miyazaki.

Le plus grand ratage depuis… je sais pas moi, Street Fighter 2 le film ? Hayao Miyazaki laisse les rennes de Ghibli à son fils, celui dont tout le manque de talent avait déjà du se retrouver dans les mauvais côtés du Château Ambulant.

On le voit au poster : on va s’emmerder 🙂

Il s’agit encore de l’adaptation d’un livre anglophone, ou plutôt d’une saga. Chacun sait en comptant les raccourcis du Seigneur des Anneaux qu’il n’est pas chose aisée d’adapter une saga en film. Nous avons donc le premier problème, cette évidence flagrante dès les premières minutes qu’on aura droit qu’à un ridicule morceau du très grand monde qui entoure nos héros (dans Le Château, cela prenait plus longtemps).

Mais ce n’est pas suffisant pour gâcher un film. Non, il faut cumuler. Heureusement, le fils du maître, est aussi un maître, dans le cumul de bourdes.
Je ne vous spoilerai pas en révélant ce qui est dit au début : ce monde est rempli de magiciens, qui maîtrisent les éléments parce qu’ils connaissent leur « vrai nom ». Par exemple quand tu dis à une pierre : « Pierre, envole-toi ! », elle ne le fait pas parce que tu l’as pas appelée par son vrai nom.
Mais un magicien dira « Akafaka, envole-toi », et elle obéira spontanément.

On ne sait pas s’il s’agit là du nom de cette pierre spécifiquement, ou de toutes les pierres. De même que l’on ne sait pas si, un non-magicien apprenant un ou deux vrais noms, pourrait maîtriser les éléments nommés. Enfin, les vrais noms ne sont pas en langue elfique, ou en langue des temps anciens, ou imprononçables ou autre truc rigolo du genre. Ils sont immensément banaux (banal au pluriel, ca me choque aussi).
Exemple, le vent, son vrai nom ça doit être le Ventin. Le soleil, j’imagine que c’est Solara, et Toto sont vrai nom c’est Tota. Un bon hacker doit pouvoir devenir magicien avec un peu de force brute.

Là où ça devient carrément fun, c’est quand on sait que les gens aussi ont des vrais noms ! Qu’ils connaissent, donc, mais ne révèlent pas.
Il n’est pas dit si ils naissent avec la connaissance de leur vrai nom, ou si c’est les parents qui le choisissent (ils doivent sûrement le mettre dans une case secrète du formulaire d’état civil). Car évidement connaître le vrai nom d’un autre permet de le manipuler !
Dans la deuxième hypothèse d’il y a deux phrases, la vie devait être plus simple pour les parents. Exemple : « Toto, mange ta soupe. » Le gamin: « Nan!! » Le parent : « Tota, mange ta soupe. » Le gamin : « Oui. »

Je vous sens frétiller. Des magiciens qui donnent des ordres aux éléments, des humains qui peuvent se faire manipuler, et puis en plus y’a un dragon sur l’affiche, ça a l’air très cool cet animé ! Désolé pour les faux espoirs, la réponse est non.
Pour en finir avec les dragons, on en voit, de loin, que dans la première et dernière scène de tout le film. Les dragons n’ont AUCUN rôle.
Voilà, pleurez… c’est passé ? Les vrais noms n’ont aussi AUCUN RÔLE.
En effet, personne ne manipule personne (sauf une, qui franchement, décalqué comme elle était, et ayant été droguée, n’avait aucun besoin d’un vrai nom pour être manipulée), et les magiciens sont tels le Gandalf sous médicament, ils n’utilisent leurs pouvoirs qu’en dernier recourt et de façon discrète.

Que reste-t-il dans le film alors ? De l’aventure ? Non.
On pense au début qu’il y aura un long et grand voyage initiatique mais non. Le premier personnage, le magicien le plus balèze du monde, est en mission ultra secrète pour délier les mystères d’un mal insondable, mais il préfèrera passer tout le film (plusieurs semaines voire mois) à cultiver la terre, comme ça, pour déconner.
Le second héros, le prince berserk poursuivit par une ombre terrifiante, blasé de la vie et de la mort et transportant une épée qui le déteste… ben est un gros looser, il a besoin d’être aidé. Il a fini d’être aidé à la dernière minute du film, avant cela il ne sera toujours qu’un looser. Dur.


Les héros dans leur occupation favorite, et déployant l’intégralité de leur charisme cumulé à leur incroyable et novateur character design.

Vous l’avez remarqué, une constante du monde Ghibli a été brisée : normalement le personnage principal est une jeune fille. C’est un indice, ce film ne mérite ni l’appellation Ghibli, ni Miyazaki.
D’autres constantes sont brisées. Il y a aussi des personnages féminins (une pour chaque mec) et elles sont dans un rôle si misogyne qu’on se croirait devant un film américain. En effet elles ne servent à rien, sinon presque de bonniches aux héros masculins.
Elles n’ont ni la force, ni l’obstination ou le mordant des héroïnes précédentes, d’ailleurs elles ne font que subir. La jeune fille, une mauvaise imitation de Nausicäa ou San, se fait enlever, et délivrer par les héros, non pas une fois mais 2 fois.
Les choses sont revenus dans le bon ordre les amis. C’est bien la peine pour Shrek 3 de faire déchaîner les princesses qui finalement se délivrent toutes seules (de très bonnes scènes), les esprits ne changent pas.

Pour finir sur la déghiblisation du film, le manichéisme est revenu, celui-là même qui est détruit dans Shrek pour rester sur le sujet (les méchants ne le sont pas vraiment, sauf le blondinet bien sûr, hinhinhin).
Les gentils sont gentils (des fois tourmentés, mais gentils), et les méchants, hou ! Méchants ! (tourmentée la super méchante (ou « le », les sous-titres n’ont pas l’air toujours d’accord), mais bon, méchante quand même. A mort !)

Je vous sens sceptiques. Le film ne contient pas les (bons) canons de Ghibli, mais cela ne veut pas dire qu’il est mauvais, direz-vous. Effectivement, s’il est mauvais c’est pour bien d’autres raisons.
A commencer par le fait qu’on nous promet une grande aventure dans un monde inconnu pour découvrir la source d’un Mal, peut-être toucher des dragons, et combattre une ombre maléfique, et qu’on a les aventures de Martine à la ferme, sans Martine et sans animaux à la ferme. Car je vous prévient, les trois quarts du film se passent dans une ferme !
Une petite ferme où les 4 héros, dont deux enfants associaux et deux adultes calmes, font les champs ! Mais c’est SUPER ! Et l’ambiance, méga-fun !
Evidement j’exagère, ce n’est sûrement pas les 3/4. Mais on le ressent comme cela. C’est une ode à la nature complètement ratée, si appuyée qu’on en vomit et on a subitement envie de passer toutes les cultures à l’OGM et de laisser le moteur de sa voiture tourner juste pour polluer.

Il y a bien d’autres défauts. D’autres sites en parlent très bien, l’un d’eux fait une analyse du complexe d’oedipe de fils Miyazaki, et il cite tant d’indices qu’on est immédiatement convaincu. Nous aurons aussi les facilités de scénario, figurez-vous que le chateau géant et maléfique du méchant maléfique qui terrorise le pays est justement à .. owf… 3 ou 4 kilomètres de la ferme des héros !!! (on y va à pieds) Et que c’est un hasard !!!

On s’ennuie tant dans le film, et il y a si peu d’action et personnages, que deux personnages qu’on ne voit que dans une scène chacun (de 3 minutes), sont crédités dans la bande-annonce !!!

Vous l’aurez compris, ce n’est plus le moment de faire son élite et d’aller voir en VO cet animé japonais, allez plutôt voir la dernière superproduction 3D, on se foutra moins de vous.


Attention, ce personnage n’a aucun rôle.