Titre original : Trigun
Auteur : Yasuhiro Nightow
Année : 1998 pour l’anime et Trigun Maximum
Studio(s) : Madhouse Production
Genre(s) : farwest de l’espace : p comédie
Support(s) : manga d’au moins 15 volumes (2 Trigun et 12 Trigun Maximum actuellement) + anime de 26 épisodes
Editeur(s) : Tonkam et Dybex
Synopsis : dans un monde proche des westerns américains vit Vash The Stampede. Grand blond et baraqué, sa tête est mise à prix pour 60 milliards de $$. Surnommé le Typhon Humanoïde, il aurait dévasté des villes entières, traumatisé femmes et enfants et aurait commis les pires crimes qui soient. Notre héros en question est pourtant un grand pacifiste dépassé par son énorme maladresse ; de ce fait, personne le ne prend réellement au sérieux quand il prétend s’appeler Vash The Stampede et il n’est jamais inquiété. Sa route va croiser celle de Meryl Stryfe et Milly Thompson, deux employées des assurances Bernardelli chargées de prévenir ses futures catastrophes afin d’éviter la ruine de leur entreprise.
Critique : rahlala ça va être dur de faire une critique digne de ce nom car ça commence à faire un moment que j’ai vu Trigun mais je vais tenter de faire de mon mieux pour restituer mes impressions.
Pour ce qui est du scénario, rien de vraiment exceptionnel ni d’original, l’intrigue de fond prend beaucoup d’épisodes pour se mettre en place, ainsi le rythme de la première moitié de la série s’essouffle à certains moments et elle peut s’avérer relativement lassante.
De plus, le thème de fond et la réfléxion proposés vers la fin de la série sont des thèmes vus et revus dans le domaine de la japanimation et on serait plus facilement déçu d’avoir attendu la deuxième moitié de la série pour si peu d’innovation.
A l’évidence, les réalisateurs ont préféré mettre davantage l’accent sur l’aspect humoristique de la série et on peut dire que de ce côté-là c’est réussi (malgré certains gags récurrents qui peuvent finir par s’avérer un peu lourds) ! Vash est une vraie source de situations loufoques à lui tout seul, et le duo de choc qu’il forme avec le prêtre Wolfwood vaut vraiment le détour. Vash est un personnage intéressant, profondément gentil et toujours souriant mais qui – comme bien des héros d’animes – cache derrière son éternelle bonne humeur un sombre passé qui reviendra le hanter au fil des épisodes. Il peut faire penser à Kenshin du manga éponyme par ce côté de sa personnalité (mais la ressemblance s’arrête là).
Malheureusement, les autres personnages de l’histoire sont un peu trop laissés-pour-compte. On n’apprend quasiment rien sur leur passé et leur personnalité n’est pas assez fouillée, exception faite peut-être de Nicholas D. Wolfwood. Dommage car des personnages un peu plus intéressants auraient sûrement égayés la première partie de la série.
Côté graphismes, rien de très original non plus, le style est relativement classique, les couleurs plutôt ternes, peut-être en référence à la sécheresse inspirée par les paysages désertiques de l’anime. ^_^
La musique est assez décevante, aucun morceau ne se démarque vraiment, on a plus l’impression qu’elle « meuble » le silence plutôt qu’elle ne donne vie à l’ambiance de la série.
En gros une série sympathique mais pas transcendant, qui se laisse regarder avec plaisir mais sans plus.
Je n’ai pas lu le manga mais j’ai cru comprendre que l’intrigue de fond était plus fouillée alors quand j’aurais des sous à gâcher qui sait… ; p
Opening : "H.T." Tsuneo Imahori
Ending : "Kaze wa mirai ni fuku" Akima & Neos