« Avatar »: un film-ovni

Douze ans après le succès phénoménal de « Titanic » en 1997, James Cameron est revenu sur nos écrans avec une fable numérique. « Avatar » imitera-t-il son prédécesseur devenu le film le plus rentable jamais produit ? On a de bonnes raisons de le penser…

Le cinéaste a eu l’idée du film et de la planète Pandora alors qu’il tournait le film « Abyss » en 1989. Pourtant il s’est remis au travail après avoir vu les résultats sidérants du « Seigneur des anneaux » et des scènes avec Gollum, estimant dès lors la technologie suffisamment évoluée pour pouvoir donner vie à des personnages crédibles et réalistes. Et cela non sans avoir élaboré, durant quatre ans, une caméra spécialement conçue pour les captures en mouvements. Au final le film contient 60% de scènes en images de synthèse et 100% de plans tournés sur des fonds bleu et verts, avec des acteurs dont les mouvements et les regards ont été incrustés sur des images de synthèse. Et cerise sur le gâteau, « Avatar » dispose de la dernière technologie 3D.

Le résultat : une immersion total ! On arrive sur la planète Pandora, on y est vraiment ! Tout un monde, toute une mythologie sont ici développés avec soin dans les plus précis détails, on sent les longues années de travail pour délivrer un tel aboutissement en terme d’univers. Les autochtones dotés d’une culture et d’un langage propres, la faune, la flore, la géographie, le système solaire – tout a été pensé, tout est dévoilé avec un soucis de perfection. On est dans ce qui se fait de mieux pour de la science fiction.

Seul bémol, l’histoire bien gentillette, on sait à l’avance ce qui va se passer. Le scénario revisite le mythe du bon sauvage – un peuple indigène face à la cupidité et la soif de pouvoir de l’être humain, le tout sur fond d’histoire d’amour et une morale écolo. Mais tout cela s’oublie devant les magnifiques paysages de Pandora.

Bref, le fond est banal mais la forme est digne d’un grand artiste. « Avatar » est incontestablement un film-ovni et unique !

Photos de « Avatar »

Synopsis de « Avatar »
Pandora est une lointaine planète au décor féérique où vivent les Na’vi – des créatures bleues. Les humains projettent d’y extraire de l’Unobtainium, mineral qui promet de résoudre une bonne fois pour toute la crise énergétique terrestre.

L’atmosphère de Pandora étant toxique, les humains créent le programme « Avatar », qui permet d’envoyer des êtres génétiquement modifiés et pilotés à distance. Le duel entre humains et Na-vi peut commencer, sur fond d’histoire d’amour…

Fiche technique de « Avatar »
Date de sortie cinéma : 16 décembre 2009
Réalisé par James Cameron
Avec Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver
Long-métrage américain
Genre : Science fiction, Aventure
Durée : 2h41 min
Année de production : 2009
Distributeur : Twentieth Century Fox France

Bande-annonce de « Avatar »

« Pluto » : 2 tomes en février

Début octobre, Kana annonçait l’acquisition de la licence « Pluto » et les fans en étaient ravis. Ils le seront encore plus en apprenant que les deux premiers tomes verront simultanément le jour le 5 février 2010.

Pour rappel, « Pluto » est un manga du talentueux Naoki Urasawa, auteur des renommés « Monster » et « 20th Century Boy ». Le mangaka s’est d’ailleurs inspiré pour cette série de deux histoires issues du cycle d’« Astro Boy » du maître Osamu Tezuka, l’ayant marqué dans son enfance.

Synopsis
Dans un monde futuriste où les robots vivent comme des humains, des crimes mystérieux se succèdent. Des robots et des chercheurs renommés sont assassinés dans des circonstances étranges… Toutes les victimes ont comme des cornes sur leurs têtes. Gesicht, un inspecteur robot, est chargé de l’affaire. Il découvre que les victimes sont des vétérans du dernier conflit d’Asie du Centre, et que les robots visés sont les 7 robots les plus puissants de la planète, dont il fait lui-même partie. Il part alors à la rencontre des personnes et robots menacés pour tenter de les protéger du danger.

« 2012 », encore une fin du monde signée Emmerich

Voici le dernier Emmerich en date et que dire de plus si ce n’est que l’on a ce que l’on est en droit d’attendre d’un Emmerich : un paquet d’effets spéciaux au service d’un scénario catastrophe plutôt simpliste et larmoyant.

Cette fois ci, faisant suite à la ligne directrice du film « Le jour d’après », on est en pleine surenchère de catastrophisme et de destructions gratuites sur un message pseudo écologique teinté de biblisme.

Alors oui on ne s’ennuie pas, on en prends plein la tête et les scènes sont toutes super bien faites. Alors oui le héros ne meurt pas à la fin et réussit des prouesses toutes plus exceptionnelles les unes que les autres. Mais quand on creuse un peu, on s’aperçoit vite que le scénario ne tient que sur deux pages (et encore écrit en large casse). Mais après tout, en demande-t-on d’avantage à Roland Emmerich ?

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Synopsis de « 2012 »
Dans « 2012 », le cinéaste s’est inspiré d’une prophétie du calendrier maya. Celui-ci mesure le temps par cycles et s’arrête au 12 décembre 2012, un jour funeste, lequel est censé correspondre à la fin du monde.

Mais c’est en 2009 et en Indes que tout commence. Le ventre de la Terre fait des siennes et les mesures prélevées au cœur du magma annoncent le pire. En 2010, dans le plus grand secret, les gouvernants, réunis lors d’un sommet du G8 en Colombie, mettent au point un plan de sauvetage de l’espèce humaine. Ou, plus exactement, d’une infime partie. Seulement quelques-uns se verront ouvrir les portes d’une arche de Noé futuriste.

A l’aube du cataclysme, l’ignorant poursuit, lui, son bonhomme de chemin. Comme Jackson Curtis (John Cusack, affûté comme jamais), écrivain raté qui tente de reprendre pied dans sa famille éclatée. Histoire de recoller les morceaux, le père emmène sa marmaille dans le parc de Yellowstone. Bien lui en a pris, car c’est là-bas qu’un illuminé pas si timbré (Woody Harrelson, parfait en déjanté) le met au parfum de l’apocalypse à venir.

Cette révélation est le point de départ dans l’histoire qui va déclencher le cataclysme redouté. La ville de Los Angeles, le Christ rédempteur de Rio, la Maison-Blanche (le président inclus), la chapelle Sixtine à Rome, pour ne citer qu’eux, en feront la facture.

Pendant ce temps, les personnages principaux mènent bien sûr une bataille héroïque pour survivre et rejoindre l’arche des survivants….

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NASA réagit au film « 2012 »
Notons pour terminer, qu’ils sont nombreux, semble-t-il, ceux qui croient ferme dans cette théorie, relayée par le film de Roland Emmerich, qui annonce la fin du monde pour le 21 décembre 2012. Des centaines de sites en parlent en tout cas. Et on peut lire tout et n’importe quoi sur cette apocalypse annoncée. Face à ces rumeurs, la NASA a mis en ligne un argumentaire, destiné à les combattre. Il consiste en un simple « Questions-Réponses » démentant les principaux fantasmes circulant , notamment, sur internet et médiatisés par le film. On peut y lire en introduction :

« Mise à part dans un film aux impressionnants effets spéciaux, le 21 décembre 2012, ne sera pas la fin du monde tel que nous le connaissons. »

A la première question, « Y-a-t-il des menaces pour la Terre en 2012 ? », la Nasa est catégorique : « Rien de mauvais n’arrivera à la Terre en 2012. Notre planète s’en est bien sortie pendant plus de 4 milliards d’années, et des scientifiques crédibles du monde entier ne voient aucune menace liée à 2012 ».

Soyons, donc, rassurés ! Mais si vous voulez tout de même voir le détail des explications de l’agence spatiale américaine, cliquez ici !

2012

Fiche technique de « 2012 »
Date de sortie cinéma : 11 novembre 2009
Réalisé par Roland Emmerich
Avec John Cusack, Chiwetel Ejiofor, Amanda Peet
Long-métrage américain
Genre : Science fiction
Durée : 2h40 min
Année de production : 2009

Bande-annonce de « 2012 »

« The Box » : une fable horrifique diablement efficace

Nous vous annoncions fin octobre “The box” comme l’événement ciné de l’automne. Le film vient de débarquer sur nos écrans et tient toutes ses promesses.

Après l’adolescence (« Donnie Darko »), le film politique (« Southland tales ») voici donc le couple version Kelly !

Un conte magnifiquement mis en scène et interprété dans lequel Cameron Diaz et James Marsden se trouvent confrontés à un terrible cas de conscience : il leur suffit d’appuyer sur le bouton d’une boîte mystérieuse pour toucher une forte somme… et tuer un inconnu.

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Richard Kelly transforme la nouvelle de Richard Matheson, l’auteur culte de « Je suis une légende », en étude d’un mariage soumis à l’épreuve d’une paranoïa généralisée. Comme d’habitude, ses films laissent à réfléchir, comme la vie, semée d’interrogations dont on a des réponses, mais dont aucune n’est certaine.

« Je souhaite que le public se demande ce qu’il ferait à leur place », explique le cinéaste prouvant encore une fois être un des plus talentueux des jeunes metteurs en scène américains.

Avec « The Box » il parvient à créer une fable horrifique diablement efficace. Incontestablement, les œuvres qui lui ont servi de modèles sont la série télévisée culte « La quatrième dimension » et ­ »L’Invasion des profanateurs de sépultures », ­classique de la science-fiction signé Don Siegel. « J’ai situé l’action dans les années 1950 pour éviter que mes héros aillent se renseigner sur Internet, précise Kelly, mais les notions de responsabilité et de cupidité que j’évoque sont très ­actuelles ».

« The box » est une splendeur qui vous hantera longtemps. A voir sans hésiter !

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Synopsis de « The Box »
Norma et son époux mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis jusqu’au jour où une mystérieuse boîte est déposée devant leur domicile. Quelques jours plus tard, se présente l’énigmatique Arlington Steward qui leur révèle qu’en appuyant sur le bouton rouge de la boîte, ils recevraient 1 000 000 $, mais cela entraînerait la mort d’un inconnu…

Fiche technique de « The Box »
Date de sortie cinéma : 4 novembre 2009
Réalisé par Richard Kelly
Avec Cameron Diaz, James Marsden, Frank Langella
Long-métrage américain
Genre : Thriller, Science fiction
Durée : 1h55 min
Année de production : 2009

Bande-annonce de « The Box »

« Clones » : adaptation d’une BD

Le long-métrage est l’adaptation du comic book « Surrogates » (titre original du film), créé par Robert Venditti et Brett Weldele.

Si la BD s’attachait plus au phénomène d’addiction à internet, le film souligne la misère psychologique des hommes, reclus volontaires en pyjamas à domicile, vivant par procuration par le biais d’humanoïdes, robots à leurs images (pas toujours) mais jeunes, forts, minces, presque immortels : le rêve américain par excellence !

« Clone » oscille ainsi entre action et satire sociale. Le concept est fort mais pour en capter toutes les subtilités le film est trop court et trop léger. Ceux qui s’attendent à beaucoup d’action et qui ne connaissent pas du tout l’histoire risquent d’être déçus. Le long-métrage sera tout de même ravir les fans de films comme « I-robot » , « Gattaca », « The island »… sachant qu’il ne les surpasse pas.

A noter l’interprétation de Bruce Willis, très convaincant en sauveur de l’humanité (une fois de plus) mais avec une fragilité accrue en comparaison à ses films d’action habituels.

A ne surtout pas rater les premières images du film. Afin d’illustrer la première séquence et d’inclure « Clones » dans un futur proche tangible, Jonathan Mostow a récupéré des images de véritables expériences robotiques d’aujourd’hui. Le scientifique japonais Hiroshi Ishiguro, qui utilise une version en plastique de lui-même pour donner des conférences partout dans le monde sans avoir à quitter son bureau à Osaka, se retrouve dans les flashbacks d’introduction, ainsi qu’un singe de Caroline du Nord dont le cerveau a été truffé d’électrodes qui lui permettent de faire fonctionner un robot à Kyoto par la seule force de sa pensée. Ça fait froid dans le dos !

Photos de « Clones »

Synopsis de « Clones »
Dans un monde où la sécurité est devenue la première des priorités, les êtres humains ne sortent plus de chez eux. Ils préfèrent en effet rester tapis chez eux et envoyer leurs versions robotisées, commandées à distance, vivre et prendre tous les risques physiques à leur place. La mort par maladie, ou par balles, n’est plus une possibilité, les « clones » pouvant se réparer, voire se remplacer à volonté.
En marge de cette société robotisée, un îlot de résistance subsiste dans une sorte de bidonville où sont parqués les humains qui refusent ce mode de vie (les « sacs à viande », comme les appellent les autres). Ils interdisent aux « clones » l’accès à leur territoire.

Mais un meurtre est commis dans la société robotisée, là où le crime a pourtant disparu. Elle pourrait entraîner une guerre entre les « clones » et les humains. Tom Greer est l’agent du FBI qui mène l’enquête. Il se verra obligé d’abandonner son double et remettre le nez dehors.

Fiche technique de « Clones »
Date de sortie cinéma : 28 octobre 2009
Réalisé par Jonathan Mostow
Avec Bruce Willis, Radha Mitchell, Rosamund Pike
Titre original : The Surrogates
Long-métrage américain
Genre : Science fiction
Durée : 1h25 min
Année de production : 2009

Bande-annonce de « Clones »

« The box » : l’événement ciné de l’automne

Voici un long-métrage qui s’annonce comme un véritable thriller haletant.

La prochaine création de Richard Kelly, le réalisateur qui s’est notamment illustré avec son premier film, « Donnie Darko » et a affirmé son talent avec « Southland Tales », est l’adaptation d’une nouvelle de Richard Matheson.

Photos de « The Box »

« The box » unit Cameron Diaz (qui change de registre pour l’occasion) et James Marsden dans un thriller d’épouvante aussi énigmatique que surprenant.

Ils interprètent les rôles d’un couple très amoureux et heureux qui vit avec ses enfants dans une banlieue paisible. Leur vie est cependant compliquée par des soucis financiers. Un jour, ils reçoivent devant leur porte une petite boîte noire, et un inconnu étrange vient expliquer à quoi elle sert. S’ils appuient sur le bouton, ils gagnent 1 million de dollars. Mais cet argent a un prix : un inconnu mourra quelque part sur terre. Un sacré dilemme !

On fait confiance à Richard Kelly pour nous livrer un film digne de ses œuvres précédentes. Nul doute que « The Box » sera l’événement cinématographique cet automne. Le rendez-vous est donné pour le 4 novembre prochain.

Bande-annonce de « The Box »

« Pluto » arrive en France

Kana vient de programmé la sortie de « Pluto » pour le février prochain. Voici une nouvelle qui ravira les fans de « Astro Boy » et de « 20th Century Boy« . Mais pourquoi donc les fans de ces deux titres précisément ?

Parce que « Pluto » est créé par Naoki Urasawa qui s’en est d’inspiré de deux histoires issues du cycle d’ »Astro Boy » du maître Osamu Tezuka, l’ayant marqué dans son enfance. Le manga a bien sûr apporté sa patte graphique et sa touche de suspense. Le résultat est fort réussi et bien à la hauteur de l’original.

pluto

Synopsis
Dans un monde futuriste, la société voit les êtres humains partager leur vie quotidienne avec des robots qui leurs ressemblent étrangement. Ces robots vivent, pensent, agissent, vont a l’école, font des enquêtes, sont secrétaires, chauffeurs de taxi, etc. Un code de loi régit la vie des robots comme par exemple le fait qu’il leur est interdit de tuer le moindre être humain… L’inspecteur Gesicht d’Interpol est un robot qui se voit confier une nouvelle enquète : découvrir qui, et pourquoi, assassine l’un après l’autre les robots les plus puissants de la planète… chaque corps (robots ou humain) se retrouve avec des cornes plantés dans le crâne par le meurtrier. Chaque victime a en commun d’être des robots ou des humains vétérans de la 39ème guerre d’Asie mais tous ont maintenant une nouvelle vie plus calme et rangée comme Mont Blanc, la première victime, qui était devenu garde forestier. En dépit du fait qu’il n’est pas le héros, Atom (Astro le petit robot), le personnage principal de l’ancienne version de l’histoire, est présent comme personnage récurrent et ce pour une raison précise: dans le manga original, 7 robots sont menacés par PLUTO, le robot qui reçoit l’ordre de commettre ces meurtres, et Atom est désigné comme étant la septième victime.

« Pandorum » : mélange d’horreur et SF efficace

Les producteurs de la saga « Resident Evit » et le réalisateur Christian Alvart (« Antibodies ») nous invitent à résoudre un mystère terrifiant dans un gigantesque vaisseau spatial perdu au milieu de l’espace. « Pandorum » mêle ainsi horreur et SF avec efficacité.

Certes, le film ne révolutionne pas le genre, on y retrouve un peu de « The Descent », une pincée de « Resident Evil » et de « Lara Croft ». Mais ceux qui apprécient les ambiances à « Deadspace », jubileront.

Efficacement mise en scène, la tension est souvent palpable. Les personnages sont crédibles et le twist final est aussi inattendu que surprenant. Le scénario est bien ficelé et distille ses informations au fur et à mesure sans rien dévoiler trop tôt, ni trop tard. Le film ouvre une nouvelle piste de lecture vers la fin, loin d’être stupide et pompeuse.

A voir par les amateurs du genre !

Photos de « Pandorum »

Synopsis de « Pandorum »
Au 22e siècle, la surpopulation oblige la recherche de nouvelles planètes habitables…
Le Lieutenant Payton et le Caporal Bower se réveillent dans leur gigantesque vaisseau spatial après un long séjour en hyper-sommeil. Désorientés et plongés dans le noir, ils ne se souviennent ni de leurs identités ni de leur mission. Ils reconnaissent à peine les lieux. L’endroit est sombre, sinistre, et des êtres démoniaques parsèment les couloirs. Ils vont essayer de découvrir ce qui s’est réellement passé lors de cette mission…

Fiche technique de « Pandorum »
Date de sortie : 30 Septembre 2009
Réalisé par Christian Alvart
Avec Dennis Quaid, Ben Foster, Cam Gigandet
Film américain.
Genre : Epouvante-horreur, Science fiction
Durée : 1h 45min.
Année de production : 2008
Interdit aux moins de 12 ans
Distribué par SND

Bande-annonce de « Pandorum »

« Alive in Joburg » : le court-métrage

Voici voila le court-métrage qui a inspiré le film « District 9 ».

Réalisé par Neill Blomkamp en 2005, « Alive in Joburg » montre la ville de Johannesburg aux proies à des problèmes d’immigration et d’intégration d’extraterrestres. Pour appuyer l’aspect réel et la crédibilité de ses images, le cinéaste a utilisé un style documentaire devenu courant aujourd’hui avec le succès de films comme « Le Projet Blair Witch », « Cloverfield » ou encore « REC ».

Originaire d’Afrique du Sud, le jeune réalisateur a fait ses études à l’école de cinéma de Vancouver au Canada. Il a travaille notamment pour les séries « Smallville » et « Stargate SG-1 » en tant que spécialiste des effets spéciaux et est également connu pour ses publicités pour la marque Citroën mettant en scène des voitures/robots danseuses inspirées des Transformers (voir ci-dessous).

« Alive in Joburg » l’a fait remarqué par Peter Jackson qui lui a ensuite proposé d’adapter l’oeuvre en long-métrage. Et actuellement, le film fait le tabac partout dans le monde.

On vous laisse savourer « Alive in Joburg » et la pub pour Citroën:

« Alive in Joburg » de Neill Blomkamp

Citroën – pub réalisée par Neill Blomkamp

« District 9 » : SF intelligente

Excellentissime premier long-métrage de Neil Blomkamp qui nous offre un film de science fiction inspiré et original, prouvant à ceux qui en doutaient que l’on peut se divertir et réfléchir en même temps.

La mise en scène et la qualité des effets visuels ainsi que l’impression de voir un véritable docu-fiction donne à ce film une dimension à la fois effrayante et jouissive.

Le réalisateur a parfaitement maîtrisé l’aspect « conflit » entre 2 communautés totalement différentes. Et pour une fois les aliens ne sont pas les « les méchants » et les américains, les sauveurs du monde. Nous avons ici, enfin!, un film d’extraterrestres qui apporte un angle différent. Et pose des questions très sérieuses sur la nature de l’homme dans son comportement envers « l’autre ».

Par ailleurs, « District 9 », reprend la trame et le style du court métrage « Alive in Joburg », réalisé par Neil Blomkamp en 2005. Apparemment l’œuvre a impressionné Peter Jackson qui lui a proposé d’adapter le court en long-métrage. Le résultat est plus que réussi. Pour savourer « Alive in Joburg », rendez-vous ici.

Merci à Neill Blomkamp et au soutien de Peter Jackson.

Photos de « District 9 »

Synopsis de « District 9 »
Il y a vingt-huit ans, des extraterrestres ont débarqué en Afrique du Sud. Parqués depuis dans le District 9, un camp de réfugiés entouré de barbelés, les créatures vivent en totale autarcie. L’évacuation de ce bidonville géant va précipiter le chaos. Wikus van der Merwe, un agent du MNU (multinationale chargée de la gestion du camp), contracte un virus extraterrestre qui modifie son ADN. Traqué par ses anciens collègues qui veulent l’étudier, il trouve refuge chez les aliens.

Site officiel du film : http://www.district9.fr/

Fiche technique de « District 9 »
Date de sortie : 16 Septembre 2009
Réalisé par Neill Blomkamp
Avec Sharlto Copley, David James (II), Jason Cope
Film néo-zélandais, américain.
Genre : Science fiction
Durée : 1h 50min.
Année de production : 2009
Distribué par Metropolitan FilmExport

Bande-annonce de « District 9 »