« Hôtel Woodstock » : comédie déjantée signée Ang Lee

Le long-métrage s’inspire des mémoires d’Elliot Tiber intitulées « Taking Woodstock: A True Story of a Riot, Concert, and a Life ». Ce dernier a participé activement au légendaire spectacle de Woodstock. Gestionnaire de l’hôtel familial sur le terrain situé tout à côté du champ où Woodstock se tenait, Tiber a prêté son établissement aux organisateurs afin qu’ils en fassent leur quartier général. Et alors qu’il ne cherche qu’à sauver l’hôtel de ses parents, il se retrouve avec le plus grand festival de l’histoire sur les bras.

Le film d’Ang Lee revient sur les préparatifs du « Woodstock Music and Art Fair » qui vit défiler sur sa scène une trentaine de groupes mythiques du 15 au 18 août 1969. Pour l’anecdote, ce rassemblement a eu lieu à Bethel, dans la région des Catskill, au nord de l’Etat de New York, et non à Woodstock, à une soixantaine de kilomètres. Par ailleurs, Bethel est le patelin dont est originaire Elliot Tiber.

Photos de « Hôtel Woodstock »

C’est par le plus grand des hasards qu’Ang Lee a rencontré Elliot Tiber, lorsque tous deux se sont retrouvés invités à une même émission de télé. Et on ne peut que remercier le hasard !

« Hôtel Woodstock » est une comédie déjantée sur les coulisses de l’événement musical. Mais ce film n’est pas un documentaire sur Woodstock. Ceux qui s’attendent à voir des extraits des concerts de l’époque seront d’abord déçus, avant d’être conquis par l’ambiance folle restituée ici. C’est un véritable voyage dans l’esprit humaniste, libertaire et joyeusement irresponsable de l’époque hippie. Les habitués de festivals musicaux se reconnaîtront sans doute dans certaines scènes. L’histoire parallèle de la famille Tiber permet d’ajouter une dose de loufoque et d’apporter une petite réflexion sur les conflits de génération. Quelques clins d’œil aux combats féministes et à la libérations des mœurs de l’époque complètent le tableau.

Certes, ce n’est pas le meilleur film d’Ang Lee, mais très certainement à voir et à revoir. On sort de là le cœur léger et avec l’envie d’embrasser ses voisins !

Fiche technique de « Hôtel Woodstock »
Date de sortie : 23 Septembre 2009
Réalisé par Ang Lee
Avec Emile Hirsch, Demetri Martin, Liev Schreiber
Film américain.
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h.
Année de production : 2009
Titre original : Taking Woodstock
Distribué par Universal Pictures International France

Bande-annonce de « Hôtel Woodstock »

« InuYasha : Au-delà du temps » sorti en DVD

Le premier des quatre longs-métrages d’animation dérivés de la série « Inuyasha » du studio Sunrise, est sorti en DVD le 23 septembre dernier chez Kaze.

A noter que l’histoire d' »InuYasha : Au-delà du temps » sort de la trame de la série et introduit un personnage vilain inédit, Menomaru. Elle reprend tout de même plusieurs grands thèmes déclinés dans l’anime : le trio Kagome-Kikyo-Inuyasha, le passé et le présent, reliés par le puits du temple où vit Kagome, et l’éternel recommencement.

Synopsis
Le jour où Kagome fit exploser la perle des 4 âmes, un fragment redonna vie à un ancien démon : Menomaru. Aidé de deux guerrières, Hari et Kari, il part à la recherche de Tessaiga, l’épée d’Inuyasha. En fait, il a besoin de ce croc du père de notre semi-démon pour libérer son propre père, un des plus puissants démons ayant sévi sur terre : Hyoga. Toutefois, vouloir utiliser Tessaiga est loin d’être aussi simple. Prendre le dessus sur Inuyasha en combat singulier ne suffit pas car étant un démon, Menomaru ne peut brandir l’épée. Il va donc falloir obliger Inuyasha à délivrer par lui-même Hyoga.
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Graphiquement, tout comme la série animée, “Au-delà du Temps” est de très bonne facture. Avec une petite touche supplémentaire apporté par Hideyuki Motohashi, le style « Takahashi » est évidemment parfaitement respecté.

Fiche technique
Titre original : InuYasha, Toki wo koeru Omoi
– Production : Sunrise
– Réalisateur : Toshiya Shinohara
– Scénario : Katsuyuki Sumizawa
– D’après l’œuvre de : Rumiko Takahashi
– Chara designer : Yoshihito Hishinuma, Hideyuki Motohashi
– Compositeur : Yota Tsuruoka
– Directeur artistique : Tsutomu Ishigaki
– Direction de l’animation : Hideyuki Motohashi

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– Durée : 1h40
– Langue : Japonais – Français
– Sous-titres : Français- Néerlandais
– Editeur : Kaze
– Sortie : 23 septembre 2009
– Prix public conseillé : 24,95 €

« Dragonball Evolution » en DVD

A titre d’info, « Dragonball Evolution » sort en DVD et Blu-Ray le 1er décembre.

On n’a pas assez dit que c’est le navet de la décennie. Le film a le seul mérite d’être le parfait exemple du pire dont l’industrie cinématographique est capable en terme d’adaptation de manga/anime/jeu vidéo. A ce titre il trouvera peut-être sa place dans votre collection de disques.

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Le DVD

Image : DVD 9 – Format 2.35 – Ecran 16/9 Compatible 4/3 – Durée: 1h22
Son : Français / Anglais / Russe 5.1.
Sous-Titre : Français / Anglais / Russe.
Bonus : 8 scène coupées – Making Of (25′) – 3 mini documentaires.

Prix : 19,99€

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Le Blu-Ray
Image : Blu-Ray double couche – MPEG4 – Format 2.35 – Ecran 16/9 Compatible 4/3 – Durée 1h22
Son : Français/Espagnol/Italien 5.1 DTS, Anglais 5.1 DTS HD Master Audio.
Sous-Titre : Français / Anglais / Italien / Espagnol.
Bonus : 8 scène coupées – Making Of (25′) – 3 mini documentaires – Jeu : La quête de Goku.
Prix : 29,99€

« Dragonball Evolution » – Bande-annonce

Fiche technique
Date de sortie : 01 Avril 2009
Réalisé par James Wong
Avec Justin Chatwin, Emmy Rossum, Jamie Chung
Film américain.
Genre : Action, Science fiction, Fantastique, Aventure
Durée : 1h 29min.
Année de production : 2009
Film pour enfants à partir de 6 ans
Film inspiré de la série Dragon Ball, Dragon Ball Z
Distribué par Twentieth Century Fox France

L’amour à la sauce Rammstein

Nous vous annoncions le lancement de « Pussy« , le nouveau single du groupe pour le 18 septembre. Le titre est bien sorti mais son clip a depuis été… censuré.

Réalisée par le Suédois Jonas Akerlund (les vidéos de « Ray Of Light » de Madonna, « Smack My Bitch Up » de Prodigy, « Turn The Page » de Metallica …), la vidéo met en scène les membres du groupe dans des rôles d’acteurs dans un film porno. Son refrain résume bien les choses : « You’ve got a pussy, I have a dick / What’s the problem ? / Let’s do it quick ! » Pas besoin de traduction je crois.

Une version censurée (à voir ci-dessous) a déjà été mise en ligne mais je vous donne tout de même le lien pour voir l’originale (attention interdit aux moins de 18ans !!!).

Rammstein – « Pussy », version censurée

Nul doute, « Pussy », est une ode au sexe. D’ailleurs tout le prochain album du groupe aura pour thème central l’Amour (dans le sens le plus large du terme 😉 ), comme l’indique son titre « Liebe ist für alle da » (« L’amour est là pour tous »). Bien sûr il s’agit de l’amour à la sauce Rammstein.

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Dans le même esprit, une « Deluxe Box » serait en préparation pour le 4 décembre 2009. C’est en fait un coffret contenant l’album en version 2 CD, avec une pochette spéciale et… 6 godemichés roses, une paire de menottes, du lubrifiant…

Ce coffret collector est annoncé à 225 € par le site allemand IndieTective.de.

Les bonnes idées pour Noël, quoi.

A noter que le seconde CD contiendra 5 titres supplémentaires, à savoir :
1. Führe Mich
2. Donaukinder
3. Halt
4. Roter Sand « Orchester version »
5. Liese

Pour rappel « Liebe ist für alle da » sortira le 16 octobre prochain en version CD et en édition deluxe 2 CD. Sachez également qu’une édition double vinyle est annoncée par le site allemand d’Amazon.de.

Pour terminer, n’oubliez pas de jeter régulièrement un coup d’œil sur le compte Youtube officiel de Rammstein car ces dernières semaines, le groupe sort assez souvent de courts extraits vidéo.

Thom Yorke avec un nouveau groupe

Thom Yorke fait encore parler de lui.

Il vient d’annoncer sur le blog de Radiohead la création de son nouveau groupe. Le chanteur a également posté une photo où l’on voit Flea (Red Hot Chili Peppers), Joey Waronker (R.E.M. et Beck), le multi-instrumentiste brésilien Mauro Refosco ainsi que Nigel Godrich, le producteur de Radiohead.
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Thom Yorke a créé cette formation « for fun », comme il a écrit, et pour jouer les morceaux de son premier album solo « The Eraser » ainsi que de nouvelles chansons.

Sachez que deux concerts sont d’ores et déjà prévus pour les 4 et 5 octobre prochain à l’Orpheum Theatre de Los Angeles (Californie).

Toutefois Thom a ajouté « Nous n’avons pas vraiment de nom et le concert ne sera pas très long car nous n’avons pas beaucoup de chansons pour l’instant ! Mais venez nous voir si vous êtes dans le coin. »

Dommage que nous soyons si loin…

Xbox envahi par Halo

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Le jeu Halo 3 : ODST est sorti le 22 septembre, la série d’animation « Halo Legends » débarque le 5 novembre prochain, le même jour dans lequel le portail Halo Waypoint verra le jour. Les détails.

Halo 3 : ODST, un FPS resté proche de Halo 3, se déroule peu de temps après les derniers exploits du Master Chief mais cette fois on ne croisera pas le héros de la série. Le joueur incarne tour à tour cinq différents personnages tous membres d’une unité d’élite prénommée ODST (ou Orbital Drop Shock Trooper), un groupe spécialisé dans l’infiltration et la reconnaissance.

Pour assurer la promotion du jeu, l’omnibus « Halo Legends », dont nous vous avons déjà parlé, a été présenté par bribes sur Spike TV. Une preview a été faite à l’occasion du lancement du jeu, donnant aux téléspectateurs quelques extraits du court intitulé « Babysitter » (à voir ci-dessous). Pour rappel, il s’agit d’une série constituée de 7 courts-métrage d’animation supervisée par le studio 343 Industries (interne à Microsoft) et réalisée par cinq géants de l’animation japonaise, à savoir, Bones, Studio 4, Toei Animation, Production I.G et Casio Entertainment. « Halo Legends » explorera des époques, des thèmes et des personnages divers de la franchise Halo.

“Halo Legends” – « The Babysitter », preview

Et enfin, à partir du 5 novembre sera lancé un nouveau service pour les fans de Halo sur le Xbox Live : Halo Waypoint. Ce portail permettra aux passionnés de découvrir les dernières informations sur la franchise, donnera accès à des podcasts, trailers, screenshots et des vidéos exclusives et inclura également un système de carrière et de classement des joueurs basé sur des défis réels et in-game.

Bioshock 2 avec date de sortie !

Après le report inattendu, il y a enfin une bonne nouvelle pour les fans. Le jeu s’est doté d’une date de sortie, à savoir, 9 février 2010. Pour les plus impatients, le jeu est d’ores et déjà disponible en pré-commande chez les distributeurs participants.

Pour rappel, actuellement en développement sur Playstation 3, Xbox 360 et PC, ce deuxième opus vous proposera de vivre une toute nouvelle histoire qui prendra place dix ans après les événements survenus dans le premier épisode. Le joueur devra enquêter sur les disparitions mystérieuses de jeunes filles dans la ville sous-marine de Rapture. Incarnant Big Daddy, il devra poursuivre un adversaire invisible à la recherche de réponses pour sa survie.

A noter qu’outre une campagne solo, BioShock 2 intégrera pour la première fois un mode multijoueur qui permettra aux joueurs de revenir sur les origines de BioShock. Se déroulant pendant la chute de Rapture, les joueurs incarneront le rôle d’un cobaye pour des tests de Plasmide de Sinclair Solution, premier fournisseur de Plasmides et des fortifiants dans la ville sous-marine. Les joueurs devront utiliser toutes les armes mise à leur disposition pour survivre le plus longtemps possible.

Pour nous faire patienter jusqu’en février, Take Two a mis en ligne une bande-annonce qui dévoile le mode multijoueur :

Bioshock 2 – Bande-annonce

Vivement la sortie !

Fiche technique
Plate-forme : Xbox 360, PlayStation 3, PC
Etat du jeu : En développement
Date de sortie française : 9 février 2010
9 février 2010 (USA)

Genre : FPS
Appartient au groupe : BioShock
Multijoueur
Jouable online

Développeur : 2K Marin
Editeur : 2K Games

« L’Affaire Farewell » : un film d’espionnage réussi

Le film relate des faits survenus en 1983, soit au beau milieu de la Guerre Froide, lorsque qu’un colonel du KGB a fourni des informations capitales à François Mitterrand, qui gagne ainsi la confiance de Ronald Reagan. Décrit par ce dernier comme « une des plus grandes affaires d’espionnage du XXème siècle », l’événement a contribué à affaiblir l’Empire soviétique et, à long terme, à mettre fin au conflit.

Mettant cette histoire au centre de son œuvre, Christian Carion réussit un film d’espionnage, un genre, soit dit au passage, pas très exploré par le cinéma français. Mais attention, cet épisode de la guerre froide étonnera sans doute tous ceux qui, la franchise James Bond aidant, pensent que film d’espionnage est synonyme de film d’action.

Le film français est portée par un scénario précis (qu’on aurait tort de prendre pour la relation des faits historiques) qui nourrit un duo d’acteurs inspirés, par ailleurs tous deux réalisateurs, Guillaume Canet et Emir Kusturica. Ce tandem est épatant même si Kusturica écrase son partenaire, un peu lisse, par son charisme et sa présence impressionnante. A noter également les apparitions d’acteurs tels Niels Arestrup et Willem Dafoe et, bien sûr, Philippe Magnan et Fred Ward qui jouent avec une rigoureuse précision les présidents français et américain.

Photos de « L’Affaire Farewell »

Synopsis de « L’Affaire Farewell »
Moscou, au début des années 80. Sergueï Grigoriev, colonel du KGB déçu du régime de son pays, décide de faire tomber le système. Il prend contact avec un jeune ingénieur français en poste à Moscou, Pierre Froment. Les informations extrêmement confidentielles qu’il lui remet ne tardent pas à intéresser les services secrets occidentaux autant français qu’américains. Homme sans histoire, Pierre Froment se retrouve alors précipité au cœur d’une affaire d’espionnage qui le dépasse et qui menace bientôt sa vie et celle de sa famille…

Site officiel du film : http://www.laffairefarewell-lefilm.com/

Fiche technique de « L’Affaire Farewell »
Date de sortie : 23 Septembre 2009
Réalisé par Christian Carion
Avec Emir Kusturica, Guillaume Canet, Alexandra Maria Lara
Film français.
Genre : Thriller, Historique, Drame
Durée : 1h 53min.
Année de production : 2008
Distribué par Pathé Distribution

Bande-annonce de « L’Affaire Farewell »

« Cowboy Bebop », le film live trop coûteux

Notre cher Keanu Reeves, vient de donner quelques nouvelles au sujet de l’adaptation cinématographique de « Cowboy Bebop« , très redoutée par les fans.

Lors de la promotion de « The Private Lives de Pippa Lee », le prochain film de l’acteur, il a expliqué à MTV News que le scénario de « Cowboy Bebop » est toujours en cours d’écriture, car la réalisation de sa première version aurait coûté trop cher :

« Il y a une version du script, mais le scénariste a fait un travail tellement bon [que] pour tourner le film, il faudrait un demi-milliard de dollars », a-t-il dit.

Peter Craig doit donc revoir quelque peu sa copie afin de rendre le film moins coûteux. Apparemment la Fox n’est pas prête à payer la note d’une bonne adaptation et on craint désormais le pire (on garde toujours vif le souvenir du ridicule « Dragonball Evolution »).

Si vous voulez visionner l’interview de Keanu Reeves, rendez-vous ici.

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Pour rappel, l’adaptation de la série animée « Cowboy Bebop » était initialement prévue pour 2010, mais ne verra probablement le jour avant 2011. Keanu Reeves est confirmé dans le rôle principal de Spike Spiegel, le chasseur de prime, mais on ne sait rien de plus sur le casting. L’acteur a tout de même révélé que tous les personnages de la série seraient là. Le film est produit par Twentieth Century Fox, 3 Arts Entertainment et Sunrise (la compagnie qui a créé l’anime « Cowboy Bebop »).

Les producteurs associés sont Kenji Uchida (président de Sunrise), Shinichiro Watanabe (le réalisateur de l’anime) et Keiko Nobumoto (superviseur du scénario pour la série). Sachez que Masahiko Minami (ancien de Sunrise et co-fondateur de Bones) et les studios Sunrise sont consultants de la production.

« Démineurs » ou la guerre comme un jeu vidéo grandeur nature

Kathryn Bigelow, la réalisatrice la plus musclée de Hollywood, l’une des rares femmes metteurs en scène de films d’action aux USA (« Strange Days », «  »Point Break », « Aux frontières de l’aube », « Blue Steel », « K 19 », c’est elle) a superbement réussi son retour.

Elle a produit « Démineurs » de manière totalement indépendante et a mis plusieurs années à le monter pour enfin nous livrer un film de guerre coup de poing, intelligent et habile.

Malgré un scénario presque inexistant qui laisse la place à un ensemble de situations qui s’enchaînent, le film explore minutieusement une facette peu commune de la guerre en Irak. Hors du contexte politique brûlant et sans jamais chercher à prendre position, Kathryn Bigelow montre juste le quotidien d’un escadron américain en Irak, des soldats dont la mission est principalement de désamorcer des bombes. Grâce à sa façon de filmer (plusieurs scènes ont été tournées caméra à l’épaule), elle nous plonge complètement dans l’action, le suspense est intense, on est pris sur le vif du sujet.

Photo de « Démineurs »

« Démineurs » montre ainsi la guerre comme un jeu vidéo grandeur nature où les hommes finissent par prendre un plaisir maladif à jouer avec leur vie. « La guerre est une drogue », annonce un carton au début du film. Une thèse démontrée en centrant l’action sur un soldat accro à son nouveau métier. Et l’acteur Jeremy Renner est tout simplement bluffant en toxicomane de l’adrénaline.

James Cameron, l’ex-mari de Kathryn Bigelow, a déclaré à propos de « Démineurs » : « Ça pourrait devenir le « Platoon » de la Guerre en Irak ». Et il s’y connaît lui.

A voir obligatoirement !

Fiche technique de « Démineurs »
Date de sortie : 23 Septembre 2009
Réalisé par Kathryn Bigelow
Avec Jeremy Renner, Anthony Mackie, Brian Geraghty
Film américain.
Genre : Guerre, Drame, Action
Durée : 2h 4min.
Année de production : 2008
Titre original : The Hurt Locker
Distribué par SND

Bande-annonce de « Démineurs »