Excellentissime premier long-métrage de Neil Blomkamp qui nous offre un film de science fiction inspiré et original, prouvant à ceux qui en doutaient que l’on peut se divertir et réfléchir en même temps.
La mise en scène et la qualité des effets visuels ainsi que l’impression de voir un véritable docu-fiction donne à ce film une dimension à la fois effrayante et jouissive.
Le réalisateur a parfaitement maîtrisé l’aspect « conflit » entre 2 communautés totalement différentes. Et pour une fois les aliens ne sont pas les « les méchants » et les américains, les sauveurs du monde. Nous avons ici, enfin!, un film d’extraterrestres qui apporte un angle différent. Et pose des questions très sérieuses sur la nature de l’homme dans son comportement envers « l’autre ».
Par ailleurs, « District 9 », reprend la trame et le style du court métrage « Alive in Joburg », réalisé par Neil Blomkamp en 2005. Apparemment l’œuvre a impressionné Peter Jackson qui lui a proposé d’adapter le court en long-métrage. Le résultat est plus que réussi. Pour savourer « Alive in Joburg », rendez-vous ici.
Merci à Neill Blomkamp et au soutien de Peter Jackson.
Photos de « District 9 »
Synopsis de « District 9 »
Il y a vingt-huit ans, des extraterrestres ont débarqué en Afrique du Sud. Parqués depuis dans le District 9, un camp de réfugiés entouré de barbelés, les créatures vivent en totale autarcie. L’évacuation de ce bidonville géant va précipiter le chaos. Wikus van der Merwe, un agent du MNU (multinationale chargée de la gestion du camp), contracte un virus extraterrestre qui modifie son ADN. Traqué par ses anciens collègues qui veulent l’étudier, il trouve refuge chez les aliens.
Site officiel du film : http://www.district9.fr/
Fiche technique de « District 9 »
Date de sortie : 16 Septembre 2009
Réalisé par Neill Blomkamp
Avec Sharlto Copley, David James (II), Jason Cope
Film néo-zélandais, américain.
Genre : Science fiction
Durée : 1h 50min.
Année de production : 2009
Distribué par Metropolitan FilmExport
Bande-annonce de « District 9 »
Une réflexion sur « « District 9 » : SF intelligente »