« 2012 », encore une fin du monde signée Emmerich

Voici le dernier Emmerich en date et que dire de plus si ce n’est que l’on a ce que l’on est en droit d’attendre d’un Emmerich : un paquet d’effets spéciaux au service d’un scénario catastrophe plutôt simpliste et larmoyant.

Cette fois ci, faisant suite à la ligne directrice du film « Le jour d’après », on est en pleine surenchère de catastrophisme et de destructions gratuites sur un message pseudo écologique teinté de biblisme.

Alors oui on ne s’ennuie pas, on en prends plein la tête et les scènes sont toutes super bien faites. Alors oui le héros ne meurt pas à la fin et réussit des prouesses toutes plus exceptionnelles les unes que les autres. Mais quand on creuse un peu, on s’aperçoit vite que le scénario ne tient que sur deux pages (et encore écrit en large casse). Mais après tout, en demande-t-on d’avantage à Roland Emmerich ?

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Synopsis de « 2012 »
Dans « 2012 », le cinéaste s’est inspiré d’une prophétie du calendrier maya. Celui-ci mesure le temps par cycles et s’arrête au 12 décembre 2012, un jour funeste, lequel est censé correspondre à la fin du monde.

Mais c’est en 2009 et en Indes que tout commence. Le ventre de la Terre fait des siennes et les mesures prélevées au cœur du magma annoncent le pire. En 2010, dans le plus grand secret, les gouvernants, réunis lors d’un sommet du G8 en Colombie, mettent au point un plan de sauvetage de l’espèce humaine. Ou, plus exactement, d’une infime partie. Seulement quelques-uns se verront ouvrir les portes d’une arche de Noé futuriste.

A l’aube du cataclysme, l’ignorant poursuit, lui, son bonhomme de chemin. Comme Jackson Curtis (John Cusack, affûté comme jamais), écrivain raté qui tente de reprendre pied dans sa famille éclatée. Histoire de recoller les morceaux, le père emmène sa marmaille dans le parc de Yellowstone. Bien lui en a pris, car c’est là-bas qu’un illuminé pas si timbré (Woody Harrelson, parfait en déjanté) le met au parfum de l’apocalypse à venir.

Cette révélation est le point de départ dans l’histoire qui va déclencher le cataclysme redouté. La ville de Los Angeles, le Christ rédempteur de Rio, la Maison-Blanche (le président inclus), la chapelle Sixtine à Rome, pour ne citer qu’eux, en feront la facture.

Pendant ce temps, les personnages principaux mènent bien sûr une bataille héroïque pour survivre et rejoindre l’arche des survivants….

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NASA réagit au film « 2012 »
Notons pour terminer, qu’ils sont nombreux, semble-t-il, ceux qui croient ferme dans cette théorie, relayée par le film de Roland Emmerich, qui annonce la fin du monde pour le 21 décembre 2012. Des centaines de sites en parlent en tout cas. Et on peut lire tout et n’importe quoi sur cette apocalypse annoncée. Face à ces rumeurs, la NASA a mis en ligne un argumentaire, destiné à les combattre. Il consiste en un simple « Questions-Réponses » démentant les principaux fantasmes circulant , notamment, sur internet et médiatisés par le film. On peut y lire en introduction :

« Mise à part dans un film aux impressionnants effets spéciaux, le 21 décembre 2012, ne sera pas la fin du monde tel que nous le connaissons. »

A la première question, « Y-a-t-il des menaces pour la Terre en 2012 ? », la Nasa est catégorique : « Rien de mauvais n’arrivera à la Terre en 2012. Notre planète s’en est bien sortie pendant plus de 4 milliards d’années, et des scientifiques crédibles du monde entier ne voient aucune menace liée à 2012 ».

Soyons, donc, rassurés ! Mais si vous voulez tout de même voir le détail des explications de l’agence spatiale américaine, cliquez ici !

2012

Fiche technique de « 2012 »
Date de sortie cinéma : 11 novembre 2009
Réalisé par Roland Emmerich
Avec John Cusack, Chiwetel Ejiofor, Amanda Peet
Long-métrage américain
Genre : Science fiction
Durée : 2h40 min
Année de production : 2009

Bande-annonce de « 2012 »