Rockstar sait faire monter la sauce autour de son nouveau bébé: GTA 4. L’évènement vidéoludique de l’année se profile pour la fin du premier trimestre (le 29 avril en sortie mondiale) et le site officiel offre un paquet de vidéos et de photos histoire de mettre l’eau à la bouche.
Pour rappel, GTA est un jeux vidéo « de gangster » où on contrôle un wanabee Tony Montana qui veut sa place au soleil. Décrié pour sa violence (on peut voler toutes les voitures, écraser les piétons, abattre les gens dans la rue), le jeu est surtout apprécié pour son fun, ses références aux films du genre, pour son univers ouvert et sa grande liberté d’action. GTA a toujours su louvoyer entre le fun et l’immoralité (contrairement à Manhunt du même studio), GTA ne vous force que très rarement à commettre des actes gratuits, les gens à abattre sont quasi toujours des mafieux, des ripoux ou des dealers. Après, si vous êtes assez monstrueux pour vous amuser à écraser des piétons qui font leur jogging ou à sniper les passants depuis un toit, c’est vous qui êtes dangereux, pas le jeu ^_^.
Dans GTA 4, le studio américain Rockstar a décidé de pousser d’un cran le réalisme. Fini le Car Jacking au feu rouge, les conducteurs ont découvert une technologie du futur : la ceinture de sécurité. Les mettre dehors de leur véhicule sera dès lors plus difficile. Idem pour les courses poursuites. Avant il suffisait de trouver un Pay N’ Spray (un garage) pour faire repeindre sa voiture et hop, plus personne ne vous recherche même si vous aviez les flics au cul. Dans GTA 4, on aura un système d’avis de recherche par zone. Plus le crime est grave et plus la zone sera étendue, du coup, le héros, Niko Bellic, devra rester planqué plus longtemps ou même quitter la ville pour être en sécurité.
Même si le graphisme déçoit vraiment pour un jeu « Next Gen », l’ambiance, le fun et la touche GTA semble bien là, pour le plus grand plaisir du fan que je suis. En attendant sa sortie, voilà un petit passage en revue des personnages et de la carte de Liberty City.
Les personnages
MANNY ESCUELA
Manny est chef de gang et accessoirement porte-parole de la communauté black de South Bohan. Une grande gueule qui aura besoin de Niko pour se faire une place au soleil.
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VLAD GLEBOV
Présentation de Vlad Glebov, un usurier russe. Une raclure de plus dans la collection de pourrie made in Liberty City. Niko travaillera pour lui dans la région de Broker
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ROMAN BELLIC
Roman est un chef d’entreprise loser complètement alcoolique. Une cible facile pour tous les mafieux en manque de racket. C’est aussi le frère du héros. Roman lui a fait miroiter le rêve américain pour le faire venir alors qu’il avait surtout besoin de lui pour se sortir de ses problèmes avec la mafia locale.
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Les lieux
Rockstar dévoile enfin la ville de Liberty City. Elle sera composée de 5 zones différentes. Chacune aura sa particularité, son architecture (et ses missions)
La carte de Liberty City, avec ces 5 zones
1. Alderney : La zone shopping, supérettes et petites boutiques pour une journée sympa en famille.
2. Algonquin : le centre administratif et politique de Liberty City.
3. Bohan : L’état dans l’état, la zone de non droit.
4. Dukes : La zone des ghettos, chaud devant.
5. Broker : la banlieue tranquille : Eglises, petites maisons et de la verdure.
Liberty City est une réplique de New York, on y retrouve donc les quartiers suivant :
Broker est en fait Brooklyn, Algonquin sera Manhattan, le quartier du Queens sera présent sur Dukes, Bohan est le Bronx et enfin, Alderney sera le New Jersey.
Le Steinway Beer Garden
Le point de chute de tous les poivrots de Liberty City. Niko pourra se descendre quelques bières et jouer au baby (un vrai glandeur ce Niko…)
Ce pub irlandais est situé dans le quartier de Dukes et on pourra y saouler son personnage, se faire des contacts et débloquer des missions.
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Pub fun
Et pour finir, une petit pub pour l’opérateur téléphonique virtuel de GTA 4, Whiz Communication.
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Les dates
GTA 4 sortira sur Xbox360 et PS3 le 29 avril 2008. Il faudra compter 69€ pour la version normale et 100€ pour la version collector.
A ce prix là, vous aurez droit au sac GTA 4, le jeu, un artbook de 68 pages ainsi qu’un coffre GTA 4. Plutôt fun comme package.
La version collector de GTA 4
Des visuels :
Règlement de compte à Liberty City
La modélisation des visages est assez réussie
Avoir la classe, c’est 50% du travail d’un mafieux
La manière forte est parfois (toujours ?) la meilleure
La modélisation de Liberty City est une franche réussite
Frontière(s) nous ramène en 2005, second tour des élections où Le Pen apparait comme le grand gagnant. Une bande profite du chaos ambiant pour se faire un petit braquage. Histoire de se faire oublier, ils se mettent au parfum quelque temps dans un bled campagnard paumé. Tragique erreur, les gentils paysans, sans doute rendu fou par les dictats de Bruxelles et la victoire proche du FN peuvent enfin donner libre cours à leurs plaisirs perso : tuer du djeunz et accessoirement, le bouffer. 
Voilà, j’avoue, j’ai trouvé ça drôle. Pour autant est-ce que « Meet the Spartans » sera un film drôle ? Là, c’est déjà plus difficile de s’avancer. Si l’on en juge le passif des papa du film, on peut craindre le pire même. Epic Movie était globalement raté par ses gags trop long (et lourds), une histoire décousue et son comique de référence souvent pas drôle. Car les deux réalisateurs sont des pro pour les « gags de référence » autrement dit : la blague qui n’est pas drôle en soi, mais qui devient drôle seulement parce qu’elle fait référence à un fait ou une personne hors contexte. 
Bouh ! Les aliens et les predators, les ennemis mortels des humains sur la chaine alimentaire, sont de retours, et ce coup-ci, ils vont s’amuser dans une petite bourgade de campagne au fin fond du Colorado. 
