Weezer Radio pour bientôt

Si vous vous demandez quel groupe écoute Rivers Cuomo à la maison, vous aurez une meilleure idée le mois prochain. En fait, Weezer lance sa propre radio en ligne en juillet.

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Selon le site officiel du groupe http://www.weezer.com/ Weezer Radio fait partie du projet de a.p.e. (artist personal experience) radio lancé par Clear Channel Radio and Frontline Management. Ce projet permet aux artistes de produire leur propre programmation en ligne et de diffuser 24/24 leur musique préférée. En outre, ils auront la possibilité de créer des contenus originaux en faisant, par exemple, des commentaires ou des interviews.

En attendant, voici deux vidéos de Weezer

« Buddy Holly » tiré de Blue Album (1994)

« Beverly Hills » tiré de Make Believe (2005)

Fatal Fury – Intégrale : un must pour les fans

Le DVD Fatal Fury – Intégrale est sorti le 28 mai 2009. Il contient les deux OAV et le film basés sur le jeu vidéo.

Fatal Fury est une des plus vieilles sagas du monde des jeux vidéos. Produits pour les machines d’arcades et les consoles Neo Geo de chez SNK, ces jeux ont connu un immense succès dans tous les pays où ils sont sortis. Ils ont donné naissance à deux OAV et à un film qui racontent les combats des frères Terry et Andy Bogard. Black Bones a eu l’excellente idée de les compiler sur un seul DVD : Fatal Fury – Intégrale.

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Fiche technique
Studios: NAS
Auteur: SNK
Type: OAV
Genre: Aventure, Action
Editeur: Black Bones

Certes, les trois productions sont de qualités inégales. Les deux OAV, sorti respectivement en 1992 et en 1993, sont fidèles au jeu, mais les affrontements sont bâclés et rapidement expédiés. Le film est sorti en 1994 et est beaucoup plus travaillé et ambitieux : la réalisation est meilleure et l’animation plus fluide.
Toutefois Fatal Fury – Intégrale est un DVD intéressant. Un must pour les fans ! Les autres vont découvrir et certainement vont prendre plaisir de ces animés, qui restent une des toutes meilleures adaptations de jeux de combat qui soit !

Berserk Vol.31 – action sans arrêt

Le volume est sorti le 20 mai 2009 aux éditions Glénat.

Auteur : MIURA Kentaro
Type : Seinen
Genre: Aventure, Fantastique
Collection: Seinen – Glénat
Editeur VF: Glénat
Editeur VO: Hakusensha
Prépublication: Young Animal

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Résumé de Berserk Vol.31
L’histoire du manga nous plonge dans un monde très proche de moyen âge européen, en pleine guerre entre deux royaumes, Midland et Tudor, qui se confrontent depuis près de 100 ans. Guts, le guerrier noir, est un mercenaire, qui porte sur son dos une épée aussi haute qu’un homme et sur son cou, une marque mystérieuse le condamnant à être poursuivi jour et nuit par des démons. Mais il refuse sa destinée et qui trouve la force de lutter. Notre héros va rencontrer Griffith et sa Troupe du Faucon. Une amitié ambiguë va le lier à cette bande de mercenaires.
Dans ce volume un nouveau massacre a commencé, les démons des Kushans envahissent le Midland et Guts et ses amis n’ont d’autre option que le repli. Alors qu’ils essaient de prendre le large à bord d’un bateau ils doivent faire face à un magicien surpuissant. Guts revêt une nouvelle fois son armure de Berserk, mais cette fois grâce à l’aide de la jeune magicienne Schierke, il garde le contrôle de ses mouvements. Ainsi, il arrive à gagner face au sorcier. Mais la victoire est de courte durée : peu après il est confronté au terrible empereur Ganishka. Celui-ci découvre la valeur de Guts et lui propose d’intégrer son armée…

Critique de Berserk Vol.31
Un très bon tome avec de l’action non stop. Le volume est déroutant dans un premier temps mais il arrive vite à nous faire accrocher. En même temps Berserk ne se lit pas en diagonale mais il faut rester assez longtemps sur chaque page pour y détecter chaque détail.
Il faut reconnaître que Guts avec son armure a un air de Batman. Et cette impression ne s’arrête pas à la couverture : quelques poses du mercenaire noir dans ce tome font penser au héros masqué. Définitivement, un bon volume qui ne laisse aucun temps de répit. Beau et sanglant !

Au bout de la nuit (Street Kings) : Flics ou voyous?

Si une grande majorité des adaptations cinématographiques tirées des écrits de James Ellroy (American Tabloïd, American Death Trip, Le Dahlia Noir,…) n’a pas souvent donné naissance à des chefs-d’œuvre, voire même, plus simplement, à de bons films, il faut certainement blâmer les studios et les réalisateurs qui se sont montrés jusqu’à présent incapables de saisir l’essence même des hypnotiques romans de Big Jim.

Pour s’en persuader, il suffit de dresser une liste non exhaustive des films tirés de ses œuvres: Cop (adapté de Lune sanglante), L.A. Confidential, Dark Blue (scénario original), Le Dahlia Noir,…en l’occurrence, des films moyens, voire mauvais, très en décalage par rapport à la profondeur abyssale des travaux du maître. Des livres prétendument inadaptables, car même le grand Brian De Palma s’est planté dans les grandes largeurs avec le Dahlia Noir.

C’est donc maintenant au tour de David Ayer, scénariste (Harsh Times, SWAT, Dark Blue, Training Day,…) et réalisateur de Harsh Times (avec Christian Bale) de foncer droit dans le mur avec son deuxième film: Street Kings. Doté d’un casting cinq étoiles, composé entre-autres de Keanu Reeves, Forest Whitaker, Hugh Laurie (le seul et l’unique Dr. House), ainsi que de quelques rappeurs (The Game et Common), le film prend place dans un Los Angeles gangréné par les gangs et les flics ripoux, dont l’inspecteur Tom Ludlow (Keanu Reeves) fait partie. Traumatisé par la mort de sa femme et imbibé d’alcool du matin au soir, ce dernier tente d‘exercer son métier de flic borderline tout en essayant de survivre dans cette jungle urbaine où la limite entre forces de l’ordre et gangs est mince, parfois inexistante.

Bande annonce d’Au Bout de la Nuit [fr]

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Usant et abusant de méthodes musclées et moralement discutables, le détective Ludlow jouit cependant d’une certaine immunité, assurée par son supérieur, le capitaine Jack Wander, incarné par le toujours excellent Forest Whitaker. Jusqu’au jour ou l’ex-équipier du « héros », devenu délateur en collaborant avec les affaires internes, meurt violemment et dans des circonstances pas très nettes, en présence de Ludlow, venu lui remettre les pendules à l’heure. S’ensuit alors une chasse à l’homme ou de nombreux masques seront amenés à tomber.

Keanu Reeves Au bout de la nuit
Keanu Reeves en mauvaise position !

Vous l’aurez, compris, pour l’originalité, faudra repasser. En effet, difficile de défendre un scénario aussi convenu, vu et revu des centaines de fois. Le coup du flic véreux qui se rachète une conscience, oui…mais non merci. Et encore, le twist final ne vient que confirmer ce que les plus habitués auront grillé dès le début: les gentils ne le sont pas toujours et les méchants…pareil! Ni très couillu, ni très élégant, Street Kings se pose comme un simple film policier sans réel intérêt, bourré de clichés, aux personnages caricaturaux voire clownesques. Cependant, le film est sauvé par la qualité de l’interprétation (Big up Dr. House!!!), par des scènes d’action bien rythmées et…c’est tout! Pour s’en convaincre, il vous suffit de mater n’importe quel épisode de le gigantesque série « The Shield », pour comprendre ce qu’est L.A., ses rues, ses flics et ses voyous.

Au bout de la nuit
Affiche de « Au bout de la Nuit » (Street Kings)

Sortie en Belgique le 14 mai 2008
Sortie en France le 25 juin 2008