Death Race : le transporteur fait vavavoum !

Jason Statham, le monsieur transporteur, est de retour avec Death Race. A croire que le britannique ne sait donner tout « son jeu d’acteur » qu’avec un volant entre les mains.

Dans Death Race, Jason est Jensen Ames, un ex-criminel injustement accusé de la mort de sa femme et qui échoue dans la pire prison qui soit. Le seul moyen de survivre, c’est de participer à la course de la mort, la « Death Race » qui voit s’affronter les pires bandits. Le vainqueur aura la victoire, les perdants n’auront que la mort.

Death Race : trailer

[flv:2008-06/race.flv 2008-06/race.jpg 550 233]Death Race est le remake de La Course à la mort de l’an 2000 de Paul Bartel, sorti en 1975 avec David Carradine et Sylvester Stallone dans les rôles principaux. Dans le remake, le coté futuriste semble mis de coté au profit d’une grosse louche de baston. Le concept de jeu du futur sert surtout d’alibi à de la castagne motorisée. Death Race est réalisé par Paul Anderson (Resident Evil, Alien vs. Predator…) avec Jason Statham dans le rôles principal. A ses cotés, on retrouvera Natalie Martinez, Tyrese Gibson, Ian McShane et Jason Clarke.

Le film est prévu pour le 22 aout 2008 aux USA et pour le 15 octobre 2008 en France.

Des visuels :
Death Race avec Jason Statham
Death Race avec Jason Statham
Death Race avec Jason Statham
Death Race avec Jason Statham
Death Race avec Jason Statham
Death Race avec Jason Statham
Death Race avec Jason Statham
Death Race avec Jason Statham

Fiche Technique

Titre [fr] : Death Race
Sortie [fr] : 15 octobre 2008
Sortie [us] 22 aout 2008

Réalisateur : Paul Anderson

Scénariste : Paul Anderson

Casting :

Jason Statham : Jensen Ames
Tyrese Gibson : Machine-Gun Joe
Natalie Martinez : Case
Ian McShane
Jason Clarke

Zombie Strippers : un zombie movie avec Jenna Jameson

La célèbre actrice porno, Jenna Jameson, fait parler pour autre chose que sa plastique. Avec Zombie Strippers, elle s’offre une espace dans le cinéma de série B, potache chronique de zombie décérébrés qui attaquent un club de strip tease.

Trailer US : Zombie Strippers

[flv:2008-06/zombie.flv 2008-06/zombie.jpg 550 309]

Dans le film, l’administration Bush, réelu pour la 4ème fois, décide de dissoudre définitivement le Congrés, de bannir la nudité en public et de se lancer dans une guerre contre l’Irak, l’Iran, la Syrie, le Vénezuela, le Canada et l’Alaska indépendante. Afin de faire face à l’effort de guerre, un laboratoire secret perdu dans le Nebraska a développé un virus pour faire revivre les soldats morts au combat et de les renvoyer se faire charcuter. Sauf que nos gentils scientifiques fous se sont mélangés les pinceaux et que le susdit virus commencent à transformer les cols blanc en zombie suceur de cervelle. Une équipe de nettoyeur, la Z team, est alors envoyée pour s’occuper de tout ça. Drame, un de nos soldats est mordu par un zombie et décide de s’enfuir (bah tiens). Blessé mortellement, il ne trouve rien de mieux que de mourir et de revivre en zombie… à coté d’un bar à streap-tease, le Rhino. Alors que le club accueille la petite nouvelle de la campagne, la meilleure danseuse du cabaret, Kat (Jenna Jameson), se fait boustifailler par le zombie. Surprise, en zombie, notre danseuse a plus de succès que vivante.

Pour les autres strip-teaseuses, le moment est dur, elles doivent regagner les faveurs de leurs clients qui préfèrent les « zombies strippers ». La bataille ne fait que commencer…

Jenna JamesonÇa, c’est du bon gros pitch de film de série B qu’on prend plaisir à regarder avec du popcorn et des bières (en fait… beaucoup de bières…). Jenna Jameson, la petite curiosité du film… reste une curiosité ! Perdu dans un scénario complètement délirant, elle tient un premier rôle pas forcément très flatteur (propulser des boules de billard avec son vagin…hem, voilà le niveau….)
A noter aussi la présence de Robert Englund, le monsieur Freddy de notre enfance, décidément toujours abonné au mauvais film.

Au moins, on se marre. A regarder une fois avec des amis amateurs de bon nanars car le film est drôle (à son insu) sinon passez votre chemin, vous pourriez être déçu d’avoir perdu 1h30.

Fiche Technique

Titre américain : Zombie Strippers
Date de sortie USA : 18 avril 2008
Date de sortie FR : pas de date

Réalisateur : Jay Lee
Scénariste : Jay Lee

Casting :
Jenna Jameson : Kat
Robert Englund : Ian
Roxy Saint : Lillith
Joey Medina : Paco
Shamron Moore : Jeannie
Penny Drake : Sox
Jennifer Holland : Jessy
John Hawkes : Davis
Jeannette Sousa : Berengé
Whitney Anderson : Gaia
Carmit Levité : Madame Blavatski
Calvin Green : Cole
Zak Kilberg : Byrdflough
Catero Colbert : Maj. Camus
Jen Alex Gonzalez : Lt. Ryker
Laura Bach : Sassy Sue
Jessica Custodio : Kwan
Billy Beck : Rincon
Travis Wood : Oxnard

Le site officiel du film

Pork and Beans : le clip du single du nouvel album de Weezer

On avait déjà parlé du prochain album de Weezer pour 2008. Voici le premier single qui débarque via ce clip et la surprise est franchement très bonne !

Clip Weezer : Pork and Beans

[flv:2008-05/weezer.flv 2008-05/weezer.jpg 550 412]

Un son très Weezer old school qui fait vraiment plaisir et un clip « concept » très frais. La chanson a été crée après que Cuomo ait présenté ses premières chansons à Geffen Records et qu’on lui aurait dit « de faire plus commercial ». Du coup, il a écrit « Pork and Beans » avec le message clair « je fais ce que je veux » ! Il reprend en effet les « stars Youtube » américaines, en général des anonymes qui ont réussi leur buzz, et en fait un patchwork très étonnant. On retrouve pèle mêle : les coca mentos, Dancing Banana, Afro Ninja, Gary Brolsma, Daft Hands, Tay Zonday, Dramatic Look ou encore Chris Crocker… bon ça ce sont ceux que j’ai reconnu mais j’en ai surement raté 80%. Idée originale surtout que pas mal de ces « stars » ont directement participé au clip.

L’album, intitulé « Red Album » est quant à lui prévu pour le 3 juin 2008. Il ne reste plus beaucoup à attendre pour voir si les californiens de Weezer ont tenu toutes ses promesses !

Weezer : single pork and beans sur le red album

Breaking Bad : La Saison 2

Bonne nouvelle pour les fans de la série Breaking Bad, la chaine AMC a annoncé qu’une saison 2 de 13 épisodes était en cours. La série aura donc au total 20 épisodes (première saison : 7 épisodes et deuxième saison : 13 épisodes). Pour l’instant, aucune date de diffusion n’a été annoncée mais on peut tabler sur le premier trimestre 2009.

Breaking Bad est une série américaine diffusée sur la chaine AMC. Elle raconte l’histoire de Walter White, la cinquantaine et professeur de chimie dans un lycée à Albuquerque au Nouveau Mexique. Quand son médecin lui apprend qu’il a un cancer du poumon en phase terminale, il décide de fabriquer et vendre de la méthamphétamine pour laisser un petit pactole après sa mort à sa femme enceinte et à son fils handicapé.

Walter White par Bryan Cranston et jesse pinkman par Aaron Paul dans Breaking Bad

Le thème de la série reste assez classique, la maladie mortelle permet au héros ordinaire de se désinhiber des contraintes sociales livrant ainsi une critique de la société. Breaking Bad ne déroge pas à la règle. Walter White est un prof fatigué, miné par les « ai-je vraiment vécu ma vie ou n’ai-je fait que voir le temps passer » qui prend sa maladie comme le déclencheur du changement dans son quotidien. Mais là où la série innove c’est qu’elle oscille intelligemment entre l’humour noir, le dramatique et la critique sociale. Loin des clichés où tout est possible si on le veut vraiment, Breaking Bad met aussi l’accent sur les problèmes d’argent et c’est sans doute la première série où on sent réellement la souffrance des héros vis à vis du système de santé américain.

Breaking Bad
Breaking Bad

Walter White est campé par un Bryan Cranston (le père dans la série Malcom) en grande forme, parfait interprète du professeur tiraillé entre le désir viscéral de vivre, la résignation vis à vis de la mort, la dignité et l’illégalité. Avec ce personnage garant du savoir et des règles se profile un questionnement subtil sur ce qui est légal et ce qui ne l’est pas et surtout où se situe la limite que chacun se fixe.

Encore inédite en France, cette série a été diffusée de janvier à mars 2008. Avec la grève des scénaristes, la série n’a pu réaliser que 7 épisodes sur les 9 prévus à la base. Mais devant le succès d’audience et d’estime, cette chaine du cable américain a donc décidé de continuer l’aventure avec cette deuxième saison de 13 épisodes. Il est à espérer que le scénario continue sur la voie tracée par la première saison et profite au passage pour corriger les quelques défaut de rythme par moment.

Quant à savoir si cette série sera diffusée en France, au vue du format (7 épisodes), il vaut mieux ne pas espérer voir Breaking Bad sur une chaine nationale… mais qui sait ?

Des visuels
Breaking Bad
Breaking Bad
Breaking Bad
Breaking Bad
Breaking Bad
Breaking Bad

Fiche Technique

Titre : Breaking Bad
Date de diffusion : saison 1 : du 20 janvier 2008 au 9 mars 2008

Producteur : Vince Gilligan
Réalisateur : Adam Bernstein

Casting
Bryan Cranston : Walter White
Anna Gunn : Skyler White
Aaron Paul : Jesse Pinkman
RJ Mitte : Walter White, Jr.
Dean Norris : Hank Schrader
Betsy Brandt : Marie Schrader
Adam Godley : Elliott Schwartz
Jessica Hecht : Gretchen Schwartz
Raymond Cruz : Tuco

Pukkelpop 2008 : 57 nouveaux groupes annoncés + programme journée [brève]

Enfin ! Le festival belge de rock, le Pukkelpop, nous revient avec des infos toutes fraîches ! C’est plus de 57 nouveaux groupes qui sont annoncés ainsi que le programme des 3 jours de musique qui nous attendent en aout.

Les nouveaux groupes annoncés :
Bloc Party
Róisín Murphy – Soulwax – 2manydjs
Tindersticks – Stephen Marley
Jamie Lidell – The Gutter Twins – Hercules And Love Affair
The Breeders – Dr. Lektroluv – Elbow – The National
Hot Chip – Ian Brown – MGMT – We Are Scientists – Diplo
Robyn
Yelle – The Pigeon Detectives – Crystal Castles – Black Mountain
The Futureheads – Switch – A-Trak – OneRepublic – The Dø
Tunng – Get Cape. Wear Cape. Fly. – Sam Sparro – Kid Sister
The Ting Tings – M83 – Midnight Juggernauts – Lykke Li
Tokyo Police Club – Samim and Miguel Toro (Percussions) live
Alela Diane
Girl Talk – Operator Please – Flying Lotus – Pete & The Pirates
Dan Deacon – A Mountain of One – Disco Ensemble – White Lies – The Dodos
Fuck Buttons – Red Light Company – Menomena – State Radio – XX Teens
Pivot – Caribou – The Whip – El Guincho

Et voilà le programme jour par jour :

### LE PROGRAMME PAR JOURNÉE ###

***Jeudi 14 aout 2008***

The Killers – Róisín Murphy

The Flaming Lips – Serj Tankian

Dropkick Murphys

Mercury Rev – Carl Craig – Danko Jones – Stereo MC’s

The Cribs – Joan As Police Woman – Pendulum – Thrice

Hot Chip – Ian Brown – Iron & Wine

The Pigeon Detectives – Hadouken! – Switch

Henry Rollins (spoken word) – Infadels – Uffie & Feadz

Kaizers Orchestra – High Contrast + MC Wrec – Bob Mould Band

SebastiAn – Sam Sparro – The Ting Tings – DJ Mehdi

The Casualties – The Subways – Midnight Juggernauts

Holy Fuck – Joe Lean and The Jing Jang Jong – The Unseen

Operator Please – A Mountain of One – Disco Ensemble – White Lies

TC – Have Heart – Drive-By Truckers – The Shoes – Headman – Little Dragon

Louis XIV – Red Light Company – Menomena – …

***Vendredi 15 aout 2008***

Metallica

Within Temptation – The Gutter Twins

Tindersticks

Boys Noize – Alkaline Trio – Ricardo Villalobos

Miss Kittin & The Hacker (live) – The Breeders – Diplo

Robyn

Sons And Daughters – The Futureheads

DJ Hype & Daddy Earl – Cult of Luna

Does It Offend You, Yeah? – OneRepublic – Volbeat

The Count & Sinden (live) – A Wilhelm Scream

Mindless Self Indulgence – The Dø – Tunng

Get Cape. Wear Cape. Fly. – Lykke Li – Tokyo Police Club

MxPx

Los Campesinos! – Dusty Kid (live) – Nina Nastasia – Radioclit

Lightspeed Champion – Witchcraft – Yuksek (live) – Brodinski

Year Long Disaster – Chase & Status – Kitty, Daisy & Lewis

Pete & The Pirates – The Dodos – State Radio – Caribou – El Guincho – …

***Samedi 16 augustus 2008***

Bloc Party

Soulwax – 2manydjs

Stephen Marley – Elbow – Jamie Lidell

Etienne de Crecy (live) – Dr. Lektroluv

Plain White T’s – MGMT – Anti-Flag

Hercules And Love Affair – The Wombats

Killswitch Engage – Simian Mobile Disco (live)

The Dresden Dolls – Neurosis – The National

We Are Scientists – Less Than Jake

Yelle – As I Lay Dying – Crystal Castles – DJ Friction

Black Mountain – A-Trak – Junkie XL – Epica

Klaxons DJ Set (Jamie Reynolds) – Kid Sister – M83

Yeasayer – Tocadisco – Two Gallants – Alela Diane

Samim and Miguel Toro (Percussions) live – Late Of The Pier

Black Kids – Benga – The Heavy – Girl Talk – Flying Lotus – Dan Deacon

The Ocean – Dan Le Sac vs Scroobius Pip – Crookers – The Bloody Beetroots
Shackleton – Fuck Buttons – This Is Menace – XX Teens – Pivot – The Whip – …

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Personnellement, je suis un peu déçu par l’affiche, surtout comparé à l’édition 2007. Bon en revanche, du coup, la découverte va être maximale cette année ^^
Plus d’infos sur les réservations et le festival sur son site officiel

Indiana Jones 4 – La critique

Indiana Jones 4 Le Royaume du Crâne de Cristal est sorti depuis le 23 mai et nous avons enfin pu le voir. Voilà une critique du film :

Le film se situe en 1957. Evolution logique de la timeline, Harisson Ford n’étant plus tout jeune, le film plante son décor dans L’Amérique en proie au Maccarthisme. Fini les balades en zeppelin à dézinguer du nazi, maintenant c’est le danger bolchévique qui guette notre aventurier. La première longue scène d’introduction nous présente les personnages. Indiana Jones et « Mac » MacHale dans le camp des gentils et Irina Spalko dans le camp des méchants. Dès cette intro avec ces 3 personnages, on sent que quelque chose cloche. L’éclairage de la scène est complètement irréel et on sent tout de suite l’aspect studio, limite surréaliste de la scène.

Indiana Jones 4 : la critique
Scène irréelle où l’éclairage et le ciel sont vraiment ratés

Les russes mettent alors la main sur un artefact estampillé Roswell. Deuxième mauvaise impression donc : l’histoire va partir en sucette, on le sent dès cette introduction que le film de Spielberg a sacrifié les mystères archéologiques à la légende urbaine new age et ça, ça fait mal. Troisième blessure : Indiana Jones fausse compagnie à ses ravisseurs et là s’enchaine un combat épique où Harisson Ford, du haut de ses 66 ans, pulvérise des soldats russes armoires à glace, où il court sur les traverses d’un entrepôt avec plus d’agilité qu’Altaïr d’Assassin’s Creed et où il enchaine les cascades les plus invraisemblables.

Et alors me direz-vous ? Est-ce suffisant pour dire que le film est mauvais ?

Non, bien entendu, mais cette scène d’action, en plus d’être surréaliste, est surtout beaucoup, beaucoup trop longue.

En 20 minutes d’introduction, Indiana Jones 4 plante ses trois principaux défauts qui le suivront tout le long du film :
1. Effets spéciaux 3D ratés
2. Histoire assez peu palpitante et inutilement complexe
3. Scènes d’actions trop longues, sans surprises et avec une surenchère constante.

Indiana Jones 4 a fait le pari de mettre l’accent sur l’action au détriment de l’aventure. Fini les pièges à débloquer dans les temples, fini les énigmes, maintenant Indy il cogne et ça lui prend bien 75% de son temps dans le film. Fini aussi le mythe de la liberté qu’incarnait l’archéologue, dès le début du film on le voit en proie à des agents du FBI et on fait état de son glorieux passé à l’OSS. Indiana Jones est donc relégué à un statut d’espion, dépendant et contrôlé par le gouvernement américain… dur à avaler. Fini aussi Indy le séducteur. En dehors de la méchante russe aussi froide que de l’antigel de tank, le seul personnage féminin du film est celui de Marion Ravenwood ( Les aventuriers de l’arche perdue) qui est tellement inutile qu’on aurait pu couper ses scènes sans influer à aucun moment sur le film.

Pour autant, tout n’est pas mauvais dans Indiana Jones 4. Shia LaBeouf est la petite révélation du film avec un rôle à la fois de dur, de bagarreur et de tendre. On pouvait penser que son personnage serait soit trop envahissant (pour rajeunir le film voir remplacer Indy), soit trop inutile. Ni l’un ni l’autre, c’est un, c’est LE très bon personnage.
Mention spéciale aussi pour Cate Blanchett qui joue une méchante… vraiment efficace même si globalement, son personnage et les méchants russes sont vraiment sous-exploités.

Indiana Jones 4 - La critique

Autre bonne surprise du film, Spielberg n’a pas cédé aux sirènes du tout numérique et nous propose des décors « réels » de toutes beautés, donnant un vrai cachet aux environnements visités par le docteur Jones. Enfin, Harisson Ford est toujours aussi efficace dans ce rôle et la magie, malgré les défauts rédhibitoires du film, fait quand même effet.

Car ils se sont acharnés sur ce pauvre Indiana Jones 4. Exit les nazis, mettons des russes ! Sauf que le transfert passe mal surtout quand les « méchants » exposent leur plan machiavélique (en gros, rendre le monde communiste), on se dit blague ? hommage à la parano anti-rouge de l’époque ? Quoiqu’il en soit ils ne sont pas très crédibles et n’incarnent pas le mal, comme les nazis savaient si bien le faire.
Exit aussi la psychologie des personnages, vu que les spectateurs les connaissent déjà, pourquoi se compliquer la tâche ? Les héros passent dans le film comme un éclair, ne laissant aucune empreinte (sauf Shia LaBeouf, qui arrive à véhiculer un peu d’émotion, rendant ainsi au moins un des personnages du film un tant soit peu humain)

Tout ça a été compilé pour laisser le libre champ à l’action. Bien que divertissante, les scènes d’actions manquent cruellement de variété. Le film compte 4 scènes d’action : le début, la course poursuite en moto dans la ville, la course poursuite dans la jungle et le combat final. Scènes trop longues où on en fait trop et où surtout les images de synthèse sont mal exploités : la course poursuite dans la jungle est d’un ennui mortel : les héros passent de voiture en voiture sans effort, se battent 10 minutes debout sur une jeep lancée à toute allure sans être chahutés par la route, on sent vraiment la scène tournée en fond vert, trop longue, une fois encore trop « fausse » pour faire vibrer le spectateur.

Puis le finish avec le syndrome Esteban où on bâcle rapido l’histoire. Un peu comme si le thème des extraterrestres était honteux, on élude beaucoup de question. Dans les précédents Indiana Jones, il y avait une partie de mystique mais le scénariste ne se targuait pas de donner une réponse, chacun y voyait ce qu’il voulait : le divin, des klingons, de la magie… dans Indiana Jones 4, on nous donne la réponse (des E.T), cassant l’imagination mais sans pour autant nous donner d’explications. Du coup, le film en dit trop mais n’en montre pas assez. Dommage.

Pour conclure, je dirais qu’Indiana Jones 4 est somme toute un bon film. Il y a de l’action, c’est divertissant, les acteurs sont efficaces et l’histoire suscitera de l’intérêt chez les amateurs d’ésotérique. En revanche, c’est réellement un mauvais Indiana Jones dans le sens que le film se résume au plus simple dénominateur commun de la série : Harrison Ford + action + chapeau / fouet.

Indiana Jones 4 - La critique

Un peu léger pour convaincre.

Lucky Luke le film avec Jean Dujardin [brève]

Lucky Luke, le cowboy le plus rapide de l’ouest va être porté à l’écran.

Alors, non, ce n’est pas Laurent Gerra dans ce rôle mais bel et bien Jean Dujardin (Brice de Nice, OSS 117, Le Convoyeur…) qu’y campera le héros de Goscinny et Morris. A la réalisation, c’est James Huth qui s’y colle, après OSS 117 et Hellphone, il se frotte à l’adaptation de bande dessinée et commence avec un sacré morceau !

Le film est attendu pour 2008. En attendant, voilà la première affiche :

Affaire à suivre…

Fiche Technique

Réalisateur : James Huth

Casting :
Jean Dujardin : Lucky Luk
Mathilde Seigner : Calamity Jane

Scénaristes : Alexandre Charlot & Franck Magnier

Kantoku Banzai ! de Takeshi Kitano

Tiens ? Un Kitano réalisé en 2007 et toujours inédit en France ? Comment est-ce possible ?

Dans Kantoku Banzai, Takeshi Kitano joue son propre rôle de réalisateur. Marre des films violents Yakuza, Kitano cherche d’autres styles et va puiser dans les classiques du cinéma japonais : romance, drame, récit historique, horreur, science fiction… Pas sûr que de ce patchwork artistiques puissent sortir un futur succès au box office…

La bande annonce de Kantoku Banzai [jp]

[flv:2008-03/banzai.flv 2008-03/banzai.jpg 550 308]

Kantoku Banzai, littéralement, « Longue vie au réalisateur » se veut dans la continuité de Takeshis’, un délire introspectif centré sur la personne de Takeshi Kitano. Dans Kantoku Banzai !, Kitano (Hana-bi, Sonatine, Aniki mon frère…) rentre dans le vif du sujet, la réalisation de film et multiplie les expériences cinématographiques. Mélange de genre et d’ambiance, le film est également un pied de nez aux fans qui avaient rejeté Takeshis’, jugé trop « non Kitanesque » alors qu’il s’inscrivait dans l’évolution du réalisateur. Comme son alter égo dans Kantoku Banzai, Kitano aurait pu aligner les films de Yakuza et continuer à avoir du succès, quitte à se parodier à lui-même (Aniki mon frère n’est pas loin de l’auto parodie d’ailleurs…), mais il a préféré explorer de nouvelles voies, donnant à la fois un ballon d’air salvateur à sa filmographie et un coup de frein à son succès commercial.

Il n’est d’ailleurs pas étonnant (bien que très regrettable) de voir que Kantoku Banzai ! n’est toujours pas sorti au cinéma en France alors que le film est disponible au Japon depuis fin 2007… en DVD. Pas de date officielle de prévue en France pour l’instant même si les rumeurs tablent sur la fin 2008 pour une sortie en salle.

En attendant, Takeshi Kitano travaille sur la fin de sa trilogie introspective avec Achilles to Kame, prévu pour cette année au Japon.

Takeshi Kitano dans Kantoku Banzai

Fiche Technique

Réalisateur : Takeshi Kitano

Casting :
Susumu Terajima (l’éternel seconde role de Kitano !! Violent cop, Sonatine, Hana-bi… bref, tous ^^)
Kayoko Kishimoto (Takeshis’, Dolls, Hana-bi)
Keiko Matsuzaka
Toru Emori
Kazuko Yoshiyuki
Akira Takarada (Godzilla Final Wars, Mothra contre Godzilla …)

Will Smith pour le remake américain de « Bienvenue chez les Ch’tis » [brève]

Bienvenue chez les Ch’tis de Dany Boon, le gros carton cinéma… de l’histoire du ciné français aura droit à son remake américain. Après Les visiteurs en Amérique, Un Indien à New York, on aura « Welcome to the Sticks » produit par Will Smith et Warner Bros, qui viennent d’acquérir les droits pour le marché américain.

Le scénario n’est pas encore défini, on ne sait si le film sera avec des rednecks du sud ou des bouseux du nord ouest, mais le terme « Sticks » (cambrousse) laisse présager de l’humour assez paysan. Espérons qu’ils réussissent à faire une comédie aussi réussi que « Bienvenue chez les Ch’tits »

Première affiche pour Punisher War Zone [brève]

Le Punisher, héros de comics massacré au cinéma (son adaptation était digne d’un téléfilm) revient sur grand écran avec Punisher : War Zone

Alors que le film est prévu pour le 5 décembre 2008, la première affiche teaser a été présentée :

Affiche The Punisher

Le logo du Punisher… simple et efficace.

Le film est réalisé par Lexi Alexander (Hooligans), le premier role sera tenu par Ray Stevenson (la série Rome). Punisher est un comics de Marvel crée par Gerry Conway. Le héros, un ancien marines, se met en tête d’éradiquer le crime après que sa famille se soit faites massacrer. Froid et violent, le Punisher est un paria au sein même des super héros, qui le juge trop expéditif.

Le film est prévu pour le 5 décembre 2008. Pas de date annoncée pour la France pour le moment.

Punisher War Zone