Fast & Furious 4 : le deuxième trailer

Enfin quelque chose de solide à ce mettre sous la dent. Après un premier teaser charentaise, le tandem Vin Diesel et Paul Walker est de retour pour une nouvelle ration de bagnoles bling bling, de meufs bouing bouing et d’action bang bang. Bref, basique mais efficace !

Bande annonce : Fast & Furious 4

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette bande annonce assure grave, même si elle laisse présager un film sans grande surprise. Néanmoins, l’action et les voitures de courses semblent être de la partie… y’a besoin de plus pour apprécier le film ? (des bières et une pizza ?)

C’est réalisé par Justin Lin et ça déboule en France le 8 avril 2009 !

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Banlieue 13 Ultimatum

Et de deux, 5 ans après le premier opus, Damien et Leito reprennent du service pour sauver la banlieue 13 des gangs et des politiques pourries. Au programme ce coup-ci, 2 ans après la première affaire de la banlieue 13, les gangs se sont regroupés en quartier ethnique et se livrent une guerre sans merci. Le gouvernement ne va pas faire dans le détail ce coup-ci, 5 missiles pour 5 quartiers à passer « au karsher ».

Bande annonce : Banlieue 13 Ultimatum

[flv:2009-01/b13.flv 2009-01/b13.jpg 550 416]On retrouve tout ce qui avait fait le succès du premier volume, de la banlieue bling bling futuristico-parodique, une réalisation nerveuse et des scènes d’action tout simplement spectaculaires. La bonne surprise, c’est qu’on retrouve le tandem Damien / Leito porté par Cyril Raffaelli (champion du monde de kung-fu Wu Shu) et David Belle (créateur du Parkour), la mauvaise, c’est que le réalisateur du premier Banlieue 13, Pierre Morel, se voit ici remplacé par Patrick Alessandrin, réalisateur connu pour ses comédies charentaises tel que « 15 août » ou « Mauvais esprit ».

Ce changement permettra t’il de conserver la qualité de réalisation d’un des meilleurs films d’action français de ces dernières années ? La réponse dans les salles obscures le 18 Février 2009 en France.

Banlieue 13 Ultimatum
Banlieue 13 Ultimatum
Banlieue 13 Ultimatum

Banlieue 13 Ultimatum

Le bon, la brute, le cinglé

Parfois, un titre de film bizarre et ouvertement tape à l’oeil cache un film de qualité. C’est en tout cas le pari réussi de Kim Jee-Woon qui signe avec « Le bon, la brute, le cinglé » un western coréen hommage à Leone sans pour autant tomber dans le pastiche gras ou le plagiat policé et soporifique.

Dans la Mandchourie des années 30, Tae-goo (le cinglé) braque un train. Parmi les voyageurs se trouve un gros ponte de l’armée d’occupation japonaise. Quand Tae-goo lui dérobe sa sacoche, il ne sait pas encore qu’il vient de mettre la main sur la carte d’un fabuleux trésor qui va lui attirer les convoitises des pires bandits de la Chine. Chang-yi, brute sanguinaire sans foi ni loi cherche à tout prix à lui dérober cette carte mais sur sa route se dresse Do-won, un chasseur de prime qui aimerait bien coffrer la brute et le cinglé tout en empochant un morceau du magot. La chasse au trésor peut donc commencer !

Bande annonce : Le bon, la brute et le cinglé[us]

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Inutile de trop en dire, ce film est grandiose. Le cinéaste coréen prend à bras le corps le mythe du western et dresse une fresque généreuse avec des personnages imposant de charisme dans des décors splendides. Car au final, le western repose sur des codes simples : des histoires de mecs (vengeance, argent, femmes), des fusillades, des chevauchés et des personnages qui ont des gueules qui en imposent.

Les trois héros sont tous impeccables dans leurs rôles, avec leur look et leur attitudes diamétralement opposés mais toujours présentés avec classe et servi par une réalisation assez serrée ( surabondance de plan américain pour mettre en avant ses personnages) qui convient parfaitement au coté clinquant du western. Car au final, quand on veut se divertir, on veut des cowboy qui ont la classe, qui dégomment tous les méchants sans sourciller avec le redingote qui claque au vent, bref, du style ! Et dans ce registre, Le bon, la brute, le cinglé est un vrai régal pour le spectateur.

L’histoire bien que classique reste très bien menée, surtout qu’elle est servie par une pléthore de rebondissements, de lieux différents et de situations qui font qu’à l’issue des 2h10 de projection, on sort étonné de ne pas être resté 3h tellement les évènements sont denses.

Le bon, la brute et le cinglé
Le bon, la brute et le cinglé
Le bon, la brute et le cinglé

Mais pourquoi un tel titre alors ?

Les liens avec l’œuvre de Sergio Leone sont au final assez minces. On retrouve la trame de fond et quelques scènes mythique comme le bon qui traine le cinglé à travers le désert attaché et tiré par son cheval ou alors le célèbre duel final à 3 qui marque le point d’orgue du chassé croisé entre les trois protagonistes du film. Mais Kim Jee-Woon ne se limite pas à un simple pot pourri de l’univers du western spaghetti et y apporte une nouvelle dimension avec plusieurs scènes d’anthologie dont la plus impressionnante reste une charge de cavalerie complètement déjanté, pur délire cinématographique tellement rare en ces temps de conformisme visuel.

Au final, le film se place au delà du simple hommage et se veut un pur moment de divertissement qui fait fi de ses quelques longueurs pour donner du plaisir à l’état brut au spectateur, bref, de loin le meilleur film de l’année 2008 à mon sens qui mérite d’être dégusté sur un grand écran.

Le bon, la brute et le cinglé
Le bon, la brute et le cinglé

Fiche Technique

Titre du film (France) : Le Bon, la brute, le cinglé
Titre du film (original) : Joheunnom nabbeunnom isanghannom
Date de sortie (France) : 17 décembre 2008

Réalisateur : Kim Jee-Woon

Casting :
Le Bon : Jung Woo-Sung
La Brute : Byung-hun Lee
Le Cinglé : Song Kang-Ho

Burn After Reading

Un an après « No Country for Old Men« , les frères Cohen sont déjà de retour avec leur nouveau film, Burn After Reading. La qualité suit-elle la quantité ?

Dans Burn After Reading, on retrouve Osborne Cox (John Malkovich) un agent de la CIA qui se fait virer. Il préfère cacher ce désavoeu à sa femme et fait croire qu’il a démissionné pour commencer une nouvelle vie, en écrivant ses mémoires. Sa femme ne l’entend pas de cette oreille et décide de divorcer. En récupérant des données sur sa situation financière, elle fait une copie de son manuscrit, qui se retrouve oublié dans un casier d’une salle de sport quelconque de Washington. Sauf que deux de ses employés, Linda Litzke (Frances McDormand) et Chad Feldheimer (Brad Pitt) croient être tombés sur des documents ultra secret et décide de faire chanter Osbourne Cox pour lui soutirer de l’argent.

Bande annonce : Burn After Reading[fr]

[flv:2008-12/burn.flv 2008-12/burn.jpg 550 416]Les frères Cohen voulaient faire un film d’espionnage dans un monde profondément crétin. Le contrat est amplement rempli avec sa brochette d’acteur extrêmement talentueux tous plus stupides les uns que les autres avec une mention spéciale pour l’incroyable prestation de Brad Pitt, qui justifie à lui seul d’aller voir le film, voire… qui constitue au final le seul intérêt d’aller voir Burn After Reading. Car le film manque cruellement de fond. L’histoire globale se vautre dans une succession de chassé croisé amoureux aussi classique qu’inintéressant. La misère sexuelle étant le sujet le plus rabâché au cinéma et à la TV ces dernières années, le film des Cohen se démarque péniblement du lot avec son ambiance espionnage et ses personnages. Sauf que suivre les histoires de parfaits crétins devient rapidement lassant et il faut attendre la courte apparition de Brad Pitt pour vraiment accrocher au film.

Burn After Reading
Burn After Reading

Au final, on retient quelques scènes hilarantes (la crise de paranoïa de Clooney, les apparitions de Brad Pitt) diluées dans des longueurs comblées uniquement par les dialogues parfaitement stupides de personnages non moins aussi crétins. Si ça vous fait éclater de rire, vous adorerez, sinon, passez votre chemin, car le film n’a pas d’autre prétention que de prendre à contrepied les images policés de ses acteurs. Un peu léger pour le label « Cohen »

Et j’en profite pour donner un carton rouge au doublage français du personnage de Malkovich et des agents de la CIA, la scène d’introduction du film est une catastrophe, le lipsync est dans les choux, le ton et l’expression sont complètement à coté, un ratage flagrant et heureusement rare mais qui n’aide pas à apprécier le film, déjà bien léger…

Burn After Reading
Burn After Reading

Fiche Technique

Titre français : Burn After Reading
Date de sortie France : 10/12/2008

Réalisateurs : Joel Coen & Ethan Coen

Scénaristes : Joel Coen & Ethan Coen

Casting
George Clooney : Harry Pfarrer
Brad Pitt : Chad Feldheimer
Frances McDormand : Linda Litzske
John Malkovich : Osbourne Cox
Tilda Swinton : Katie Cox
Richard Jenkins : Ted Treffon
Elizabeth Marvel : Sandy Pfarrer
David Rasche : l’officier de la CIA
J.K. Simmons : le supérieur de la CIA

Watchmen : un trailer qui claque

Alors que ces dernières semaines le film Watchmen a surtout fait parler de lui avec les bisbee juridico-grosous entre la Warner et Fox, voici le dernier trailer en date et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il assure:

Trailer n°2 : Watchmen [us]

[flv:2008-11/watchmen.flv 2008-11/watchmen.jpg 550 229]Zack Snyder impose une fois de plus sa maitrise du graphisme avec un rendu léché et une ambiance hors du commun.

La seule inconnue à l’heure actuelle reste dans le traitement de l’histoire pour assurer son passage du comic au grand écran. Verdict le 6 mars 2009, si tout va bien du coté des avocats de la Warner…

Max Payne : la bande annonce fr avant sa sortie

Plus que 10 jours à attendre avant de voir Max Payne au cinéma. Selon Kraken.fr, le trip valkyries serait bien…. un trip valkyries du à la drogue et non un (mauvais) délire démoniaque sur Max Payne.

Le film est prévu pour le 12 novembre 2008 en France et il mettra en scène Mark Wahlberg (Max Payne), la plantureuse Olga Kurylenko (Natasha et future James Bond Girl), le rapeur Ludacris (Jim Bravura) ou encore Mila Kunis (Mona Sax).

En attendant voici la bande annonce française, histoire de patienter :

Max Payne le film [fr]

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PG Porn : Du porno sans sexe ?

C’est en tout cas la promesse de James Gunn avec PG Porn, une nouvelle production qui nous promet de profiter du plaisir d’un bon porno sans avoir à « subir » les scènes de cul.

Et pour amorcer la pompe (sic), voilà le premier épisode qui met en scène l’acteur Nathan Fillion ( Firefly, Dr Horrible, Buffy contre les vampires…) et la pornstar Aria Giovanni qui revisitent ensemble le mythe de l’ouvrier aux gros muscles et de sa patronne méga bonne et ultra chaude :

PG Porn sera donc une série diffusée sur le web via le site officiel de l’opération (PG Porn TV). Pour l’instant, 5 épisodes sont d’ores et déjà prêt et d’autres devraient suivre.

James Gunn n’est pas un inconnu pour autant. Acteur (Scooby Doo 1 et 2, Dawn of the Dead…), il a aussi taté de la réalisation avec Tromeo and Juliet (1996) ou Horribilis (2006), un film hommage au série B d’horreur et qui mettait déjà en scène Nathan Fillion.

PG Porn : Du porno sans sexe ?
PG Porn : Du porno sans sexe ?

Au programme dans les futurs épisodes ?

Belladonna en infirmière trèèès proche des patients ou encore Sasha Grey en proie à une vilaine panne de voiture et d’un gentil garagiste. Même si le sujet est volontairement racoleur, je dois avouer que l’idée de profiter de la plastique de ces superbes stars du porno sans être taxé de pervers, ça a quand même du bon !

PG Porn : Du porno sans sexe ?
PG PORN : du porno sans sexe ?

Appaloosa – un western vrai et efficace

S’il est bien un genre cinématographique que j’aime, c’est le western. Pour autant, faire de nos jours un western réussi relève de la gagure tant le sujet a été vu et revu dans tous les sens.

Dans Appaloosa, Ed Harris repasse derrière la caméra et signe ici son deuxième film en tant que réalisateur, après « Pollock » en 2003. Ce coup-ci, c’est un roman, Appaloosa de Robert B. Parker, qui passe dans les mains de l’acteur.

Appaloosa - un western vrai et efficace

Appaloosa est une ville du Nouveau-Mexique où la loi du Colt est souvent la plus forte. Un puissant propriétaire terrien, Randall Bragg (Jeremy Irons), n’hésite pas à dessouder le sheriff et ses adjoints qui venaient pour arrêter deux de ses hommes. Devant une ville sans loi ni ordre, les notables font alors appel à Virgil Cole (Ed Harris) et Everett Hitch (Viggo Mortensen), deux fines gâchettes dont le travail est de rétablir l’ordre dans les villes. Leurs méthodes expéditives ainsi que leur amitié indestructible mettent la ville au pas. Pour autant, Bragg est loin du bandit de grand chemin et il mettra des batons dans les roues du duo, surtout que l’arrivée d’une jeune veuve en ville, Allison French (Renée Zellweger), vient compliquer la tâche de Virgil Cole…

Appaloosa - un western vrai et efficace

Appaloosa est un western, un vrai, pur jus. Tous les codes y sont : les grands espaces, les bagarres au saloon, les bandits, les justiciers, les traitres, les indiens et la jolie demoiselle. De ce coté, on est en territoire connu, pas de (mauvaise) surprise à vouloir moderniser le tout. En revanche, là où le film se différencie, c’est dans son réalisme revendiqué et parfaitement assumé : Les combats sont rapides et brouillons, les justiciers sont des super gâchettes sans culture qui ne savent pas parler aux femmes ou qui essaient de faire de belles phrases comme dans les livres sans pour autant en comprendre le sens (Viggo Mortensen lâchera après une tirade alambiquée « Vous n’avez pas compris ? Moi non plus d’ailleurs, bonne journée » )

Bref, Ed Harris écorne gentiment le mythe de l’Ouest où les cowboy étaient des flingueurs joli coeur, qui faisaient régner l’ordre tout en faisant chavirer le cœur des dames. Cela donne des dialogues souvent savoureux, parfois drôles mais qui sonnent juste et bien plus crédible à une époque où savoir manier une arme était plus important que de savoir lire.

Appaloosa - un western vrai et efficace
Appaloosa - un western vrai et efficace

Dans le rang des réussites du film, on notera l’étonnant duo Ed Harris / Viggo Mortensen. Compagnon d’arme depuis 12 ans, leur amitié, leur confiance et respect mutuel transpirent à l’écran d’une fort belle manière. L’autre grand atout du film revient au traitement de la femme. Le rôle de Renée Zellweger illustre bien une époque ultra violente où les femmes n’avaient pas leur mot à dire. Du coup, elle s’émancipe assez vite du simple rôle de la garce de service pour celui de la femme apeurée par ce monde machiste et violent.

Appaloosa n’est pas pour autant un chef d’oeuvre incontesté. Des lenteurs scénaristiques viennent plomber le tableau et les vingts dernières minutes du film sont « de trop ». Ed Harris livre une réalisation soignée et sobre mais il a pêché par gourmandise sur le scénario et on a un peu l’impression qu’il a voulu trop en faire. Dommage, car le spectateur décroche par moment. De même, le traitement de l’histoire laisse assez peu de place à l’action « traditionnelle » donc si vous voulez un western violent où ça canarde, vous pouvez passer votre chemin.

Mais si ces points ne vous rebutent pas, alors foncez voir Apaloosa. Son histoire originale, ses personnages attachants et son incroyable casting valent le détour, pour peu que vous aimiez le western !

Appaloosa - un western vrai et efficace
Appaloosa - un western vrai et efficace

Tropic Thunder – Tonnerre sous les Tropiques

En 1969 une force d’élite de l’armée américaine a été envoyée en mission secrète au Vietnam. La mission était considérée comme suicidaire.

Des 10 hommes envoyés, 4 sont revenus.
Des 4, 3 ont écrit un livre là-dessus.
Des 3, 2 ont été publiés.
Des 2, un seul a été adapté en film.
Ceci est l’histoire de l’homme, qui a essayé de faire ce film.

Ben Stiller est de retour à la réalisation avec son dernier bébé : Tonnerre sous les Tropiques ou Tropic Thunder en VO. Au programme : 3 stars du cinéma sont embarquées dans une super production sur l’histoire d’une escouade de choc au Vietnam. Sauf que les égo surdimensionnés et le mauvais jeu d’acteur poussent le film au bord du chaos. Devant les retards et les pertes colossales, la production met la pression maximale sur le jeune réalisateur de Tropic Thunder. Pour susciter une étincelle, il décide alors d’embarquer son casting de choc en plein milieu de la jungle. Sauf qu’il tombe en plein territoire d’une armée de narcotrafiquant ! Nos soldats d’opérette vont découvrir la vraie guerre du Vietnam !

Bande Annonce : Tropic Thunder [vostf]

[flv:2008-10/tropic.flv 2008-10/tropic.jpg 550 236]Tropic Thunder mixe allègrement la comédie et le film d’action. A la fois hommage et pastiche au film de guerre, le film réussit d’être bon à la fois sur l’action et sur l’humour.

La tête d’affiche de Tropic Thunder regroupe les principaux stéréotypes des stars d’Hollywood :
Tugg Speedman (Ben Stiller) est un héros de film d’action qui a complètement raté ses tentatives de sortir du genre, Jeff Portnoy (Jack Black) est le héros d’une comédie pipi caca et sa réussite en tant qu’acteur ne tient qu’à ses flatulences et enfin Kirk Lazarus (Robert Downey Junior), l’acteur intello qui cherche les défis artistiques. La petite troupe est secondée par Alpa Chino -sic- (Brandon Jackson), une star du hip hop porte parole d’une marque de soda et enfin Kevin Sandusky (Jay Baruchel) le jeune premier qui fait du cinéma seulement pour emballer les minettes.

Cette bande de tocards et de stars au gros melon, une fois baignée dans la  » vraie guerre », oscillera entre le déni de la réalité croyant que « c’est toujours un film » et le sur-réalisme avec un Robert Downey Junior qui joue un Lazarus complètement obsédé par son rôle de sergent afro-américain.


L’acteur de Iron man nous épate en changeant de couleur de peau !

Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques

Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques

Bon, pas la peine de faire semblant, Jay Baruchel et Brandon Jackson ont des rôles archi-secondaires, de même Jack Black n’assure ici qu’un rôle de comique de service, assez lourd mais heureusement assez absent. L’essentiel du duo comique repose sur la confrontation Robert Downey Junior – Kirk Lazarus et Ben Stiller – Tugg Speedman. Le premier vit d’une manière démentielle son personnage alors que le second cherche juste à se refaire une santé avec un blockbuster à succès. L’étonnante métamorphose en soldat black de Downey JR constitue le gros ressort comique du film. Heureusement, loin de se limiter à un simple film comique, Tropic Thunder est également un très bon film d’action mâtiné d’effets spéciaux tout simplement somptueux. Bref, dès que les phases d’humour commence à patiner, ça pète dans tous les coins et le spectateur s’en prend plein les yeux. Du coup, on ne s’ennuie pas un poil.

Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques

Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques

Ben Stiller signe ici son 4ème film en tant que réalisateur et on sent qu’il arrive à maturité. Loin de se cantonner à la comédie de base, il s’affranchit peu à peu de ses codes pour signer un grand film d’action, servi par un casting prestigieux (avec Tom Cruise et Nick Nolte en guest stars des plus inattendues !) sans pour autant se prendre au sérieux. Bref, un grand moment de détente qui se paie le luxe d’être drôle tout en enfonçant les dernières productions de film d’action. Que du bon !

Le film sortira en France le 15 octobre 2008.

Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques
Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques
Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques