Pearl Jam – « Just Breathe » : la vidéo

“Backspacer”, le neuvième album de Pearl Jam est sorti le 20 septembre dernier pour prouver que le groupe phare de la scène grunge des années 90 est resté fidèle à ses fans.

C’est Eddie Vedder qui a écrit les 11 chansons de l’album. Avec des compositions alternants entre le rock avec le très énervé « Supersonic » et les ballades folk comme sur « Just Breathe », on retrouve sur cet opus le timbre particulier du chanteur.

La vidéo de « Just Breathe » vient de faire surface sur la toile. On vous laisse savourer une des meilleures ballades de l’année :

Pearl Jam – « Just Breathe » (Live at Austin City Limits)

Paroles de « Just Breathe »
Yes, I understand that every life must end, uh-huh
As we sit alone, I know someday we must go, uh-huh
Oh I’m a lucky man, to count on both hands the ones I love
Some folks just have one, yeah, others, they’ve got none

Stay with me…
Let’s just breathe…

Practiced all my sins, never gonna let me win, uh-huh
Under everything, just another human being, uh-huh
I don’t wanna hurt, there’s so much in this world to make me believe

Stay with me
You’re all I see…

Did I say that I need you?
Did I say that I want you?
Oh, if I didn’t I’m a fool you see
No one knows this more than me

As I come clean…
I wonder everyday, as I look upon your face, uh-huh
Everything you gave
And nothing you would take, oh no

Nothing you would take
Everything you gave…

Did I say that I need you?
Oh, did I say that I want you?
Oh, if I didn’t I’m a fool you see
No one knows this more than me
And I come clean, ah…

Nothing you would take
Everything you gave
Hold me till I die
Meet you on the other side…

« The Limits of Control » : le nouveau Jim Jarmusch

« Limits of Control » comblera parfaitement tous les cinéphiles habitués aux films de Jarmusch : tous les ingrédients de son cinéma sont là – des cigarettes, du café, des paysages étonnants, des personnages intrigants et flegmatiques, une musique envoutante…

Le cinéaste réussit une fois de plus à nous embarquer dans un road movie étrange et mystérieux, dans un long voyage dans l’espace et dans le temps où le regard est bien plus important que les mots.

Certains parleront d’ennui, mais il s’agit tout simplement d’un véritable poème cinématographique. Divinement bien filmé, avec un cadrage et une photo exceptionnelle, un grand sens de l’épure, aucuns artifices. Certes, la poésie n’est pas commerciale, ni populaire mais pour las vrais amateurs de l’art cinématographique, c’est un grand moment de cinéma. Ces images hypnotiques vous hanteront longtemps…

Photos de « The Limits of Control »

Synopsis de « The Limits of Control »
En route pour une mission mystérieuse, un tueur mutique et solitaire, voyage à travers l’Espagne. Il rencontre des gens plus ou moins bizarres et se livre avec eux à des échanges (boites d’allumettes, messages secrets, guitare…) inexpliqués.

Fiche technique de « The Limits of Control »
Date de sortie cinéma : 2 décembre 2009
Réalisé par Jim Jarmusch
Avec Isaach de Bankolé, Alex Descas, Jean-François Stévenin, Tilda Swinton, Gael García Bernal, John Hurt, Bill Murray
Long-métrage américain
Genre : Thriller
Durée : 1h56 min
Année de production : 2009
Distributeur : Le Pacte

Bande-annonce de « The Limits of Control »

Damon Albarn : un artiste prolifique

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L’année 2010 s’annonce bien chargée pour Damon Albarn.

Pour commencer, il nous annonce que Plastic Beach, le troisième opus du groupe virtuel Gorillaz sortira l’année prochain. Le chanteur a déclaré au « Guardian » : « Le troisième album est quasi fini. Ce qui s’est passé avec Blur en juin et le sentiment d’être porté par ces 120 000 fans présents à Glastonbury m’ont donné l’énergie d’écrire le nouvel album de Gorillaz. J’ai travaillé dur pour que les musiques et les textes soient encore meilleurs. »

Il a également confié que Plastic Beach sera l’album le plus pop qu’il ait jamais réalisé, mais un pop « profond », en réaction à ce qui peut se faire aujourd’hui. A ses côtés, il a invité Lou Reed, The Horrors, Snoop Dogg, Mos Def, Bobby Womack et Barry Gibb ; De La Soul seront également de la partie. La date de sortie n’a pas encore été communiquée mais on vous tiendra au courant.

Parallèlement, comme nous l’annoncions, Albarn travaille sur un opéra avec Jamie Hewlett, son compère de Gorillaz et Allan Moore, le dessinateur de « Watchmen ». Le projet a d’ailleurs été commandité par le Royal Opera House de Londres, un des hauts lieux artistiques de la capitale britannique.

Sachez également que le chanteur serait sur le point de terminer un album en trio avec Tony Allen, le percussionniste de Fela Kuti et Flea des Red Hot Chili Peppers. L’artiste anglais a en outre déclaré vouloir retravailler avec The Good The Bad and the Queen, son dernier groupe en date.

Notons pour terminer qu’un documentaire sur Blur, le premier groupe de Damon Albarn, sortira au cinéma le 19 janvier prochain. Baptisé « No Distance Left To Run », le film porte le nom d’une chanson de l’album 13 mais malheureusement pour les fans français ses projections n’auront lieu qu’au Royaume-Uni. Découvrez ci-dessous sa bande annonce :

« No Distance Left To Run » – trailer

« Le Drôle de Noël de Scrooge »

A l’approche des fêtes de Noël voici une œuvre classique qui revient sur nos écrans dans une nouvelle adaptation. Robert Zemeckis signe ce « Drôle de Noël de Scrooge » animé grâce à la technique de performance capture et en 3D relief.

Adaptée de la nouvelle « Un chant de Noël » écrite par Charles Dickens en 1843, cette version, mise au point grâce aux nouvelles technologies, reste cependant très fidèle à l’original. La fidélité y est d’ailleurs telle, que le choix de Disney comme distributeur peut paraître surprenant. En effet, ce film n’est en aucun cas « un conte de Noël aseptisé made in Disney ». Au contraire, la retranscription ne nous épargne pas les passages disons…très sombres du roman.

Certes, le film nous émerveille par ses effets visuels, nous attendrit et nous émeut, mais n’en oublie pas de nous « glacer le sang » avec ses scènes « morbides ». C’est beau et macabre à la fois, mais à déconseiller aux plus jeunes…

Notons également l’interprétation de Jim Carrey, méconnaissable, qui y tient 8 rôles différents. Un véritable challenge parce qu’il a dû retrouver pour chaque personnage ce qui faisait sa nature profonde : la voix, la gestuelle, l’attitude et le rythme de jeu. Un pari réussi pour ce comédien d’exception.

Photos de « Le Drôle de Noël de Scrooge »

Synopsis
Ebenezer Scrooge est un homme très riche mais connu pour son avarice et manque de générosité. Il passe son temps devant son livre de compte et à mépriser le monde. Il repousse toute relation amicale avec ses proches : son employé, un homme gentil mais vivant dans la pauvreté et maltraité par son patron ; son propre neveux, chaleureux et d’une générosité sans précédent.
Mais a veille de ce Noël, tout va changer…En rentrant chez lui, Scrooge a d’étranges hallucinations. Le spectre de son ancien associé vient lui annoncer la visite de trois esprits, pour racheter ses fautes, et éviter ainsi de finir en damné portant le poids de ses chaînes, comme son vieux collègue escroc… Il s’agit de trois esprits de Noël : Passé, Présent et Futur… Scrooge va alors au fil du temps redécouvrir la lumière de son enfance et petit à petit tomber dans une spirale infernale sombre et terrifiante…

Fiche technique de « Le Drôle de Noël de Scrooge »
Date de sortie cinéma : 25 novembre 2009
Réalisé par Robert Zemeckis
Avec Jim Carrey, Gary Oldman, Colin Firth
Titre original : Disney’s A Christmas Carol
Long-métrage américain
Genre : Animation
Durée : 1h36 min
Année de production : 2009
Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures France

Bande-annonce de « Le Drôle de Noël de Scrooge »

« Bohemian Rhapsody » en anime

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UN clip animé baptisé « Bohemian Rhapsody feat Leiji Matsumoto » verra prochain le jour.

Comme vous l’aurez compris la vidéo verra l’union de l’univers manga imaginé par le célèbre artiste nippon et l’univers musical du mythique groupe Queen.

C’est « Out of Galaxy Ginga no Koshika », le tout dernier manga de Matsumoto (le créateur d' »Albator » ou de « Space Battleship Yamato« ), qui sera au fait mis en musique. Et pas n’importe quelle musique mais l’emblématique « Bohemian Rhapsody » écrit par Freddie Mercury pour l’album « A Night at the Opera ».

Le projet est produit par Think Corporation et Brosta.TV et réalisé au sein du studio Langue d’Oc. Takayuki Inagaki, responsable de « Rosario to Vampire », est aux manettes de l’anime.

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Un premier extrait a été dévoilé le 24 novembre dernier, date anniversaire des 18 ans de la disparition du célèbre chanteur. L’intégralité de la vidéo sera proposée à partir du 23 décembre au Japon via les réseaux de téléphonie mobile pour 525 yens et à partir du 20 janvier sur iTunes Store pour la modique somme de 300 yens. Finalement les marketeux ont trouvé un bon moyen de proposer des titres au téléchargement plus cher. On peut même imaginer que d’autres productions du même acabit verront le jour prochainement.

Le manga
Mais revenons au manga, « Out of Galaxy Ginga no Koshika » a été créé par Matsumoto et Sunsoft pour figurer sur la Wii à compter du 14 avril prochain. Son histoire commence le 9 septembre 2099 à Tokyo d’où un vaisseau commandé par la ravissante Yō Haguro part afin de sauver la Terre de la destruction imminente. Le jeune Hajime Umino se retrouve également embarqué dans cette aventure spatiale. Mais beaucoup de secrets entourent le garçon et son pendentif d’argent en forme de chat, doté d’une puissance inconnue…

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Rappelons pour terminer que Leiji Matsumoto a déjà travaillé sur un projet musical. En 2003 le mangaka et le studio Toei Animation avaient proposé « Interstella 5555 », opéra musical destiné à l’album Discovery du groupe français Daft Punk.

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Equipe du projet

Réalisation : Takayuki INAGAKI
Œuvre originale : Leiji MATSUMOTO
Musique : Queen – « Bohemian Rhapsody »
Projet : Think Corporation
Production : Brosta.TV, studio Langue d’Oc

Muse : 2 concerts au Stade de France en juin

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Les fans du groupe en seront ravis, Muse vient d’annoncer un deuxième concert au Stade de France, pour le 11 juin 2010. Cette nouvelle date s’ajoute à celle déjà programmée le 12 juin pour laquelle les places se sont vendues à la vitesse éclaire.

Rappelons que la bande à Matthew Bellamy vient de donner en France une série de 7 concerts, le public français a ainsi pu avoir un aperçu de ce qui l’attend pour ce prochain spectacle. Les trois musiciens ont présenté leur dernier opus, « The Resistance », paru en septembre dernier, ainsi que leurs plus grands succès.

Prenez bien note, la billetterie pour le concert supplémentaire au Stade De France ouvrira le 3 décembre à 10 heures. Il va donc falloir être réactif !

« Capitalism : A Love Story » signé Michael Moore

Après avoir épinglé l’industrie automobile, le lobby des armes à feu, l’administration Bush et le système de santé, Michael Moore est de retour avec « Capitalism : A Love Story ». Son nouveau documentaire s’attaque cette fois à estimer le prix que l’Amérique paye pour avoir embrassé et épousé le capitalisme.

« Les histoires d’amour finissent mal en général » chantaient Les Rita Mitsouko, le cinéaste les rejoint avec cette chronique d’une crise annoncée.

Provocateur, simpliste, naïf et pamphlétaire, s’il faut critiquer le style démagogique de Moore, il faut lui reconnaître qu’au moins il sait intéresser les gens à un sujet et qu’il n’a pas peur de taper là ou ça fait mal. Bien sûr, toutes ces qualités se retrouvent dans ce pamphlet où il s’attaque à ces machines à faire du fric et broyer de l’humain que sont Wall Street et ses soldats.

Si l’on s’est un peu intéressé aux événements financiers de ces derniers mois, la démonstration de Michael Moore n’apporte pas grand-chose de neuf. Il est plutôt un prophète de malheur à qui le temps a donné raison.

Et à l’heure où la crise s’abat sur une génération dénuée d’intérêt pour la politique, la persévérance du cinéaste à dénoncer l’injustice et à défendre coûte que coûte ses idées force le respect.

Photos de « Capitalism : A Love Story »

Synopsis de « Capitalism : A Love Story »
Michael Moore traite de la crise financière et s’en prend à Wall Street…

Fiche technique de « Capitalism : A Love Story »
Date de sortie cinéma : 25 novembre 2009
Réalisé par Michael Moore
Avec Michael Moore
Long-métrage américain
Genre : Documentaire
Durée : 2h06 min
Année de production : 2009
Distributeur : Paramount Pictures France

Bande-annonce de « Capitalism : A Love Story »

« Trigun », le film : détails

« Trigun », le film revient sur le devant de la scène sous-titré « Badlands Rumble ». L’anime s’est enfin doté d’une date de sortie officielle, à savoir le 24 avril 2010 au Japon, et d’un second trailer :

« Trigun : Badlands Rumble » – trailer

Pour rappel, cette fois le film raconte une histoire totalement inédite, pas vue dans l’anime de 1998 ni dans le manga original de Yasuhiro Nightow.

« Trigun : Badlands Rumble » est réalisé par Satoshi Nishimura, Takahiro Yoshimatsu est chargé du chara design te Noriyuki Jinguji du mecha-design. Yasuko Kobayashi, qui a travaillé entre autres sur les animes « Claymore » et « Witchblade », remplacera Yôsuke Kuroda au scénario. A noter que Tsuneo Imahori, qui avait déjà travaillé sur l’anime, sera une nouvelle fois auteur des musiques.

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« Yume Miru Kikai » : le prochain Satoshi Kon

Après le thriller à succès « Paprika », adaptation du roman de Yasutaka Tsutsui, le réalisateur Satoshi Kon travaille actuellement sur un nouveau long-métrage. Il s’agit en effet de « Yume Miru Kikai » que l’on peut traduire par « La machine à rêver », produit au sein du studio Madhouse.

Satoshi Kon décrit « Yume Miru Kikai » comme un conte folklorique du futur à destination d’un public plus enfantin que d’ordinaire chez lui que ne manquera pas de révéler le character-design sur les images qui viennent d’être révélées. Au niveau de l’histoire, on sait que les personnages seront tous des robots et que nous suivrons en particulier trois d’entre eux – Robin, Ririco et King.

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Synopsis
Dans un lointain futur, la Terre est peuplée de robots qui subsistent grâce à l’électricité. Ririko et le petit Robin sont deux d’entre eux. Chassés du « Paradis de l’Electricité », ils se lancent dans un voyage pour le « Pays de l’Electricité ». Sur leur route, ils croisent bien des ennemis dont les militaires tentant de draîner l’électricité mais aussi de nouveaux compagnons tels que King, un grand robot bleu. Dans un monde en ruines, nos héros parviendront-ils à gagner un second Éden ?

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Le réalisateur s’est entouré de ses collaborateurs habituels mais également de nouvelles têtes afin de mener ce projet. On retrouve Nobutaka Ike pour la direction artistique tandis que Kiyotaka Oshiyama, qui avait animé de belles séquences sur « Paprika », au chara-design et à la direction de l’animation. La surprise vient de la présence de Kenji Itoso à la direction technique.

Aucune date de sortie annoncée pour l’instant mais, vu les propos que tenait Satoshi Kon dans une interview de l’année dernière, nous pourrions espérer « Yume Miru Kikai » pour courant 2011. Enfin pour le Japon, parce que nous…

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Equipe du projet
Idée original, scénario & réalisation : Satoshi KON
Chara-design & direction de l’animation : Kiyotaka OSHIYAMA
Direction artistique : Nobutaka IKE
Direction technique : Kenji ITOSO
Production de l’animation : Madhouse

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