Dragon Ball Multiverse : Manga de fans

Inutile de le cacher, c’est de l’auto promo. Mais pas sur n’importe quoi !

Parmi les plus tarés des fans d’une oeuvre, ils y a ceux qui écrivent leur propres travaux en reprenant donc univers. Le plus classique sont ceux qui écrivent des nouvelles dessus, appelées Fanfics (fictions de fans).
Certains peuvent aussi en dessiner les aventures. Souvent pris d’un manga japonais, un amateur qui dessine son propre manga avec les personnages et l’univers d’un manga connu et officiel dessine un Doujinshi.
Souvent les doujinshis sont pornographiques mais ce n’est pas obligatoire 😉

Vous l’avez deviné, le plus taré est devant vous, et je vous propose de vous lancer dans la lecture d’un Dojinshi basé sur l’univers de Dragon Ball, ou plus précisément, DBZ.

[DB Multiverse]
L’oeuvre est dessinée par Gogeta Jr et scénarisée par moi-même (Salagir).
Cela se passe après la fin du manga, donc après la fin du dessin animé DBZ.Il raconte un tournoi inter-univers, dans lequel nous pourrons faire toutes les rencontres possibles : Buu contre Cell, Freezer contre Pan, Tapion contre Uub…Il y aura aussi des « et si » puisque pour expliquer d’où viennent les autres personnages, chaque univers aura son explication propre (comme « cell a vaincu gohan » ou « goku n’est jamais devenu gentil »)

Vous pouvez lire sur http://www.dragonball-multiverse.com/

Il y a déjà 11 pages en lignes, et nous en ajoutons deux par semaine.
Le tournoi en question n’est que le début de l’histoire, car il y aura une grande aventure par la suite.

pan.jpgLa suite « officielle » de DBZ est le dessin animé DBGT, qui est une honte galactique.
Nous avons décidé de faire notre BD sans tenir compte de DBGT, et avons vieilli les personnages comme bon nous semblait.

Voyez ici, à gauche Pan (la petite-fille de Sangoku) de DBGT, à droite, notre version.

J’espère que vous prendrez plaisir à lire cette BD 🙂

gogeta-bejito-sd.png

Cobra, le pirate de l’espace, de retour ! [brève]

Cobra est de retour ! Après un manga, une série télé, un film, et un remake du manga an couleur, nous aurons droit à une nouvelle série d’épisodes !

Il y aura une série de 4 OAV, puis une série télé.
L’auteur original de Cobra, Buichi Terasawa, écrira et dirigera lui-même cette production.

On attends le premier OAV au Japon le 18 Aout !

Staff :

Buichi Terasawa : auteur, réalisateur
Kenichi Maejima : storyboards
Shichiro Kobayashi : animation
Nachi Nozawa : Voix de Cobra
Yoshiko Sakakibara : Voix de Lady Armanoïde
Il s’agit des même doubleurs que pour la série télé de 1982 !

Starbucks distributeur exclusif d’une compil Sonic Youth !

Alors que la mode est la distribution pseudo gratuite de sa musique sur internet, Sonic Youth ne nous déçoit pas et continue d’être à contre-courant en optant pour une distribution atypique de sa compilation « Hits are for Squares ».
En effet, cette compilation sera vendue exclusivement dans les Starbucks :).
Autre particularité croustillante : les morceaux ont été sélectionnés par une dizaines d’artistes prestigieux, tous fans de Sonic Youth : Eddie Vedder, Dave Eggers, David Cross, and Chloë Sevigny, Radiohead, Beck, the Flaming Lips, Mike Watt, Flea, Mike D et Gus Van Sant. Wow, on savait que Sonic Youth avait beaucoup d’amis stars, mais là c’est une belle brochette ;).

A noter pour les fans de Sonic Youth que la bande à Kim et Thurston sera présente en France au festival Escales, à Saint-Nazaire, France – le 8 aout ;).

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TroyB !!!
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SY hits are for square
Pochette de la compil « Hits are for Squares » de Sonic Youth

Chansons présentes sur la compilation Hits are For Squares :

01 Bull in the Heather [Choisie par Catherine Keener]
02 Sugar Kane [Choisie par Beck]
03 100% [Choisie par Mike D]
04 Kool Thing [Choisie par Radiohead]
05 Disappearer [Choisie par Portia de Rossi]
06 Stones [Choisie par Allison Anders]
07 Tuff Gnarl [Choisie par Dave Eggers and Mike Watt]
08 Teenage Riot [selected Eddie Vedder]
09 Shadow of a Doubt [Choisie par Michelle Williams]
10 Rain on Tin [Choisie par Flea]
11 Tom Violence [Choisie par Gus Van Sant]
12 Mary-Christ [Choisie par David Cross]
13 World Looks Red [Choisie par Chloë Sevigny]
14 Expressway to Yr Skull [Choisie par the Flaming Lips]
15 Slow Revolution [exclusive]

Daedelus sort  » Love to Make Music To » sur Ninja Tune

Daedelus sortira son nouvel album « Love to Make Music to » début juin 2008, sur le label « Ninja Tune ».

Genial ! Incroyable ! Etonnant ! Autant d’adjectifs bien fades quand il s’agit de décrire la musique de Daedelus !
Pour faire simple, on parlera de musique électronique colorée, joyeuse et créative mixant des tas de styles différents.
On entendra chez Daedelus autant de Techno que de HipHop que de Tango que de plein d’autres trucs ;).
Entre Electronica et Abstract Hip-Hop pour les érudits, Daedelus n’a de cesse de se réinventer ;).
A découvrir d’urgence si vous ne connaissez pas ! Ci-dessous le clip de « Fair Weather Friend« , single de ce nouvel album… cette chanson déjà sortie en 2007 sur un maxi vous donnera un petit aperçu de la musique de Daedelus ;).

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Daedelus Alfred Darling
Alfred Darling de Daedelus, electro-poète Dandy !

 

CHANSONS DE L’ALBUM « LOVE TO MAKE MUSIC TO »

1. Fair Weather Friends
2. Touchstone (feat. Paperboy & Taz Arnold)
3. Twist the Kids (feat. N’Fa)
4. Get off Your Hi-hats
5. My Beau (feat. Paperboy & Erika Rose)
6. Make it so (feat. Michael Johnson)
7. Only for the Heart Strings
8. I Car(ry) us
9. I Took Two
10. Assembly Lines
11. Bass in it (feat. Taz Arnold)
12. Hrs: Mins: Secs
13. If we Should (feat. Laura Darling)
14. Drummery Jam
15. You’re the One (feat. Om’mas Keith)

 
DISCOGRAPHIE DE DAEDELUS :
* Portrait of the Artist (2001) Distill Records
* Hers is > (2001) Phthalo recordings
* Invention (2002) Plug Research
* Rethinking the Weather (2003) Mush Records
* A Gent Agent (2004) Laboratory Instinct
* Of Snowdonia (2004) Plug Research
* Exquisite Corpse (2005) Mush Records/Ninja Tune
* Denies the Day’s Demise (2006) Mush Records/Ninja Tune
* Live at Low End Theory (2008) Alpha Pup Records
* Love to Make music to (2008) Ninja Tune Records

Maxis / EP / Divers
* The Quiet Party (2002) Plug Research
* Live Airplane Food (2003) Temporary Whatever
* The Household EP (2003) Eastern Developments
* The Weather (2003) Mush Records (avec Busdriver et Radioinactive)
* Dreams of Water Themes (2003) Plug Research (avec Adventure Time)
* 28:06:42:12 (2004) Mush Records
* Something Bells (2004) Plug Research
* Meanwhile… (2004) Laboratory Instinct
* Impending Doom / Just Briefly (2005) Ninja Tune
* Axe Murderation Remixes (2006) Phthalo
* Sundown Single (2006) Mush Records
* Throw A Fit – EP (2006) Alpha Pup
* Fair Weather Friends (2007) Ninja Tune

« Bang Gang » de retour avec « Ghosts from the past »

5 ans après l’émouvant « Something Wrong » les islandais de Bang Gang sortent leur 3ème album, « Ghosts from the past ».
Ghosts from the past sortira le 23 juin 2008.
Bang Gang est un groupe aux influences trip-hop et électro, formé au milieu des années 1990 par Bardi Johannsson et Henrik Baldvin Björnsson.
Bardi Johannsson est aussi connu pour avoir collaboré avec la belle chanteuse Keren Ann sur le projet « Lady and Bird ».

bang gang Bardi Johannsson
Bardi Johannsson, leader de Bang Gang

Discographie de « Bang Gang »
* 1998 : You
* 2003 : Something Wrong
* 2008 : Ghosts From The Past

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TroyB !!!
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Indiana Jones 4 – La critique

Indiana Jones 4 Le Royaume du Crâne de Cristal est sorti depuis le 23 mai et nous avons enfin pu le voir. Voilà une critique du film :

Le film se situe en 1957. Evolution logique de la timeline, Harisson Ford n’étant plus tout jeune, le film plante son décor dans L’Amérique en proie au Maccarthisme. Fini les balades en zeppelin à dézinguer du nazi, maintenant c’est le danger bolchévique qui guette notre aventurier. La première longue scène d’introduction nous présente les personnages. Indiana Jones et « Mac » MacHale dans le camp des gentils et Irina Spalko dans le camp des méchants. Dès cette intro avec ces 3 personnages, on sent que quelque chose cloche. L’éclairage de la scène est complètement irréel et on sent tout de suite l’aspect studio, limite surréaliste de la scène.

Indiana Jones 4 : la critique
Scène irréelle où l’éclairage et le ciel sont vraiment ratés

Les russes mettent alors la main sur un artefact estampillé Roswell. Deuxième mauvaise impression donc : l’histoire va partir en sucette, on le sent dès cette introduction que le film de Spielberg a sacrifié les mystères archéologiques à la légende urbaine new age et ça, ça fait mal. Troisième blessure : Indiana Jones fausse compagnie à ses ravisseurs et là s’enchaine un combat épique où Harisson Ford, du haut de ses 66 ans, pulvérise des soldats russes armoires à glace, où il court sur les traverses d’un entrepôt avec plus d’agilité qu’Altaïr d’Assassin’s Creed et où il enchaine les cascades les plus invraisemblables.

Et alors me direz-vous ? Est-ce suffisant pour dire que le film est mauvais ?

Non, bien entendu, mais cette scène d’action, en plus d’être surréaliste, est surtout beaucoup, beaucoup trop longue.

En 20 minutes d’introduction, Indiana Jones 4 plante ses trois principaux défauts qui le suivront tout le long du film :
1. Effets spéciaux 3D ratés
2. Histoire assez peu palpitante et inutilement complexe
3. Scènes d’actions trop longues, sans surprises et avec une surenchère constante.

Indiana Jones 4 a fait le pari de mettre l’accent sur l’action au détriment de l’aventure. Fini les pièges à débloquer dans les temples, fini les énigmes, maintenant Indy il cogne et ça lui prend bien 75% de son temps dans le film. Fini aussi le mythe de la liberté qu’incarnait l’archéologue, dès le début du film on le voit en proie à des agents du FBI et on fait état de son glorieux passé à l’OSS. Indiana Jones est donc relégué à un statut d’espion, dépendant et contrôlé par le gouvernement américain… dur à avaler. Fini aussi Indy le séducteur. En dehors de la méchante russe aussi froide que de l’antigel de tank, le seul personnage féminin du film est celui de Marion Ravenwood ( Les aventuriers de l’arche perdue) qui est tellement inutile qu’on aurait pu couper ses scènes sans influer à aucun moment sur le film.

Pour autant, tout n’est pas mauvais dans Indiana Jones 4. Shia LaBeouf est la petite révélation du film avec un rôle à la fois de dur, de bagarreur et de tendre. On pouvait penser que son personnage serait soit trop envahissant (pour rajeunir le film voir remplacer Indy), soit trop inutile. Ni l’un ni l’autre, c’est un, c’est LE très bon personnage.
Mention spéciale aussi pour Cate Blanchett qui joue une méchante… vraiment efficace même si globalement, son personnage et les méchants russes sont vraiment sous-exploités.

Indiana Jones 4 - La critique

Autre bonne surprise du film, Spielberg n’a pas cédé aux sirènes du tout numérique et nous propose des décors « réels » de toutes beautés, donnant un vrai cachet aux environnements visités par le docteur Jones. Enfin, Harisson Ford est toujours aussi efficace dans ce rôle et la magie, malgré les défauts rédhibitoires du film, fait quand même effet.

Car ils se sont acharnés sur ce pauvre Indiana Jones 4. Exit les nazis, mettons des russes ! Sauf que le transfert passe mal surtout quand les « méchants » exposent leur plan machiavélique (en gros, rendre le monde communiste), on se dit blague ? hommage à la parano anti-rouge de l’époque ? Quoiqu’il en soit ils ne sont pas très crédibles et n’incarnent pas le mal, comme les nazis savaient si bien le faire.
Exit aussi la psychologie des personnages, vu que les spectateurs les connaissent déjà, pourquoi se compliquer la tâche ? Les héros passent dans le film comme un éclair, ne laissant aucune empreinte (sauf Shia LaBeouf, qui arrive à véhiculer un peu d’émotion, rendant ainsi au moins un des personnages du film un tant soit peu humain)

Tout ça a été compilé pour laisser le libre champ à l’action. Bien que divertissante, les scènes d’actions manquent cruellement de variété. Le film compte 4 scènes d’action : le début, la course poursuite en moto dans la ville, la course poursuite dans la jungle et le combat final. Scènes trop longues où on en fait trop et où surtout les images de synthèse sont mal exploités : la course poursuite dans la jungle est d’un ennui mortel : les héros passent de voiture en voiture sans effort, se battent 10 minutes debout sur une jeep lancée à toute allure sans être chahutés par la route, on sent vraiment la scène tournée en fond vert, trop longue, une fois encore trop « fausse » pour faire vibrer le spectateur.

Puis le finish avec le syndrome Esteban où on bâcle rapido l’histoire. Un peu comme si le thème des extraterrestres était honteux, on élude beaucoup de question. Dans les précédents Indiana Jones, il y avait une partie de mystique mais le scénariste ne se targuait pas de donner une réponse, chacun y voyait ce qu’il voulait : le divin, des klingons, de la magie… dans Indiana Jones 4, on nous donne la réponse (des E.T), cassant l’imagination mais sans pour autant nous donner d’explications. Du coup, le film en dit trop mais n’en montre pas assez. Dommage.

Pour conclure, je dirais qu’Indiana Jones 4 est somme toute un bon film. Il y a de l’action, c’est divertissant, les acteurs sont efficaces et l’histoire suscitera de l’intérêt chez les amateurs d’ésotérique. En revanche, c’est réellement un mauvais Indiana Jones dans le sens que le film se résume au plus simple dénominateur commun de la série : Harrison Ford + action + chapeau / fouet.

Indiana Jones 4 - La critique

Un peu léger pour convaincre.

Festival les Ardentes, Liège : du 10 au 13 Juillet 2008 !

3ème édition pour le festival des Ardentes, le festival Rock-Electro qui monte !
Le festival se déroule les 10, 11, 12 et 13 juillet 2008 à Liège, en Belgique.
En 2007, les Ardentes ont vendu toutes leurs entrées, soit 43000 festivaliers en 4 jours !
43000 visiteurs, ça semble beaucoup, mais il faut voir que c’est 3 à 4 fois moins que chacun des gros festivals Belges que sont Wechter, Dour et Pukkelpop.
Pour se différencier des gros festivals « historiques », Les Ardentes annoncent jouer la carte de la qualité plutôt que de la quantité.
Qualité de la programmation, de l’organisation, du cadre.

Jusqu’ici, niveau programmation,le festival Les Ardentes tient ses promesses avec une affiche vraiment alléchante !
Cypress Hill, Laurent Garnier, Camille, Dionysos, Dave Clark, Cansei de Ser Sexy, The Mars Volta, Spiritualized, The Kills, Girls in Hawaii, Nada Surf, Daniel Darc, Bashung…
Et des dizaines d’autres super groupes. Bref, ça va arracher 😉 !

L’équipe Twivi sera présente les 4 jours pour couvrir l’évènement en direct ! Au plaisir de s’y rencontrer et d’y partager passions et bières ;).

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TroyB !!!
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Site officel du Festival « Les Ardentes » : http://www.lesardentes.be/

AFFICHE (
JEUDI 10 JUILLET
CYPRESS HILL, SIOUXSIE, LAURENT GARNIER, CAMILLE, YAEL NAIM, TRENTEMØLLER (live band), SEBASTIEN TELLIER, THE DØ, EMPYR, BRISA ROCHE, FLOGGING MOLLY, ARSENAL, (…)

VENDREDI 11 JUILLET
DAVE CLARKE, CANSEI DE SER SEXY (CSS), GOOSE (live), BOOKA SHADE (live), DERRICK MAY, M.A.N.D.Y., YELLE, SOLDOUT, DR. LEKTROLUV, ANDREW WEATHERALL, MATTHEW DEAR & RYAN ELLIOTT, COOL KIDS, CHLOE (live), APPARAT (live band), ARNAUD REBOTINI (live), SASCHA FUNKE, (…)

SAMEDI 12 JUILLET
GROOVE ARMADA, M.I.A., THE STREETS,
THE MARS VOLTA, DIZZEE RASCAL, THE KILLS, LIARS, THE BELLRAYS, SPIRITUALIZED, DAS POP, CROOKERS, BLOODY BEETROOTS, DEVOTCHKA, NOISIA, HOLLYWOOD PORN STARS, TIM VANHAMEL, DJ FOOD vs. DK, DJ MARKY, PUPPETMASTAZ, (…)

DIMANCHE 13 JUILLET
ALAIN BASHUNG, THE DANDY WARHOLS, DIONYSOS, GIRLS IN HAWAII, ARNO, NADA SURF, DANIEL DARC, THE CINEMATIC ORCHESTRA, NICOLE WILLIS & THE SOUL INVESTIGATORS, SAINT-ANDRE, PUGGY, (…)

Graphismes des jeux Zelda : le Link qui vous fait rêver

Je reprends un thème qui me tenait à coeur, la comparaison entre les jeux Zelda. J’avais déjà fais cela pour mon vieux et oublié site Zelda, une belle comparaison, sur les personnages, l’histoire, les objets, etc. qui va jusqu’à Ocarina of Time. Un site en passant complètement formidable, surtout en anglais, que je vous conseille de voir (peu rempli, mais uniquement par de la qualité).

Notez que, pour la plupart des images, vous pouvez cliquer dessus afin de voir une grande version.

Avant quand on était jeune

Zelda 1, 2, 3 et game boy (LA, Oracles of ages et season) bref tous les jeux avant la 3D, n’ont pas des parti-pris graphiques très forts (enfin, si, mais pas pour ce dont je vais parler), mais on y retrouve quand même le thème principal caché de cet article, qui sera la différence de maturité entre les jeux, avec l’âge de Link. Cela nous empêchera pas de regarder les art-works qui nous montrent le vrai visage de ce qu’on est cansé manipuler. En effet, je veux pas cracher trop sur le pixels, d’ailleurs j’adore le graphisque de la SNES, mais quand même, jouons au jeu des 7 erreurs entre les artworks et le résultat à l’écran !

Zelda 1

Etrange que ces dessins soient si… amateurs ! … Pourtant je n’ai que cela…

Zelda 2

Link prends quelques années et la légende de Zelda s’étoffe. La princesse dort à défaut de se faire enlever 🙂

Zelda 3

Arrivée sur la Super Nintendo !

Zelda GameBoy

Link arrive avec les graphismes en style Super Nintendo, et limité à 4 niveaux de vert…
Ensuite, une version retouchée gameboy color, super gameboy, etc…

Ensuite Capcom entre dans la partie avec ses Oracle of Age/Season, sur Gameboy Color (le sprite de Link est identique)

Notez les Triforces dessinées sur la main, présentes depuis Zelda Ocarina (cf paragraphe suivant)

La 3D, c’est cool.

Avec la Nintendo 64, tous les espoirs étaient permis (et ont été déçu). Nous avons pu voir nos personnages de près, et je veux dire, dans le jeu, pas en artbook sur le manuel et dans la pub. Je dis que la Nintendo 64 a déçu, car c’est ce qu’elle a fait. A vouloir garder des cartouches, elle a fait des jeux de 8 ou 16 megas octets pour parer à la concurrence, qui sortait ses jeux sur CD, donc 650 megas, voire 3 CDs pour Final Fantasy… Traduisez : là où il y avait des scènes pré-calculés, la N64 faisait de la cinématique avec les graphismes du jeu. Là où il y avait de la musique en mp3, la N64 réutilisait un synthétiseur genre MIDI en mieux. Là où y il avait des textures léchées, nous avions des tas de pixels compressés et pour la plupart générés avec des algos de bruits. De la 3D avec plus de polygones, mais tout le reste faisant peur. Bref, je disgresse. La qualité graphique existe dans les deux Zeldas de la N64, mais rien qui déchire.
Notez que Link devient à ce moment châtain-blond. A Windwaker, il devient complètement blond.

Ocarina of Time a lancé l’attrait du jeune et adulte Link. Très vite, pour moi, le jeune pouvait faire « moins de choses ». Limité comme l’est un Link sur Game Boy, il a moins de techniques proches du personnage, comme les mouvements et techniques complexes d’épée, lui donnant une importante coolitude. Dans Ocarina, le jeune Link a le boomerang, le vieux a l’arc, quand même. De plus, Link a l’habitude de se faire rembarrer par les passants et les gardes royaux parce que c’est un gamin. Tel les lecteurs d’Harry Potter, les joueurs grandissent avec les sorties de jeu, et ne crachent pas sur un Link qui a leur âge. Or, Majora n’avait qu’un Link enfant. Certes il était majeur lorsque transformé en Zora ou Goron, mais c’est tout.

Notez quand même l’ajout du formidable Oni Link, qui est adulte, balèze, et avec une épée qui déchire ! Il a été fort dommage que son utilisation soit uniquement limité aux salles de boss, sachant qu’ils ont tous des particularités qui les rendent fort peu pratique à battre avec Oni Link.
Oni Link est méga cool et a de nombreux fans. Mais les images le représentant sont très rares. Pour la peine je dois vous montrer un fan-art superbe.

La terrible défaite du sombre sur le kawai

Lorsque la GameCube est arrivée, tous les fans sont devenus tous fous grâce à la démo de l’Expo 2000 Space World. Il s’agit bien sûr de cette courte vidéo où un Link adulte combat Ganon en forme humaine. Les deux personnages sont détaillés et réussi, les mouvements aussi. Cela donne énormément envie !

Mais les fans furent déçu. En effet, ces deux personnages ne seront pas dans le prochain Zelda, mais dans Super Smash Bros Melee, ce qui n’est pas si mal. De bons persos à jouer d’ailleurs, surtout Link (dispo en adulte et enfant, les revoilà).
Vous avons eu une lueur d’espoir lorsque ce Link est arrivé en guest star sur Soul Calibur II, version gamecube.

Et voici qu’arrive la première annonce du Zelda sur Game Cube, horrifiant une grande partie de la population. Link y est un tout petit gamin, avec effet dessin animé, et un visage dessiné, mais vraiment dessiné !

Whoaaaaa... c'est d'la bonne...

Ce fut très rebutant. Néanmoins au final, le jeu est superbe, et le cellshading rend magnifiquement bien. Un an après, Nintendo continue à pousser le bouchon en sortant Minish Cap et Four Swords, avec le même link gamin aux grands yeux. De nombreux joueurs étaient déjà passé à la playstation pour dégommer dans le sang des monstres.

Les graphismes Minish Map, sur Game Boy Advance :

Phantom Hourglass est dans la même veine, mais le résultat DS avec un cellshading + contours assez raté, donne étrange pour ne pas dire moche.

Le retour du héros

Enfin il est arrivé, sans s’presser, tel Zorro.


Les cheveux dans le vent, sur sa monture flamboyante, voici le link qu’on a tous attendu ! Il s’agit bien sûr de Twilight Princess, sur NGC/Wii.

Le dessin animé

Les américains ont produit un dessin animé en suivant la trame de Zelda 1 (enfin, de loin quand même). Zelda et Link vivent dans le château d’Hyrule avec la Trifoce de la sagesse, Ganon vit dans l’overworld avec la triforce du pouvoir. A chaque épisode Ganon veut récupérer l’autre triforce, il attaque, et à la fin, retour au statu quo. Link essait d’embrasser la princesse Zelda.

Treize épisodes de pur bonheur qui sont passés à la télé en France également. Je les ai revu grâce à youtube et Link dit tout le temps « Excuuuuuuse me, princess ».

Les adaptation mangas, BD, Comics

C’est vraiment formidable internet. J’ai trouvé une adaptation en Comics du dessin animé sus-mentionné. Seul Link est dessiné un peu différemment.
A la manière américaine, certains bonus sont dessiné par d’autres auteurs.

Il y a aussi une adaptation manga, de Zelda 3 sur Super Nintendo.

J’en profite pour citer l’adaptation de Zelda Ocarina of Time par un amateur français talentueux.

CD-I

Attention, ce passage est traumatisant.
Nintendo a cédé les droits sur le jeu Zelda, pour Philips pour leur « console » CD-I dont le succès retentissant résonne encore quelques part sous des grosses pierres.
Ces derniers ont produit 3 Zeldas, dont deux avec des scènes animées par un studio Russe, et c’est immensément laid. Ca l’est encore plus en regardant les vidéos, cherchez donc sur youtube.

Quelques Fan arts

Les fan-arts de Zelda ne manquent pas sur le net. En voici quelques un de différents styles. Je m’excuse après des auteurs respectifs que j’ai perdu et ne peux lier. (Pourtant c’est sympa de recevoir un … Link)

Alors, quel Link préférez-vous ?

En bonus, un wallpaper créé a partir de pleins de Links. J’ai perdu beaucoup de temps à les découper -_-l
Téléchargez-le en 1600×1200, en 1280×960, en 1024×768, ou en 800×600

Jojo’s Bizarre Adventure décrié par le Comité de Fatwa d’Al-Azhar [brève]

Ce dessin animé en 13 épisodes, sorti en 2001 se passe en partie au Caire. En fait, c’est là que se cache le grand méchant, Dio, et les héros voyagent dans divers lieux pour le retrouver.

Voilà que le Comité de Fatwa, à l’université d’Al-Azhar, remarque une scène où Dio lit un livre, et se faisant, jure de tuer le héros. Le problème, c’est que ce livre, c’est le Coran.
« Cette scène associe les Musulmans aux terroristes », dit le président du comité. Ce mot continue donc d’être à la mode.

jojo-extrait.jpg En fait, il s’agit d’une simple erreur.
Dans la scène correspondante dans le manga, visible ci-contre, le texte du livre n’est pas lisible. Pour l’animé, les dessinateurs ont récupéré des textes Arabes.
Erreur: aucun des animateurs ne savaient lire l’Arabe, ils ont donc pris quelque chose au hasard et c’était le chapitre Ar-Ra’d du Coran.

C’est une pratique assez courante. Je sais que beaucoup de dessinateurs franco-belges, lorsqu’ils voulaient écrire du texte chinois ou japonais, copiaient sans les comprendre les kanji qu’ils voyaient dans les menus de restaurants, ou simplement sur leur bouteille d’encre de Chine !

Ni une ni deux, la Shueisha et la firme de production, A.P.P.P. arrêtent toutes les ventes de cet animé, ainsi que du manga !
Bien sûr ils s’excusent aussi platement (de quoi? De faire lire un livre au méchant ??).

Et pire, ils s’excusent aussi parce qu’ils remarquent également que dans certaines scènes de baston, on voit des bâtiments qui ressemblent un peu à des mosquées (et?…)
Ils vont donc revisionner en détail le manga et l’animé, et l’éditer de toutes scènes qui pourraient porter à confusion….

Je rappelle que pour des raisons à peu près équivalentes, les dessins animés de Tex Avery ont été réédités en enlevant tous les passages qui pourraient vaguement choquer un bigot de mauvaise foi : ceux où sont représentés des Noirs, ainsi que quelques croustillantes références anti-japonais 😉