Appaloosa – un western vrai et efficace

S’il est bien un genre cinématographique que j’aime, c’est le western. Pour autant, faire de nos jours un western réussi relève de la gagure tant le sujet a été vu et revu dans tous les sens.

Dans Appaloosa, Ed Harris repasse derrière la caméra et signe ici son deuxième film en tant que réalisateur, après « Pollock » en 2003. Ce coup-ci, c’est un roman, Appaloosa de Robert B. Parker, qui passe dans les mains de l’acteur.

Appaloosa - un western vrai et efficace

Appaloosa est une ville du Nouveau-Mexique où la loi du Colt est souvent la plus forte. Un puissant propriétaire terrien, Randall Bragg (Jeremy Irons), n’hésite pas à dessouder le sheriff et ses adjoints qui venaient pour arrêter deux de ses hommes. Devant une ville sans loi ni ordre, les notables font alors appel à Virgil Cole (Ed Harris) et Everett Hitch (Viggo Mortensen), deux fines gâchettes dont le travail est de rétablir l’ordre dans les villes. Leurs méthodes expéditives ainsi que leur amitié indestructible mettent la ville au pas. Pour autant, Bragg est loin du bandit de grand chemin et il mettra des batons dans les roues du duo, surtout que l’arrivée d’une jeune veuve en ville, Allison French (Renée Zellweger), vient compliquer la tâche de Virgil Cole…

Appaloosa - un western vrai et efficace

Appaloosa est un western, un vrai, pur jus. Tous les codes y sont : les grands espaces, les bagarres au saloon, les bandits, les justiciers, les traitres, les indiens et la jolie demoiselle. De ce coté, on est en territoire connu, pas de (mauvaise) surprise à vouloir moderniser le tout. En revanche, là où le film se différencie, c’est dans son réalisme revendiqué et parfaitement assumé : Les combats sont rapides et brouillons, les justiciers sont des super gâchettes sans culture qui ne savent pas parler aux femmes ou qui essaient de faire de belles phrases comme dans les livres sans pour autant en comprendre le sens (Viggo Mortensen lâchera après une tirade alambiquée « Vous n’avez pas compris ? Moi non plus d’ailleurs, bonne journée » )

Bref, Ed Harris écorne gentiment le mythe de l’Ouest où les cowboy étaient des flingueurs joli coeur, qui faisaient régner l’ordre tout en faisant chavirer le cœur des dames. Cela donne des dialogues souvent savoureux, parfois drôles mais qui sonnent juste et bien plus crédible à une époque où savoir manier une arme était plus important que de savoir lire.

Appaloosa - un western vrai et efficace
Appaloosa - un western vrai et efficace

Dans le rang des réussites du film, on notera l’étonnant duo Ed Harris / Viggo Mortensen. Compagnon d’arme depuis 12 ans, leur amitié, leur confiance et respect mutuel transpirent à l’écran d’une fort belle manière. L’autre grand atout du film revient au traitement de la femme. Le rôle de Renée Zellweger illustre bien une époque ultra violente où les femmes n’avaient pas leur mot à dire. Du coup, elle s’émancipe assez vite du simple rôle de la garce de service pour celui de la femme apeurée par ce monde machiste et violent.

Appaloosa n’est pas pour autant un chef d’oeuvre incontesté. Des lenteurs scénaristiques viennent plomber le tableau et les vingts dernières minutes du film sont « de trop ». Ed Harris livre une réalisation soignée et sobre mais il a pêché par gourmandise sur le scénario et on a un peu l’impression qu’il a voulu trop en faire. Dommage, car le spectateur décroche par moment. De même, le traitement de l’histoire laisse assez peu de place à l’action « traditionnelle » donc si vous voulez un western violent où ça canarde, vous pouvez passer votre chemin.

Mais si ces points ne vous rebutent pas, alors foncez voir Apaloosa. Son histoire originale, ses personnages attachants et son incroyable casting valent le détour, pour peu que vous aimiez le western !

Appaloosa - un western vrai et efficace
Appaloosa - un western vrai et efficace

Wall-E

On pourrait accuser Pixar de faire tout le temps la même chose… des films qui déchirent.

C’est très simple, Wall-E contient en lui toutes les qualités classiques du Pixar :

  • Des graphismes qui sont travaillés dans le moindre détail
  • Un monde d’une beauté époustouflante et pourtant énormément réaliste
  • Un pitch simple, résumable en une ligne
  • Un scénario vraiment original, qui étonne à chaque fois
  • Des personnages au top du top
  • Mise en scène parfaite, aucune longueur, aucun ennuis
  • Des références subtiles

Maintenant, revoyons la scène au ralenti.

Graphismes

La production 3D actuelle se sépare en deux grandes tendances. D’un côté ceux qui se croient encore en 1995 et essaient à chaque production de dépasser les limites, de faire un film encore plus beau, encore plus formidable grâce à la technologie de la 3D, et émerveiller le spectateur qui pourtant n’y verra rien, sur leurs effets qui leur ont pris des mois.
Et puis il y a ceux qui savent que la 3D est un outil pas cher et efficace. Ils pondent les films plus vite qu’un studio japonais sort son épisode hebdomadaire de shonen, font rôter le personnage, amassent l’argent, et recommencent.

Et oui ! Avec les avantages de la 3D, pourquoi s’en priver ? Je n’en dirai pas que du mal, des films pas mal comme La véritable histoire du petit chaperon rouge auraient été nuls sans une réalisation efficace et pas cher avec la 3D.
En effet, souvent le budget qui est mis dans la réalisation n’est pas mis dans le scénario.La 3D coûte au bas mot 100 fois moins cher que le dessin sur celluloïd, on peut donc aujourd’hui faire avec un scénario sympa une réalisation regardable.

Pixar eux, se donnent tous les moyens à chaque film.
Chaque objet est dessiné en détail, à un point tel que seuls les premiers Disneys, oui d’il y a70 ans, font preuve d’un tel perfectionnisme. Une qualité au top.

Un monde d’une beauté époustouflante et pourtant énormément réaliste

Ici la planète est couverte de poussière et de rouille. Ce ne sont que des déchets sur un monde post-apocalyptique. Pourtant, on y voit des tours (créées par Wall-E) illuminées par le soleil du matin, et c’est superbe. Il en est de même pour à peu près tout, chaque lieu vaut le coup d’oeil, et ce, en utilisant des éléments qui existent, comme ici de simples cubes de déchets compressés.

On avait la même chose dans les autres films : le fond de la mer dans Némo, les toits de Paris dans Ratatouille, la forêt luxuriante dans The Incredibles… Même la nourriture de Ratatouille, nous donnait faim.

Un scénario au pitch vraiment simple, résumable en une ligne

Souvent et surtout sur les derniers films, entendre le pitch seul donne un a-priori hyper négatif. On se dit que ça doit être tout pourri.

  • Alors heu c’est un robot tout seul sur Terre et un autre robot arrive et il l’aime
  • Ben un rat, il voudrait être cuisinier dans le monde des humains, alors il s’allie avec un type
  • C’est des voitures qui parlent… le héros est égocentrique mais il rencontre des voitures sympa
  • C’est des super-héros, mais y’a plus de super héros. Non c’est pas Watchmen… enfin si.
  • Papa poisson cherche son enfant poisson

Et pourtant… pourtant le film est une réussite.

Un scénario vraiment original, qui étonne à chaque fois

Au moins la liste ci-dessus le montre, c’est n’importe quoi les films Pixar ^_^ Où sont les héros qui délivrent les princesses ? Les enfants qui trouvent un monde parallèle dans leur boite à chaussure ?

Au moins ces pitchs font toujours preuve d’imagination.

Des personnages au top du top

Pratiquement le plus important dans un film… Quel charsime dans chaque héros de Pixar… Inutile de citer ici les nombreux persos, premiers rôles ou secondaires, qui sont si réussis dans leurs diverses productions.

Pour Wall-E nous avons, et bien Wall-E, robot rouillé et appliqué, qu’on ne quitera pas des yeux durant tout le film, plus attendrissant que le chaton de Shrek.
Eve est magnifique, surpuissante, intelligente et… très dangereuse !
Mais nous avons aussi le gentil capitaine de vaisseau, naïf au départ, puis fortement engagé par la suite.
Et même deux personnages qu’on voit à peine, deux humains qui les premiers sortent de leur carcan et se rencontrent, on les aime.

Mise en scène parfaite, aucune longueur, aucun ennuis

Ca ne s’explique pas. On ne s’ennuie jamais.

Souvent dans les films actuels, il y a une ou deux scène où je me dis : « Mais c’est nul ça ! Pourquoi ils ont fait ça ? » Et bien ici, ils le font pas.

Des références subtiles

Les productions 3D des dix dernières années, se sont basées sur Shrek 1, et ont cumulés à outrance les références à tout ce qu’on aime. Shrek 2 lui-même, et le suivant, ont continués dans cette voie de l’humour facile : placez une référence directe à quelque chose qu’on aime, et le spectateur sera content.
Si la référence est trop récente, alors le film va vite vieillir (l’intro de Shrek 2 est maintenant déjà à moitié incompréhensible).

Avec Pixar, la référence est plus subtile. Souvent, au lieu de montrer directement un personnage se transformant en super Saiyajin, ou de placer Yoda à l’écran, il reprendra une ambiance caractéristique (dans The Incredibles, il y a légions de références à … James Bond, et oui que pas les super héros), ou placera juste un son (bruit du sabre laser).

Tropic Thunder – Tonnerre sous les Tropiques

En 1969 une force d’élite de l’armée américaine a été envoyée en mission secrète au Vietnam. La mission était considérée comme suicidaire.

Des 10 hommes envoyés, 4 sont revenus.
Des 4, 3 ont écrit un livre là-dessus.
Des 3, 2 ont été publiés.
Des 2, un seul a été adapté en film.
Ceci est l’histoire de l’homme, qui a essayé de faire ce film.

Ben Stiller est de retour à la réalisation avec son dernier bébé : Tonnerre sous les Tropiques ou Tropic Thunder en VO. Au programme : 3 stars du cinéma sont embarquées dans une super production sur l’histoire d’une escouade de choc au Vietnam. Sauf que les égo surdimensionnés et le mauvais jeu d’acteur poussent le film au bord du chaos. Devant les retards et les pertes colossales, la production met la pression maximale sur le jeune réalisateur de Tropic Thunder. Pour susciter une étincelle, il décide alors d’embarquer son casting de choc en plein milieu de la jungle. Sauf qu’il tombe en plein territoire d’une armée de narcotrafiquant ! Nos soldats d’opérette vont découvrir la vraie guerre du Vietnam !

Bande Annonce : Tropic Thunder [vostf]

[flv:2008-10/tropic.flv 2008-10/tropic.jpg 550 236]Tropic Thunder mixe allègrement la comédie et le film d’action. A la fois hommage et pastiche au film de guerre, le film réussit d’être bon à la fois sur l’action et sur l’humour.

La tête d’affiche de Tropic Thunder regroupe les principaux stéréotypes des stars d’Hollywood :
Tugg Speedman (Ben Stiller) est un héros de film d’action qui a complètement raté ses tentatives de sortir du genre, Jeff Portnoy (Jack Black) est le héros d’une comédie pipi caca et sa réussite en tant qu’acteur ne tient qu’à ses flatulences et enfin Kirk Lazarus (Robert Downey Junior), l’acteur intello qui cherche les défis artistiques. La petite troupe est secondée par Alpa Chino -sic- (Brandon Jackson), une star du hip hop porte parole d’une marque de soda et enfin Kevin Sandusky (Jay Baruchel) le jeune premier qui fait du cinéma seulement pour emballer les minettes.

Cette bande de tocards et de stars au gros melon, une fois baignée dans la  » vraie guerre », oscillera entre le déni de la réalité croyant que « c’est toujours un film » et le sur-réalisme avec un Robert Downey Junior qui joue un Lazarus complètement obsédé par son rôle de sergent afro-américain.


L’acteur de Iron man nous épate en changeant de couleur de peau !

Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques

Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques

Bon, pas la peine de faire semblant, Jay Baruchel et Brandon Jackson ont des rôles archi-secondaires, de même Jack Black n’assure ici qu’un rôle de comique de service, assez lourd mais heureusement assez absent. L’essentiel du duo comique repose sur la confrontation Robert Downey Junior – Kirk Lazarus et Ben Stiller – Tugg Speedman. Le premier vit d’une manière démentielle son personnage alors que le second cherche juste à se refaire une santé avec un blockbuster à succès. L’étonnante métamorphose en soldat black de Downey JR constitue le gros ressort comique du film. Heureusement, loin de se limiter à un simple film comique, Tropic Thunder est également un très bon film d’action mâtiné d’effets spéciaux tout simplement somptueux. Bref, dès que les phases d’humour commence à patiner, ça pète dans tous les coins et le spectateur s’en prend plein les yeux. Du coup, on ne s’ennuie pas un poil.

Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques

Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques

Ben Stiller signe ici son 4ème film en tant que réalisateur et on sent qu’il arrive à maturité. Loin de se cantonner à la comédie de base, il s’affranchit peu à peu de ses codes pour signer un grand film d’action, servi par un casting prestigieux (avec Tom Cruise et Nick Nolte en guest stars des plus inattendues !) sans pour autant se prendre au sérieux. Bref, un grand moment de détente qui se paie le luxe d’être drôle tout en enfonçant les dernières productions de film d’action. Que du bon !

Le film sortira en France le 15 octobre 2008.

Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques
Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques
Tropic Thunder - Tonnerre sous les Tropiques

Transformers le film

Vous le savez, Transformers 2, le film, sort le premier Juillet 2009.
Pour ceux qui l’attendent avec impatience, un petit rappel de ce qu’est le 1, c’est à dire un énorme ratage.

J’étais pourtant venu avec l’a-priori qu’il fallait. D’une je savais que les héros étaient des humains et que les Transformeurs étaient les dinosaures de Jurassic park, et qu’on les verrai peu et en arrière plan (les humains sont trop occupé au premier plan à gérer toute l’histoire tous seuls).
D’une autre je savais que ce serai un film d’action. Scénario simplet, pleins d’approximations. Des explosions et des missiles qui fusent.
Enfin, je savais aussi qu’on boufferai de la pub en permanence, pub pour voiture, camion, et tout ce qui traîne.

Je m’étais trompé, et sur les points les plus importants.

Là où je m’étais pas trompé :
Il y a bien masse pub pour les voitures, ce qui me passe au-dessus de la tête, n’étant capable de reconnaitre que 3 types de voiture (les Twingos, les Méganes, seules voitures que j’ai conduis, et les Smarts). Rien ne me stresse plus quand on me donne des directions au volant que « bah suis la ZX ».
Toi dire couleur de voiture et moi la suivre.
Nous avons aussi des pubs pour les moyens de paiement (carte de crédit, paiement en ligne), Ebay toujours, quelques téléphones portables, etc, etc. mais heureusement tout cela ne m’influence pas, et même ne me dérange pas. Il faut dire que je ne consomme pas comme tout le monde.

Il y a bien des approximations de scénario. Dans une base enfouie sous « 10 terrains de foot de ciment » pour empêcher les ondes de passer et d’être détecté, un transformer envoie un message aux autres comme une lettre à la poste. Je ne dirai rien sur le hackeur de l’internet qui lit des messages dans des ondes avec une interface très fun en 7 secondes (tous les professionnels du monde trouvaient rien depuis des jours).
Et les Transformers ont bien un rôle très limité. A se demander pourquoi on nous dit les noms des 5 gentils, seuls deux ont un rôle dans le film.

Là où je me suis trompé : l’action.

Mais, les scènes d’actions, la base du film, sont les plus ratées de l’histoire. Et oui, tant de budget pour ça, je suis étonné que personne n’est publiquement executé les responsables de ces scènes pour cela.
L’idée est la suivante : faire de la 3D super chiadé, l’animer, la placer dans un décor de fou. Faire une chorégraphie d’action et de combat, et créer la scène. Puis filmer cela en déplaçant la caméra dans tous les sens pour qu’on ait rien le temps de voir. Afin d’enlever tout possibilité de comprendre quoi que ce soit, ne pas hésiter à flouter toute la scène.

Voici quelques screenshot d’une scène. C’est le super combat de la voiture jaune contre la voiture de flic noire, qu’on ne voit pas plus de 3 secondes, et en même temps le totalement inintéressant combat entre un humain ado et un robot tueur qui a déjà défoncé plusieurs gardes du corps du président (le gamin gagne).

D’ailleur le robot voiture de police a presque beaucoup de rôle. A un moment on le voit de près, parler. C’est là qu’on comprends dans le film que jamais on ne verra un Transformer en détail (c’est faux: on verra un peu le visage d’Optimus).
J’ai tout fais pour essayer de prendre une image nette de son visage, j’ai même regardé la scène au ralenti. Rien n’y fait, on ne verra jamais son visage malgré la caméra pointée directement sur lui. D’autant que le robot parle en bougeant très fortement la tête.

Voilà donc ce qu’on a : aucune, absolument aucune scène d’action du film (c’est à dire tout le film, c’est ça qu’on est venu voir) n’est compréhensible. Et seul le tiers est regardable (on regarde sans comprendre, donc si vous me suivez).

Un film d’action avec toutes les scènes d’actions ratés, c’est un ratage non ?

Autre truc auquel je m’attendais pas, le film est bourré d’humour, mais vraiment plein, et pas spécialement mauvais (enfin ça dépends des goûts).
En fait, je me serai fais extrèmement chier dans ce film, si entre quelques scènes de flou qui bouge, il n’y avait pas eu quelques gags.

Autre article sur le film Transformers

Resident evil degeneration : Attention chef d’oeuvre !

Dans cet article je parlerais d’une adaptation animé d’un jeux vivdéo très célèbre,Resident Evil.Des films Resident Evil sont déja sortis par le passé mais la fidélité était très limitée.Pour résumer ces trois films Resident Evil:sans la prestigieuse licence Capcom, les films seraient passés sûrement mieux comme de simples séries B d’action fun et divertissante.Un phénomène qui ne touche pas seulement cette saga puisque les expériences passées nous ont démontrées que jeux vidéo et cinéma ne forment pas une bonne alchimie quand on regarde les adaptations de jeux vidéos qu’il y’a eu entre les Mortal Kombat,Doom,Street Fighter,etc…Et cette bonne alchimie ne se trouvera pas non plus avec les mangas quand on voit le futur film Dragon Ball qui pointe le bou de son nez…
Parlons de ce nouveau film Resident Evil.Plusieurs constatations à faire: premièrement il ne s’agit pas d’une réalisation américaine mais japonaise ce qui à première vue peut présager une bonne chose vu que les japonais généralement ne se permettent pas des extravaguantes libertés scénaristiques quand il s’agit d’une adapatation d’un jeux vidéo ou d’un manga.Deuxièmement il ne s’agit pas d’une adaptation en film mettant en scène des acteurs humains mais d’un film d’animation entièrement en image de synthèse.Enfin dernier détail a relever: ce film n’est destiné qu’au marché du dvd/blue ray et donc il n’est pas passé par la case cinéma (et donc il n’a pas touché 20.000 ¤ 😀).
Avant de parler du film en lui même il faut commencer par parler de la synopsis de la saga.L’histoire principale se déroule autour de la ville de Racoon City et d’une multinationale pharmaceutique installée dans cette ville, Umbrella Corporation.Les scientifiques de cette société travaillent sur un procédé qui permettrait de transformer un organisme vivant en une redoutable machine de combat.Le virus T est alors conçu mais ses effets sont catastrophiques puisque les victimes de ce poison deviennent des zombies incontrôlables affamés de chair humaine.Quand une personne se fait mordre par l’un de ces zombies elle contracte l’épidemie et devient elle-même un zombie.Bientôt la ville toute entière de Racoon City devient entièrement infestée par ces zombies.Seul trois personnes survécurent à ce cauchemar: Claire Redfield une jeune femme qui cherche désespérement son frère qui appartient aux forces spéciales de police de la ville (S.T.A.R.S),Léon.S.Kennedy un flic nouvellement mûté à Racoon City au moment où ca éclate et Cherry Birkin la fille du docteur William Birkin qui est un des scientifiques d’Umbrella.On d’apprend d’ailleurs que ce dernier a mis au point le virus G,une version du virus T beaucoup plus puissante.William Birkin qui refuse de faire partager le "travail de toute sa vie" se fera dérober des échantillons de ce virus par les forces spéciales d’Umbrella et se l’injectera pour devenir un monstre invulnérable.Il sera finalement vaincu et la ville de Racoon City fut rayée de la carte…
Le film d’animation Resident Evil Degeneration se déroule chronologiquement 7 ans après la destruction de Racoon City.La société Umbrella Coporation a été dissoute pour "laisser place" à une autre société pharmaceutique du nom de Willpharma dont le siège est basé à Havardville,ville voisine de la funeste Racoon City.Cette société très contestée (normal après ce qu’il s’est passé avec Umbrella) aurait mis au point un antidote au virus T.Claire Redfield,l’héroine de Resident Evil 2 est de passage à l’aéroport de Havardville.Un des passagers d’un avion en route vers l’aéroport ainsi qu’un des manifestants anti-Willpharma contractent le virus et deviennent des zombies.L’avion se crash et l’aéroport devient très vite infecté de zombies.Claire Redfield, sur les lieux par hasard, réussit à leur échapper mais se retrouve coincée à l’intérieur, avec quelques survivants.Leon S. Kennedy,devenu agent spécial est alors envoyé pour les sauver, en particulier le sénateur Davis qui est en visite dans cette ville et qui est un des principaux actionnaires de la firme Willpharma. Après enquête, Claire et Leon découvrent que cette invasion de morts vivants n’est pas le fruit du hasard mais un acte de terrorisme…
Ce film est avant tout un point de transition entre Resident evil 2 – Resident Evil 4 et le futur Resident Evil 5.Un moyen de faire patienter les fans?Peut-être.Mais contrairement aux films américains il ne s’agit pas d’une histoire inventée de toute pièce avec la banière Resident Evil mais d’un film qui reprend les faits de la chronologie de la série mais également ses personnages pour faire une suite originale.Et ca marche.Le scènario est certe sans surprise puisque l’histoire tourne autour d’une société qui a reprit la flambeau à Umbrella et les zombies envahissent l’aéroport de toute part.Mais au final ca reste efficace puisque les scènes d’action bien que manquants de gore sont de bonnes factures et le film se rapproche beaucoup aux jeux vidéo,ce que les fans voulaient après tout.Quant à la réalisation du film elle est somptueuse.On en prend pleins les mirettes avec une modélisation des personnages très très réussie et une qualité de l’image synthèse qui n’a presque rien à envier aux productions américaines.Le choix du film d’animation en image de synthèse peut faire penser à une très longue cinématique d’un jeu vidéo Resident Evil.Qu’importe le résultat est là et c’est ce qui compte.Vous aimez Resident Evil?Passer à côté de ce film est un crime.Vous ne connaissez pas Resident Evil?Il n’est pas trop tard pour s’y mettre 😉 .La fin du film laisse penser à une suite…Vivement la suite!

Notes de Boulet : Born to be a larve

Pour les gens qui oseraient encore respirer sur cette Terre sans connaître Boulet, voici l’occasion de d’absoudre leur faute en achetant sa dernière publication : une version papier de ce qu’il a posté au fil des années sur son blog, principal responsable de sa reconnaissance en tant que super dessinateur et scénariste.

Cet auteur a plusieurs séries de qualité. Commençons par Raghnarok, qui sous des dehors de BD qui ne paye pas de mine, est une excellente BD pour enfants… et pas enfants, avec du vrai humour qui fait rire, des vrais dessins qui sont beau, et un vrai univers personnel, alliant fantastique-fantasy et monde d’aujourd’hui super sympa (le paladin du temps moderne a un flingue, les nains ont des euros).

Ensuite nous avons Donjon, la série tentaculaire de Lewis et Sfar, Boulet en dessine la principale, Donjon Zenith, qui avait bien besoin d’un vrai dessinateur.
Ce sont les plus connues, mais il y a aussi Womoks, le Miya, la Rubrique Scientifique…

Bref, tout prolifique qu’il soit, Boulet s’est fait connaître grandement à un autre public par son blog, où il dessine inlassablement, directement au stylo sur papier, ce qui lui passe par la tête. C’est bien fait, c’est excellent, c’est le meilleur blog-bd de toute la francophonie.

http://www.bouletcorp.com/blog/

Un petit peu plus sur le contenu de cet album. On y retrouve ses dessins de la première année de son blog. Pas tous, il y a une sélection, surtout dans les premiers, ça tombe bien, ce n’était pas le meilleur, son blog était à ce moment un beau fourre-tout 🙂

Ensuite, nous avons quelques pages redessinées. Petit exemple :

Avant :

Après :

Et, comme il s’agit de Boulet, de nombreuses pages inédites qui font grandement plaisir. En fait, des nombreuses sagas qui se retrouvent dans cet album (Boulet contre la SNCF, Boulet contre Surcouf, Boulet contre la raclette, etc), nous avons droit à un nouveau chapitre qui nos en dit plus sur la fin de ces affaires…
Ca vaut encore plus le coup d’acheter ce tome.

Petit spoiler : la fin de la terrifiante aventure de Boulet contre la raclette.

[spoiler]Tada !

[/spoiler]

Bang Gang : Ghosts from the Past

Je vous en parlais en mai, l’album Ghosts from the Past de Bang Gang est sorti… et c’est une vraie réussite !
Bardi Johannsson continue l’évolution amorcée avec « Something Wrong » en 2002, pour une musique définitivement moins Trip-Hop et plus pop !
Contrairement aux précédents albums, Bardi Johannsson chante sur presque toutes les chansons… et s’en sort magnifiquement bien !
On notera tout de même l’intervention au chant de ses amis Keren Ann et Anthony Gonzalez (oui oui, de M83 !).
Bref, du très bon, à écouter d’urgence !
Visitez le Site officiel http://www.banggang.net/ et la Page Myspace : http://www.myspace.com/banggangband
 

Enjoy !
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TroyB !!!
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Bardi Johannsson
Bardi Johannsson, en toute simplicité, pour la pochette de « Ghosts from the Past »

 
Tracklist de ‘Ghosts from the Past’ :
1. The World Is Gray
2. One More Trip
3. I Know You Sleep
4. Black Parade
5. Lost In Wonderland
6. Every Time I Look In Your Eyes
7. Ghost From The Past
8. Forever Now
9. Don’T Feel Ashamed
10. You Won’T Get Out
11. Stay Home

Squarepusher attaque avec « Just a Souvenir »

Rejoyce ! Le 27 octobre, Squarepusher sortira « Just a Souvenir » son 11ème album sur Warp Records !!!
Si vous trouvez la musique d’Aphex Twin flippante et tordue, n’écoutez jamais les oeuvres de Thomas Jenkinson alias « Squarepusher » 🙂 !
Avec Aphex Twin et Autechre, Squarepusher fait partie des leaders du légendaire label anglais « Warp », qui guide l’Electronica depuis le début des années 90 !
Mélangeant avec génie électro-ambient, abstract hip-hop, jazz, drum’n’bass et expérimentations psychédéliques, Squarepusher fait partie de ces artistes qui dérangent, fascinent ou terrorisent… les émotions pouvant changer d’album en album ;).

Plus d’infos et quelques extraits sur le Myspace de Warp ;). Vous pourrez y écouter en avant-première le single Delta-v :). Faites aussi un tour sur le site officiel de Squarepusher, ça lui fera plaisir ;).
Ci-dessous 2 vidéos des « grands classiques de Squarepusher », pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore ;).

Enjoy !

——
TroyB !!!
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VIDEOS DE SQUAREPUSHER

Squarepusher – My Red Hot Car

 
Squarepusher – Come on My Selector

 
Tracklisting de « Just a Souvenir » :

1. Star Time 2
2. The Coathanger
3. Open Society
4. A Real Woman
5. Delta-v
6. Aqueduct
7. Potential Govaner
8. Planet Gear
9. Tensor In Green
10. The Glass Road
11. Fluxgate
12. Duotone Moonbeam
13. Quadrature
14. Yes – Sequitur

 
Discographie de Squarepusher

# Feed Me Weird Things, Rephlex Records, 1996
# Burningn’n Tree, Warp Records, 1997
# Hard Normal Daddy, Warp Records, 1997
# Music Is Rotted One Note, Warp Records, 1998
# Budakhan Mindphone, Warp Records, 1999 (Mini-album)
# Selection Sixteen, Warp Records, 1999
# Go Plastic, Warp Records, 2001
# Do You Know Squarepusher ?, Warp Records, 2002
# Ultravisitor, Warp Records, 2004
# Hello Everything, Warp Records, 2006
# Just A Souvenir, Warp Records ==> 27 octobre 2008 🙂

Claire Redfield – film resident evil

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Pourla première fois, le personnage de Claire redfield (Ali Larter) apparait au cinéma.

C’est avant tout pour combler la disparition augénérique de Jill valentine (interprêtédans RE 2 par la sublime Sienna Guillory) que les producteurs ont chosii d’incorporer un autre atout charme de poids.

 

Pour souvenir, Claire Redfield est la soeur du héros Chris Redfield. Chris était le Resident Evil 1, et dans Resident Evil 2 Claire part à sa recherche.

Enfin là je parle du jeu vidéo, rien à voir avec les films ;).

Coffret Death Note limited-edition art-book/box

Voici le prestigieux coffret Death Note limited-edition art-book/box, qui comprend:
– une couverture de très haute qualité qui n’aura rien à voir avec l’art-book standard
– une mallette pour ranger tout le matériel dedans
– un poster numéroté
– un article informatif sur le "making-of" de Death Note
– des illustrations couleur du manga
– des autocollants
– des figurines
– etc…
ce coffret aura une valeur de 300 euro environ