Resident Evil 3 : Nemesis

Xment : Capcom

Genre :aventure/horreur

Entre Nocture et ResidentEvil

La série desResident evil c’est vraiment un genre de jeu particulier, parleur sujet, la cohérence entre les divers épisodes et par leurréalisation qui les rapproche de jeux d’aventure classiquesde style « pointer cliquer » dans des décors précalculés(par tableaux) Cela nécessite une façon différente de jouer. Lestouches sont éparpillées, les menus ne sont pas particulièrementergonomiques mais on s’habitue. Autre grief que celui dedevoir supporter toutes les vidéos en intégralité avant derecharger une partie, et qui devient horripilant lorsque l’onse fait systématiquement tuer par des monstres incontenables commele héros du titre. Techniquement c’est léger mais on peutconsidérer que c’est « supportable » graphiquementmalgré un rendu décevant. Les résolutions les plus élevées nechangent pas les textures affreuses. Les menus sont très laidségalement et il faut changer un paramètre dans la configurationpour ne pas avoir des barres verticales ou/et horizontales dans lesdécors. Ceci n’empêche pas cependant les textures despersonnages de rester « mouvantes ». L’ambiancesonore est plus poussée et permet une bonne immersion. Le rythme dela partie est plutôt calme et le jeu réussit a installer uneatmosphère assez prenante avec cette permanence de nouvelledécouvertes, et d’énigmes à résoudre, même s’il nes’agit que de trouver une prise de courant pour activer unascenseur. Disons que le joueur s’achemine vers sa propreenquête et ne fait pas que tuer des morts-vivants. A ce sujet, ilfaut noter que Jill (l’héroïne) dispose de mouvementsd’esquive automatiques notamment lorsqu’elle rechargeson arme, ce qui est pratique pour éviter des ennemis parfoisbeaucoup plus rapides – comme les chiens. Par contre pour cequi est de sa mobilité générale, c’est un bloc de ciment. Ilest intéressant de combiner des objets pour en créer de nouveaux,notamment les herbes de soins et les diverses formes de poudre.Tout au long du jeu on se demande cependant comment on va combattreet vaincre Nemesis (le super-méchant) qui fait des apparitionsrécurrentes, mais le choix nous est donné de le fuir ou del’affronter, du moins durant les premières rencontres. Apropos des combats avec les ennemis. On peut certifier quec’est l’aspect le plus détestable du jeu. Avec cettevue unique et ces tableaux multiples associés à une linéaritéabsolue dans l’action, on n’a aucune possibilitétactique. On ne localise pas les ennemis. De plus on se cogne àtous les décors tant l’effet de désorientation systématiqueimposé par ces tableaux scéniques est pesant. Ces séancesd’action sont particulièrement lamentables mais allongentartificiellement la durée de vie qui ne parait pas énorme malgré lefait de l’immersion. Heureusement, il reste un bon scénarioet une ambiance prenante, qui font accepter ses spécificités etcompensent un peu ses limitations techniques. A essayer tout demême…

 

interet

Gameplay

immersion

plaisir

IA

progression

qualite

18

5

16

12

13

15

8

Resident Evil 3 – nemesis – chef d’oeuvre de Capcom

1999, Playstation, PC, Dreamcast, Game Cube, Capcom

Resident Evil 3 NEMESIS (Biohazard Last escape en Japonais), est une suite qui n’en est pas vraiment une, il s’agit là plus d’un ‘add-on’ que d’un jeu à part entière. L’aventure se déroule « à cheval » sur le second épisode. En effet l’action débute une journée avant RE2 et s’achève une journée après.

Raccoon City, une ville contrôlée par Umbrella, une multinationale de produits pharmaceutiques et de recherches, qui fourni la majeure partie des emploies aux habitants. Personne n’osait s’opposer à cette puissante organisation, personne… Pourtant quelques mois auparavant un accident était survenu dans un manoir près de la ville contenant un laboratoire secret ou un terrible virus, le Virus-T, s’était propagé. Le commando S.T.A.R.S., dont Jill faisait partit avait découvert que Umbrella était derrière tout ça, mais personne ne les avait cru. Pourtant deux mois après, en septembre un nouvel accident ravagea Raccoon City où le Virus-G, une variante du Virus-T s’était également propagé. Quelques heures à peine après cet accident et la fuite de la ville de Claire et Léon, Jill devait, elle aussi, s’enfuir pour survivre. C’était sa seule échappatoire, sa dernière chance de survie…