Apocalyptica : ‘7th Symphony’

Nous vous l’annoncions, le nouvel opus du groupe de metal finlandais est attendu pour cet été. Intitulé ‘7th Symphony’, l’album s’est enfin doté d’une date de sortie précise, à savoir le 23 août prochain.

Produit en majorité par Joe Barresi (Coheed and Cambria, Queens of the Stone Age, Bad Religion) et par Howard Benson (Motörhead, Dead By Sunrise, Sepultura, My Chemical Romance) qui a travaillé sur deux chansons, ‘7th Symphony’ compte aussi avec la présence de quelques invités prestigieux : Gavin Rossdale, le chanteur de Bush sur « End of Me » ; Dave Lombardo, le batteur de Slayer, sur « 2010 » ; Joseph Duplantier, le chanteur et guitariste du groupe français de death metal band Gojira sur « Bring Them To Light » ; Lacey Sturm, la chanteuse de Flyleaf sur « Broken Pieces » ; et enfin Brent Smith, le chanteur de Shinedown, sur « Not Strong Enough ».

Notons que deux versions de ‘7th Symphony’ seront commercialisées. L’édition standard inclura dix chansons, alors que l’édition limitée comptera deux morceaux supplémentaires ainsi qu’un DVD bonus avec des enregistrements acoustiques filmées lors d’un concert à l’Académie Sibelius en Finlande, le 4 Juin 2010.

Tracklisting de ‘7th symphony’ :

apocalyptica_7th-symphony
1. « At the Gates of Manala »
2. « End of Me » (ft. Gavin Rossdale de Bush)
3. « Not Strong Enough » (ft. Brent Smith de Shinedown)
4. « 2010 » (ft. Dave Lombardo)
5. « Beautiful »
6. « Broken Pieces » (ft. Lacey Sturm de Flyleaf)
7. « On the Rooftop With Quasimodo »
8. « Bring Them to Light » (ft. Joe Duplantier de Gojira)
9. « Sacra »
10. « Rage of Poseidon »



Titres bonus :

1. »Through Paris in A Sportscar »
2. »The Shadow of Venus »



Le premier single de ‘7th symphony’ a déjà fait surface sur la toile. Il s’agit de « End Of Me », la chanson qui compte avec la collaboration de Gavin Rossdale au chant. En voici le clip :

Apocalyptica – « End of Me » ft. Gavin Rossdale de Bush

Apocalyptica : nouvel album

Le groupe de metal classique finlandais a annoncé la sortie de son prochain opus pour cet été, mais la date de sortie officielle reste encore à être déterminée. Le septième disque studio d’Apocalyptica portera le nom 7th symphony et succèdera à Worlds Collide paru en 2007.

apocalyptica

Les membres de la formation, les violoncellistes Eicca Toppinen, Paavo Lötjönen, Perttu Kivilaakso et le batteur Mikko Sirén ont confié la production de l’album à Howard Benson (Motörhead, Papa Roach, Sepultura) alors que Joe Barresi (Tool, Queens of the Stone Age, Coheed and Cambria) a donné une « forte direction artistique » au groupe pour ce nouvel effort studio.

Plusieurs musiciens invités ont également participé au projet, parmi eux Dave Lombardo de Slayer ou encore Joe Duplantier de Gojira.

Deux nouveaux morceaux, issus certainement du prochain 7th symphony, ont été interprété par Apocalyptica lors d’un récent concert en Finlande. Les vidéos ont bien sûr fait surface sur la toile magique. On vous laisse savourer :

Apocalyptica – « Beautiful »

Apocalyptica – « Sacra »

Notons pour finir que Perttu Kivilaakso et Mikko Sirén ont quant à eux contribué à la conception de la bande originale de Massive Action Game, le jeu PS3, en composant et jouant la musique accompagnant les actions des troupes S.V.E.R. Les morceaux sont disponibles ici.

Apocalyptica Biographie

Après un premier album composé de reprises de Metallica, un deuxième LP composé de reprises diverses venant du monde du métal et incluant également des compositions, le troisième opus d’Apocalyptica débarque. Reprenant les divers changements des albums précédents, l’évolution tant annoncée se poursuit, la chrysalide devient papillon. Presque entièrement composé par Apocalyptica, Cult est l’album d’un Apocalyptica qui a réussi à trouver sa voie et son compositeur. Eicca Topinen, accompagné de ses 3 comparses dissème toujours autant de collophane sur le métal. Antero Manninen remplacé par Perttu Kivilaasko, c’est un Apocalyptica mûr qui a vu le jour. Mariant les styles, refusant les conventions, Cult ouvre sur "Path", bonne synthèse de ce que dispense le groupe. Basse continuando très saturée, jouée près du chevalet, une mélodie qui s’envole s’élève au-dessus. Des arrangements modernes aux milieux d’influences classiques, où l’inverse… Les archets tréssautent, virevoltent, les violoncelles jouent les percussionnistes. Ont-ils perdus leur authenticité en débauchant des percussions, qui ne sont plus seulement assurées grâce aux violoncelles, mais grâce à cimbales et consorts ? Sûrement pas. Alliant morceaux calmes, voir romantiques, aux compositions hargneuses et rageuses de Eicca, Cult est une connection étonnante, une collusion et une collision du métal et du classique. En parlant de romantique, "Romance" vient juste à point nommé pour illustrer magnifiquement la capacité d’Apocalyptica à engendré des morceaux mélodiques, ou classicisme rime avec modernisme. Les mélodies s’envolent au gré du vent. Comme Métal est souvent collé à côté de Apocalyptica, "Pray ! " montre le côté obscur du violoncelle, une densité et une clairté qui se retrouve dans Inquisition symphony. Explorant une dimension inconnue et étrange, la musique est abordée différement grâce aux possibilités nouvelles du violoncelle, et de la manière dont il est joué. Morceau empreint d’une grande mélancolie, d’une noirceur, et d’une profonde affection, "In memoriam" est dédicacé à la mémoire de l’ingénieur du son Tapsa Vihersaari. Introduction mélancolique, à 1 minute 14, c’est la furie qui se déchaine, une mélodie torturée, montante, descandante, aidée par une basse incessante, qui martele sa ligne. Désespoir et colère semble s’être donné rendez-vous dans ce morçeau. C’est toute la justesse des arrangements d’Apocalyptica qui fait la différence. Hyperventilation, prenez bien votre respiration, et puis plongez. Changement de tempo, lignes dévastatrices, cymbale importune, imprévisible, glissando hurlant, passage calme et tendu… Arpèges innovants, fond sonore qui appuie la mélodie, tout Apocalyptica est là, "Beyond time". Avec sa mélodie porteuse d’espoir qui sort des tranchées, la broderie tissée est indesciptible, si précise, et si grossière, non une main de fer dans un gant de velours, mais l’inverse. En dehors des annecdotiques reprises qui propulsèrent les finlandais, Apocalyptica trace maintenant son chemin de lui même. "Kaamos", ses changements de rythmes et l’utilisation inhabituelle des percussions. Une montée progrssive en puissance, en volume, puis plus rien, la chute. "Coma", douce mélopée, lent reflet, un écho dans le lointain, réponse imaginaire, légère torpeur hypnotique. Une réflexion solitaire, penché sur un violoncelle, errant dans les limbes, près d’une N.D.E. (Near Death Experience). L’origine du morceau est à chercher loin dans l’univers et l’imaginaire de Eicca Topinen. N’oublions pas le faible de Apocalyptica pour Metallica et les reprises, mais cette fois n’est pas coutume, parmi les trois morçeaux bonus bien séparés des autres, on retrouve "Hall of the moutain king" qui se traduit par Dans la grotte du roi de la montagne, de Edvard Grieg, compositeur norvégien. Morceau extrait de Peter Gynt, où on peut retrouvé La chanson de Solveig, La danse d’Anitra… Prendre un morceau classique et le malmené comme ça, ils se sont fait plaisir. Doucement à pas mesuré, l’antre du roi de la montagne s’ouvre à nous, puis de plus en plus bruyamment, l’inquisition se poursuit, c’est un cauchemar, une splendeur inattendue, grandiose… Puis pour les afficionados du genre, les deux petites reprises de Metallica : "Until it sleeps" et "Fight fire with fire". Comme d’hab, pour trouver Cult, il va falloir chercher…