Décidément, le mois de mars sera le mois de Takeshi Kitano en France. Le 10 mars sortira en salles « Achille et la tortue », dernière œuvre du cinéaste. L’occasion d’une rétrospective de ses films, à savoir 40 longs métrages, téléfilms et documents, pour moitié inédits proposée au Centre Pompidou à Paris du 11 mars au 26 juin.
A la Fondation Cartier pour l’Art contemporain, comme nous vous l’annoncions, ouvrira ses portes du 11 mars au 12 septembre, « Beat Takeshi Kitano : Gosse de peintre », une exposition inventée de toute pièce par l’artiste.
Pour patienter tranquillement, découvrir ou redécouvrir la personnalité complexe de ce génie, Grasset a publié « Kitano par Kitano », un autoportrait recueilli, au long de quatre ans et demi d’interviews, par Michel Temman, journaliste et correspondant du quotidien Libération à Tokyo.
Vous y découvrirez les rêves d’enfants de Takeshi Kitano, les premiers pas en tant que Beat Takeshi, et bien sûr le parcours cinématographique du réalisateur. Pour la première fois, il révèle ici son engagement humanitaire en Afrique autant que sa vision pessimiste du Japon, colonisé par l’Amérique et acculturé. Depuis son accident de la route (en 1994, Kitano a frôlé la mort dans accident de scooter à Tokyo), il s’est créé une vision très personnelle de la vie, à mi-chemin entre acharnement au travail, bouddhisme zen et épicurisme.
En périphrasant le titre d’un célèbre film, « Kitano par Kitano » vous fera découvrir les confessions d’un homme de génie…