« Le Monde de Narnia : L’Odyssée du Passeur d’aurore »

« Le Monde de Narnia : L’Odyssée du Passeur d’aurore » est le troisième volet de la saga « Narnia » et se déroule ainsi après « Le Monde de Narnia : Chapitre 1 – Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique » (2004) et « Le Monde de Narnia : Chapitre 2 – Le Prince Caspian » (2008).

Ce troisième opus des aventures du monde de Narnia risque pourtant d’en dérouter plus d’un, aussi bien les fans des deux précédents films que ceux du roman original. En effet, de nombreux changements se sont opérés durant la production de ce nouvel épisode : Andrew Adamson laisse sa place de réalisatuer au vétéran Michael Apted, la Fox remplace Disney à la production (d’où le retirement du « Chapitre 3 » dans le titre) et le film est reconverti en 3D durant sa post-production. Des nouveautés qui laissaient présager le pire…

Ceci dit, force est d’admettre que le résultat final est plutôt convaincant, cette nouvelle aventure étant toute aussi agréable que ses prédécesseurs. Quasiment entièrement fidèle au livre de C.S. Lewis, « L’odyssée du Passeur d’aurore » se révèle très différent des autres péripéties des enfants Pevensie : deux seulement sont de l’aventure, accompagné de leur cruel cousin Eustache et du fidèle Caspian. L’épopée se fait donc désormais par les mers où notre équipage va aller d’îles en îles afin de retrouver les sept épées de seigneurs disparus. Une innovation cinématographique pas déplaisante mais très différente du roman, le but de nos voyageurs étant à l’origine initiatique. Nous retrouvons donc un nouveau méchant (un brouillard maléfique) afin de rester dans le manichéisme hollywoodien et une quête simplifiée pour les besoins de l’adaptation.

Pour le reste, c’est toujours de l’inégal : l’interprétation est tantôt très bonne (le nouveau venu Will Poulter et Skandar Keynes qui campe un Edmond de plus en plus convaincant) tantôt exécrable (Georgie Henley, niaise au possible), les scènes d’action sont peu nombreuses mais plutôt bien menées, la 3D aidant passablement, tandis que les effets visuels sont nettement moins réussis que précédemment, en particulier le serpent des mers et le fameux dragon. Michael Apted n’est quant à lui pas à blâmer, le metteur en scène anglais filmant de magnifiques panoramas et arrivant tout de même à s’octroyer la magie de Narnia.

De l’émotion pour gosses, des passages oniriques et une aventure marine un temps soit peu épique, il n’en fallait pas plus que ce troisième opus reste un bon divertissement.

Photos de « Le Monde de Narnia : L’Odyssée du Passeur d’aurore »

Synopsis de « Le Monde de Narnia : L’Odyssée du Passeur d’aurore »
Happés à l’intérieur d’un intriguant tableau, Edmund et Lucy Pevensie, ainsi que leur détestable cousin Eustache, se retrouvent subitement projetés dans le royaume de Narnia, à bord d’un navire majestueux : le Passeur d’Aurore.
Rejoignant Caspian, devenu roi, et l’intrépide souris guerrière Ripitchip, ils embarquent pour une périlleuse mission dont dépend le sort même de Narnia. A la recherche de sept seigneurs disparus, nos voyageurs entament un envoûtant périple vers les îles mystérieuses de l’Est, où ils ne manqueront pas de rencontrer tant de créatures magiques que de merveilles inimaginables. Mais ils devront surtout vaincre leurs peurs les plus profondes en affrontant de sinistres ennemis, tout en résistant à de terribles tentations auxquelles ils seront confrontés.
Il est temps pour eux de faire preuve d’un courage légendaire au cours d’une odyssée qui les transformera à jamais et les emportera au bout du monde, où le grand Lion Aslan les attend.

Fiche technique de « Le Monde de Narnia : L’Odyssée du Passeur d’aurore »
Date de sortie cinéma : 8 décembre 2010
Réalisé par Michael Apted
Avec Georgie Henley, Skandar Keynes, Ben Barnes
Titre original : The Chronicles of Narnia: The Voyage of the Dawn Treader
Long-métrage britannique, américain
Genre : Aventure, Fantastique, Famille
Durée : 01h55min
Année de production : 2010
Distributeur : Twentieth Century Fox France

Bande-annonce de « Le Monde de Narnia : L’Odyssée du Passeur d’aurore »