Australia : du grandiose avec Nicole Kidman et Hugh Jackman

Australia, un film artistique, poétique… une vraie réussite, bien que ce soit un peu long et décousu !

Australia : Analyse et commentaire :

Le film nous fait partager une période sombre de l’histoire de l’Australie. L’arrivée des colons blancs, l’exploitation abusive des autochtones, la naissance de nombreux métis et le mauvais traitement qui leur est réservé.
Il nous parle aussi de la guerre . Le 7 décembre 1941, les Japonais bombardent le port de Darwin.
Au final, c’est un film qui vaut la peine d’être vu malgré ses longueurs, sa construction non rectiligne et son « too much » de beaux paysages, de beaux et bons acteurs vivant une magnifique histoire sentimentale.
C’est tout Baz Luhrmann !!! qui ne fait pas dans l’épure mais dans le trop plein.
J’ai retenu le point final, l’enfant métis, l’enfant volé qui est rendu à sa tribu d’origine.
C’est une belle histoire d’amour entre le grand père et le petit fils qui souligne la reconnaissance à part entière de ces australiens méconnus et mal aimés : Les aborigènes.
L’affiche du film » Australia » place le roi Georges au centre et c’est bien la place qui lui revient

 
Australia : Le résumé :

Lady Sarah Ashley aristocrate anglaise débarque au Nord de l’Australie dans les années 40.
Elle prend la direction du ranch de son défunt mari. Elle est bien déterminée à s’imposer dans un milieu hostile où escrocs, racistes, misogynes et hypocrites règnent en maitres. (Voir la scène avec le fouet). Pour avoir toutes les chances de son côté elle embauche « Le drover », un genre de cowboy, rudement macho mais très efficace en ce qui concerne le bétail .
Elle ne tardera pas à tomber sous le charme de cet homme sauvage et sensuel qui va l’entrainer avec son troupeau et ses quelques fidèles dans une aventure extraordinaire semée de pièges.
Nous découvrons des paysages magnifiques et grandioses habités par l’âme des peuplades primitives auxquelles le réalisateur rend hommage par l’omniprésence du roi Georges, ancêtre aborigène. Il est le grand père de Nullah, jeune sang mêlé rejeté par son père blanc. Dès le début du film Nullah sympathise avec la « lady boss » qui se prend d’affection pour lui.

 
Australia : fiche technique :

Le réalisateur : Baz Luhrmann
Acteurs principaux : Nicole Kidman et Hugh Jackman
Tous trois sont de nationalité australienne.
Titre du film : Australia.
Genre : épopée romanesque et réalités historiques.
Durée : 2h45
Tout public
Sortie en France le 24/12/08

3 réflexions au sujet de « Australia : du grandiose avec Nicole Kidman et Hugh Jackman »

  1. Un bon film dans l’ensemble mais beaucoup trop long et la logique du film n’est pas parfaite. Nicole Kidman n’est pas toujours mise en valeurs et puis l’histoire d’amour est trop présente dans le film.

  2. Un film incroyable!!!
    Mélangeant passion,guerre et culture!!!
    J’ai ADORE!!!Rien à dire là-dessus!
    Je trouve que c’est un des premiers films où ENFIN,on n’attend pas que les scènes se succèdent une à une bien tranquilemment dans son canapé…
    Nan,on est pris par l’intrigue,le rythme…
    Le seul truc que je reprocherai,ce sont des scènes trop prévoyantes(Surtout la mort de certains personnages secondaires) et,pour ma part,qu’il n’y ai pas assez eu de culture Australienne.
    Je suis un Fan de mythe,et,franchement,s’il avait un peu plus penché du côté mysthique,je trouve qu’il aurait encore plus réussi…
    N’empêche,il restera mon film préféré malgré ces petits « désagrémments »
    et..je lui donne 5 étoiles!Des films qui vous font voyer,
    franchement,ça manque!!!

  3. Cela fait déjà plusieurs mois que j’ai vu ce film. Il m’en reste le souvenir d’une belle épopée humaine. S’il repassait dans ma ville je crois que je retournerais le voir.
    Il parle de l’histoire de l’Australie à une époque bien noire.
    Moi aussi j’aurais bien aimé savoir ce qui s’y passait avant l’arrivée des colons. Mais comment faire, le film est déjà long parfois un peu décousu c’est ce que je peux lui reprocher…
    Je pense qu’il faudrait en faire un autre en insistant plus sur la vie des aborigènes. Il s’appelerait Austalia : The roots

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