Biographie Placebo – contribution d’un lecteur

Composé de Brian Molko, à la guitare et au chant, de Stefan Osdal, à la basse et au clavier, et de Steve Hewitt à la batterie, Placebo trouve ses origines au Luxembourg. En effet, le père de Brian, homme d’affaires et banquier, trimbale son fils de pays en pays pour finalement s’établir au Luxembourg. C’est là, pour la première fois, que Brian Molko fait la connaissance de Stefan Osdal, futur bassiste du groupe, sans toutefois vraiment lier amitié avec celui-ci.

Chanteur androgyne
Ce n’est que plus tard, alors qu’il suit des études d’art dramatique à Londres, que Brian retrouve dans le métro, par un heureux hasard, son compagnon d’enfance Stefan. Ils deviennent amis et se découvrent de nombreux points communs et notamment la musique. Ils décident alors de fonder un groupe: les Ashtray Hearts avec, à la batterie, Robert Schultzberg, un ami d’enfance de Stefan. Après mûres réflexions, ils décident de rebaptiser le groupe en Placebo.

En 1996, Placebo sort un premier album éponyme, accueilli favorablement par la critique grâce à des titres comme Come Home, Teenage Angst et 36 Degrees. Celle-ci n’hésite d’ailleurs pas à les comparer aux Sonic Youth et même à Nirvana.

Entre temps, ils sont remarqués par David Bowie et Iggy Pop, qui voient en eux les nouveaux emblèmes d’un rock dur et torturé, qui avait disparu depuis de nombreuses années. Mais Placebo fait beaucoup couler d’encre, notamment à cause de son chanteur, au look androgyne et connu pour ses excès de drogues et d’alcools.

Without You I’m Nothing
En 1998, ils sortent leur deuxième album, Without You I’m Nothing, cap toujours difficile à franchir dans la carrière d’un groupe. On y retrouve des morceaux comme Pure Morning, Every You Every Me, mais aussi et surtout le duo avec David Bowie: Without You I’m Nothing, véritable tube planétaire grâce auquel l’album sera sacré disque d’or dans de nombreux pays et notamment en France et en Belgique. Cet album est plus pop que le premier. On y trouve de nombreuses ballades, mais aussi des morceaux où l’électronique fait son apparition. Résultat: Placebo réussit à imposer son style, un rock pur et dur enjoint de mélancolie.

En octobre 2000, leur troisième album Black Market Music envahit les bacs. Moins plébiscité par le public et la critique, il est toutefois très recommandable.

 

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